Le pétrole baisse un peu, inquiétudes sur la demande
Les prix du pétrole reculaient légèrement lundi alors que les perspectives de la demande sont en berne, notamment en Asie, poussant l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, à abaisser ses prix.
Vers 09H45 GMT (11H45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 72,09 dollars à Londres, en baisse de 0,72% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI pour octobre cédait de son côté 0,72% à 68,79 dollars.
« Le Royaume a affirmé qu’il allait baisser les prix de vente en octobre pour toute sa gamme de pétrole d’au moins un dollar par baril », souligne Neil Wilson, analyste chez Markets.com.
L’information a été partagée par le géant Saudi Aramco dans un document financier, et a pris le marché par surprise.
Cette baisse des prix a été imposée par une reprise de la demande moins vigoureuse que prévue.
« Les variants du Covid-19 risquent de peser plus que prévu sur la remontée de la demande », prévient Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Pourtant, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, alliance où l’Arabie saoudite est très influente, a décidé la semaine dernière d’augmenter comme prévu sa production le mois prochain.
Les investisseurs surveillaient également la situation aux Etats-Unis, où l’ouragan Ida a touché une partie importante de la production du Golfe du Mexique et a également affecté de nombreuses raffineries.
Mais le gouvernement américain a décidé d’utiliser une partie de ses réserves stratégiques pour empêcher une pénurie d’essence en plein week-end prolongé par un jour férié pour la Fête du Travail.
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