Feu vert européen à l’union dans l’éolien de Siemens et Gamesa
La Commission européenne a donné lundi son feu vert à l’acquisition par l’allemand Siemens du fabricant espagnol d’éoliennes Gamesa.
« L’exécutif européen a considéré que l’opération ne soulevait pas de problèmes de concurrence, étant donné qu’il resterait plusieurs concurrents crédibles sur le marché », a-t-il indiqué dans un communiqué. Il n’a par conséquent posé aucune condition à son feu vert.
A la suite de cette annonce lundi, Siemens et Gamesa ont indiqué souhaiter que la fusion prenne effet au début du mois d’avril, après l’inscription de la société conjointe au registre du commerce.
Ce rapprochement germano-espagnol, annoncé en juin 2016, entrait en contradiction avec une clause de non-concurrence existant entre le français Areva et l’espagnol Gamesa dans l’éolien en mer.
Un obstacle finalement levé le 15 septembre dernier, quand le spécialiste français du nucléaire avait confirmé la cession à Gamesa de ses parts dans leur co-entreprise Adwen.
Cette co-entreprise avait été créée en 2015 pour rassembler les actifs de Gamesa et d’Areva dans l’éolien en mer, avec notamment un portefeuille de projets de près de 3 gigawatts et la turbine de 8 mégawatts développée par Areva.
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