La plus grande éolienne flottante du monde érigée au Japon

Alors que la France vient d’annoncer le lancement du plus grand programme mondial de développement de l’éolien flottant (4 parcs expérimentaux), des ingénieurs japonais ont installé la plus haute éolienne flottante au monde au large de Fukushima, la semaine dernière. Avec une structure de 104 mètres de haut, elle est présentée comme étant capable de résister à des vagues de 20 mètres ainsi qu’à des tsunamis.  

Le Japon est en train de construire un série d’éoliennes flottantes expériemntales de différentes tailles : après une éolienne de 2 MW érigée il y a deux ans et avant une future éolienne de 5 MW, le Japon vient de lancer le test d’un aérogénérateur géant. Forte de 7 mégawatts de puissance, elle a été fixé sur le fond marin par quatre ancres de 20 tonnes à environ 30 kilomètres au large de Fukushima. Elle culmine à 104 mètres et dispose de trois pales de 80 mètres d’envergure.

Cette éolienne flottante est prévue pour être en mesure de résister à des vagues géantes, et même aux tsunamis. »Ces turbines et les ancrages sont conçus pour résister à des vagues de 20 mètres » assure Katsunobu Shimizu, un des ingénieurs en chef du projet. « Nous pouvons, aussi, contenir un tsunami de 10 mètres de hauteur. Voilà pourquoi les chaînes sont délibérément délestées ». Ainsi, si une grande vague venait à ébranler l’éolienne, les chaînes qui relient la structure au fond marin lui permettraient de se déplacer librement sans être endommagée.

Au total, dix entreprises sont engagées dans le consortium dont Shimizu Construction et Mitsubishi Heavy Industries. Ce projet, parrainé par le gouvernement japonais, sera composé de trois éoliennes. Une fois la construction achevée, ces dernières seront reliées à une station flottante d’alimentation secondaire. L’objectif de ce programme est d’étudier la viabilité économique de l’énergie éolienne flottante et de déterminer si le concept peut être exporté à l’étranger.

Après le tsunami qui a causé la catastrophe de Fukushima en 2011, les 48 réacteurs nucléaires japonais ont été arrêtés a titre préventif. Pour compenser ce manque (30% de l’électricité japonaise avant 2011), le pays tente de diversifier son apport énergétique, tout en misant sur une relance des réacteurs qui répondent aux nouvelles conditions de sûreté nucléaire. Le premier d’entre eux a été relancé hier à la centrale de Sendai.

Samuel BEDIN

Crédits photo : Areva

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