Hausse du prix des carburants: les dépôts pétroliers de Brest et Lorient bloqués

Les dépôts pétroliers de Lorient et Brest étaient bloqués mardi matin par des transporteurs, des agriculteurs ou encore des pêcheurs pour dénoncer la hausse du prix des carburants, a-t-on appris de sources concordantes.

À Brest, des palettes et des troncs de bois brûlaient devant le dépôt et plusieurs affiches étaient déployées, sur lesquelles il était notamment écrit « gasoil trop cher, bateau à terre » ou « gasoil trop cher on l’a dans le derrière », a constaté une journaliste de l’AFP.

Environ 200 personnes, dont une centaine de pêcheurs, étaient présentes sur place et une quarantaine d’engins (camions, tracteurs) étaient garés aux abords du dépôt, d’après la même source.

Dans le Morbihan, à Lorient, « il y a un blocage par les transporteurs, les pêcheurs, les travaux publics, les agriculteurs », a déclaré à l’AFP Marc Lhonoré, directeur du dépôt pétrolier. « Je ne sais pas jusqu’à quand ça va durer », a-t-il ajouté.

Contactée, la préfecture du Morbihan n’était pas en mesure d’apporter plus de détails.

Sur place, Norbert Guillou, président de la branche du Morbihan de la Chambre nationale des artisans des travaux publics et du paysage (CNATP), a indiqué par téléphone à l’AFP qu’il y avait 200 personnes et une centaine de camions et véhicules.

« Il y a des routiers, des taxis, des pêcheurs, des agriculteurs, des ambulanciers, des pêcheurs…Tous ceux qui utilisent du carburant », a-t-il dit.

« On restera tant que le gouvernement n’aura pas pris la bonne décision et n’aura pas gelé les taxes. Car on a basculé en dessous du seuil de rentabilité, tout le monde travaille à perte.

S’il faut rester dix jours, on restera dix jours », a-t-il assuré, en rappelant que ce dépôt avait été bloqué pendant 18 jours en 2018 et dix jours en 2019 pour demander le maintien du « Gazole non routier » (GNR) pour les professionnels.

Lundi après-midi, une quarantaine de transporteurs routiers s’étaient rassemblés devant la préfecture de Bretagne à Rennes, à l’appel de la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), pour dénoncer la hausse du prix des carburants.

« Quand on doit mettre 800 euros de plus de gasoil par semaine, forcément, ça pique. Je pense que dans trois mois, s’il n’y a pas de mesures prises rapidement, c’est fini pour moi qui ai cinq véhicules mais aussi pour d’autres qui ont plus de véhicules », s’est inquiété Nicolas G., transporteur routier basé dans le Morbihan.

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