Record de créations d’emplois dans les énergies renouvelables en 2023
En 2023, le secteur des énergies renouvelables a connu une croissance record en matière d’emplois, avec 2,5 millions de postes créés, selon un rapport de l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) et de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Cette croissance historique de 18 % est notamment due à l’expansion rapide des capacités de production et à l’essor de la fabrication d’équipements liés aux énergies propres. La Chine s’impose comme moteur principal de cette progression en installant près des deux tiers des nouvelles capacités solaires et éoliennes mondiales, et en générant à elle seule 1,84 million de nouveaux emplois. Elle représente désormais 46 % des effectifs mondiaux du secteur, avec 7,4 millions d’emplois. D’autres acteurs majeurs incluent l’Union européenne (1,8 million d’emplois), le Brésil (1,56 million), ainsi que les États-Unis et l’Inde avec environ un million d’emplois chacun.
En revanche, l’Afrique reste en retard, avec seulement 324 000 emplois créés dans les énergies renouvelables en 2023. Irena déplore le manque d’investissements malgré un potentiel de ressources important sur le continent.
L’énergie solaire photovoltaïque continue de dominer le secteur avec 7,2 millions d’emplois, dont plus de 63 % concentrés en Chine, qui est le plus grand producteur et installateur de systèmes photovoltaïques. Les biocarburants liquides occupent la deuxième place avec 2,8 millions de postes, principalement localisés au Brésil et en Indonésie. L’énergie hydroélectrique, en revanche, a enregistré une légère baisse d’emplois directs, passant de 2,5 millions en 2022 à 2,3 millions en 2023. Quant à l’énergie éolienne, elle regroupe environ 1,5 million d’emplois, majoritairement en Chine (52 %) et en Europe (21 %).
Ce rapport met en lumière l’essor continu du secteur des énergies renouvelables et souligne l’importance de renforcer les investissements dans les régions en développement pour une croissance mondiale équitable de l’emploi vert.
COMMENTAIRES
Il y a juste un petit problème , 98% de ces energies renouvelables, pas de contestation là dessus, sont intermittentes avec les conséquences tres facheuses sur la bonne santé des réseaux électriques, et la nécessité d’embaucher des équilibristes de haut niveau pour les maitriser. Bon on peut améliorer ça avec des batteries de stockage mais elles ne servent qu’à stocker des excédents de production pour les restituer plus tard. Mais question stupide : qui paie les stockages et avec quels matériaux les construit-on, et à quels pays ça profite le plus, et l’extractivisme reconnu comme beaucoup top intense, et et et…Voilà pourquoi nous avons depuis 50 années développé un mode de production pilotable, mais vous comprenez, les lobbies des energies renouvelables intermittentes sont bien installées, et ils gagnent tres bien leur vie , il sont sans doute compris car ils ne sont pas idiots, que si l’on fait une installation mixte (intermittente avec back up pilotable 100% français) il n’y a plus besoin de batteries importées à 90% et l’ensemble est pilotable dans le cas où l’interruption est prévisible à l’avance et c’est le cas du solaire bien évidemment et vous allez rire c’est vrai partout dans le monde sauf aux poles, ou il n’y a pas grand chose à alimenter. Alors pourquoi on ne fait pas :
– Les lobbys, je l’ai déja dit. Le club pyrogazéïfication est mort vivant et complètement contrôlé par les gaziers
– Ces énergies mêmes avec leurs gros inconvénients sont bien rémunérées, le nerf de la guerre
– A quoi peuvent-elles servir en cas de grosses turbulences climatiques : Rien !
– Quels effets sur la balance commerciale tres mal en point de la France : ridicule
Alors conclusion tres sévère : comment qualifier les personnes chargées d’orienter la politique énergétique en France ?
Je ne répondrais pas moi-même, on ne peut pas être juge et partie, je vous laisse tirer la conclusion vous-mêmes ou me proposer une contre-argumentation, bien sûr. ce que je peux affirmer fermement c’est que faire de l’électricité avec pour origine des déchets solides et secs, nous l’avons prouvé depuis fort longtemps (début des années 1970).
Mais puisque les plus « malins » (à tous les sens du terme) clament à tous ceux qui ne sont pas en mesure de le contester que « A quoi bon faire de l’électricité décarbonée puisqu’elle l’est déja, les déchets en conséquence doivent être fléchés vers la production de chaleur ! » Nous répondons, mais que faite vous de la constatation faite dans le monde entier :
– diminution des besoins de chaleur
– explosion des besoins d’électricité
Et ça ce ne sont pas des élements de langage plus ou moins bidon, mais des faits vécus et bien analysés.
La France serait-il le seul pays au monde qui dispose de trop d’électricité (pilotable ou pas) ? Mais pourquoi donc tant de précipitation pour relancer le nucléaire lequel de toute façon ne pourra assurer dans le meilleur des cas en 2040, si tout va bien, on a eu des ENORMES exemples contraires sous les yeux.
Notre techno parfaitement mûre (il n’y a guère que l’ADEME qui prétend l’inverse mais ça pèse lourd négativement parce que tous nos concurrents inexpérimentés sont allés dans le mur dés 2010 alors que nous étions encore en train de peaufiner notre appareil qui est apparu sur le marché en 2016, trop tard, le mal était fait. Mais comment qualifier l’attitude de l’ADEME en cette circonstance, eux qui ont le devoir de connaitre parfaitement les solutions disponibles sur l’Hexagone n’ont probablement même pas lu nos documents tres édifiants???. Nous sommes prêts à être confrontés à ce que le monde entier dispose de tres bons spécialistes sur la pyrogazéïfication et à les convaincre que la pertinence totale de nos travaux. Chiche ! Allez, un peu de courage ! Mais rassurez-vous, comme disait De Gaulle en conférence de presse : « Je vais bien, mais un jour probablement, je ne manquerais pas de mourir ». Une déclaration accueillie par la presse internationale par un grand éclat de rire.
De l’humour, nous n’en manquons pas, mais nous l’avouons, nos sommes parfois animés d’une tres grande fureur stérile.
Record de créations d’emplois dans les énergies renouvelables en 2023 !
A sujet de notre politique énergétique quelques propositions permettant de réduire rapidement ces dépenses sur les intermittentes ENR qui n’enrichissent que ceux qui en font la promo ici !
Proposition 1.
Prononcer un moratoire immédiat sur les aides, subventions, certificats « verts », garanties de rachat et compléments de rémunération dont bénéficient les projets photovoltaïques et éoliens, et laisser les lois de l’offre et de la demande ainsi que la taxe carbone réguler librement les investissements énergétiques futurs à compter de 2025.
Les effets seront vertueux pour nos « dettes publique et climatique »: réduction des dépenses budgétaires, réduction du déficit commercial (capteurs et éoliennes sont en effet importés) et amélioration de notre « dette écologique » par réduction de notre empreinte carbone (en effet, selon l’ADEME, les émissions de CO2 par kWh sont de 43,9 grammes pour le photovoltaïque, 14,1 grammes pour l’éolien, contre seulement 3,7 grammes pour le nucléaire; réalités qui suffisent à confirmer, s’il était encore besoin, l’aberration de la priorité accordée à ces renouvelables intermittents, obligeant le nucléaire à s’effacer, à chaque coup de vent ou de soleil, devant des kWh aléatoires et … plus polluants).
Proposition 2
Abandonner une grande partie des 200 milliards d’euros de dépenses programmées à partir de 2025 pour le raccordement aux réseaux de transport et de distribution des milliers de futures installations solaires et éoliennes que l’Europe nous suggère d’installer (100 milliards d’euros par RTE, 96 milliards d’euros par ENEDIS). Certes une partie (infime) de ces investissements est justifiée par le développement futur du parc nucléaire (qui n’a nécessité, faut-il le rappeler, que de 19 points de raccordement au réseau national de transport). Il conviendrait aussi d’interdire à RTE de continuer à offrir aux investisseurs éoliens en mer (souvent étrangers) la gratuité du raccordement au réseau aux frais du contribuable/consommateur français.
Proposition 3
. Mettre fin définitivement au système de l’ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique) qui, au final, a spolié les consommateurs français (en leur confisquant la « rente nucléaire » qu’ils ont financée pendant 40 ans sans aucun argent public). Ce système a par ailleurs coûté plus de 15 milliards d’euros de manque à gagner à EDF selon la Cour des Comptes.
Ce dispositif, mis en place par la France sous pression de Bruxelles en contrepartie du maintien du TRV (tarif régulé de vente), a contraint EDF à vendre à des « concurrents » artificiels plus du quart de sa production électronucléaire à prix coûtant pendant 15 ans. Des dizaines de nouveaux « fournisseurs alternatifs » ont ainsi pu prendre à EDF plusieurs millions de clients, mais les milliards d’euros qu’ils ont ainsi encaissés n’ont pas été utilisés pour financer, comme prévu, des capacités électriques concurrentes. Si les 100 térawattheures à 42 €/MWh de l’ARENH avaient plutôt été proposés à nos PME et à nos industriels nombre de faillites et délocalisations causées par la flambée des factures électriques auraient été évitées
Proposition 4
. Accélérer le projet national de construction de 14 nouveaux réacteurs nucléaires.
Deux ans suffisaient pour instruire un dossier de sûreté de construction en 1980, il faut cinq ans aujourd’hui, sans que ce ne soit justifié au vu de l’excellence de notre industrie (aucune « victime nucléaire » en quarante ans d’exploitation et de gestion exemplaire de ses déchets). Notre dérive vers la « sûreté quoi qu’il en coûte » doit revenir à l’approche « coûts/bénéfices de sûreté » pratiquée partout dans le monde
Les 200 milliards d’euros dépensés pour les renouvelables ces dernières années (pour un bénéfice climatique quasi nul, et un doublement en 15 ans du prix de nos factures électriques) aurait permis la construction de plus de 25 réacteurs EPR2.
Proposition 5 en 4 axes prioritaires
(i) souveraineté énergétique (limiter nos importations de pétrole, gaz, capteurs solaires, éoliennes),
(ii) réduction du CO2 (« décarboné » avant « renouvelable »
(iii) prix bas (retrouver ceux d’hier afin de redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs et un élan nouveau à la formation technique condition nécessaire à notre réindustrialisation,
(iv) préservation des ressources naturelles (privilégier les technologies durables, les moins consommatrices en matériaux, métaux et ressources).
Proposition 6
Réduire voire supprimer les agences nationales et administrations inefficaces ou inutiles.
Parmi les centaines d’agences publiques au service de l’Etat certaines (comme l’ADEME, le CESE, …) sont montrées du doigt comme étant ou étant devenues des centres de dépenses sans grande valeur ajoutée pour la communauté et les politiques nationales. Mener un audit sur les sources d’économies réalisables sur les quelques 80 milliards d’euros liés au fonctionnement de ces agences,
Je doute que les propositions ci dessus soient comprises par les ministres qui ont en change la transition écolo, car on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif surtout quand on est une potiche
@Dubus. J’ai beau chercher, y a pas grand-chose de contestable dans vos propositions. L’effacement du nucléaire, je suis d’accord que c’est nul du point de vue GES, mais si ça permet de réguler les prix de l’électricité et d’en exporter à bon prix, autant en profiter. Par contre, cet effacement doit se faire en échange d’un prix d’achat des renouvelables non garanti et aussi bas que possible, pas de concessions à faire. L’ADEME ? Tout n’est pas mauvais, ils financent des projets intéressants. Mais du ménage, surement.