Hydrocarbures : Total cède ses dernières parts onshore au Gabon

Total Gabon a vendu ses dernières parts onshore au Gabon au profit de l’entreprise Assala Gabon, se recentrant ainsi totalement sur l’offshore, a appris une journaliste de l’AFP jeudi auprès de Total Gabon.

L’entreprise française d’exploration pétrolière et gazière Total Gabon a cédé mardi l’intégralité de sa participation, à hauteur de 32,9%, à Assala Upstream Gabon S.A. dans le champ de Rabi Kounga (sud).

La transaction représente 56 milliards de FCFA (85,37 millions d’euros), de même source.

« Cela rentre dans le cadre de la stratégie arrêtée qui consiste à mieux nous focaliser sur nos actifs en mer, dans lesquels nous voyons plus de perspectives », a expliqué un haut responsable de Total Gabon, rappelant la volonté de Total de se recentrer vers l’offshore au Gabon.

Shell, autre géant pétrolier, s’est lui aussi retiré du pétrole et du gaz onshore dans le pays pétrolier, qui exploite ses gisements onshore depuis la fin des années 1950.

Total souhaite « s’inscrire dans la durée, quels que soient les prix du pétrole » au Gabon, a souligné le responsable.

Cette même source dément toute volonté de l’entreprise française héritière de Elf de quitter le pays pétrolier, où il assure 20% de la production nationale.

En 2017, le groupe français avait annoncé une réduction de ses activités au Gabon, avec la cession d’activités pour quelque 350 millions de dollars à la société franco-britannique Perenco.

Total Gabon possède aujourd’hui deux plateformes offshore (Anguille et Torpille) au large de Port Gentil, la capitale économique (sud).

Le groupe détient également 65,3% de participation non exploitée dans le secteur en mer de Grondin.

En 2018, le cours mondial du baril est remonté légèrement et atteint aujourd’hui 67 dollars, contre plus de 100 dollars en 2014.

Plusieurs pays pétroliers dont le Gabon ont subi de plein fouet la crise économique liée à la chute du prix du baril en 2014-2015.

Le Gabon, cinquième producteur d’or noir en Afrique sub-saharienne, a connu son pic de production en 1997, à 18,5 millions de tonnes et, depuis, le pays est sur une pente descendante, avec moins de 12 millions de tonnes pompées chaque année, selon les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

cc/eb

 

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