Comment penser le monde de demain ? Le rôle majeur des énergies renouvelables de proximité

La crise actuelle nous amène à réfléchir, collectivement, sur notre futur et sur ce qui devra changer dans nos sociétés. Produire localement, favoriser les circuits courts et bâtir notre résilience collective s’avèrent indispensables. Dans ce contexte, la réflexion sur les énergies renouvelables doit accélérer. La filière biogaz, à la fois respectueuse de l’environnement, créatrice d’emplois et de dynamisme territorial, doit faire partie de l’équation sur laquelle construire le monde de demain.

 

Sidérante, inédite, historique… tout a été dit sur la crise actuelle. Pourtant, elle possède au moins un point commun avec les autres grandes périodes de contraction économique : elle révèle les faiblesses de nos sociétés et de nos économies. Et c’est à partir de ces constats qu’il faudra penser le futur. En réfléchissant à ce que nous devons changer.

Tout d’abord, le degré d’interdépendance de nos économies a démontré ses limites : sans plaider pour un retour du nationalisme économique, il apparaît clairement aujourd’hui que les états doivent renforcer leur autosuffisance dans les domaines essentiels.

Tout ce qui relève de la santé et de l’alimentation, bien sûr, mais aussi des technologies et de l’énergie , devra être l’objet de stratégies de production plus régionalisées , pour éviter les -catastrophiques- réactions en chaîne.

Ce constat en amène un autre : relocaliser la production, donner une nouvelle impulsion à notre politique industrielle et énergétique, suppose une intervention accrue de l’Etat dans l’économie.

C’est lui qui va, par ses choix et ses investissements, impulser cette nouvelle donne. C’est lui également qui va décider, en concertation avec toutes les parties prenantes, des filières et des activités qu’il entend soutenir directement, parce qu’elles auront fait la preuve de leur caractère indispensable, socialement et économiquement.

Enfin, la crise a mis en lumière un autre enjeu, au moins aussi important que les précédents : la nécessité pour chaque population, chaque territoire, de développer, ensemble, des réactions de solidarité. De se montrer résilients et engagés, les uns envers les autres. Ce qui implique un lien social fort, à l’échelon local comme national, et le partage de valeurs communes.

Marier les enjeux issus de la crise avec les urgences environnementales

Ces questions, pour essentielles qu’elles soient, ne devront pas faire oublier l’autre grand enjeu des années à venir : l’urgence climatique. Qui devra, lui aussi, faire partie de l’équation, de la façon dont nous dessinerons le monde de demain.

Dans ce contexte, les énergies renouvelables, et notamment celles produites et consommées en « circuit court », nous semblent constituer une réponse essentielle aux questions qui se posent.

Ainsi, l’ensemble des pays développés maîtrisent, depuis des années, la technologie de la méthanisation. Ce procédé permet de transformer certains déchets organiques – notamment ceux des exploitations agricoles, des industries agroalimentaires, des collectivités locales- en biogaz.

Ce gaz vert peut être réinjecté dans le réseau de gaz, ou encore être utilisé pour faire fonctionner des véhicules propres. Le tout, en minimisant les coûts et distances de transports -puisque les unités de production sont implantées à proximité des lieux de consommation- et en bénéficiant, localement, à l’ensemble des territoires sur lesquels ces unités sont implantées.

En France, 800 unités de ce type fonctionnent déjà. Un chiffre qui se développe, mais qui reste faible, comparé aux 10 000 unités que compte l’Allemagne. Aujourd’hui, la France a défini un modeste objectif de croissance de la méthanisation : notre plan de Programmation Pluriannuelle de l’Energie prévoit de porter la part de l’énergie renouvelable à 7% de la consommation totale de gaz en 2030. L’objectif sera atteint… mais reste insuffisant. Le potentiel de production de biogaz, en France, est au moins trois fois plus important.

Revoir nos objectifs en intégrant des logiques extra-financières

Si cet objectif français n’est pas plus ambitieux, c’est avant tout pour des raisons budgétaires : le biogaz est aujourd’hui subventionné par l’Etat à un prix quatre fois plus élevé que le gaz naturel, le prix à payer pour lancer en France cette filière encore jeune.

Mais cette approche comptable ne prend pas en compte l’un des atouts essentiels de la méthanisation territoriale : ses externalités positives.

Ainsi, à chaque fois qu’une nouvelle unité de méthanisation territoriale est implantée sur un territoire, elle lui insuffle un nouveau dynamisme économique.

Sa construction génère 3 à 5 M€ de retombées directes pour les entreprises locales. Puis, en phase d’exploitation, l’unité permet de créer une dizaine d’emplois locaux, de générer 600 000 € de recettes annuelles pour les entreprises locales spécialisées dans la maintenance, le transport et l’épandage, et permet aux producteurs de déchets organiques de réduire leurs coûts de traitement d’environ 30%.

Autre externalité positive de la méthanisation territoriale : sa capacité à améliorer la résilience des exploitations agricoles. D’abord, parce qu’elle permet de produire une matière organique stabilisée, le digestat, qui constitue un excellent engrais naturel à un prix inférieur à celui des engrais d’origine fossile. Ensuite, parce qu’elle libère les agriculteurs de la gestion du transport et d’épandage de leurs effluents.

Enfin, les unités de méthanisation territoriale peuvent jouer un rôle essentiel en cas de crise sanitaire : elles peuvent devenir de précieux sites de traitement pour les filières alimentaires, en cas de problème sanitaire. Leur technologie d’hygiénisation des matières, déjà pratiquée sur chaque site centralisé, permet de traiter les virus, champignons et graines des adventices (plantes indésirables pour les cultures).

C’est pour ces quelques raisons, il y en a bien d’autres[1] , que la méthanisation territoriale, dans sa forme la plus locale, la plus ancrée dans la vie des territoires, doit être développée en France dans les années à venir.

Créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement, elle joue aussi un rôle essentiel de ciment entre collectivités locales, citoyens, agriculteurs et industriels d’un même territoire Coconstruite avec l’ensemble de ces acteurs, elle offre un potentiel d’autonomie énergétique, mais dessine aussi une nouvelle façon de penser le « monde d’après ».

Celui dans lequel, bien sûr, de nouvelles crises surviendront. Mais dans lequel nous aurons, collectivement, réfléchi à la façon de les affronter. En renforçant notre résilience et celle de notre environnement.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Pierre de Froidefond oublie ce qui est à mon sens bien plus important que tous les avantages qu’il a cité encore dans l’intérêt de ma méthanisation des déchets agricoles, sa capacité à alimenter les centrales à gaz de production d’énergie électriques lorsque les conditions météorologiques sont insuffisante pour répondre au besoin habituellement fourni par l’éolien et le solaire pour une conversion à l’électricité 100% renouvelable.
    Quel que soit le nombre des éoliennes, même réparties au mieux sur le territoire, et quelle que soit également la surface de PPV en répartition homogène sur la surface du pays entier, il y aura des défauts d’alimentation de ces sources d’énergie en regard du besoin, notamment lors des anticyclones de plusieurs jours qui affectent l’ensemble de l’Europe avec une couverture nuageuse totale. La solution d’une électricité « bas carbone » 100% renouvelable est alors assurée grâce au biogaz. Que son prix soit supérieur, même jusqu’à 4 ou 5 fois, son rôle complémentaire laissera un coût moyen du watt électrique bien inférieur à celui que produirait un ensemble d’EPR dont le prix du watt est entre 3 et 7 fois supérieur à celui des énergies éoliennes et solaires (Cf par exemple :
    https://www.batirama.com/article/26939-photovoltaique-comwatt-est-pret-pour-l-autoconsommation-collective.html )
    Serge Rochain

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  • Ah, Pierre de Froidefond, enfin quelqu’un qui semble avoir compris que la production d’énergie, y compris l’électricité, ça ne passe pas forcément par des éoliennes de 14 MWe, par des hectares de panneaux solaires, par des cathédrales industrielles, mais plutôt par des installations à taille humaine sous le plus haut rendement possible et pas au temps d’investissement le plus court possible. Le monde a changé et on voit bien que toutes les initiatives actuelles, à l’exception de quelques unes heureusement, mais l’on voit bien que les paradigmes ont la peau dure et que la finance n’entend pas céder un cm2. Il le faudra bien, tant leurs initiatives sont lamentables et faciles à démasquer. Michael Moore l’a fait de à sa façon, tres efficace, et les écologistes raliiés à l’argent des investisseurs se sont étranglés, une façon de se découvrir car Michael Moore n’a jamais roulé pour autre chose que le bien commun dans un pays qu’il aime: le sien ! Il a regardé ce qui se passe dans son pays et il en a tiré des conclusions logiques. Pourquoi donc les verts français se sont-ils senti attaqués par ‘l’infâme Michael Moore ».. Michael Moore s’adresse à ses compatriotes et leur dit que les meulleures intentions du monde cachent parfois des turpitudes moralement tres condamnables, et pas une fois il ne cite le nom du grand satan des verts français : le nucléaire , il fait un constat sans proposer de solution. Mais il recherche la vérité, la trouve et l’expose sans détours. C’est exactement la méthode que j’utilise moi-même.
    Cela fait maintenant 15 ans que je me bats (gratuitement,parce c’est possible pour moi, je ne suis pas un martyre ni un saint) pour dire une chose simple : l’energie et sa production et parmi les formes d’energie la reine incontestable, l’électricité, au coeur de tous les débats et de tous les appétits, ne peut et de doit pas être le domaine réservé de quelques uns et encore moins s’agissant de moyen de la fabriquer. Le process que je défends traite les déchets de biomasse (pas tous) et les déchets urbains secs et solides (encore du boulot pas prêt, difficile de chez difficile, mais une faisabilité certaine – même chose, il faut sélectionner les déchets et il ne faut pas se tromper de voie de valorisation, ça c’est tres facile). Ma vue est que tout ceci, contrairement aux majors qui pensent uniquement comme dans le vieux monde c’est à dire en terme de bankabilité, est que ces solutions sont accessibles par ceux qui ont les ressources et les besoins correspondants et que le problème doit donc traité et décidé par ces mêmes personnes, sur le terrain, ou au plus prês en optimisant les ressources de leur terrain, pour le profit des gens vivant sur ce terrain. toute autre solution, en exagérant un peu, et même beaucoup, c’est une forme de néo-colonialisme à savoir qu’on se sert d’une surface collective et limitée pour y implanter des solutions de tailles colossales qui nécessite des quantités de ressources souvent disponibles mais pas à l’infini pour s’empresser d’en tirer une valeur qui est exportée bien loin du territoire dont elle est issue. Comment appeler vous ce type de pratique ? Elus et responsables politiques en charge de la gestion de votre ou vos territoires, pensez aux votres qui sont souvent à la peine. Les plus petires solution ne sont certes pas les moins rentables au sens de l’économie classique, mais elles ont la capacité à présenter des rdts équivalents, voire largement supérieurs à des gros barnums qui ne peuvent pas eviter d’impacter la vie des riverains. Même un enfant de 10 ans comprendrait ça. Après quelle est la bonne solution. Elle doit être décidée localement, d’abord pour le respect des gens qui vivent sur le territoire concerné avec pour critère principal améliorer leurs condition de vie, ne pas apporter de nuisance supplémentaire par rapport à l’existant, mais an contraire leur fournir des emplois directs et indirects, et là, j’ai énormément de choses à dire.Pour aujourd’hui ça suffira, comprenne qui pourra, les lecteurs ne sont pas stupides, ils arriveront bien, si mes propos leur paraissent intéressants, à me trouver par exemple sur linkedin.
    Si, un renseignement supplémentaire, mon choix de process est tres proche de la méthanisation, mais pas l’usine de méthanisation si vous voyez ce que je veux dire, il a exactement les mêmes débouchés potentiels sauf que nous souhaitons que le gaz produit, car c’est du gaz, reste sur le territoire et soit valorisé et chaleur et électricité sur le territoire et pour son profit direct et poury créer des emplois en bien plus grande quantité. Bref un process pas du tout concurrent à la méthanisation, seuls les mauvais peuvent penser ça, mais ils n’ont rien compris. Si les débouchés sont presque identiques à la méthanisation, les intrants sont juste fondamentalement opposés en caractéristiques physiques et chimiques, aucune erreur n’est possible. Pierre de Froidefond, même combat et parfois côte à côte.Sauf qu’à puissance égale, on prend moins de place…juste pour vous taquiner, je ne suis pas un bonnet de nuit.

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    • Certes l’ami Claude, mais cette solution est très loin de pouvoir répondre à la totalité du besoin. En revanche, comme je le raconte à longueur de messages depuis longtemps et vous m’en êtes témoin, c’est le complément indispensable pour pouvoir assurer 100% du besoin d’électricité en renouvelable avec un facteur de charge global de 100% éliminant de fait le besoin de recourir au nucléaire et se débarrasser ainsi de ses multiples inconvénients.
      D’ailleurs le nucléaire n’a pas besoin de votre singaz, l’éolien et le solaire oui…. pourquoi vous obstinez vous à botter contre votre intérêt personnel ? Uniquement pour dire que cela prouve votre honnêteté ? Rassurez vous vous avez là l’opportunité de maintenir votre réputation d’honnêteté avec une solution qui, cerise sur le gâteau, vous serait, en plus, favorable.

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  • Comme d’habitude, mais là c’est l’effet de l’enthousiasme, il ne faut pas lire temps d’investissement, mais temps de retour d’investissement. ça allait certes de soi, mais ça va encore mieux en corrigeant. pardonnez moi.

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  • éoliennes + panneaux photovoltaïques + centrales à gaz bio = écolo ? oui, à l’exploitation.
    Mais si l’on compte:
    – les émissions de fabrication des PPV (électricité chinoise)
    – les émissions de fabrication de éoliennes (béton, acier, cuivre, fibre de carbone, terres rares…)
    – le recyclage des PPV (ce sera souvent la déchetterie)
    – le recyclage des éoliennes (pales en enfouissement, fondations laissées en sous sol…)
    C’est beaucoup moins évident.
    et…
    quand on ferme une centrale nucléaire en état de fonctionnement de 1000 MW pour la remplacer par 500 à 1500 éoliennes de 2 MW, des PPV, une centrale à gaz bio de 1000 MW (pour la régulation et les jours sans vent ou sans soleil), on a dépensé plusieurs milliards d’€ pour la même production d’électricité.(que nous retrouvons sur nos factures).
    Le besoin en bio gaz pour cette centrale de 1000 MW est (avec 35% de rendement) de: 2857 MW de chaleur. avec du méthane à 50 MJ/kg il faut donc en consommer: 57 kg par seconde (4925 tonnes par jour) ce qui (avec une masse volumique de 16 kg pour 22,4 m3) fait donc un débit de 80 m3 par seconde.
    Merci à ceux qui savent et qui me lisent de me dire ce que cette production de méthane (80 m3/s ou 6,9 millions de m3 par jour) signifie en terme de centrale de méthanisation, de son approvisionnement (nombre de milliers de camions par jour), du gazoduc de sortie…
    Mais nous sommes au cœur du sujet car nous fermons des centrales nucléaires en état de marche, nous installons des éoliennes, des PPV et des centrales de méthanisation.
    Si je pifomètre qu’il faut 10 kg de matière organique pour faire 1 kg de méthane (merci de préciser), il faudrait faire entrer 49.250 tonnes de matière organique par jour dans cette centrale (soit 1.970 camions de 25 tonnes de charge utile) et en faire ressortit 10% de moins soit 1.770 camions soit 3740 passages de camions par 24 heures ( c’est 1 camion toute les 23 secondes jour et nuit).
    C’était juste pour montrer ce que signifie de fermer une (petite tranche de) centrale nucléaire et la remplacer par ce que certains appellent des énergies renouvelables.

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    • Quand on compte ceci et quand on compte cela, et quand on compte…… Mais justement, VOUS NE COMPTEZ PAS, vous faites du blabla. Vous ne comptez pas par ce que vous ne savez pas, mais cela ne vous empêche pas d’annoncer une conclusion…. complétement ridicule car ne reposant que sur vos convictions.
      Alors tournez vous vers ceux qui savent compter, comme l’ADEME dont c’est le métier, ou d’autre qui alignent des chiffres qu’ils soumettent à votre sagacité mais qui, malheureusement n’obtiennent en retour que du blabla et aucune contestation des chiffres avancés. Alors ça, savez vous comme ça s’appelle ? Ca porte un nom : DOGMATISME
      Votre supposée démonstration sur le biométhane à de quoi faire rire à se rouler par terre vous ne savez manifestement rien de ce genre de filière alors vous inventez des coefficient de conversion qui vous passent par la tête entre matière organique et méthane. Vous ne savez même pas où ces méthaniseurs s’installent et où son produits les déchets qui vont les alimenter. Vous ne savez pas non plus combien 1 Kg de méthane représente de joules et quelle volume de vapeur sous quelle pression il peut se transformer pour faire tourner une turbine qui produira combien de watts/heure, mais que vous n’hésitez pas une seconde à transformer en Km/camion (dont vous précisez même le tonnage) dont on ne sait où ils devront aller pour larguer leur marchandise et concluez qu’il faudra 3740 passages de camion par 24 heures vous n’avez clairement rien compris à ce dont il s’agit.…. et vous clôturez avec une petite tranche nucléaire pour compléter ma tranche de rire et vous allez me dire aussi bien sûr puisque vous êtes un expert de ces domaines combien de tonnes de minerai uranifère il faut extraire pour obtenir 1 Kg de yellow cake qui lui même après filtration et centrifugation fournira combien de gramme d’uranium 235/238 dans la juste proportion nécessaire pour produire tant de joules qui permettront de produire quelle quantité de vapeur sous quelle pression pour faire tourner la turbine qui produira combien de watt/heure….. Arrêtez je m’étrangle …. Vous devenez de plus en plus guignol
      Ne pouvez vous, par manque de compétence, vous contentez de voir ce qui est publique et que, par exemple, l’Allemagne alimente par des centrales à biométhane ce qui produit 8,3 % de son électricité soit l’équivalent d’un mois de production électrique du pays par ce moyen (valeur 2018) ? Je sais bien que les Allemands sont des imbéciles et vous le prouvent tous les jours mais amusez vous à calculer le nombre de KM et camions nécessaires pour produire les 45 TWh que cela représente puisque vous savez faire …..

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      • Bonjour, Serge.
        Vous m’avez mal lu: le méthane a un PCI (pouvoir calorifique inférieur) de 50 MJ/kg, (au milieu de mon texte), une centrale thermique a un rendement global (du carburant à l’électricité en passant par la vapeur et les turbines à vapeur ou directement dans des turbines à gaz, qui ressemblent à des réacteurs d’avion et l’alternateur) de 35% +/- 5%.
        1 kW.h, c’est 3,6 MJ. 1 kg de méthane (50 MJ) c’est donc après application du rendement, 50 MJ*35%/3,6 MJ/kW.h = 4,86 kW.h. Pour faire 1.000 MW.h en 1 heure ( soit une puissance de 1.000.000 de kW pendant 1 heure, il faut donc 1.000.000/4,86 = 205.761 kg de méthane par heure soit les 57 kg/s de mon texte.
        Pour faire ces calculs, il n’y a besoin que des 4 opérations de base (+,-,*,/) mais il semblerait que ce soit déjà trop compliqué pour vous…
        Donc, au lieu de critiquer essayez de suivre la démonstration.
        Pour les camions, ils doivent bien apporter les déchets à méthaniser et ressortir ce qui reste après méthanisation.
        Je demandais si quelqu’un savait combien de déchets il faut faire entrer pour faire 1 kg de méthane. Il semble que vous n’ayez pas la réponse qui est bien sûr très variable en fonction des produits (lisier, tonte d’herbe, fumier, fruits pourris, déchets alimentaires, déchets d’abattoirs et parfois du maïs…
        Pour les 1.000 MW (1.400.000 chevaux) d’une petite tranche de centrale, ils vont devoir « ratisser » plusieurs départements pour ramasser 50.000 tonnes par jour…
        Je ne critique en rien le principe de méthaniser les déchets j’en suis même un fervent promoteur. Ma démonstration que personne n’a « critiqué » (en y trouvant une erreur) à juste pour vocation de montrer que les ordres de grandeurs n’ont rien à voir avec la production d’électricité de masse.
        Pour faire tourner un groupe électrogène de quelque dizaines de kW) alimentant une ferme et alimenter le tracteur transformé pour fonctionner au gaz, c’est OK. Pour remplacer une seule tranche nucléaire, ça n’a rien à voir.
        Evitez de critiquer ceux que vous ne comprenez pas, demandez leur de vous expliquer, ça sera mieux pour tous.

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      • Si « je fais du blabla » merci de me dire où vous avez vu une erreur.
        Je sais compter quand je parle d’énergétique car c’est mon métier.
        Ma conclusion ne repose pas sur une conviction mais sur des calculs que vous pouvez vérifier si vous en avez les compétences.
        J’aimerais bien voir des chiffres de l’ADME qui seraient différents des miens, car la physique est la même pour tout le monde.
        je suis très content de savoir que je vous fait rire et rouler par terre.
        pour le ratio intrants/méthane que j’ai « pifométré » à 10, j’ai clairement écris que je souhaitait une précision venant de quelqu’un « qui sait », mais je ne serais pas étonné que ce soit plus que cela.
        Contrairement à ce que vous pensez, je sais parfaitement combien il y a de Joules dans un kg de méthane, c’est même écrit dans mon texte: 50 millions de Joules (50 MJ).
        Et je sais aussi combien on peut sortir de kW d’une turbine à vapeur en fonction du débit de carburant dans la chaudière, c’était même ma formation au conservatoire des Arts et Métiers. où j’ai passé pas mal de temps à travailler la thermodynamique.
        Mais vous semblez avoir plus de compétence pour critiquer ceux qui savent certaines choses et qui demandent quand ils ne savent pas que pour analyser une démonstration.
        Bonne soirée.

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        • Je me fou de tout votre baratin à la petite semaine, et de vos calcul de gamins sur un coin de table qui ignore tout de la méthanisation, y compris vos exercices d’école aux A&M en vous attachant obstinément à vouloir démontrer qu’un canard ne peux pas voler, et mettre vos élucubrations en opposition au fait que l’Allemagne avec 8,4% de son mixe électrique serait capable, si besoin était, de fournir son besoin en énergie électrique par une nuit noir sans Lune durant de 744 heures consécutives et sans un brin de vent pendant les mêmes 31 jours du mois et toutes autres sources d’énergie également totalement absentes, un mois entier chaque année avec cette seule ressource faisant face à n’importe quel anticyclone paralysant les autres moyens de production.
          Alors cessez de vouloir prouver que le canard est cloué au sol quand le renard arrive, essayez la quadrature du cercle ou le mouvement perpétuel. Des ingénieurs comme vous j’en ait foutu quelques un au placard durant ma carrière, j’ai toujours insupporté les destructeurs défaitistes.
          Adieu Monsieur Guerin

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    • L’ADEME a compté en 2015 qu’il faut une part déraisonnable de biomasse pour atteindre peu d’énergie par méthanisation. Et il faut occuper des terres fertiles et les épuiser. Avec 30000t/an de biomasse pour le méthaniseur moyen qui produit 12,5 GWh, pour 50 TWh annuels (seulement 10% du gaz naturel consommé en France chaque année, que le gaz), faites le calcul. Il vous faut 4000 méthaniseurs, qui consommeront 120 Mt de biomasse ! Un méthaniseur tous les 8 km de SAU ! Et qui ira chercher ses intrants où ? Puisque le rayon de chalandise dépassera forcément les 8 km (30km en moyenne aujourd’hui).
      Soyons raisonnables arrêtons ce lobbying stupide pour la méthanisation, réservons là pour les déchets vrais seulement, utilisons là à bon escient, intelligemment. Je vous rappelle qu’aujourd’hui, les subventions à la construction des méthaniseurs représentent 500 k€ par emploi direct créé …

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      • Arretez de regarder des documents de 2015 dont vous n’apportez même pas la preuve de l’existence et regardez en de plus récent dans lequel l’ADEME ne dit pas ça du tout, par exemple déjà en 2018 : https://www.ademe.fr/expertises/energies-renouvelables-enr-production-reseaux-stockage/passer-a-laction/produire-lelectricite/cogeneration-biomasse
        Alors avant de parler de lobbying stupide jetez simplement un coup d’œil sur ce que fait déjà l’Allemagne dans ce domaine car elle peut déjà assurer un mois entier par an de son besoin électrique avec cette seule énergie qui figure pour 8,3% dans son mixe électrique.
        Alors oui soyons raisonnable et arrêtons de critiquer systématiquement tout ce qui peut faire de l’ombre au nucléaire.
        Vous êtes un peu court jeune homme pour présenter de l’opposition avec des dossiers aussi vides

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          • Cochelin : Et qui ne voit pas les dégâts causés par le développement exagéré de la méthanisation ? https://www.bastamag.net/derives-methanisation-Allemagne-monocultures-mais-speculation-biogaz
            Et sur quoi vous fondez-vous pour prouver ce que vous avancez ?

            Mon pauvre Cochelin, toujours prêt à plonger sur le premier truc qui va dans votre sens sans prendre aucun recul ne serait-ce que pour constater que comme tous ces canards d’opposition systématique issus de différentes factions de supposés verts (du moins c’est ce qu’ils prétendent être) et faire des comparaison avec ce qui est bien pire et que vous défendez bec et ongle, car cela vous arrange, la construction des barrages et la noyade de village entiers avec expropriation des terres fertiles riches en limons des berges de rivières.
            Combien d’expropriations de terres à la paysannerie Allemande pour la méthanisation ? Zéro.
            Combien de villages évacués au profit de la méthanisation ? Zéro
            A combien se monte cette catastrophe claironnée à chaque paragraphe de cette dénonciation calomnieuse ?
            Réponse : c’est catastrophique mais on ne sait pas pourquoi si ce n’est que cela fera mauvaise presse à cette la méthanisation. Inutile de dire ce qu’est la catastrophe…. pour quoi faire ? L’imagination du lecteur friand de ce genre d’info a suffisamment de bonne volonté pour la trouver il suffit de la stimuler.
            Au départ la méthanisation devait permettre aux exploitants agricoles de produire eux même du méthane comme il est dit dans l’article qui présente le fait que s’y soit greffé ENSUITE une véritable industrie, comme si elle n’avait pas été prévue dès le départ alors que les initiateurs du gouvernement allemands sachant très bien que l’ensemble de la profession agricole n’allait pas sauter immédiatement sur l’occasion avait incité les industriels du gaz à investir afin d’obtenir rapidement une ressource zéro CO2 de réserve rapidement. C’est donc toujours d’actualité, les agriculteurs sont toujours incités à arrondir leur fin de mois, et cela commence à marcher de plus en plus. C’est pour cela que le gouvernement ne délivre plus qu’au compte goute les implantations industrielles depuis 2015. La croissance de cette source bas carbone de réserve destinée à compenser les fluctuations des sources variables ne nécessite pas de croitre au-delà de ce que les exploitants agricoles fournissent eux-mêmes. L’Allemagne a déjà atteint le but qu’elle s’était fixée dans ce domaine, être capable de faire face aux anticyclones rémanents dont le plus long jamais enregistré, n’a pas dépassé 20 jours (en France) et si remontant les archives de météo France vous en trouvez un plus durable faite leur savoir, ils sont intéressés. L’Allemagne peut déjà faire face à un mois entier de panne totale de vent et de Soleil.
            Les terres utilisées n’ont fait l’objet d’aucune expropriation et étaient inexploitées, cerises sur le gâteau elles sont entretenue et ont libérées les communes ayant bénéficiées de ces implantation des charges de l’entretien, et deuxième cerise, elles peuvent être demain, si leur utilité de réserve stratégique d’énergie s’annulent ou simplement diminuent, allouées à l’agriculture alimentaire, contrairement aux terres inondées récupérées pour créer les retenues de barrages. Voilà comment un journal vert d’opposition systématique transforme aux yeux des gogos (vous savez ce sont les mêmes verts qui font des articles catastrophistes contre ce qui vous est si cher en transformant systématiquement les incidents mineurs en frisure de la catastrophe de Tchernobyl ou Fukushima…. Mais là, vous ne les croyez pas, tandis qu’ici ils apportent de l’eau à votre moulin, et qu’importe que l’eau soit sale) des projets judicieux et utiles à tous en escroqueries et turpitudes diverses à grand coup de sous-entendu vous laissant imaginer vous-mêmes l’ampleur colossale des multiples dommages qui en résultent…cherchez bien ils ne sont pas quantifiés, ni mêmes nommés, juste suggérés. C’est la bonne méthode avec les gogos.
            Basta…. Un nom qui en dit long sur sa vocation. Il vit des scandales publics, et comme malheureusement pour eux il n’y en n’a pas tous les jours, hé bien ils en fabriquent. C’est facile, on peut prendre n’importe quel sujet et sous-entendre à chaque phrase qu’un côté sombre qu’il suffit de suggérer et le vrai moteur de l’affaire, le lecteur toujours à l’affut du moindre complot fait le reste et sa conclusion est sans appel… l’Abbé Pierre n’était qu’un profiteur, Mère Theresa une des femmes les plus perfides de la planète et Pasteur un petit ambitieux de province qui rêvait de faire de faire le plus grand laboratoire pharmaceutique du monde.
            Mon pauvre Cochelin…..

          • @Rochain
            Votre réaction, sans apporter aucune preuve à ce que vous avancez, ne me surprend pas, vous qui avez investi dans ce domaine. Mais je parlais de développement exagéré, comme en Allemagne. Là-bas, les quantités de biomasse sont montés jusqu’à 800 000 tonnes de maïs cultivés uniquement pour les méthaniseurs. Ils ont réussi à diminuer cette part, mais en important du maïs de Pologne. Les problèmes d’accaparement des terres et les changements d’affectation des sols ne semblent pas vous concerner.
            Chez nous si on veut produire du biogaz à hauteur de 10 % de ce que nous importons actuellement comme gaz naturel de Norvège ou de Russie, il faudrait sacrifier en cultures diverses la surface moyenne (6 400 km²) de trois départements français.
            Et si l’Allemagne produit 8,3 % de son électricité avec la biomasse, rien ne prouve que cela pourrait, en cas de besoin, fonctionner un mois durant. Il s’agit ici de votre opinion qui n’est rien d’autre que de la pure spéculation. Avec un usage encore massif de charbon et de gaz comme c’est le cas actuellement et un contenu carbone autour de 300 g/KWh, ce pays n’est pas encore un modèle vertueux à suivre.

          • Ah bon…. les centrales à gaz sont incapables de fonctionner un mois durant ? J’ignorais ce détail qui mets par terre toute la stratégie allemande de fourniture alternative aux ENR éventuellement défaillants…..
            Vous faites bien d’attirer mon attention sur ce sujet, et je vous en félicité, mais il faudrait plutôt aller le dire à Madame Merkel pour qu’elle arrête de remplacer ces centrales charbonneuses par des centrales à gaz dont elle ne pourrait pas se servir durant un an.
            Quant à remplacer nos importations de Gaz par du biogaz je crains que là encore vous ne soyez dans la plus grande confusion. Ce qui tourne au GN continuera encore longtemps à tourner au GN.
            Ce dont il est question ici c’est de décider de ce qui devra suppléer aux ENR dans les situation anticycloniques susceptibles de baisser le rendement des ENR en dessous d’un seuil critique. Sans cette alternative la solution ENR ne peut pas fonctionner. ET les allemands prouvent depuis l’installation de ces méthaniseurs que cette solution est viable, validant du même coup la solution zéro CO2 100% ENR. Mais tout cela vous passe sans doute très au dessus de la tête puisque cette dernière est exclusivement occupée à vouloir démontrer qu’un canard ne vole pas.

          • Et que le MWh issu du bio méthane se situe entre 100 et 200 € pour un contenu carbone de plus de 300 g/KWh (source IPCC2014), cela ne vous dérange pas. Et 1,5 million d’ha de maïs consacré à ces usages !

          • Mon pauvre Cochelin,
            Votre problème est toujours le même, vous n’avez qu’une seule obsession : trouver n’importe quoi piquer n’importe où qui dise du mal de tout ce qui est favorable aux ENR que ce soit vrai ou faux vous importe peu puisque vous avez avant même de le lire que si c’était défavorable au biogaz (en l’occurrence), c’est forcément vrai.
            De plus comme vous ne comprenez rien, vous retenez des chiffres qui ont une signification en leur en attribuant une autre qui évidement est défavorable (toujours en l’occurrence) au biogaz. Je vais vous expliquer mon petit Cochelin : Le biogaz est CO2 neutre ! Alors qu’est-ce que c’est que ces 300 devenus 200 g/KWh dans le message correctif, qui d’ailleurs ne corrige rien du tout ???
            Eh bien c’est ce qui est produit en CO2 durant la combustion du gaz qui va générer une énergie de 1 KWh…. Et qui correspond aussi à la quantité de CO2 absorbée par le végétal durant sa croissance… Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme….. Compris mon petit Cochelin ?
            Quant à votre prix du MWh de biogaz vous le sortez d’une pochette surprise ? Aujourd’hui les méthaniseurs, selon le volume le lieu et divers autres paramètres techniques ou commerciaux le vendent entre 40 et 70 € le MWh !! Vous avez encore du trouver ça dans un document de 6 ou 10 ans d’âge.
            Quant à votre 1,5 million d’hectare de Maïs vous n’avez même pas 1 million dans l’article sur lequel vous vous appuyez et fait à charge contre le biogaz tellement sa partialité est flagrante (journal d’opinion à scandale pour gens comme vous qui raffolent de ce genre d’ânerie) et écrit par des gens tellement bêtes (mais en harmonie avec leur lectorat) qu’ils ne se rendent pas compte quand ils se tirent une balle dans le pied. Car il s’offusquent de la diminution de la surface cultivée (1 million d’hectares, c’est eux qui le disent) pour le biodiesel mais trouvent scandaleux celle allouée au biogaz Ouaf ouaf !!!!
            Mais ne vous inquiétez pas cela n’ira pas plus loin, vous n’avez pas vu que depuis 4 à 5 ans ça piétine sans grandir sur le graphique qui retrace l’historique de la croissance ? Il semble que l’Allemagne s’était fixé le but d’avoir rapidement une ressource par le biais du biogaz capable de les alimenter un mois entier par an avec cette seule ressource dans des centrale à biogaz zéro CO2 pour pallier les période sans vent ni Soleil. Mais l’objectif étant atteint, ils se tourne vers une autre source zéro CO2 pour accroitre le stockage d’énergie en bénéficiant de l’excèdent éolien pour produire du H2.
            Tenez lisez ça, dans les lignes et aussi entre les lignes si vous arrivez à affuter votre niveau de compréhension de façon suffisante :
            https://www.lemondedelenergie.com/allemagne-numero-1-mondial-hydrogene/2020/06/10/
            Peut-être un jour deviendrez-vous adulte ?

          • Pardon. Contenu carbone 200 g/ KWh pour la biomasse qui est destiné au bio méthane.

    • Dominique Guérin, je ne suis pas un spécialiste de la méthanisation, mais de la gazéïfcation de la biomasse et des déchets secs et solides. Donc je peux vous répondre avec précision sur ma propre techno. C’est grossièrement, en fonction du plus ou moins bon rendement du moteur du groupe gaz alimenté, entre 1 et 1,2 kWhe par kg de biomasse à 15% d’humidité accompagné de 1,5 kWth d’eau chaude à 70/90°C.
      Pas mal non ? Entre 78 et 85 j’ai réalisé 5 centrales de 1 MWe dans le monde, pas en France, et notre techno d’aujourd’hui est bien plus évoluée qu’à l’époque.
      Rdt électrique pour une cacahuète de 50 kWe 30%
      Rdt électrique pour une unité de 1 MWe : 36 à 37% .
      Si je m’en réfère à l’intérêt de EDF ZNI, aucune réaction à mes appels du pied. Pas d’intérêt pour un tel systeme en Guyane, à la Réunion, en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, aux Antilles ? Vraiment ?
      Impensable !
      Je commence à penser que Serge Rochain a raison. Pourquoi diable continuerais-je à soutenir le nucléaire, car c’est bien le cas. La réponse est simple : parce que je suis un pauvre con d’homme honnête et qui pense toujours au bien collectif y compris avant mes propres intérêts. Il y a des jours ou c’est tres difficile de maintenir son cap !

      Répondre
    • Faux Guerin, tout se recycle quant à l’électricité chinoise pour faire des PPV, il nous suffit de les fabriquer ici en France
      Alors quel plaisir sordide avez-vous à opter pour des options qui ne nous sont pas profitables, sans parler du bien de la planète ? Uniquement pour refourguer votre nucléaire à déchets, à la subordination à des puissances étrangères pour les alimenter, à leur durée de vie qui sera seulement de l’ordre du siècle avant de devoir de toutes les façons nous tourner vers le Soleil…..?
      Ca vous fait si mal que ça d’admettre que votre graal se terminera misérablement ?

      Répondre
  • Ah, ce M. Rochain avec toujours son modèle Allemand qui envoie dans l’atmosphère des dizaines de millions de tonnes de CO2 par an rien rien qu’en production d’électricité (qui coûte très cher aux consommateurs) et qui n’en a pas fini avec la mise en route de la centrale de Datteln: https://www.lefigaro.fr/vox/monde/l-allemagne-devrait-sortir-du-charbon-plutot-que-du-nucleaire-20200605
    En plus de son nucléaire résiduel (9 GW) auquel elle demande encore beaucoup pour les besoins de son réseau !

    Répondre
    • Ah, ce Cochelin qui ne comprends tours pas ce qu’est le sens d’une évolution et bétonne sur un point de la courbe et qui s’imagine que c’est le résiduel nucléaire allemand qui stabilise son réseau ! Que d’inepties en si peu de mots, mais tant de dogme et de conviction religieuse.

      Répondre
      • @Rochain
        Qui ne comprend pas que sans nucléaire, en Allemagne, ce serait plus de thermique fossile (gaz, charbon, fuel) pour le suivi de charge ou plus d’importation, comme lorsque les production solaire et éolienne sont à la baisse ? C’est cela la réalité que vous ne voulez pas voir ! https://www.energy-charts.de/power.htm

        Répondre
  • J’ai trouvé l’information qui me manquait:
    Une centrale de méthanisation qui produit 50 kg de méthane par heure (70 m3) a besoin de 10.900 tonnes d’intrants par an (1.244 kg/h) soit 25 kg d’intrants pour 1 kg de méthane. (pour ce faire, il faut une grosse ferme aidée par ses voisins) elle pourrait faire tourner un groupe électrogène de 240 kW.

    Pour ma centrale fictive (d’alimentation d’une centrale à gaz de substitution d’une tranche nucléaire de 1000 MW) produisant 57 kg/s (4104 fois plus), il faudrait « ratisser » les intrants sur 2 départements. et ça ferait 1 camion toutes les 9 secondes, jour et nuit.

    Autre information (bonne nouvelle): les toutes nouvelles centrales à gaz combinées vapeur (une turbine à gaz dont les gaz d’échappement font de la vapeur entraînant une turbine à vapeur, les deux turbines entraînant un alternateur) arrive à 58% de rendement. C’est ce qui est entrain d’être construit à Landiviseau. Cette toute nouvelle technologie se satisferait donc de 35 kg de méthane par seconde (au lieu des 57 calculés pour une centrale gaz/vapeur).
    Les camions de 25 tonnes de charge utile ne passeraient donc que toutes les 14 secondes…

    On pourrait aussi l’exprimer autrement en disant qu’il faut 4.000 centrales de méthanisation et 4.000 groupes électrogènes (soit 40 par département) pour remplacer une tranche de centrale de 1000 MW.

    Ces petits calculs n’ont pour objectif que de montrer que les centrales de méthanisation qui sont une bonne chose au niveau local (moins de méthane dans l’air, production de terreau, contrôle des effluents fermiers, petite production d’électricité, n’ont pas vocation à produire de l’électricité de façon « massive ».

    Une seule éolienne en mer de 8 MW, c’est 33 fois plus que cette centrale de 240 kW électriques. Je laisse vos imaginations envisager comment faire par méthanisation le courant qui manquera quand il n’y aura pas de vent…

    Répondre
    • Pour vous éviter de chercher : Le biogaz fournit 8,3% du mixe électrique de l’Allemagne soit la possibilité de fournir le pays en électricité un mois par an avec cette seule ressource avec zéro vent et zéro Soleil même le jour pendant un mois.
      Alors vos conclusions sans appel issues de calcul sur un coin de table prouvant que ça ne peut servir qu’à allumer la veilleuse de nuit des enfants sont issues elles (vos conclusion) de la haute opinion que vous avez de votre propre opinion.

      Répondre
  • Guerin : Une seule éolienne en mer de 8 MW, c’est 33 fois plus que cette centrale de 240 kW électriques. Je laisse vos imaginations envisager comment faire par méthanisation le courant qui manquera quand il n’y aura pas de vent…

    Aux Arts et Métiers au début des années 80 on ne vous enlevait pas vos œillères, on ne vous apprenez pas à regarder ce qui se passe ailleurs ? Ca vous aurait évité de faire comme la plupart des naïfs pronucléaires qui se croient malin en attaquant le régime variable des ENR sur les éventuelles absences de ce qui leur permet de produire. L’Allemagne qui est en train de conforter son avance de 10 ans sur nous (ou plutôt sur nos 10 ans de retard) a déjà montrer comment résoudre ce problème et même plus intelligemment qu’avec les barrages hydroélectriques. Regardez la réponse que j’ai faite à Chateignier au début des échanges sur ce forum (et aussi sur bien d’autres ou cette question supposée mortifère se transforme en déroute ridicule)

    Répondre
  • L’Allemagne aurait plutôt 10 ans de retard sur la France ne matière d’émissions carbone et bien d’autres pollutions atmosphériques visibles sur une carte satellite de l’Europe. Vous faites fausse route et vous vous fourvoyez !

    Répondre
    • Et vous vous rabâcher en vous obstinant à ne pas comprendre le sens d’une pente…
      Dans un ascenseur vous ne devez pas savoir dans quel sens il se déplace, non ? Heureusement que le plus souvent il y a des chiffres qui s’allument sur le panneaux de commande

      Répondre
  • Les chiffres montrent encore un énorme écart qui n’est pas prêt de se résorber. Seulement légèrement s’atténuer et augmenter ses importations d’électricité (faiblement carbonée) en provenance de la France. (et profiter de nombreuses années de la nouvelle centrale à charbon de Datteln).

    Répondre
  • Ah oui, les chiffres, ceux que vous ne montrez jamais, ceux qui ne sortent jamais que de votre tête et colportés par vos semblables sans jamais vérifier quoi que ce soit quant à leur origine…. puisqu’ils vont dans le sens de vos convictions c’est inutile. En revanche je vous invite à regarder attentivement le graphique de la page deux de ce document :
    https://www.revolution-energetique.com/apres-la-sortie-du-nucleaire-lallemagne-programme-la-sortie-du-charbon/
    Vous y constaterez certainement avec horreur puisqu’ils vous contredisent que depuis le début des années 90 la part du charbon diminue avec une pente particulièrement rapide et régulière. 10 ans plus tard le nucléaire la rejoint dans sa vitesse de chute, donc avec la même pente. La courbe du gaz monte doucement depuis aussi les années 90 mais ces nouvelles centrales à gaz font partie de la stratégie allemande en deux phases : elles remplacent des centrales à charbon dans un premier temps, et dans un second elle bruleront le biogaz permettant de passer les périodes durant lesquelles les enr variables ne bénéficient pas des conditions météo suffisantes.
    Enfin, une troisieme courbe monte en flèche depuis 1990. Malheureusement ce graphique qui date de 2017 s’arrête à 2016 mais depuis 2018 cette courbe ascendante à croisée la courbe descendante du charbon, la reléguant au deuxième rang des ressources du mixe électrique allemand.
    Alors vous savez…. ce que pèsent votre blabla et votre opinion face à la réalité des chiffres prouvés (pas ceux de vos fantasmes pronucléaires) ne pèse pas lourd.
    Les participant à ce forum jugeront

    Répondre
  • Mais non, c’est sur la sortie très précoce de la France du charbon et les émissions évitées grâce au parc nucléaire qui nous a évité, bien avant l’Allemagne, des émissions massives de CO2 (et autres polluants liés à l’utilisation du charbon et fuel lourd).Sur l’Allemagne, c’est le commentaire précédent qui en faisait allusion. Je suis d’accord que les ENR ne font que monter, mais la sortie du charbon se fait attendre, pas avant 2038, autrement dit rien de certain.

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