France: les émissions de gaz à effet de serre ont reculé au 1er trimestre

Les émissions de gaz à effet de serre ont poursuivi leur baisse au premier trimestre en France, grâce notamment aux secteurs du bâtiment et de l’industrie, et malgré une forte hausse du transport aérien, a annoncé vendredi le Citepa.

« Les émissions de gaz à effet de serre ont continué de baisser début 2023, avec une baisse de 4,2% par rapport au premier trimestre 2022 (hors puits de carbone) », indique l’organisme mandaté pour réaliser l’inventaire français des émissions, qui publie une pré-estimation des émissions sur les trois premiers mois de l’année.

« Deux secteurs participent le plus à cette baisse: les bâtiments (-10%), avec l’effet d’un hiver doux et des hausses de prix de l’énergie; ainsi que l’industrie (-9%), secteur aussi marqué par la crise énergétique », note-t-il.

Les émissions liées à la production d’énergie sont également en baisse (-2%) tandis que celles du transport progressent en revanche, un peu pour le routier (+1%) mais beaucoup plus pour l’aérien intérieur (+28%) et international (+38%).

En 2022, les émissions de gaz à effet de serre avaient baissé de 2,7% en France, selon des chiffres déjà annoncés par le Citepa. Le gouvernement y voit le fruit de sa politique (plan de sobriété, rénovation des bâtiments…) tandis que des ONG de défense de l’environnement jugent ce recul imputable à des éléments conjoncturels comme la guerre en Ukraine ou l’hiver doux.

Pour ce qui concerne les polluants, les NOx (dioxydes d’azote) sont en diminution de 3% au premier trimestre, et les particules fines (PM 2,5) en recul de 7% grâce notamment « à une baisse des émissions dans le secteur du chauffage des bâtiments résidentiels », détaille le Citepa.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Les émissions de GES ont baissées au premier trimestre, VICTOIRE, maintenant on sait comment faire, il suffit d’importer directement l’électricité hivernale d’Espagne et d’Allemagne ! Ca marche ! Résultats garantis !

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    • Et le « Père Vert » (comme l’article) qui oublie de mentionner que certaines industries n’ont pas tourné cet Hiver ou à rythme très bas…
      En important toujours plus de Chine et d’Allemagne, on va continuer de diminuer nos émissions directes, c’est une certitude !!!

      On joue au chat et à la souris avec les émissions parfois (ou plutôt dans les analyses des émissions faites…).

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    • Quand la France importe en hiver d’Allemagne, c’est en période anticyclonique, avec de l’électricité au charbon, pas lorsque le temps est perturbé et doux. Il y a parfois du foisonnement éolien, mais c’est assez marginal, sans être négligeable.
      Mais elle consommait déjà du charbon et du fioul pour son électricité en hiver, avant cela. La seule chose qui ait changé, c’est le lieu de production de l’électricité au charbon !
      Le mix allemand ENRv + charbon + gaz, et avec une petite base d’hydraulique au fil de l’eau et de biomasse fonctionne. Il est juste largement émetteur de CO2. Il utilise également le foisonnement éolien, l’hydraulique suisse et scandinave, les STEP suisses, et le nucléaire français en été pendant la nuit.

      Cela dit, l’électricité produite à base de charbon en période hivernale anticyclonique est très dégueulasse. Du charbon est brûlé avec un rendement de 35% de transformation en énergie électrique, alors qu’une chaudière à gaz a un rendement de 80%, ce qui fait environ un rapport proche de 1 à 5-6 en matière d’émissions de GES dans ces périodes, sans compter les particules fines.

      La différence entre le nucléaire et les ENRv + fossile, c’est que le premier est un système de base presque complet (hors chauffage), mais qu’il nécessite un état fort, comme cela fut le cas dans les années 70, avec un haut niveau scolaire, des filières dans l’enseignement supérieur, et tout un tissu industriel puissant et compétent. A l’inverse, les ENRv, principalement fabriquées en Chine, ne nécessitent pas un état fort pour leur installation. Les entreprises privées peuvent se charger de leur installation en formant assez facilement du personnel. Le plus délicat semble être l’installation d’éoliennes en mer, avec un savoir faire européen, qui semble s’être développé à partir de celui relatif aux plateformes pétrogazières.

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  • Rochain, dans son aveuglement idéologique, n’a, volontairement, pas tenu compte des arguments du CITEPA. Comme d’habitude !

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