Le pétrole recule encore, inquiétudes sur la demande
Les prix du pétrole continuaient de reculer mardi, les investisseurs craignant que la nouvelle variante du coronavirus qui a poussé une partie du Royaume-Uni au reconfinement ne plombe la demande mondiale.
Vers 11H50 GMT (12H50 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février perdait 0,49% à Londres par rapport à la clôture de lundi, à 50,55 dollars.
Le baril américain de WTI pour le mois de février, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, abandonnait de son côté 0,61% à 47,58 dollars.
La semaine précédente, le pétrole avait atteint son plus haut niveau depuis le début de l’épidémie, à 52,48 dollars pour le Brent et à 49,28 dollars pour le WTI.
« La séance de lundi a été brutale » pour le pétrole, qui avait perdu près de 3% en raison des craintes liées à l’impact des reconfinements sur l’économie, commente David Madden, analyste chez CMC Markets.
Une nouvelle vague de Covid-19 affecterait la demande de brut en empêchant les consommateurs de se déplacer.
« Je pense que la baisse du pétrole pourrait être limitée par les attentes créées par les vaccins », estime cependant Stephen Innes, analyste chez Axi.
Depuis les premières annonces sur les vaccins début novembre, les cours ont engrangé 35% de gains.
« Malgré une baisse de 5% par rapport aux sommets de la fin de la semaine dernière, la tendance est toujours à la hausse », a remarqué Carlo Alberto De Casa, analyste chez ActivTrades.
Tous les analystes invitaient par ailleurs à la prudence pendant les semaines de fin d’années, les volumes d’échanges très réduits conduisant à une volatilité exacerbée.
COMMENTAIRES
Que de bonnes nouvelles !