relever defi hydrogene passe par investir dans nucleaire hydraulique - Le Monde de l'Energie

« Relever le défi de l’hydrogène passe par investir dans le nucléaire et l’hydraulique »

Le Monde de l’Énergie ouvre ses colonnes à Bruno Ladsous et Arnaud Casalis, porte-parole du Cérémé (Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique), pour revenir avec eux sur les principales conclusions du rapport Perspectives de développement de la production et des usages de l’hydrogène décarboné en France.

 

Le Monde de l’Énergie —Le Cérémé a récemment publié une synthèse sur la place de l’hydrogène dans la stratégie énergétique française. Quels sont les principaux avantages et défauts de ce vecteur énergétique dans le contexte français ?

Bruno Ladsous —L’hydrogène est indispensable pour contribuer à la décarbonation du secteur de l’industrie pour des applications comme la sidérurgie, la chimie ou la production des engrais. Il est aujourd’hui produit essentiellement par la technique du vaporeformage à base de gaz naturel (méthane), une technique fortement émettrice de CO2, à laquelle il n’est pas associé de solutions pertinentes pour capturer et stocker ce dernier, au-delà de quelques réalisations expérimentales.

La France doit donc trouver des solutions de remplacement décarbonées, pérennes et compétitives. La technique alternative essentielle est l’électrolyse de l’eau par une électricité décarbonée, pilotable et disponible en grande quantité, et économiquement compétitive, sachant que l’électricité représente jusqu’à 85% du coût de production complet de l’hydrogène par cette voie.

Arnaud Casalis —Nous avons le privilège d’avoir des barrages et des centrales nucléaires produisant une électricité presque totalement décarbonée, abondante, bon marché et surtout pilotable. En réinvestissant massivement dans le nucléaire et l’hydraulique, la France garantira sa compétitivité économique incluant celle de sa filière hydrogène.

L’électrolyse étant plus chère que le vaporeformage hors capture et stockage du CO2, relever le défi de l’hydrogène passe par ce levier : investir dans le nucléaire et l’hydraulique.

Le Monde de l’Énergie —Quelles sont, aujourd’hui, les différences de coûts entre l’hydrogène décarboné et l’hydrogène produit par des combustibles fossiles ? Dans quelle mesure le développement d’une filière industrielle d’électrolyseurs pourrait-elle réduire le coût de l’hydrogène décarboné ? 

Bruno Ladsous —Produire de l’hydrogène par vaporeformage représente un coût compris entre 1 et 2,5 €/kg, en admettant que la hausse des prix du gaz soit durablement maîtrisée. Mais pour entrer dans l’objectif de décarboner l’industrie il faut y ajouter les coûts de capture et stockage du CO2, soit 1 €/kg au minimum.

Le Cérémé a publié une étude sur les coûts de production complets de l’hydrogène (LCOH) par des électrolyseurs de type alcalin, les plus répandus et offrant les meilleures caractéristiques techniques en efficacité énergétique et en flexibilité d’exploitation. Le coût de cet hydrogène serait de 3,90 €/kg avec une électricité d’origine 100% nouveau nucléaire autrement dit les EPR2 contre 5,4 €/kg avec une électricité éolienne et 6,5 €/Kg avec une électricité photovoltaïque au sol.

Les opérateurs d’hydrogène optimiseront leurs coûts d’une part en couplant les électrolyseurs au réseau afin de produire fortement en période de basse consommation électrique associée à des prix faibles de l’électricité, d’autre part en concluant des contrats d’achat d’électricité à long terme. Ils veilleront à diminuer leurs coûts de transport par des installations situées à proximité à la fois des centrales nucléaires et de leurs clients industriels. Pour produire un hydrogène parfaitement décarboné à moindre coût, il faut donc adosser la filière hydrogène à notre secteur nucléaire performant et à nos réseaux électriques centralisés.

Le Monde de l’Énergie —L’hydrogène est souvent présenté comme une réponse possible à l’intermittence des « nouveaux renouvelables » (éolien et photovoltaïque). Cela vous semble-t-il techniquement juste ?

Arnaud Casalis —Produire de l’hydrogène à partir d’électricités intermittentes sans recours au réseau public d’électricité est une mauvaise solution au plan économique, compte tenu du niveau élevé de coût des EnR ainsi que des fluctuations de production qui en résulteraient, avec des effets négatifs sur la durée de vie de l’électrolyseur.

Produire de l’hydrogène à partir d’électricités intermittentes renforcées par un recours au réseau public peut avoir du sens pour servir des usages locaux de mobilité tels que livrer des flottes automobiles de proximité. Il s’agira cependant de volumes limités, pour un coût très élevé dont le modèle économique repose sur des subventions durables.

Bruno Ladsous —Il est souvent évoqué un usage possible de l’hydrogène produit à partir de surplus temporaires d’électricités intermittentes : brûler cet hydrogène pour produire de l’électricité, en substitution du gaz naturel aujourd’hui brûlé dans des centrales gaz. Mais ses pertes énergétiques à chaque étape en limitent le rendement technique final à 25 %, avec de nombreux coûts indirects. Ce n’est certainement pas un choix optimal pour le système électrique.

Seule une filière hydrogène adossée à des centrales nucléaires et hydroélectriques peut garantir la pleine efficacité technique et économique des électrolyseurs. Nous estimons que l’hydrogène ne peut pas être considéré comme une réponse structurelle à l’intermittence de l’éolien et du photovoltaïque.

Le Monde de l’Énergie —L’utilisation de l’hydrogène pour stocker de l’électricité peut-il être rentable ?

Bruno Ladsous —L’hydrogène comme solution de stockage temporaire des électricités intermittentes (power-to-gaz-to-power) étant brûlé à titre de biogaz n’est certainement pas un choix optimal. Son rendement technique total est en effet limité à 25 % soit une perte de 75 %. A l’échelle de la planète c’est une solution quelque peu absurde.

Arnaud Casalis —Ensuite, sur le stockage de l’hydrogène même : particulièrement réactif avec l’oxygène, l’hydrogène nécessite des mesures de sécurité complexes, tant dans sa production qu’en stockage puis transport. Ainsi, sa température de liquéfaction est de -253 °C quand celle du gaz naturel est « seulement » de -162 °C, ajoutant à la difficulté, et son stockage, en admettant que soient maîtrisées les technologies à grande échelle, sera dans tous les cas très coûteux.

Sauf à associer en un même lieu production et utilisation de l’hydrogène, il faudra rechercher des solutions de transport appropriées, soit par injection dans des réseaux de gaz existants et compatibles, soit par des modules de transport après liquéfaction, procédé qui génèrera des coûts complémentaires considérables s’agissant de grandes quantités.

Le Monde de l’Énergie —Vous appelez à associer le développement d’une filière d’hydrogène bas carbone et la relance de l’hydraulique et du nucléaire en France. Pour quelles raisons ? Aucun nouveau grand barrage n’étant installable en France, quelles marges existe-t-il sur le nouvel hydraulique ?

Bruno Ladsous —La France bénéficie d’un savoir-faire nucléaire qui assure depuis plus de quarante ans une électricité décarbonée et peu couteuse aux français, ainsi qu’un concours positif régulier à notre balance commerciale.

Concernant l’hydraulique, la France possède un potentiel de développement limité en effet, de l’ordre de +10 % de la puissance installée actuelle, et de + 20% si on y inclut les stations de pompage appelées STEP, qui présentent une utilité majeure pour la sécurité d’approvisionnement et le passage de la pointe de demande en période hivernale.

Arnaud Casalis —Le vrai sujet est en fait celui du statut juridique des barrages, qui produisent une électricité d’appoint essentielle pour équilibrer l’offre et la demande du réseau. Il est primordial que nos barrages restent ce complément indispensable du dispositif car ils l’optimisent.

Mettre en concurrence les concessions actuelles priverait le dispositif d’un vecteur majeur d’équilibrage du réseau, avec des conséquences qui menaceraient l’économie nationale par des prix erratiques et élevés de l’électricité.

Le Monde de l’Énergie —Soutenez-vous le choix du gouvernement français de défendre au niveau européen l’hydrogène issu d’électricité nucléaire pour le rendre équivalent à l’hydrogène « vert », produit par des EnR ?

Arnaud Casalis —Le Cérémé soutient le choix du gouvernement français de défendre dans les instances européennes le fait que l’hydrogène issu de l’électricité nucléaire soit au moins équivalent à l’hydrogène vert. Le nucléaire et l’hydraulique sont les énergies les plus « bas carbone » et sont pénalisées par rapport à des énergies intermittentes dites « vertes ».

Or non seulement les émissions de CO2 intrinsèques à l’éolien et au solaire sont plus élevées mais, dans la mesure où elles sont dépendantes du gaz et du charbon comme en Allemagne, leur bilan écologique est calamiteux : elles ne méritent pas ce qualificatif de « vert ». Il faut que Bruxelles procède à une mise à plat du marché européen de l’électricité qui revienne au bon sens.

commentaires

COMMENTAIRES

  • L’hydrogène ne vaut que s’il est produit par de l’énergie gratuite……qui serait perdue s’i elle n’était pas utiliser à cette fin. Ce qui exclu le nucléaire qui ne sera jamais de l’énergie gratuite.

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  • surtout pas ..bien au contraire ..pour que l’on s’enfonce toujours plus dans la pollution et la production de déchets ultimes ? .. l’hydrogène oui mais à base d’ENR .. la réalité du terrain une fois de plus https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/401146245_1958646534529923_3016122776251191405_n.jpg?_nc_cat=107&ccb=1-7&_nc_sid=5f2048&_nc_ohc=MR9goJQ1AkQAX_SxGnj&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=00_AfBCWAeczmu5xR7pCGa7sOSyPTpaK6BiJa_Wp16YNtD5TQ&oe=655A323A

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    • et oui Victor que voulez vous la réalité du terrain que tout le monde peut très facilement vérifier face aux inepties des gogos n’a pas de prix 😂🤣🤣🤣

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  • Des auteurs bien connus comme propagandistes du nucléaire et contre les énergies renouvelables que sont l’éolien et le solaire.

    Malgré leur verbiage, le nucléaire ne permettra jamais de produire de l’hydrogène par électrolyse à un coût inférieur à celui du reformage du gaz naturel et probablement à celui de l’ensemble des énergies renouvelables.

    Leur calcul minimise les divers coûts, dont celui de l’électricité nucléaire, et exagère le rendement des électrolyseurs. Le coût de production d’hypothétique EPR2 sera bien supérieur à celui des réacteurs actuels, et sera vraisemblablement autour de 100 €/MWh.

    EDF indique à ce jour un coût de production du nucléaire ancien a 70 €/MWh, valeur acceptée par le ministère des finances.

    Le coût de production pour l’EPR de Flamanville est estimé à 120 €/MWh. C’est aussi le tarif d’achat garanti maintenant atteint pour Hinkley Point (en 2022). Le tarif d’achat pour la future électricité EPR britannique est 60% plus cher que celui des parcs éoliens en mer (britanniques) mis en service en 2022 et actuellement.

    Aucune énergie n’est gratuite, ni l’hydraulique, les bioénergies, l’éolien ou le solaire. Les surplus « gratuits » d’électricité éolienne oo solaire n’existent pas.

    Pour toute forme de production d’électricité, le coût de production est déterminé par le montant des investissements, du coût de fonctionnement et de maintenance, et celui du combustible éventuel, le tout divisé par la production totale sur la durée de vie ou sur une période donnée.

    Par ailleurs, les électrolyseurs les plus efficaces et les plus flexibles (montée en charge) sont ceux à membrane échangeuse de protons (PEM) et pas les alcalins.

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      • Isambert
        – Pour éviter la faillite, ENERCOOP achète de l’ARENH. Qu’en sera-t-til ensuite ? https://www.connaissancedesenergies.org/afp/electricite-face-la-flambee-des-prix-enercoop-se-tourne-vers-edf-220618
        – ENERCOOP ment par omission car les achats de volume d’électricité se font à l’avance et ne garantit pas qu’à l’instant T les consommateurs reçoivent de l’électricité d’origine renouvelable et locale car tout est mêlé sur le réseau, le nucléaire étant la source largement majoritaire.
        – Aucun chiffre sur ce que vous coûte votre électricité, au KWh TTC et abonnement.

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        • Cochelin au lieu de vous enfoncer toujours plus dans les inepties pour gogos si vous appreneiz enfin les bases du sujet? .. tout est bien en clair sur le site d’ENERCOOP ..quand allez vous enfin vérifier les faits postés au lieu de nier stupidement ce que tout le monde peut très facilement vérifier? RE : vous oubliez toujours que c’est la France qui fixe le prix de notre merde polluante de nucléaire financée par nos impôts et que bientôt l’arenh n’existe plus et qu’il faudra trouver d’autres excuses .. . aussi foireuses pour les gogos ..en attendant voila ce que je finance sur ma facture qui vient de baisser pour la 2 eme fois alors que la coopérative ENERCOOP accélère encore le développement des ENR sur le terrain : https://www.enercoop.fr/la-production-de-notre-electricite/nos-producteurs

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          • Vous ne répondez jamais aux questions posées. Tout juste des propos décousus et absurdes, accompagnés de grossièretés (on voit ici le niveau !) et des mêmes invectives. Et du même lien qui ne répond à rien de ce qui est demandé. Il n’y a donc rien à vérifier !

          • Cochelin vous pouvez toujours nier ce que vous n’arrivez pas à comprendre et à vérifier alors que tout est bien public et à la portée de tous ça ne changera jamais la réalité du terrain . en refusant toujours de parler des vrais problèmes et de ce qui se met déjà en place avec les résultats déjà obtenus mais pas assez vite vu l’urgence de la situation

  • En fait, le coût de production pour l’EPR de Flamanville serait plutôt de 138 à 151 €/MWh, en se basant sur les rapports de la Cour des comptes et avec l’augmentation du coût intervenue depuis.

    En août 2020, la Cour estimait ce coût de production EPR entre 110 et 120 €2015/MWh. En euros de 2015, ce qui donne déjà 130 à 142 €/MWh en euros de juin 2023.
    Mais ce calcul était basé sur un coût de construction de 12,4 Md€2015 et des coûts complémentaires de 6,7 Md€2015 (dont 4,2 Md€ de frais de financiers), soit 19,1 Md€2015 au total.

    Entre temps, le coût de construction seul est déjà passé à 13,2 Md€2015 en décembre 2022. Dans l’attente d’un coût de construction « 2023 » ou « 2024 », on peut déjà prendre en compte cette augmentation de 6,5% de 2022. Ce qui conduit à un coût de production minimum de 138 à 151 €/MWh en euros de juin 2023.

    Pour Hinkley Point, le tarif d’achat actualisé était de 126,6 £/MWh en juin 2023, ce qui donne 147,5 €/MWh au taux de change de l’époque.

    Pourtant, lorsque le tarif d’achat a été fixé en Grande-Bretagne, il y avait déjà une certaine expérience des problèmes de construction de l’EPR, aussi bien en Finlande qu’en France.

    On comprend pourquoi EDF ne communique plus sur le prix de l’électricité EPR depuis février 2009, lorsque le coût était alors annoncé à 54 €/MWh (euros de 2009, soit 68,6 €/MWh en euros de juin 2023).

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  • N’étant pas un spécialiste du nucléaire, y a t’il quelqu’un qui peut répondre à 2 questions précises:
    – Dans quelles conditions de température d’eau à l’entrée du condenseur la puissance d’une tranche nucléaire est-elle définie et quel derating de puissance doit on prévoir en fonction d’un dépassement de température de base nominale d’eau permettant de dé délivrer la puissance nominale de la centrale ?
    – 2e question : qu’elle est la température de l’eau sortant du condenseur et donc à l’entrée des tours de refroidissement ?
    Il faut vraiment baigner dans le milieu du nucléaire pour répondre à ces 2 questions pourtant fondamentales pour juger de l’avenir du nucléaire qu’elle que soit la taille considérée (en admettant que ces paramètres soient identiques pour une tranche de 1600 MWe ou un SMR de 170 ou 200 MWe
    Merci de votre aide qui me permettra , nanti de réponses claires, de développer une argumentation spécifique.

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  • On en apprend de belles !
    Prix de l’électricité nucléaire : un accord aux airs d’usine à gaz

    Citation :  » … Selon le gouvernement, le nouveau système garantira un prix de l’électricité nucléaire « autour de 70 euros le mégawattheure (MWh) », contre environ 90 euros/MWh observés aujourd’hui sur les marchés. Cependant, rien ne garantit qu’un tel montant sera effectivement respecté par EDF. Et pour cause, l’accord ne plafonnera les tarifs que lorsqu’ils auront atteint un niveau extrême.

    Dans le détail, l’idée sera de prélever 50% des revenus d’EDF lorsque l’entreprise vendra sa production au-delà de 78-80 euros/MWh, puis ponctionner 90% au-delà de 110 euros/MWh. Autrement dit, « il ne se passera rien avant d’atteindre 78 à 80 euros le MWh ! » …

    Et pour cause, cette fourchette de 78-80 euros correspond au « coût du nucléaire existant et futur », ainsi qu’une « marge pour stabiliser la dette d’EDF », précise-t-on au sein de l’exécutif. … » (fin de citation).

    Autrement dit : le coût de production de l’électricité nucléaire pour les 15 prochaines années (nucléaire ancien) est de 78 à 80 €/MWh. Ce qui confirme, après réévaluation, le coût annoncé par la Cour des Comptes de 60,8 à 68,4 €/MWh, selon le mode de calcul (pour 2019).

    L’électricité nucléaire n’est pas si « moins chère » que cela.

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  • Entrefilets entre guillemets qui indiquent qu’il y a, pour canado, encore des cons qui vont investir ds le nucléaire et ce sont les suédois qui ont une intensité carbone de l’ordre de 25 gCO₂eq/kWh grâce à un hydraulique en pléthore et un peu de nucléaire… Ils sont vraiment fous ces suédois pour la bien-pensance verte des canados !
    « L’énergie nucléaire, qui permet de produire une électricité à la fois abondante et décarbonée, a connu depuis quelques années un retour en grâce assez inespéré. Pour autant, les programmes ambitieux de construction de nouvelles centrales et nouveaux réacteurs sont assez peu nombreux, en-dehors évidemment de la Chine ».
     » En Europe, le Royaume-Uni, la Finlande, la Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie ont fait le choix du nucléaire, mais rien de comparable aux ambitions françaises. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La Suède vient d’annoncer un programme très ambitieux de construire pas moins de 10 nouveaux réacteurs. »
    A j’oubliais qu’il y encore plus fou ! Ceux qui pensent que les RNR une fois relancés sont capables de traiter nos déchet et nous donner ainsi une énergie pour des siècles voire beaucoup plus !

    Répondre
    • Cochelin qui se ridiculise constamment en ânonnant toujours toutes les inepties pour gogos qu’il gobe .. la France aussi a annonce vouloir faire 6 réacteurs alors que l’on a réussi que en démarrer un et avec des défauts chroniques qui vont encore nous couter très très cher . vérifiez enfin la réalité du terrain et économique voir post ci dessus ..les promesses n’engagent que ceux qui y croient et vous vous gober toute la désinformation avec toutes les théories foireuses pour gogos sans arriver à ouvrir les yeux sur ce qui se fait réellement sur le terrain et qui s’accélère avec les ENr .. vous ne vous posez même pas la question de savoir pourquoi on s’enfoncerait encore plus dans la pollution et la production de déchets ultimes alors que l’on fait déjà beaucoup mieux , plus vite, moins cher, proprement, sans dangers et sans déchets avec les ENr et en plus en se sortant aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz .. ..

      Répondre
    • @Cochelin. Toujours impressionné par la richesse et la pertinence de vos liens. Quant à RI, c’est la rançon de vivre dans un système libre. Chacun peut s’exprimer, même les robots. Lorsque l’on veut défendre une cause en faisant l’unanimité contre soi, en ne répondant pas aux questions, en invectivant, en ânonnant, on arrive à un résultat contraire. Laissons-le s’exprimer, il joue contre son camp, à moins que ce ne soit un pro-nucléaire qui ait décidé de décrédibiliser le camp adverse ? Là, ce serait vicieux.

      Répondre
      • denis margot vous aussi vous n’avez aucune personalité pour verifier les faits postés et vous tournez enfin vers l’Avenir sui se met en place sur le terrain ? . vous pouvez tous nier stupidement les faits ça ne les changera pas . et une fols de plus si vous ne voulez pas avoir les memes faits il suffit de ne plus poster tous les vieux canulars périmés pour gogos …

        Répondre
        • Plus Trollement « drôle » c’est difficile que « Le Régis »… (Avec le terme « drôle » utilisé à tous les sens du terme…)

          Un robot serait plus logique, c’est parfois digne d’un enfant de 6 ans surexcité les commentaires… (Est-ce un Papa qui a laissé son ordi à son fils !? Avec des sucettes en récompenses en fin de journée, la perversion et les pères versions de certains pères verts cela va très/trop(!?) loin parfois !)

          Répondre
          • Apo toujours égal à lui meme: il pollue tous les posts avec ses inepties pour gogos et il essaie toujours vainement de rejeter stupidement ses propres inepties sur les autres .. comme d’habitide vos dénégations stériles ne changent pas la réalite du terrain que tout le monde peut très facilement vérifier …

    • 🤣😂😁🤣 Cochelin se ridicule toujours plus en public en ânonnant toujours les mêmes théories foireuses pour gogo car il n’a aucune personnalité pour vérifier les faits et bien voir ce qui se passe en réel sur le terrain qui démentent toutes ses vielles théories foireuses pour gogos car il n’a aucune personnalité pour ne plus subir la vielle désinformation … regardez justement ce que l’on commence à faire avec le surplus des ENR pour se sortir aussi du fossile / charbon / petrole / gaz .. voir aussi les STEPS qu’il faut développer et qui servent déjà au surplus du nucléaire depuis tres longtemps ..voir aussi le principe des HP / HC pour justement éliminer le surplus du nucléaire quand il y en avait .. il suffit juste d’accélérer la mise en place au plus vite vu l’urgence de la situation et le retard pris par la France .. en sachant que le probleme c’est bien l’energie et pas l’electricité ..ça aussi c’est la manipulation des gogos pour ne pas parler des vrais problèmes comme vous le faites toujours si bien 🤣😂😁🤣

      Répondre
    • et en plus Cochelin qui nos sort les vieux dossiers de 2017 .. avant la crise qui a accélérer le développement des ENR sur le terrain 🤣😂😁🤣

      Répondre
    • Et non Michel Dubus vous aurez toujours les memes faits réels / retours de terrain / bilans officiels …
      vérifiables par tous face aux memes inepties des gogos .. qui polluent tous les posts stérilement avec toujours la meme désinformation car ils n’ont aucune personalité pour se sortir des vielles théories foireuses pour gogos contredites par la réalité et les avancées sur le terrain …

      Répondre
  • A choisir entre deux maux, la peste et le choléra, mieux vaut encore lire le discours fallacieux des pro-nucléaires que les absurdités injurieuses du tourne-disque.

    Mieux vaut avoir affaire à des adversaires qui, pour certains (pas tous), présentent des arguments intelligibles qu’à un débile mental (constat médical, « réel du terrain » psychiatrique).

    Répondre
    • 😂🤣🤣 Canado vous aussi comme les autres trolls stériles vous vous mettez à prendre votre cas pour une généralité en essayant vainement de rejeter vos propres inepties sur les autres .. vous êtes vraiment décevant car en plus vous confirmez tous les faits que je poste depuis des mois .. . face à toute la vielle désinformation 😂🤣🤣

      Répondre
    • @Canado. Je ne sais pas si je fais partie de la peste, du choléra, ou des fallacieux, mais, pour une fois, je serais assez d’accord avec vous !

      Répondre
  • Je ne lis plus les conneries dans les commentaires du monde de l’énergie, car ils sont décourageants et peu engageants à lire. Cochelin arrêtez de répondre à ces deux énergumènes désopilants d’un autre siècle, SVP parce qu’au final, on n’apprend plus rien !

    Répondre
    • brunet vous devriez pourtant vérifier les faits postés pour vous sortir enfin de la désinformation .. ça permettrait à tout le monde de se tourner enfin vers l’Avenir qui se met déjà en place au lieu de ressasser un passé qui n’aurait jamais du exister

      Répondre
  • Le 20 décembre, s’est tenu, à Rabastens (Tarn), un « exposé participatif » sur l’Hydrogène ( comme chaque automne depuis 8 ans). Il montre que l’hydrogène « jaune  » vanté par l’article est bien moins adapté que celui d’autres couleurs . L’exposé a été enregistré (bien, à la différence de celui de 2022) et va être mis sur « you tube », le lien pour y accéder devant apparaître sur le site sepra81.

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