Le nucléaire « a de l’avenir en France », souligne Bruno Le Maire

« Nous croyons au nucléaire », une énergie qui « a de l’avenir en France », et dont l’avantage climatique doit aussi être reconnu au niveau européen, a déclaré jeudi le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.

« Certains en France estiment que le nucléaire est fini, dépassé, et qu’il faut passer à autre chose qui serait – pour faire simple – les énergies renouvelables », a-t-il dit lors d’un déplacement à Gonesse (Val-d’Oise), aux côtés de la ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher.

« Nous, avec Agnès, sous l’autorité du président de la République, nous croyons à une voie totalement différente. Nous croyons au nucléaire », a-t-il poursuivi.

« Nous estimons que le nucléaire a de l’avenir en France », a souligné Bruno Le Maire. « Nous pensons que c’est un atout considérable de compétitivité économique pour la France, que nous ne pourrons pas réussir la transition écologique sans le nucléaire ».

Un rapport récent estimait que la France pourrait tirer l’essentiel de son électricité des énergies renouvelables à l’horizon 2050, à condition de remplir une série de conditions techniques strictes et cumulatives.

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, opposante au nucléaire de longue date, avait salué un « moment copernicien ».

« Ce n’est pas parce qu’on est pour le nucléaire qu’on est contre les énergies renouvelables, au contraire », a estimé M. Le Maire, jugeant que les deux « se complètent » et qu’il faut « avancer sur ses deux jambes ».

Ce débat sur l’avenir du nucléaire existe aussi au niveau européen, alors que la Commission européenne travaille actuellement sur une classification des investissements verts, nommée « taxonomie ».

Certain pays (France, Pologne, République Tchèque…) sont favorables à l’inclusion du nucléaire dans cette classification, tandis que d’autres (Allemagne, Autriche) y sont opposés.

« Nous souhaitons que le nucléaire soit présent dans la taxonomie européenne » et « nous livrerons ce combat avec la plus grande détermination », a assuré Bruno Le Maire.

Les ministres ont visité jeudi une entreprise du secteur et signé un avenant au contrat stratégique de filière nucléaire, dont une première mouture datait du début 2019.

Il entérine notamment la création d’une « Université des métiers du nucléaire » pour dynamiser les formations dans ce secteur.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Il semble qu’enfin, petit à petit, le bons sens l’emporte. Les pro-nucléaires dont je suis ne triompheront pas, car il y a encore du pain sur la planche. Le CO2 et la nécessité d’en rejeter le moins possible est l’unique raison qui m’ a fait basculer, ce n’est donc pas un mariage d’amour, mais un choix dicté par la raison. Comme le souligne l’article, ce choix n’est pas contraire au développement des énergies renouvelables, mais bien entendu si la France puis l’Europe entérinent l’option nucléaire, il se vendra moins d’éoliennes et de pV et tant mieux sachant que dans un cas comme dans l’autre il faut installer 4 kWe pour obtenir 1 kwe de façon à peu près constante avec le soutien d’un stockage, tout ça étant totalement irréaliste. Il ne convient pas pour autant de tout stopper, mais de continuer à développer peut être en laissant un peu de place pour des énergies renouvelables électriques pilotables.
    Et puis sans viser qui que ce soit, remplir ses objectifs de verdissement, c’est bien, mais sans céder à la facilité, c’est nettement mieux.

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  • Merci Mr Le Maire,
    Enfin un dirigeant politique qui a le courage de dire les évidences!
    Oui messieurs les écolos utopistes, le nucléaire est la seule solution viable pour les 40 prochaines années pour sauver la planète, dans le domaine de l’énergie. Cela n’exclut pas une dose d’énergie renouvelable raisonnée (autant que possible hydraulique)
    Messieurs les utopistes, dans 20 ans vous direz « ah ben c’est bete alors, on aurait pas du combattre le nucléaire, on a fait péter le climat maintenant et c’est trop tard oh la la qu’est ce qu’on va faire ? reste plus qu’à manger Vegan ?
    D’ailleurs parmi les plus anciens écolos, certains reconnaissent que leur combat avec Greenpeace contre le nucléaire était une erreur (Lalonde, Waechter…) et d’autres suivent maintenant…
    Si la Chine et les États-unis s’étaient massivement investis dans le nucléaire plus tôt, la planète n’en serait pas la ou elle est. Heureusement les chinois s’y mettent bien que trop tardivement ( avec les Francais d’EDF d’ailluers) mais comme les ecolos nous auront tué notre industrie, les chinois seront aussi les maitres de l’énergie. Merci les rêveurs utopistes !
    Pourquoi croyez vous que l’Allemagne est contre ? parce qu’elle a abandonné son industrie nucléaire et ne veut pas que la France en profite.
    Le problème avec les écolos utopistes c’est qu’en piétinant les lois de la physique élémentaire, en croyant au Père Noël, en mentant au citoyens, en augmentant sans fin le cout de l’énergie avec taxes sur taxes et en sabordant notre industrie nucléaire comme celle de l’automobile pour faire du tout chinois électrique, vous allez tuer l’écologie, si ce n’est déjà trop tard.

    Merci Mr Le Maire, l’avenir de nos enfants en dépend

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    • C’est assez amusant comme les naïfs à la limite du certificat d’étude primaire font souvent référence aux lois de la physique, qu’il ne faut surtout pas piétiner, mais dont ils ignorent tout, à commencer par le pillage de la planète avec ce qu’il a de plus rare…… l’uranium.

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      • @Serge Rochain
        Pour reprendre votre gentille formule, c’est assez amusant comme les gens sans arguments viennent inévitablement s’en prendre à la personne….Le naïf que je suis est diplômé d’une grande école d’ingénieur complété par un doctorat d’une université américaine en « Electrical Systems ». J’ai notamment pour le compte d’une grande entreprise technologique délivré à RTE, le Système de Conduite du réseau Électrique Français actuellement en service, et enfin, à titre d’exemple, conçu et construit ma propre installation de production d’électricité (hydraulique) avec injection sur le réseau. Je suis donc tout à fait à même de reconnaitre dans ce domaine les gens qui ne savent pas de quoi ils parlent et ceux qui piétinent les lois élémentaires de la physique au nom d’une idéologie fantaisiste et dangereuse.
        Au fait ou avez vous appris que l’uranium était ce qu’il y avait de plus rare ? C’est une blague ! L’uranium est une ressource naturelle abondante! Vous voulez probablement plutôt parler du lithium par exemple donc vous allez mettre 200Kg par voiture électrique, aujourd’hui non recyclable (!!), faites le calcul du besoin en lithium pour satisfaire les fantasmes écologiques des bobos de la voiture soi disant propre et regardez combien on en extrait aujourd’hui et surtout comment on l’extrait. La voiture électrique vous paraitra tout de suite beaucoup moins verte, même carrément trés trés noire…..Il n’y a donc pas de « solution vertes » contrairement à ce que nous disent les « Père Noël écologiques » C’est un mensonge. Que des solutions grises, en nuance de gris, avec une grille complexe d’avantages et des inconvénients. Maintenant vous pouvez toujours croire au Pere Noel

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        • @DCH
          Vous êtes diplômé d’une grande école d’ingénieur et d’une université américaine comme le sont mes chaussettes. C’est précisément à l’université que j’ai appris que l’uranium était ce qu’il y a de plus rare sur la planète avec la raison qui rend cette atome plus rare, mais cela à du vous passer au-dessus de la tête. En revanche le lithium contrairement à ce que vous dites et qui confirme vos connaissances de niveau chaussettes est classé 32 em corps par abondance dans la croute terrestre, c’est-à-dire dans le premier tiers des plus abondants, directement suivi par la cobalt, lui aussi utilisé dans les batteries. Avec les titres dont vous vous parez, vous devriez savoir ça, et je vous suggère de jeter un coup d’œil, ce que le premier venu ferait avant d’étaler son ignorance sur les forums internet, sur un site de Wikipédia consacré à l’abondance relative des corps simples sur la planète : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abondance_des_%C3%A9l%C3%A9ments_dans_la_cro%C3%BBte_terrestre
          Cela vous évitera à l’avenir de dire des bêtises…… au moins sur ce sujet. Le lithium est parfaitement recyclable et recyclé comme le cobalt et tout ce que contient une batterie comme l’impose la loi. Mais je vous suggère de faire vous-même quelques recherches pour vous en convaincre car je ne suis pas chargé de votre éducation. Mais avec votre discours, je fini par me demander si vous savez lire, avez même le certificat d’études primaires, et tellement honte de ce que vous êtes que vous vous cachez derrière trois lettres

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  • Mr. Le Maire aurait il lu des documents lui montrant de l importance du nucléaire français pour etre autonome , ou a t il vu les sommes exhorbitantes que les français versent aux mafieux éoliens pour une élétricité aussi fragile qu’une bougie en pleins vent , n’en déplaise à Mr. Rrrrr mais virer les eoliennes d’un programme que l’on souhaiterait rationnel , la France n’est pas a vendre , aux allemands ou aux chinois , gardons notre argent pour payer une retraite décente à nos anciens .

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    • M: Le Maire ne semble pas voir les sommes fabuleuses versées au nucléaire, 6 fois ce qui était prévu au budget pour faire un EPR à Flamanville par exemple et non valorisés le coût des retards, sans compter les millions d’indemnités versés à la Finlande pour les retards encore bien supérieurs pour l’EPR d’Olkiluoto et ceux déjà en négociation avec l’Angleterre pour ceux d’Hinkley Point….
      Quant au rendu des installations éoliennes et solaires ils sont conforme à leur part dans le mixe énergétique de la France, détail sur demande !
      Non la France n’est pas à vendre à l’étranger et doit assurer son indépendance énergétique qui n’est possible que lar les renouvelables, notre Soleil comme notre vent ou notre hydraulique, nos mers et leurs marées, courants, et houles, ou encore notre géothermie, et la bioénergie de notre agriculture sont à nous sans avoir à les quémander à d’autres contrairement au combustible nucléaire que nous importons à 100% à raison de 9000 tonnes par an….. n’en déplaise à M. arnaud pernet kersanté, et à tous ses petits copains tous aussi aveugles.

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  • A ce propos, sans faire de poésie, quelques modestes vers :
    pompili et bruno
    c’est le « feu » et l’eau
    C’est le « en même temps »
    de macron
    Comme disait De Villier c’est aussi
    la france « septième compagnie »
    avec tout çà
    il va falloir partir au combat
    avec détermination
    à Bruxelles contre les verts teutons !

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    • Partir au combat avec des armes d’hier contre ceux qui possèdent celles d’aujourd’hui et de demain est un combat perdu d’avance

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  • Mon cher Choppin, vous auriez vraiment du faire de la politique en tant qu’homme de compromis, mais comme très souvent, le compromis qui fait plaisir à tout le monde est la pire des solutions, et c’est bien le cas ici.
    Nucléaire et renouvelables à production variable sont totalement incompatibles. Mais avant je vais vous poser une question : Pourquoi la France dont le mixe électrique comprend 70,6% de nucléaire (chiffre 2019) ne produit de CO2 qu’au voisinage de 70/80g par KWh alors que la Belgique dont le mixe électrique est de 60% nucléaire en produit 250/350g ? La réponse est assez simple :
    Le nucléaire est loin d’être l’outil pilotable que le lobby nucléaire nous vend en permanence et il est en effet bien incapable d’assurer le suivi de charge qui se règle en France avec l’hydraulique comme il est facile de le voir tous les jours de la semaine sur les graphiques de RTE. Par exemple au démarrage de l’activité économique de ce matin ce sont l’hydraulique et une importation, notamment depuis l’Allemagne qui ont doublé leur production passant ensemble de 7GW à 15 GW entre 6 et 9 heures alors qu’insensible à la forte demande du réseau, le nucléaire ronronnait à 39 GW sur toute cette période (il faut dire qu’avec 23 réacteurs en rideau sur 56 ça ne doit pas être évident, mais cela fait quand même presque un an que cela dure !). Mais pour le sujet actuel ce n’est pas ça l’important. Ce qui l’est c’est que le régulateur du réseau n’est pas le nucléaire mais l’hydroélectricité….. en France.
    En revanche, les Belges (comme les Allemands et beaucoup d’autres) et leur plat pays comme disait Brel, n’ont pas la chance de disposer d’un relief montagneux et de belles vallées à noyer sous les eaux d’un barrage régulateur. Il ne leur reste que les fossiles pour adapter leur production à la demande de consommation. Et la différence entre nos flatteuses émissions de CO2 et leur honteuses mêmes émissions sont là et pas ailleurs. Et 93,5% de leur émission de 250/350g de CO2 viennent de là :
    https://www.forumnucleaire.be/actus/nouvelle/le-mix-electrique-belge-en-mars-2019
    Autrement dit, ce n’est pas grâce au nucléaire que nous nous cantonnons à 70/80 g/CO2 mais grâce à notre fabuleuse hydraulique, sinon les belges auraient un score très voisin du notre. Et si nous n’avions pas 13% d’hydraulique dans notre mixe électrique ce serait 13% de fossiles supplémentaires et nos 70/80 deviendraient des 250/350 g/CO2/KWh.
    Alors pourquoi nucléaire et renouvelables sont-ils incompatibles ? Parce que si notre hydraulique suffit à réguler les variations de la demande (la production nucléaire bien pépère étant constante comme on le constate avec les courbes RTE) qu’en sera-t-il avec une injection de variables ? Leur variabilité s’ajoutera à celle de la demande en compliquant d’autant la régulation du réseau. Celle-ci sera limitée à ce que notre hydraulique est capable de compenser en plus de la variation de charge, donc pas beaucoup plus qu’elle ne fait aujourd’hui, les démarrages du matin la sollicitant déjà fortement. Les deux ensemble, nucléaire et renouvelable limitent forcément à un niveau très bas l’injection de variable dont l’intérêt est statistique par le grand nombre.
    L’intérêt de l’éolien en particulier est conditionné par la surabondance locale simultanément à un manque ailleurs ce qui impose une multiplication des turbine réparties de façon assez uniforme, sur et autour du territoire. Plus l’équipement sera important et réparti uniformément plus la fourniture globale sera assurée. Aujourd’hui avec presque 8000 mas dont plus de 4000 se piétinent dans le Nord-Est de la France sur 16% du territoire on est dans le pire des schémas ou lorsque ces zones sont en période ventées on voit une production 5 à 6 fois supérieure à ce qui se passe quand des vents de même ampleur sur une surface équivalente balaient une autre région de France sous équipée. Par exemple le 21/1/2021 où le N-E était fortement venté c’était plus de 10 GW de production ce qui ramené à l’équivalent sur la totalité du territoire aurait produit près de 63 GW alors que le lendemain c’est la Bretagne et ma région Roussillon qui étaient balayés par le vent, la première totalement sous équipée et la mienne tout juste passable, la production éolienne était inférieure à 3 GW malgré une surface de territoire balayée par les vents du double de celle du N-E. Le nucléaire limite la possibilité de pénétration des renouvelables par son incapacité à diminuer sa puissance rendant la faible adjonction possible du renouvelable totalement inefficace.
    Voilà pourquoi ce n’est pas compatible. Il n’y a pas de demie mesure, soit nous restons nucléaire avec ce que nous permet notre hydroélectricité mais nous ne pourrons jamais produire plus en nucléaire avec notre hydraulique actuel, malgré un impératif besoin pour transférer sur l’électrique ce qui est fossile dans l’industrie, soit nous passons au renouvelable en abandonnant sur 10 (20 ans ?) le nucléaire pour disposer d’un parce renouvelable plus souple d’emploi que le nucléaire. La solution nucléaire avec une mesure drastique de l’émission de CO2 n’est applicable que pour des pays qui, comme la France, possède un formidable gisement hydroélectrique qui doit impérativement rester opérationnel quoi qu’il arrive avec le changement climatique et à condition de ne pas avoir d’ambition supplémentaire en production électrique à moins d’augmenter l’hydroélectricité pilotable dans les mêmes proportions. Pour la plupart des autres pays sans hydraulique, ce serait une folie ce que l’Allemagne à bien compris déjà et plus récemment la Belgique à propos de laquelle je me permets de vous rappeler une affaire qui souligne les limitations du nucléaire : https://www.revolution-energetique.com/belgique-le-nucleaire-met-les-eoliennes-a-larret/
    Bien amicalement

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  • Intéressante prise de position, mais le « marcher sur ses deux jambes » finit par « coûter un pognon de dingue » ! Alors à un moment ou un autre MACRON devra choisir entre des EnR inefficaces et chères, et un nucléaire qui a l’énorme avantage de donner de l’ électricité à la demande, et non selon les caprices du vent… Donc le mouvement suivant Monsieur le Ministre le Maire, c’est de rompre au plus vite avec les velléités « verdeuses » de votre collègue POMPILI !!!

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    • Ce qu’il y a de plus cher aujourd’hui c’est le nucléaire…. l’EPR c’est en moyenne 4 fois plus cher que l’éolien
      Les données du problème :
      Nucléaire :
      Cout EPR : 12,4 G€ Délai de réalisation 2007 à 2021 : 14 ans (en plus d’après la CC c’est plutôt 19,1 G€ et non 12,4 € alors comme j’ai fais le calcul où je croyais naïvement qu’il ne coutait que 12,4€, vous apporterez les rectifications qui s’imposent et c’est vous et non moi qui tirerez sur l’ambulance)
      Puissance de production théorique 1,6 GW Facteur de charge 75% (mais même à 100% sans maintenance ni rechargement d’uranium ni incidents…. Ça ne fera pas le poids. Noter que le facteur de charge du parc existant n’a été en 2019 que de 68%) Puissance réelle : 1,2 GW
      Production annuelle : 10,5 TWh

      Parc éolien :
      Coût d’une éolienne de 2 MW : 1 M€ Facteur de charge moyen France de l’éolien : 25%
      On peut donc construire plus de 10 000 éoliennes avec ce que coûte (a déjà couté sans produire) l’EPR de Flamanville. Puissance théorique 20 GW, puissance réelle 5 GW
      Production annuelle : 43,8 TWh soit 4 fois plus que le nucléaire de l’EPR
      Ajoutez à cela que le parc peut produire au bout de 2 ans seulement, car moins de deux ans suffisent pour construire une éolienne et la raccorder. Aujourd’hui l’étape la plus longue de la construction d’une éolienne est représentée par les délais imposés par les recours juridiques systématiques.

      Le coût du MWh solaire ayant rejoint celui de l’éolien depuis 2018 le résultat est le même pour le solaire

      Il faut estimer le coût du stockage si tant est qu’il faille stocker car le stockage est un fantasme inventé par le nucléaire, qui ne sachant pas quoi faire de son électricité la nuit, la stocke sous forme de chaleur la nuit dans les millions de m3 d’eau sanitaire. Il suffit par ailleurs de consulter systématiquement les courbes fournies par RTE pour voir que part vent fort l’éolien (bien qu’encore très mal réparti en France) la production est jusqu’à 5 fois celle du vent moyen au niveau duquel il « faudra » équipé le parc pour qu’il fournisse le besoin dans le mixe qui lui aura été assigné. En conséquence par vent fort il y aura une puissance colossale à stocker avec cette électricité quasi gratuite ce qui rendra probablement intéressant le stockage H2 malgré la piètre conversion E->H2->E de 40%. Ajoutez-y que dans les ENR le biogaz est dans un état stocké dès sa production et son potentiel, peu développé en France (1,8 % du mixe électrique) qui l’est 5 fois plus en Allemagne, permettrait d’alimenter exclusivement par ce moyen le pays par temps calme et couvert anticyclonique durant 3 mois au moins chaque année avec la méthanisation des simples déchets agricoles. Actuellement l’Allemagne dont le biogaz représente déjà 8,4% du mixe électrique peut assurer son besoin électrique à 100% par cette source 1 mois par an. N’oubliez pas non plus les ENR constants ou presque, avec les solutions marémotrices, les hydroliennes, les houliennes, et n’oubliez pas non plus l’hydraulique de barrage qui marche déjà fort bien….. autant de solutions qui rendent ridicule l’insistance des nucléocrates sur le caractère intermittent lui aussi ridicule puisqu’il s’agit de variabilité et pas d’intermittence qui est le « tout ou rien » présenté aussi de façon toute aussi ridicule comme aléatoire, avec une météo datant de l’âge de la hache de pierre, peut-être, mais plus aujourd’hui. Il y a beau temps que l’on sait ce que le vent attendu demain va produire, et où (façade maritime Nord, Ouest, Sud ? Et dans l’intérieure même chose). La même météo va aussi nous donner la couverture nuageuse et…. Il est temps de revenir au XXI e siècle au lieu de bétonner sur le XXe qui a bien fait son boulot, merci, au revoir.

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  • M. Rochain parle du pillage de la planète à propos de l’uranium. Singulier dommage que le pillage d’une substance à ses yeux inutile ! Comprenne qui pourra.
    Le nucléaire, c’est le principe de réalité face au CO² ; c’est pourquoi il se maintiendra. Il y a aussi le principe politique, qui fait raconter au ministre qui n’en croit probablement rien, qu’il faut employer le vent en même temps.

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    • Effectivement, le vent en même temps que le nucléaire est une erreur, il faut supprimer le nucléaire et garder le vent, regardez ma réponse à Choppin si vous voulez comprendre pourquoi

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    • Il n’y a rien de compliqué à comprendre que gaspiller la matière la plus rare de la planète à produire de la chaleur dont 70% est perdu dans l’eau des rivières, de la mer, et des tours de refroidissement est totalement stupide sous prétexte qu’aujourd’hui on ne sait pas ce que la science découvrira demain d’un usage productif de l’atome le plus élaboré que la nature à mis à notre disposition à moins que sarcastelle sache déjà aujourd’hui ce que les esprits les plus inventifs ne découvriront que dans le futur.
      Quant au principe de réalité au CO2 il met en évidence que devant l’urgence, les dispositifs les plus rapides et les plus efficaces sont à mobiliser les premiers, et tant qu’il faudra au moins 15 ans pour faire un réacteur nucléaire sécurisé et seulement deux pour construire n’importe quel parc éolien ou photovoltaïque la question ne se pose même pas.
      Quant au principe politique, il s’agit surtout de ne rien faire pour laisser de l’espoir dans les yeux des nucléophiles ce qui nous mettra inéluctablement dans une situation boiteuse par e=reconduite de 10 ans en 10 ans de vieille centrales nucléaire de plus en plus dangereuses de par leur vétusté et de l’impossibilité de les avoir équipé du nécessaire pour éviter le pire, tout en continuant à planté de façon anarchique et irrationnelle des éoliennes par ci par là, là où après 10 ans de procédure finalement les soldats du nucléaire auront fini par être renvoyés dans leurs 22 m et donc au bout du compte un nucléaire boiteux et un système renouvelable tout aussi boiteux mais bien sur deux jambes….. boiteuses.

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  • @Sarcastelle
    Bien d’accord avec vous, le principe de réalité s’imposera mais cela viendra bien tard peut être trop tard ?
    Quand à l’uranium, j’avoue ne pas comprendre non plus le propos de S. Rochain: l’Australie, le Canada, la Russie et le Kaszakstan sont les principaux fournisseurs, pas vraiment des pays qui se font « piller » à ma connaissance …

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  • M. Rochain raconte encore des contre-vérités. Le nucléaire ne représente que environ 40 % du mix électrique en Belgique dont le contenu eq.carbone tourne autour de 220 g/KWh. Pas d’hydraulique contrairement à la France dont il ne représente que 13 % du mix. Beaucoup d’échanges qui s’équilibrent, mais dont l’électricité importée est très carbonée contrairement à celle exportée. Et le back up de ses renouvelables est aussi d’origine fossile.

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    • Et le site indiqué par celui-ci concerne le mois de mars, le mois le moins représentatif. Ce qui arrange Rochain. Sur l’année, les données sont très différentes.

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      • Cochelin vous ne savez pas ce qu’est le mixe électrique. Il ne varie pas selon le mois, ce qui varie c’est la production par source.
        Le Mixe électrique est établie pour l’année et c’est par chaque source le produit de la capacité installée par le facteur de charge de l’année précédente. La mesure de l’écart entre la production de chaque source et le mixe de la source sert à mesurer la performance de chaque source par rapport à celle de l’année précédente.
        C’est un outils de mesure de performance dans le temps et il ne change donc pas chaque matin.
        C’est ainsi que l’on s’aperçoit de l’évolution de la vétusté de notre parc nucléaire pour lequel nous avons aujourd’hui 23 réacteurs en rideau sur 56 pour une raison ou une autre mais cela indique bien qu’il est urgent de procéder au grand carénage si on veut pourvoir l’utiliser 10 ans de plus, et ne pas laisser pourrir la situation comme avec ceux de Fessenheim qui ont fonctionné illégalement près de trois ans avant d’être arrêtés.

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      • Savez- vous, ou ne savez-vous pas, que le mix électrique se calcule aussi pour une période annuelle ? « En 2020, 39,1 % des besoins en électricité en Belgique étaient couverts par le nucléaire. C’est un chiffre plus bas qu’en
        2019 (48,7%) qui s’explique notamment par plusieurs révisions planifiées et non planifiées. La part de la production
        nucléaire reste largement supérieure à celle de l’année 2018 (31,2 %), qui avait été marquée par une indisponibilité
        importante de plusieurs réacteurs surtout durant les derniers mois de l’année. » https://www.fegepro.be/wp-content/uploads/2021/01/IEM-mixelecbe2020.pdf

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        • Oui Cochelin par période annuelle et tres exactement en multipliant la puissance installée par le facteur de charge de l’année précédente de la source pour chacune d’elle. Et la Belgique n’a pas modifié sa puissance installée depuis 1983, date de la fermeture de sa centrale expérimentale et elle a toujours la même puissance installée depuis cette date avec 6GW de puissance ce qui fait qu’aux variations près du reste de ses puissances installées (gaz, éoliennes, PPV, charbon…) qui sont sensiblement les mêmes depuis 2019 sont mixe électrique est toujours le même à ces nuances près :
          Le 6 GW est toujours présent ils n’ont encore fermé aucun de leur 7 réacteurs depuis 2019.
          Quand vous apprenez une info qui ne va pas dans ce que vous souhaiteriez vous inventer de nouvelles formules de calcul pour les critères qui ont une formulation officielle, et ça devient la formule officielle cochelinesque , cette fois c’est la détermination du mixe électrique d’un pays selon Cochelin. La marque du dogmatisme : j’ai raison, on va établir les conditions pour que ce soit vrai !

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  • En liminaire, Bruno Lemaire s’est tout simplement  »fait bouffer » par les lobbys du nucléaire… Ils sont là, ils sont partout!
    Leur triste métier  »d’indics » et tous genres, de  »collabos » du 21èm siècle, de  »propagandistes » héontés, de vendeurs de REM, de  »bouffe pognon »… devraient à terme les empêcher de dormir sereinement?
    Mais non, ces  »rapias », ces déchets de la société s’imaginent  »puissants »… effectivement ils le resteront face à l’ignorance, à l’incompétence, au mépris d’autrui, au manque total d’empathie!
    Plus concrètement et pour commencer (encore une fois!) dans l’ordre des urgences… aucun des intervenants n’aborde la Maitrise de l’Energie! C’EST FONDAMENTAL AVANT DE PARLER DE PRODUCTION!
    Et juste une petite leçon de physique/chimie pour monsieur l’inconnu  »dch »; il devra étudier la technologie actuelle des batteries au Lithium avec sa débilité annoncée de 200kg de Lithium par VE…. ignorance fatale quand tu nous tiens!

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    • Guy Favand, ce que j’apprécie chez vous, c’est votre sens de la mesure. Mais attention, Serge Rochain vous talonne de très près.
      Bien cdt

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    • Merci à vous Mr.Favand , c’est un triste monde ou les vauriens de l’éolien polluent la vie des braves gens ruraux , au nom de l’écologie , il n y a plus aucun homme politique compétents que des loffiats au service des mafias , honte à notre gouvernement
      de gauche comme de droite , honte à ces préfets qui ne désobeissent pas , et que dire de nos députés , et le pire les tribunaux qui n’exercent plus le droit mais sont mains dans la mains avec ce systeme mafieux , j’ai honte de ne pas pouvoir bouger mes fesses et démonter une à une ces monstrueuses machines qui nous pourrissent la vie à nous humains et à nos animaux que l’on voit souffrir sans pouvoir rien faire , oui ces gens la savent ce qu’ils font , non ces gens la n’ont aucun remords tant qu’ils pillent les caisses de l’état français avec l’accord de jupiter

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      • Vous démontrez quoi exactement avec vos pleurnicheries ? Vous étalez quelles présomptions, quelle preuves ?
        Votre intervention n’apporte rien, aucune explication, sur rien, même pas une tentative…. c’est consternant

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  • @Guy Favand
    Je ne vois que de la violence dans vos propos mais je ne trouve aucun argument exprimé ! Curieux
    Concernant le Lithium, je fais amende honorable pour m’être mal exprimé : les batteries de Véhicule électrique font effectivement 200Kg en moyenne et cela va jusqu’à 600Kg, quand au Lithium, sous la forme de carbonate de Lithium c’est entre 30 et 100 Kg par voiture. Cela ne change rien au raisonnement lui même, le lithium est un métal dont l’extraction est extrêmement polluante et dommageable aux populations locales (il faut brasser un milliard de litre d’eau pour trouver 1 tonne de Lithium par exemple, et il n’est pratiquement pas recyclable). Ce n’est donc absolument pas une solution écologique comme on voudrait nous le faire croire. C’est une solution,aussi grise que les autres , pour les flottes de véhicule en centre ville, ou les flottes véhicules d’entreprise, (trajets courts répétitifs en environnement urbain). Quand à faire un véhicule de masse, par millions d’unité, c’est du snobisme écologique et en réalité une catastrophe pour les populations des pays producteurs et un viol de la planète.

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    • Il est exact que la vérité (les vérités!) deviennent  »violente(s) » lorsqu’elles touchent directement la personne concernée!
      Je n’envisagerai jamais des VE avec batteries de 600Kg genre SUV, 4×4, et autres tas de ferrailles… destinées qu’aux complexés de la bagnole! Hélas ils sont nombreux, ils se reproduisent même!
      Le véritable VE commence enfin à se développer avec un minimum de gadgets inutiles, une puissance moteur  »normale » (et pas un monstre permettant d’atteindre 100km/h en 4s!)… restons raisonnables!
      Sans vouloir faire de pub, Dacia sort son premier VE aux caractérsitiques et tarifs enfin acceptables!
      Pour le litihum, pas de soucis, on trouvera prochainement le moyen propre de le recycler… alors que les déchets de haute activité et tous les autres (des millions de m3 d’eau chargées de tritium vont être déversées au Japon!)…RESTERONT EN HERITAGE MORTIFERE POUR LES GENERATIONS FUTURES!
      Ensuite le lithium n’est qu’une étape dans l’évolution technologique des batteries, par exemple le graphène va révolutionner tous les domaines de l’énergie…
      L’explosion démographique se situe avant  »une production de masse de VE », Dame Nature nous prouve qu’on est déjà trop nombreux… D’innombrables paramètres naturels et humains vont assurer l’inflexion de la courbe de croissance… avec des phases qui ne seront pas  »dans la dentelle », faut en être conscient!
      Que chaque individu se remette en cause sur ses modes de vie, sur l’étendue des gadgets qu’il achète et utilise…etc.

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  • C’est vrai dch,
    il suffit de regarder ou re regarder le document « la face cachée des énergies vertes » sur ARTE ou You Tube pour comprendre ce saccage organisé de la planète qui ne fait que commencer pour les VE et ENRi des « occidentaux ».
    D’autre part, il va falloir diminuer drastiquement notre consommation d’énergie de toutes origines, Actuellement le poste énergie électrique consommée en France ne représente que 25%, le « reste » se divise en fossile à 63% et en « biomasse » (bois, biocarburant) & géothermie à 12%.
    Ce saccage de notre discussion joue donc sur les 25% d’énergie électrique consommée et les ENRi n’ont produits en 2020 que 10.5% de ces 25%, ce qui relativise les choses mais qui met encore plus en exergue la folie de ce saccage. Tout çà pour çà…
    Enfin pour réduire les émissions de CO² il nous faudra invariablement réduire notre train de vie qui est lié, qu’on le veuille ou non, à notre consommation d’énergie.

    Répondre
    • Oui, il suffit de regarder une vidéo partisane d’un ignare à la hauteur de Pitron qui n’est intéressé qu’à faire le buzz pour s’en convaincre…. les gens adorent croire qu’eux sont initiés à des secrets inavouables, ça les valorise, ils sont au dessus de la meute des ignorants, eux sont savants et savent des choses….
      Il y a de quoi se rouler par terre que des gogos mordent à ces pitreries.et se font bourrer le mou à coup d’uranium aussi abondant que l’oxygène comme le croit le clown à trois lettres

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    • Qui a t-il d’étonnant à ce qu’une bande de nucléocrates décrètent que l’uranium est une énergie durable ?
      On se demande quelle niveau de naïveté ou de bêtise est nécessaire pour y voir une preuve de la durabilité de l’uranium ?

      Répondre
      • Rochain use et abuse du terme « nucléocrate » comme d’un fétiche et comme une insulte. Mais ce terme n’a aucun sens. Il a été inventé par des idéologues combattant le nucléaire civil par principe, ignorant, ou feintant ignorer, la part du nucléaire dans la production globale d’énergie.

        Répondre
        • La part du nucléaire dans la production d’énergie mondiale c’est 4,3% Cochelin, même pas la moitié des renouvelables
          Il n’y a que pour vous que c’est important.

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  • Favan Ok l’uranium a tous les défauts de la terre, mais quelque soit le VE (de la trottinette au 4×4 et +), les batteries de tout poil, vu le nombre en jeu, casseront la planète que vs le vouliez ou non avec le concours, pour 2 décennies encore, de beaucoup d’énergie fossile.
    Pour l’évolution des batteries quand on regarde le tableau périodique des éléments on voit que le lithium est le plus « léger » métal alcalin, donc, en rapport poids-puissance délivrée, faire beaucoup mieux est utopiste. Hors écologie, ce rapport est en réalité le véritable problème technique qui pèse sur ce type de véhicule.
    Pour la récup c’est l’arlésienne.

    Répondre
    • Vous êtes de ceux qui considèrent que ce qu’ils ignorent n’existe pas et à vos yeux le monde est donc bien simpliste, ce qui vous permet d’avoir des avis tranchés…. mais le problème c’est que justement vous ne savez pas grand chose. Il y a déjà longtemps que le lithium comme les autres matières entrant dans la construction d’une batterie sont recyclés et l’industrie dont vous ignore tout ne vous a pas attendu :
      https://www.automobile-propre.com/dossiers/batterie-voiture-electrique-est-elle-recyclable/?utm_source=NLAP&utm_medium=e-mail&utm_campaign=servicesap

      Répondre
    • Le lithium Etant dans le premier tiers des éléments du tableau périodique des éléments quand on le classe par abondance, si l’on en vient à bout en 20 ans que dire de l’uranium qui est celui du queue de peloton du troisième tiers ? …. tiendra t-on jusqu’à dimanche prochain ? D’autant que transformé en chaleur, celui là n’est pas recyclé ni recyclable.
      Vous arguments pseudos scientifiques sont consternants

      Répondre
  • Evidement, on retrouve ici l’inculture du pseudo-docteur-ingénieur qui ne comprend pas que c’est la planète qui est pillée, pas les pays qui vendent aujourd’hui leurs ressources rares pour n’en faire que de la chaleur pour de petits bénéfice à court terme et dont leurs descendants seront privés pour en faire quelque chose de plus intelligent.

    Répondre
  • M. Rochain entre autres imaginations a écrit plus haut que si nous n’avions pas 13% d’électricité hydraulique mais 13% de fossiles à la place, nos 70/80 grammes de CO² par kWhe deviendraient 250/350 grammes.
    Avec du gaz à 400 grammes / kWhe, 13% de gaz en plus donneraient : (400 g x 13) / 100 = 52 grammes de plus de CO² / kWhe.
    Même avec du charbon à 1 kg de CO² /kWhe M.Rochain n’atteint pas son hypothèse basse, et quelle idée de prendre du charbon comme si nous étions des Grünnen.
    Saluons tout de même ses efforts.

    Répondre
  • Mise au point.

    L’uranium est relativement présent dans l’écorce terrestre, avec 3 à 4 parties par million (ppm), mais son extraction n’est économiquement valable qu’à partir d’une teneur supérieure à un millième dans le minerai. Ce qui fait aussi que le contenu CO2 de l’électricité nucléaire augmente lorsque la teneur en uranium diminue.

    L’uranium est à peu près 45 fois plus abondant que l’argent et 700 fois plus que l’or, c’est en partie pourquoi il coûte moins cher.

    Le lithium est six fois plus abondant que l’uranium, avec 20 ppm, le cobalt huit fois plus, le cuivre 16 fois plus, l’aluminium 23.000 fois plus, le fer 14.000 fois plus.

    Le premier producteur mondial de lithium est l’Australie (42.000 tonnes en 2019), le Chili ne venant qu’en second avec 18.000 tonnes, l’Argentine en 3e avec 6.400 tonnes et le Portugal en 6e avec 1.200 tonnes sur un total de 77.000 tonnes.

    Le lithium se présente sous différentes formes minérales et plus de la moitié du lithium est extrait dans des mines de façon classique, pas dans des salars.

    Le lithium n’est pas seulement utilisé pour les batteries de toutes sortes, mais depuis longtemps dans de nombreux usages.

    Avec 220 ans de réserves au rythme actuel d’utilisation, alors que très peu de prospections ont été faites pour en trouver, le lithium ne pose aucun problème d’approvisionnement à long terme.

    D’autres technologies de batteries sont en train d’émerger, plus économiques, avec des matériaux beaucoup plus abondants et d’usage courant.

    Répondre
  • L’agence de l’énergie atomique elle-même ne compte pas sauver la planète avec le nucléaire.

    Selon elle, l’électricité passerait de 19% en 2019 à 27% en 2050 de l’énergie totale de la planète.

    Mais elle estime que le nucléaire, qui a produit 10,4% de cette électricité en 2019, n’en produirait que 5,5% à 11% en 2050.

    Les énergies renouvelables, surtout le solaire, vont dominer la production d’électricité dans les toutes prochaines décennies.

    Répondre
    • L’analyse de Marguerite est intéressante et probablement juste. Mais elle est planétaire, un angle choisi et affirmé. Il est cependant bien certain, que le solaire est plus ou moins bien adapté selon les parties de cette planète. En forçant le trait qui serait assez stupide pour installer un champ de PV sur les Champs-elysées, au hasard, et qui serait asse stupide pour installer une centrale nucléaire en plein milieu du Sahara ? Les combats homériques auxquels on assiste parfois sur ce blog me paraissent de ce point de vue totalement stériles. La planète a des problèmes de production d’énergie la plus verte possible. Avant de décider laquelle est la plus vertueuse, il faut étudier le contexte et le milieu. Et considérer en conséquence qu’il y a des mode de production d’energie plus ou moins bien adaptées en fonction du milieu où on prévoit de produire cette énergie la plus verte possible en se débarrassant et des dogmes et des fantasmes.Et d’un seul coup, 80% de batailles stériles n’ont plus lieu d’être.

      Répondre
  • Pour répondre à un commentaire très juste sur l’explosion démographique, la surpopulation est évidemment le problème majeur, une conséquence imprévue de l’évolution de l’hygiène (plus que de la médecine).

    Selon les Nations-Unies, la population mondiale est passée de 2,54 à 6,96 milliards d’habitants entre 1950 et 2010 : 2,7 fois plus en seulement 60 ans.

    En Afrique, cette population est passée de 228 à 1.040 millions d’habitants, en Asie, de 1.405 à 4.210 millions.

    Alors qu’en France la population n’a augmenté que de 50% en soixante ans, ce qui est déjà beaucoup trop, la population a été multipliée par cinq à huit dans de nombreux pays et beaucoup plus dans quelques pays particuliers.

    En Syrie, la population a été multipliée par plus de six, de 3,4 à 21,4 millions d’habitants. C’est le principal facteur du soulèvement populaire et de la guerre, avec la chute de la production de pétrole. Les importations de nourriture ne pouvaient plus être subventionnées.

    En Egypte, la population est passée de 20,5 à 82,8 millions d’habitants. Au Yémen de 4,7 à 23,2. En Turquie de 21,4 à 72,3. En Algérie de 8,9 à 36,0. Au Maroc de 9,0 à 32,3.

    En Côte d’Ivoire de 2,6 à 20,5. Au Kenya de 6,1 à 42,0. Au Niger de 2,6 à 16,5. Au Congo (Zaïre) de 12,2 à 64,6. Au Nigeria de 37,9 à 158,5.

    En Inde, de 376 à 1.234 millions d’habitants. En Chine de 554 à 1.369 millions. Au Pakistan de 37,5 à 179,4. Au Bangladesh de 37,9 à 147,6.

    Et aux Maldives, de 74 à 366 millions d’habitants, cinq fois plus. La destruction des mangroves, l’extraction du sable et la destruction des coraux (pour le béton), le pompage des nappes phréatiques expliquent pour beaucoup la montée relative du niveau de la mer, très médiatisée. La capitale, avec 18.000 h/km2, y ressemble plus à Manhattan qu’à une île paradisiaque.

    Toutes ces populations ont encore fortement augmenté de 2010 à 2020.

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