reseaux chaleur permettent mobiliser massivement energies renouvelables tres souvent locales - Le Monde de l'Energie

« Les réseaux de chaleur permettent de mobiliser massivement des énergies renouvelables et très souvent locales »

Laurent Monnet, maire-Adjoint à la ville de Saint-Denis, président de l’Agence Locale Energie Climat et du SMIREC, Syndicat Mixte des réseaux d’énergie calorifique du territoire de Plaine Commune, appelle, dans un entretien au Monde de l’Énergie, à développer plus largement les réseaux de chaleur en France, notamment pour tenir les engagements climatiques.

Le Monde de l’Énergie —Pourquoi la question de la production de chaleur semble absente des débats sur la décarbonation, alors que c’est un secteur particulièrement émetteur ?

Laurent Monnet—C’est incompréhensible car la chaleur représente près de la moitié des consommations énergétiques nationales et est produite à plus de 50% à partir d’énergies fossiles ! Dans un contexte d’urgence climatique, alors que l’on sait qu’atteindre la neutralité carbone sera extrêmement compliqué, la décarbonation de la production de cette chaleur est donc cruciale.

Certes, les lois Grenelle de l’Environnement qui ont conduit à la création du Fonds Chaleur, les lois de Transition Ecologique et Croissance Verte et la Stratégie Nationale Bas Carbone sont des outils qui fixent des objectifs ambitieux en termes d’augmentation du potentiel de chaleur renouvelable grâce à l’accélération du développement des réseaux de chaleur. On ne peut que se féliciter des effets de ces mesures qui se sont traduites par la multiplication par 2,3 de la chaleur renouvelable livrée par les réseaux en 10 ans. Car en effet les réseaux de chaleur ont aujourd’hui un mix énergétique qui comporte 62,5% d’EnR au niveau national !

Mais cette trajectoire est insuffisante au regard des objectifs fixés au plan national et nous devrions multiplier les initiatives pour accélérer la production de chaleur et d’ailleurs de froid également renouvelable. Au lieu de ça le débat, certes nécessaire, se focalise sur la production électrique !

Le Monde de l’Énergie —En quoi les réseaux de chaleur sont-ils une réponse à cette urgence climatique ? Quelles technologies peuvent permettre de les rendre bas carbone ?

Laurent Monnet—Les réseaux de chaleur sont une réponse importante à l’urgence climatique dans la mesure où ils permettent de mobiliser massivement des énergies renouvelables et très souvent locales, grâce à une démarche de mutualisation des installations de production de ces énergies. Les technologies utilisées sont largement éprouvées, qu’il s’agisse de la géothermie profonde ou superficielle, des centrales biomasses ou des systèmes de récupération de chaleur fatale des industriels. Les systèmes de production de chaleur alimentant des réseaux répondent à de fortes exigences techniques et environnementales, avec des rendements performants, en particulier pour la géothermie profonde qui permet des rendements très supérieurs à ceux de pompes à chaleur individuelles.

Le Monde de l’Énergie —Quels sont les gains sociétaux associés de ces solutions ?

Laurent Monnet—Grâce au déploiement des réseaux à l’échelle d’une ville et une approche basée sur la solidarité et la péréquation, on réussit à produire une chaleur verte à un prix accessible à tous. La stabilité tarifaire des réseaux de chaleur qui utilisent des sources variées d’énergies (électricité, chaleur fatale, gaz d’appoint) permet, en particulier lorsque ces énergies sont renouvelables et locales, de préserver les usagers des fortes fluctuations que connaissent aujourd’hui les marchés, comme on a pu le constater lors de la crise actuelle qui a entraîné un nombre important de demandes de raccordement. Par ailleurs, la collectivité en charge de la gestion du chauffage urbain est garante de la qualité et la continuité du service rendu grâce à un contrôle technique et financier rigoureux et l’association des comités d’usagers à la vie du réseau. Enfin ces solutions sont également des viviers d’emplois générés par des activités liées à des sources d’énergie locales.

Le Monde de l’Énergie —Quels leviers pourraient permettre de diffuser plus largement les réseaux de chaleur verts ?

Laurent Monnet—Le développement des réseaux de chaleur nécessite des investissements importants tant pour la création des canalisations enterrées que des unités de production. Le financement de départ est donc la clé de voute du dispositif. Un prix de chaleur compétitif nécessite des co-financements externes assurés en général par l’Etat et la Région. Ces soutiens doivent être amplifiés pour permettre le déclenchement de nouveaux projets sur tout le territoire.

Au-delà des aspects financiers, il faut que les élus d’une part et les potentiels clients du réseau d’autre part adhèrent à ce mode de chauffage collectif et vertueux, car c’est leur décision de se raccorder à un réseau qui conditionne la faisabilité du projet. Communication et pédagogie sont donc indispensables à la concrétisation des projets, non seulement en phase d’études, pour expliquer le fonctionnement tant financier que technique des réseaux, qu’en phase chantier où des travaux de grande ampleur sont réalisés dans la ville. En milieu dense urbain, se pose la question du foncier indispensable à l’implantation des centrales de production, rendant plus complexe le montage des projets.

Le Monde de l’Énergie —La loi d’accélération des EnR, adoptée récemment, répond-elle aux enjeux de décarbonation de la chaleur ?

Laurent Monnet—Cette loi met clairement de côté la question de la chaleur en s’intéressant quasi exclusivement aux énergies renouvelables « électriques ». C’est regrettable car, on l’a vu, les réseaux de chaleur pourraient permettre à la France de remplir ces engagements en matière de production d’EnR mais surtout la libérerait largement d’une dépendance importante aux énergies fossiles. Espérons que la loi de programmation énergie climat à venir cette année permettra un vrai débat sur l’ensemble des sources d’énergies.

commentaires

COMMENTAIRES

    • Je suis heureux que l’on aborde ce sujet. En effet pour ajouter à vos propos, pourquoi ne récupère t-on pas la chaleur provenant du refroidissement des centrales nucléaires? Car il y a un potentiel d’au moins 370TWh/0.66= 560 TWh/an du fait d’un rendement d’une centrale de 33%?

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    • Un sacré voyage vers la « Physique Cantique » du « Père Vert » ENRiste Rochain… (à base de cartes en géographie quantique !)

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  • Une fois de plus, on comprend que tous les dossiers liés à la transition énergétique, que ce soit pour l efficacité ou pour la production, nécessitent une volonté politique et des investissements massifs.
    Quoi qu il en coûte!!!!
    L épidémie de Covid n à jamais mis en péril la survie de l humanité. Elle a mis en danger nos systèmes économiques et la réélection des gouvernants…tout au moins dans les démocraties!

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    • Les épidémies mettront seulement en évidence la fragilité de nos modes de vie, et de nos organisations sociales
      Si vous suivez l’actualité vous ne pouvez pas ignorer que l’énergie semble être devenue subitement rare, et donc chère. C’est sans doute parce que l’énergie en tant que telle, et surtout son prix, vous importe que vous êtes à l’écoute de l’information à son sujet. Mais peut-être aussi parce que le sort de la planète que l’on pille de ses ressources combustibles pour les transformer en chaleur comme si elles étaient inépuisables vous importe tout autant. Ou encore parce que nous empoisonnons son atmosphère avec des gaz, dont le fameux CO2, qui l’empêchent de rayonner son trop plein d’énergie vers l’espace interplanétaire, ce que l’on appelle l’effet de serre.
      Je ne doute donc pas qu’avec autant de raisons de vous préoccuper d’énergie vous serez sensible à la publication d’un ouvrage qui traite de ses différents aspects, autant dans la façon dont on la perçoit aujourd’hui que par le passé, puisque c’est son histoire que raconte cet ouvrage dans lequel vous trouverez près de 150 illustrations, la plupart en couleur, et près de 50 renvois vers des références de sites d’informations officielles à travers les publications des états, celles des études scientifiques sur ces questions, celles des organismes statistiques ou de prospectives, et celles des syndicats professionnels des différents domaines en rapport avec l’énergie. Vous y trouverez même un chapitre entier consacré aux échanges souvent virulents sur les forums internet traitant de ce sujet, et qui témoignent autant de l’ignorance des protagonistes que des certitudes dont ils sont empreints sur la seule foi des idées qui leurs ont été transmises par d’autres, et sans qu’ils aient l’idée d’en vérifier l’authenticité. On y retrouve plutôt la puissance des lobbys par la constance des arguments rabâchés que chacun, se pensant initié, croit être ignoré de la partie adverse. C’est certainement le chapitre le plus croustillant de l’ouvrage à défaut d’être le plus informatif, mais il traduit un état d’esprit en France qu’on ne retrouve pas dans les autres pays beaucoup moins sensibilisé au nucléaire, puisque c’est son opposition aux sources renouvelables que l’on trouve la plupart du temps dans ces joutes. Heureusement, ce n’est qu’un chapitre récréatif en milieu d’ouvrage dont le sujet est heureusement abordé sur des bases bien plus étayées. C’est plusieurs années de recherche sur le sujet qui sont récapitulées en 200 pages publiées aux Éditions Complicités sous le titre «Une histoire de la conquête de l’énergie, jusqu’au XXIe siècle, la France à la croisée des chemins».
      Vous pouvez vous procurer cet ouvrage dans toutes les librairies sur commande, ou à la FNAC, ainsi que chez l’éditeur à la rubrique LIBRAIRIE, ainsi qu’à la première page de son site affichant les dernières parutions (Lien du site dans son communiqué de presse ci-dessous). Prix version papier 29€ et version électronique moitié moins.
      Communiqué de parution de l’éditeur :
      http://39cf.r.mailjet.com/nl3/IRXpqEhGh2X9MwsiWLmcNg?m=AMYAAApO99EAAcuN93gAAUDpDCYAAAAAChoAm59_AAtzHQBjznpzcqJ1T45UTY-UOKH9hAEjUQALh7g&b=90d6e21f&e=bfa63d8f&x=n6UFKpvGLr-cC800oMVsSQwBT-suJOZeVwtzk5JiD9w
      Je vous souhaite une bonne et enrichissante lecture.
      Bien cordialement,
      Serge Rochain,

      Répondre
      • @ »Père Vert » Serge,

        C’est tout de même moyen de faire une campagne de Pub pour votre ouvrage de « Physique cantique » sur l’ENRisme !!! (vous devriez écrire et faire de la Pub pour vos notions très développées en « Géographie Quantique »… au moins c’est plus amusant que vos ô-mémi-mélos habituelles…)

        Répondre
      • @ Rochain !
        Du blabla rochaineux : pas de chiffres, rien de concret …sa bêtise donne un sens de l’infini …
        « le petit coudre » …

        Répondre
      • @ Le Roc haineux, du blabla creux …
        J’ai lu votre pedigrée !
        Fabuleuse carrière professionnelle !
        Un ordinateur international à bout de souffle ?
        Serge est là pour trouver la solution …
        Rochain, le Rambo de l’informatique … L’ordinateur quantique fait homme !
        Pour un autodidacte , quelle prétention … Nous, les diplômés, « On sait que l’on sait rien »
        Jean Coudre, que vous insultez du haut de votre auréole scientifique bidon … d’astro(l)ogue …

        Répondre
        • Voilà le profil type du petit con qui se croit instruit et nous sort des cascades de stupidités des qu’il est dans un autre message que l’insulte comme celui-ci. Et quand ce Coudre se part de diplôme et prétend que je n’en n’ai pas tout en ayant lu mon pédigree il fait rire la galerie car il peut toujours raconter ce qu’il veut quelle grande école Coudre ?
          Et davez vous ce que c’est un DEA et un diplôme d’ingénieur diplômé par l’état ? Alles….brillez on vous lit ! Si vous aviez le moindre torchon, vaniteux comme vous êtes il y a longtemps que vous l’auriez sorti, mais surtout vous ne raconteriez pas les énoirmités que vous affez affiché dans un message à propos des véhicules électrique squi selon vous sont tout juste capable de parcourir 200 Km… mais vous prenez soin de préciser qu’il y a des recherches mais que pour l’instent ça ne donne rien !
          Le dernier des crétins qui veut s’informer sur le sujet découvrira vite que des VE sans batteries monstrueuses sont déjà aujourd’hui capable de parcourir 500 Km sur une seule charge. Et si vous étiez plus malin que vous n’êtes vous comprendriez que la course à l’autonomie c’est fini, ce n’est pas l’avenir du VE qui n’a à répondre qu’au besoin de tous les jours de l’année sans trimbaler une batterie qui pèse un âne mort juste pour 4 longs voyages par an. Il en ressort qu’un VE qui est capable de faire 250 Km d’une charge est suffisant car l’important est surtout de pouvoir recharger vite à des puissances de 300 à 400 KW pour faire un plein en quelques minutes, et le véritable challenge est là et pas dans l’autonomie des batterie déjà bien supérieures aux besoin. mais pour savoir ça il faut étudier le dossier, pas faire des messages d’ignorants plus soucieux de paraître que d’être.

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  • L’interviewé a l’air de tomber des nus dès le débit : «  » C’est incompréhensible car la chaleur représente près de la moitié des consommations énergétiques nationales et est produite à plus de 50% à partir d’énergies fossiles ! «  » —> EH OUI !!! On ne peut pas s’attaquer facilement aux Lobbys des Hydrocarbures… (ENGIE et TOTALénergies, c’est Gros en Budget Pub !!!)

    Par contre le Nucléaire, on lui fait tout avoir, y compris la peste et le choléra …

    Répondre
  • Belle interview tout de même qui a le mérite de remettre à sa place une part de l’énergie consommée…
    Un plus aurait été de développer sur la possibilité de Stockage de chaleur (type projet à Brest pour l’université) qui aider par de l’électricité (en cas de grosses productions) pourrait être une solution très intéressante…

    Pour Rappel on consomme 700 TW.h d’énergie (Fossiles, Elec, ENR biomasse, Réseaux de chaleur) en France !!! (Pour 35 TW.h de production annuelle éolienne…)

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  • Je vais me faciliter la vie en citant le monde de l’energie:
    – Pourquoi la question de la production de chaleur semble absente des débats sur la décarbonation, alors que c’est un secteur particulièrement émetteur ?
    1-Parce que en période de réchauffement climatique, les besoins de chaleur sont fatalement à la baisse sans parler des ressources financières des plus modestes qui sont sont aussi à la baisse, ces personnes appliquant déja quotidiennement le principe de frugalité (pardon sobriété) de façon contrainte et forcée. Vu sous cet angle, le principe de sobriété apparait comme une option qui ne concerne que les riches. il est vrai que les communicateurs triomphants en 2022, suivis de tres près par nos politiques qui sont (à l’exception de ceux qui savent qu’ils sont des privilégiés ++ ) rarement au fait des réalités du terrain.
    2- parce que l’electricité est beaucoup plus facile à distribuer que la chaleur sous toutes ses formes
    3- Parce que l’électricité permet de faire fonctionner des pompes à chaleur tres haut rendement déja disponibles sur le marché.
    5- Parce que contrairement à la chaleur, les besoins en électricité explosent déja et ça ne fait que commencer
    4- En conséquence, la cogénération m’apparait du haut de mon expérience pratique des dernières 25 années d’exercice plus pertinente que jamais , en constituant un compromis intelligent. Cerise sur le gâteau, la cogénération peut aujourd’hui (mais c’était déjà vrai au 20e siècle) être pratiquée en utilisant de multiples combustibles renouvelables tout en délivrant une energie pilotable qui n’a aucun besoin de stockage puisque le stockage est consubstantiel au combustible qu’elle peut adopter.
    5- il semblerait qu’on n’ait pas encore trouvé le moyen d’élever le niveau d’emploi dans les fameux territoires sur lesquels on verse des larmes de crocodile sans chercher vraiment sérieusement à prendre les bonnes décisions, celles qui vont mettre à l’honneur les vrais circuits courts et pas les circuits courts virtuels qui n’ont de court que l’inventivité tres contestable des communicants capables d’utiliser des mots choisis avec une élasticité spectaculaire. La cogénération est génératrice d’emplois, en amont et aval, et d’emplois de tous les niveaux et aucun argument ne peut justifier un prix ,pas forcément plus élevé d’ailleurs, au regard d’un emploi créé.
    6- En cas d’évènements climatiques exceptionnels qui selon le GIEC vont devenir assez vite la norme, quid de la résilience du réseau électrique et quid du réseau routier pour acheminer les groupes électrogènes de secours diesel prévus à cet effet mais pas à la même échelle et la même intensité. Serait-il si compliqué de trouver pour ces petites et moyennes cogénérations bien dimensionnées, réparties sur tout le territoire français, pour fonctionner entre 4000 et 6000h/an sous un excellent rendement, serait-il si compliqué de faire fonctionner ces groupes électrogènes à moteurs à gaz temporairement en qualité groupes de remplacement sous le meilleur rendement possible (mais en circonstances exceptionnelles, ce n’est plus la priorité) débitant sur des parties saines du réseau sans nécessité de déplacer aucun autre équipement. ? Nous pensons que c’est parfaitement imaginable et parfaitement réaliste.
    En cherchant bien, on pourrait trouver d’autres arguments, mais qui ne concerneraient plus la dualité de choix Chaleur seule ou électricité+ chaleur /ou froid, ceux qui sont exposés paraissent bien suffisants. Voilà la participation à la réponse à la question posée que nous souhaitions soumettre à l’appréciation de qui voudra bien nous lire.

    Répondre
    • Oui Claude Choppin, j’espère que tout le monde ici a bien tout lu, jusqu’au bout, cela en vaut la peine.
      Je commence à être sollicité par divers organismes et écoles pour expliquer la problématique de l’énergie au XXI e siècle (je ne réponds favorablement qu’à ceux qui sont dans mon rayon d’action) et c’est déjà bien suffisant. Mais je n’oublie jamais de parler de la solution locale proposée par EDDA énergie en la comparant à la distribution de l’eau qui n’est pas nationale mais gérée le plus souvent pas des régis municipales ou les communautés d’agglomérations. Le vecteur du message général c’est que la concentration à repartir, c’est une technologie du passé dans tous les domaines.

      Répondre
      • Une question @ »Père vert » Serge sur la Distribution d’eau :
        – Y a t’il autant de tuyaux différents et de pièces différentes pour distribuer l’eau que de Régies locales !?
        (Nota : Pour Paris, on va chercher l’eau assez loin pour certains quartiers et zones autour de la Capitale et cela coute chère. En passant Evian est distribué quasi partout en France comme Volvic et bien d’autres…)

        Nota : comparer la distribution d’eau et celle de l’électricité, Quelle preuve de Génie en « Physique Cantique » ENRiste !!! (des Paroles sacrément gonflées !)

        Comparer le déplacement d’une « onde électromagnétique normalisé » et celui d’un Liquide (C’est Faraday versus Newton) !!! C’est brillant en apparence un instant, mais ça sent fort le liquide de Vessie…

        Répondre
      • Sinon le « Père Vert » Serge il pense quoi du Canal Philippe Lamour (https://www.youtube.com/watch?v=6k9mgei9kag) fait pour irriguer le Sud de la France depuis le Rhône (aux Frais de tous les contribuables Français) et qui sert maintenant à alimenter les développements urbains du Sud, qui risqueraient de ne pas se faire faute d’eau (mais pas de problème coté Soleil !) !!!

        Certes une maison isolée en Bretagne avec son puits n’a pas besoin de réseau public d’eau… mais dans le Sud !!! Le père Serge, il peut se faire un puits qui marche 24/7 365 jours/an dans son jardin !? Moi Oui… (raisonnement identique à celui des ENRi)

        Les Lois de la Physique à Cantique ENRiste du « Père Vert » Serge sont pénétrées de bien des travers…

        Répondre
  • « la concentration à repartir, c’est une technologie du passé dans tous les domaines ». Avec le message évangélique tel que celui-là, les auditeurs de Rochain vont être bien endoctrinés. C’est un peu plus compliqué que cela dans la réalité.

    Répondre
      • @ »Père Vert » Serge,
        Au fait le canal Philippe Lamour – https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_du_Bas-Rh%C3%B4ne_Languedoc – n’alimente t’il pas une partie de votre département en eau désormais !??? (Vérifiez donc …)

        Même l’eau peut donc faire l’objet d’un réseau national (cas pour le Languedoc mais aussi en PACA avec Serre-Ponçon et le Canal à son pied pour la région PACA) quand elle n’est pas présente partout à tout instant… Pour l’électricité, c’est pareil en plus complexe (sauf en Islande et en Norvège ou les ENR sont très développés)…

        Répondre
    • @cochelin,

      L’Espagne a commencé la désalinisation avec de grosses usines… (en Algérie et dans le Golfe c’est courant et même majoritaire par endroit dans la consommation humaine…) mais ce n’est que du Local…

      Répondre
  • Je n’ai aucun mesage à faire passer. J’observe la réalité. Par contre, Rochain n’arrête pas de faire de la publicité sur ce site pour ses ouvrages dont il est lui-même juge et partie. Lorsqu’on est actionnaire dans les ENR, on ne peut que les encenser partout et sur tous les sites.

    Répondre
  • Cochelin penserait donc que « le mage » Rochain ne serait pas TOUJOURS parfaitement objectif et factuel ? Oh !…C’est bien la dernière chose à laquelle j’aurais osé penser ! Comment peut-on encore douter de l’universalité des connaissances infinies de S. Rochain dans TOUS les domaines, en général, et en ce qui concerne l’énergie, en particulier , et, surtout, de son impartialité légendaire dans ce domaine?
    Et, en plus, cerise sur le gâteau, l’immense Serge enrichit régulièrement notre catalogue d’oiseaux (de toutes les couleurs !) et nos connaissances en langage châtié….
    Si on ne l’avait pas, il faudrait l’inventer !

    Répondre
  • . M. Laurent Monnet vient nous vendre ce qu’il fait, comme souvent dans cette publication ça ne nous apprend rien. Les réseaux de chaleur n’ont rien à voir avec les ENRi comme le titre pourrait le suggérer. Ils bénéficient surtout de la géothermie et, parfois de voisinage d’industries. L’article enfonce des portes ouvertes, mais M. Monnet aimerait bien que l’état l’aide plus….

    Répondre
    • En effet, la géothermie n’a rien à voir avec les ENRv -pas i, cela n’existe pas, ou au mieux avec les réacteurs nucléaires). La géothermie c’est du renouvelable pilotable !

      Répondre
  • Où est l’intermittence du nucléaire ? Dans l’ensemble, dans tous les pays, cette énergie est relativement constante, malgré les quelques baisses observées en france depuis l’année dernière, mais en passe d’être résolues : https://app.electricitymaps.com/map Pour la géothermie, vous avez raison. Pour les chaufferies au bois, c’est un autre problème évoqué plus haut.

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