faut il reformer marche europeen de lelectricite - Le Monde de l'Energie

Faut-il réformer le marché européen de l’électricité?

Une tribune signée Bernard Compte, ancien ingénieur.

Dans son discours du nouvel an, le Président a promis que l’électricité serait prochainement vendue aux français « à un prix qui correspond à son coût de production ». Il a par ailleurs affirmé qu’il faut absolument réformer le marché de l’électricité, car caler le prix de l’électricité sur le prix du gaz, le fameux « coût marginal », serait absurde. Tout cela est repris en cœur par la plupart des médias. Est-ce fondé et exact ?

Il y a beaucoup d’inexactitudes et de confusion dans ces affirmations.

Eclairage sur le prix européen de l’électricité fixé sur le « coût marginal » de la dernière centrale appelée (souvent au gaz)

En premier lieu sur le fameux « coût marginal » qui aurait été inventé par l’Europe pour faire plaisir à l’Allemagne qui, comme chacun le sait a choisi le gaz comme principal moyen pour fabriquer de l’électricité en complément des éoliennes et du photovoltaïque et s’est ainsi rendue dépendante des Russes.

En réalité, ce mode de fixation des prix sur le marché de gros spot (= « la veille pour le lendemain ») est beaucoup plus ancien ,puisqu’il a été développé dans les années 1950 par un jeune économiste travaillant à EDF, Marcel Boiteux, qui a fait ensuite une carrière prestigieuse puisqu’il a été Président d’EDF1. Il obéit à la logique d’appel des moyens de production sur le réseau, dans l’ordre croissant de leur coût de production, pour adapter la production à la consommation. Comme pour tout produit mis sur le marché, suivant la loi de l’offre et de la demande, le prix est fixé pour l’électricité, sur la base des prix proposés par les producteurs, par le coût du dernier moyen de production appelé pour satisfaire la demande, qui est normalement le plus cher proposé.

Les centrales fonctionnant au gaz, qui sont un moyen de production réactif et rapidement disponible, sont indispensables pour compléter l’offre de production afin de satisfaire la demande et disparaitraient si elles n’étaient pas correctement rémunérées. Augmenter le prix lors des pointes de consommation a aussi l’intérêt d’inciter à ne pas consommer lorsque l’électricité produite est la plus chère. C’est aussi un système vertueux, parce qu’il incite les producteurs à proposer un prix sur le marché qui est proche de leurs coûts de production.

Mais, pour que ce mode de fixation des prix soit équitable et juste, il est nécessaire que le parc de production, auquel il s’applique, soit adapté à la demande en maximisant la capacité de production des centrales de base pilotables compétitives (le nucléaire et l’hydraulique, en particulier) pour éviter le plus possible le recours aux centrales de pointe, dont les coûts de production sont très élevés, et limiter l’influence sur les prix de marché des énergies renouvelables intermittentes, qui se déversent sur le marché au fil de leur production, soit à la hausse lorsqu’elles ne produisent pas ou peu et ne sont pas en mesure de suppléer au manque de moyens de base, soit, à la baisse lorsqu’elles produisent beaucoup en saturant le marché en période de faible consommation.

S’il n’y a pas assez de moyens de base, la facturation au coût marginal sera trop avantageuse pour les producteurs de base et le prix de vente trop élevé. C’est ce qu’on constate aujourd’hui en France avec la forte indisponibilité des centrales nucléaires françaises et la fermeture de nombreuses centrales de production pilotable. S’il y en a trop, la facturation au coût marginal sera avantageuse pour les clients mais le producteur ne couvrira pas ses coûts fixes car ses moyens de base seront sous-utilisés.

En France, lorsque la disponibilité du parc nucléaire est bonne, nous sommes proches de cet optimum et les prix spots sont généralement bas, même si la fermeture de Fessenheim et le retard de l’EPR ont dégradé cette situation en supprimant des marges de production. En revanche, ce n’est absolument pas le cas de plusieurs des pays européens, en particulier de l’Allemagne qui a fermé ses centrales nucléaires et qui compte sur l’éolien et le solaire pour les remplacer, ce qui n’est possible que lorsqu’il y a du vent et/ou du soleil. Ce choix a pour conséquence une utilisation importante des centrales au gaz et au charbon dont les coûts de production sont d’autant plus élevés aujourd’hui que le gaz est plus cher suite au conflit en Ukraine et que l’utilisation de ces combustibles carbonés est pénalisée par une taxe carbone, relativement modérée pour le gaz et très élevée pour le charbon.

Existe-t-il vraiment un marché européen de l’électricité ?

La deuxième erreur commise porte sur l’appréciation du fonctionnement du marché européen de l’électricité qui, dit-on, devrait être réformé. En réalité, il n’y a pas vraiment de marché européen tant que les échanges entre pays sont limités par la capacité des lignes électriques, aériennes, souterraines ou sous-marines, qui transportent l’électricité entre ces pays (cela s’appelle des interconnexions). Il ne s’agit donc pas d’un marché unique européen mais d’une juxtaposition de marchés nationaux dont les échanges d’énergie permettent de tendre vers un marché unique et des prix aussi bas que possible.

Les bourses nationales sont connectées entre-elles et, grâce à un algorithme, les zones à prix plus faible, disposant de marges, peuvent exporter dans la limite de la capacité des interconnexions entre pays européens, vers les zones à prix plus élevé, faisant ainsi baisser les prix du marché du pays qui importe. Ceci n’est bien entendu possible que si les prix sont fixés de la même façon sur chacun de ces marchés nationaux, donc au coût marginal pour que la concurrence ne soit pas faussée. C’est au prétexte que les capacités d’interconnexion entre la France et la péninsule ibérique sont relativement faibles que l’Europe a accepté que l’Espagne et le Portugal modifient leur mode fixation des prix de gros spot en plafonnant le prix du gaz.

Ce sont aussi ces échanges inter-frontaliers qui ont permis pendant des années à la France d’être un très gros exportateur d’électricité (jusqu’à 12 % de sa production). Mais, a contrario, avec la forte indisponibilité conjoncturelle des centrales nucléaires françaises, des retard pris dans la mise en service de l’EPR de Flamanville et la fermeture prématurée de Fessenheim, elle a dû importer, depuis l’été 2021, massivement de l’électricité de ses voisins au prix fort correspondant aux coûts de production du gaz et du charbon.

Le « prix de gros spot » et les « prix du marché de gros à terme » sont deux choses différentes

La troisième erreur est de confondre le « prix de gros spot » avec les « prix du marché de gros à terme » (1 à 3 ans), qui sont négociés entre fournisseurs et consommateurs. Certes, les prix de gros spot élevés, qui résultent des dysfonctionnements décrits plus haut, exercent une influence forte sur les prix du marché de gros à terme. En effet, leur forte volatilité créé de l’incertitude sur l’avenir, ce qui incite les fournisseurs, à se préserver du risque marché en se couvrant par l’augmentation de leurs prix en lien avec la hausse des prix spot. Ils sont généralement établis sur une moyenne des prix anticipés pour la période visée et indexé sur l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’électricité en France. Cette tendance à la hausse des prix est donc renforcée par l’incertitude sur la durée des tensions sur les prix, confortée par le pessimisme ambiant général et la défiance vis à vis de la capacité d’EDF à remettre ses centrales nucléaires rapidement en service.

Mais elle est aussi le résultat inattendu d’un des effets pervers du dispositif de l’ARENH (cf . § suivant) qui permet aux fournisseurs alternatifs, qui, pour la plupart, ne produisent pas, de s’approvisionner, en partie uniquement, à prix coûtant avec de l’électricité produite par les centrales nucléaires. Incertains du volume d’ARENH qui leur sera attribué, les fournisseurs sont incités, soit à minorer leurs achats d’énergie sur le marché de gros à terme et à les compléter ensuite sur le marché spot avec le risque de les payer beaucoup plus cher, soit à tricher pour obtenir un volume d’ARENH plus important en attirant de nouveaux clients grâce à des prix volontairement minorés mais non garantis et en les incitant ensuite à changer de fournisseur en majorant fortement leurs prix en cours de contrat. Cette manipulation leur permet de couvrir leurs besoins uniquement avec le volume d’ARENH qui leur a été attribué, voire même de revendre au prix fort les excédents dégagés après départ de certains de leurs clients effrayés par la hausse des prix annoncée.

Revenir « à un prix de l’électricité qui correspond à son coût production » serait extrêmement complexe

La quatrième erreur est de penser qu’il sera facile de revenir « à un prix de l’électricité qui correspond à son coût production ».

Jusqu’à ce que l’Europe impose l’ouverture à la concurrence sur la fourniture d’électricité, les consommateurs payaient effectivement l’électricité « à un prix qui correspond à son coût production ». Cette ouverture devait permettre, outre le développement de l’offre de fourniture, de développer également la production et de faire baisser les prix de l’électricité. Aucun de ces deux objectifs n’a été atteint. Les prix ont plus augmenté depuis 2007, date de l’ouverture totale à la concurrence, de +4,3 % par an en moyenne, contre +2,7% en moyenne avant cette ouverture2. S’il y a bien eu développement de moyens de production, c’est, en très grande majorité, à base d’énergies renouvelables intermittentes, à coût variable de production nul, mises en concurrence avec les autres moyens de production et qui ont même tendance à perturber le marché en rendant les prix volatiles, à la hausse lorsqu’elles ne produisent pas ou peu, et à la baisse lorsqu’elles produisent beaucoup.

De plus, dans un premier temps, la concurrence sur la fourniture ne s’est pas naturellement développée. C’est pourquoi, le législateur a instauré, par la loi NOME de 2010, l’Accès Régulé à l’Energie Nucléaire Historique (ARENH), qui oblige EDF à vendre à ses concurrents un volume de 100 TWh d’électricité, soit ¼ de la production nucléaire les bonnes années, au prix de 42 € par MWh (prix coûtant de 2010 non réévalué depuis), ainsi que le principe économique de la « contestabilité » qui impose qu’un concurrent d’EDF ait la capacité de proposer, en tout temps, « des offres à prix égaux ou inférieurs aux tarifs réglementés ». En 2015, le constat du non-respect de ce principe a conduit le Conseil d’Etat à imposer l’indexation du tarif régulé sur les prix du marché, empêchant de fait une détermination du tarif de vente régulé sur la base des coûts de production. Il est donc impossible, aujourd’hui, tant que la loi NOME est en vigueur, de renoncer à l’indexation sur les prix de marché du tarif régulé, qui, de toute façon, ne concerne plus que les particuliers, en calant le prix sur le coût de production.

Mais, peut-on abroger la loi NOME ?

Il est clair, l’atonie de la concurrence avant 2015 le montre, que son abrogation conduirait inévitablement à la disparition de la plupart des concurrents qui seraient incapables de concurrencer EDF s’ils devaient acheter leur électricité sur le marché. En outre, il n’est pas certain que l’abrogation de la loi NOME soit juridiquement possible, ni que le gouvernement français ose transgresser le dogme de la concurrence sur lequel Bruxelles a toujours refusé de transiger, même si cette concurrence est à l’évidence totalement factice et ne sert qu’à entretenir quelques traders qui n’apporte aucune plus-value à l’économie française.

Mais, sans toucher à la concurrence, serait-il malgré tout possible que les consommateurs bénéficient d’un prix correspondant au coût de production ?

Si le nucléaire redevient disponible, si les températures de cet hiver et de l’hiver prochain restent clémentes et si la consommation continue de baisser, les conditions du marché pourraient conduire, en France, à une baisse suffisante des prix de gros pour le permettre, à condition que les fournisseurs soient raisonnables. Le gouvernement dispose aussi d’expédients qui lui permettraient, soit de compenser la forte hausse du prix de marché de l’électricité, soit de faire baisser artificiellement le prix de l’électricité pour les fournisseurs alternatifs :

  • soit en récupérant le trop perçu par les producteurs grâce aux prix élevés du marché de gros et en le redistribuant aux fournisseurs pour compenser le manque à gagner d’une vente forcée au prix plafond du coût moyen de production,
  • soit en garantissant, pour chaque fournisseur alternatif, un volume d’ARENH suffisant pour alimenter l’ensemble de ses clients à un prix légèrement inférieur au coût moyen de production3,

Le gouvernement vient de choisir la première solution avec « le dispositif d’amortissement des prix de l’électricité » en plafonnant, pour les Très Petites Entreprises (TPE), le prix à 180 € et en subventionnant les fournisseurs, sans toutefois préciser le mode de financement adopté et, par contre, en tenant compte semble-t-il, heureusement, dans le calcul de la subvention, du volume d’ARENH consacré par les fournisseurs à l’alimentation des TPE concernées.

Nous sommes déjà aujourd’hui dans le royaume d’Ubu mais il est encore possible de faire pire pour complaire à Bruxelles en affichant une concurrence encore plus factice et absurde ! A noter que la deuxième solution obligerait EDF à vendre officiellement à perte, ce qui, en principe est interdit par la loi4 et dégraderait un peu plus les finances d’une entreprise déjà très endettée. Il resterait, de surcroit, à régler le problème de l’achat des capacités nécessaires pour assurer les pointes de consommation qui, n’étant pas prévisibles, ne peuvent pas être couvertes par des achats anticipés de volumes d’ARENH.

 

 

1Le lecteur qui veut bien comprendre les subtilités de la facturation au coût marginal pourra se reporter à la note « La vente au coût marginal » disponible sur le site de la revue de l’énergie (https://www.larevuedelenergie.com/la-vente-au-cout-marginal/)

2 https://www.comparonslenergie.com/lelectricite/evolution-des-tarifs-de-lelectricite-depuis-2007.html

3 Pour respecter le principe de contestabilité.

4 Comme de fait l’ARENH aujourd’hui mais officiellement le tarif de 42 €/MWh était une vente à prix coûtant et non à perte. Il l’est devenu avec le temps faute de revalorisation.

commentaires

COMMENTAIRES

    • Faire des choix politiques ou idéologiques en matière de production ou de marché de l’électricité ne peut que conduire à la situation que nous connaissons aujourd’hui avec des prix élevés et une pénurie. Dans ce domaine, les choix ne doivent être ni de gauche, ni de droite mais rationnels. Nous nous retrouvons dans cette situation catastrophique parce que l’Europe a fait des choix politiques ou idéologiques, la « libérations des marchés de l’électricité », avec l’ouverture à la concurrence qui a été imposée à la France et qui ne fonctionnant pas naturellement, a dû être stimulée artificiellement grâce au dispositif aberrant de l’ARENH, ou l’abandon du nucléaire au profit du renouvelable intermittent, qui est du reste soutenu en France par la gauche, PS, LFI et EELV et s’avère incapable d’assurer seul l’alimentation en électricité. Par ailleurs, le premier échange d’électricité avec un pays voisin date de 1920 et les interconnexions se sont développées dans les années 1950, bien avant la signature du traité de Maastricht. Avant l’évènement du renouvelable intermittent, leur objectif était uniquement de se secourir mutuellement et de faire baisser les prix grâce à l’optimisation des moyens de production qui peut résulter. Mais le développement des interconnexions est aujourd’hui également la conséquence du choix politique du renouvelable intermittent dans le but d’améliorer le foisonnement de leur production, ce qui, pour un bénéfice très faible, coûte très cher et pèse lourdement sur les factures d’électricité à travers l’augmentation des coûts de réseau, le Tarif d’utilisation des réseaux de production d’électricité (TURPE).

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      • Vous etes bien affiratif pour dire que les renouvelables ne peuvent pas assurer le besoin en électricité ! Il faudrait d’abord mettre les outils en place pour le faire et ne pas se contenter de planter une éolienne par ci une éolienne par là et un panneau de PPV ailleurs pour conclure que ce n’est pas possible .
        C’est comme si en ne mettant qu’un seul réacteur nucléaire je concluais que le nucléaire est incapable de repondre à notre besoin ! Mais en plus il se trouve que cela fait 60 ans que l’on installe des réacteurs nucléaires et que nous sommes malgré cela incapable de fournir plus de la moitier de ce dont nous avons besoin avec le parc actuel de 56 réacteurs dont en permanence au plus fort de l’hiver, donc du plus grand besoin, 12 réacteurs en permanance en carafe ! Et cela fait même plus d’un an maintenant que nous sommes à la remorque de nos aimables voisin notamment allemands qui eux ont tourné le dos au nucléaire, ainsi qu’au Espagnols un peu moins souvent il est vrai. Alors excusez moi, mais si une solution ne repond pas au besoin, c’est bien le nucléaire !
        https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/

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  • Dans son discours du nouvel an, le Président a promis que l’électricité serait prochainement vendue aux français « à un prix qui correspond à son coût de production » Tiens tiens , pouquoi hier EDF travaillait à perte !!! , macron est encore en train de mentir , il arrette pas de mentir , il ne sait meme pas de quoi il parle !!! pauvre andouille
    LA SEULE CHOSE A FAIRE EST DE LAISSER EDF nous revendre son electricité ,
    c’est le fruit de son travail
    et de VIRER LES QUARANTES FOURNISSEURS ALTERNATIFS QUI NE SONT QUE DES ACTIONNAIRES QUI SE REMPLISSENT LES POCHES
    Alors oui macron nous prend vraiment pour des cons , apres alstom , lafarge, etc… macron vole edf aux français pour l’offrir aux allemands bouffeurs de charbon et de gaz , ce mec ressemble à une ordure

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  • Vous êtes dans le délire Kersanté, mais ce n’est pas nouveau. Comme vous ne comprenez rien vous aboyez contre tout et tout le monde comme un chien effrayé.
    Sur le sujet Macron veut seulement dire que le prix de l’électricité, tant celui que l’on voit s’agiter frénétiquement sur le marché européen que celui que nous payons actuellement sur nos factures n’ont rien à voir avec ce que coute réellement la production d’électricité et qu’il est necessaire de remettre de l’ordre dans tout cela.
    Arrétez de hurler dans le sahara, les grins de sable ne vous entendent pas.
    La détermination du co$ut réel d’un KWh n’est pas chose facile tant les varibles sont nombreuses et fluctuentes, mais c’est uen necessité pour obtenir un prix de l’exlectricité qui nous sera vendue. Encore faudra t-il que tous les partenanires soient d’accord sur la formule de calcul, amis soyez sans crainte personne ne vous demandera rien.

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  • Article très intéressant et qui permet vraiment d’appréhender la complexité du sujet. Mais il en ressort au moins une certitude. La religion de la concurrence de l’UE (ce n’est même plus un dogme, c’est devenu un fétichisme) dans le domaine de l’énergie en particulier a maintenant largement démontré combien elle est nuisible. Il est malheureusement à craindre que malgré cette évidence, Bruxelles s’y cramponne. Le cas n’est hélas pas unique, et peut s’étendre à tous les domaines d’activité non stockable. C’est ainsi qu’on verra dans quelques années, à mon avis, les graves inconvénients de la séparation entre exploitants et gérants d’infrastructure dans le transport ferroviaire.Dans un tel système, en effet, personne n’est en charge de l’optimisation de l’ensemble. On le voit d’ailleurs tous les jours avec de nombreux trains de fret remorqués par des locomotives diesel circulant sur des lignes électrifiées. D’ailleurs, même aux USA, qu’on ne peut vraiment pas accuser de favoriser les monopoles, cette séparation n’existe pas et les grandes compagnies ferroviaires sont des entités géographiques distinctes, mais l’infrastructure et l’exploitation ne sont pas séparées.

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    • Les routes n’apartiennent pas aux compagnies de transport. Les lignes de télécommunications n’appartiennent pas aux opérateurs téléphoniques pas plus que les réseaux de transmissions radio n’appartiennent aux stations privées…. bref, il y a foule de contre exemple à votre dogme centralisateur.

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  • D’accord avec Brun je ne vais pas répéter ce qu’il dit. Rémunérer des non producteurs ne conduit, à l’évidence, qu’à augmenter le prix moyen! Il est parfaitement anormal que les français n’aient pas le juste retour des investissements historiques faits dans l’hydraulique et le nucléaire. Les non producteurs ne devraient pas avoir accès au marché, c’est facile à décider! Quant aux productions intermittentes il faudra bien les réguler un jour, on ne va pas arrêter une centrale parce qu’il fait soleil! Étant prioritaires pour tout ce qu’ils produisent, leur coût n’est pas impacté par l’aléa de leur contribution. C’est un sujet que tout le monde évite soigneusement. Le rédacteur de l’article est manifestement un adorateur du néolibéralisme et de la sainte concurrence. Il n’apporte aucune solution, il dit « ça pourrait s’arranger »! Comique!

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  • D’accord avec JP
    Bernard Compte n’apporte aucune solution, il dit « ça pourrait s’arranger »!
    Cependant il écrit d’intéressant ce qui suit :
    Avec son nucléaire la France avec un parc en disponibilité les prix spots sont généralement bas…
    En revanche, ce n’est absolument pas le cas de plusieurs des pays européens, en particulier de l’Allemagne qui a fermé ses centrales nucléaires et qui compte sur l’éolien et le solaire pour les remplacer, ce qui n’est possible que lorsqu’il y a du vent et/ou du soleil. Ce choix a pour conséquence une utilisation importante des centrales au gaz et au charbon dont les coûts de production sont d’autant plus élevés aujourd’hui que le gaz est plus cher suite au conflit en Ukraine et que l’utilisation de ces combustibles carbonés est pénalisée par une taxe carbone, relativement modérée pour le gaz et très élevée pour le charbon.

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    • « ce qui n’est possible que lorsqu’il y a du vent et/ou du soleil.  »
      C’est à dire presque tout le temps, et vous le savez bien puisque vous êtes une meute à l’affut des quelques jours où ce n’est pas le cas avec de sentencieux ‘je cite ….. » mais on ne voit pas ça souvent, pourtant vous n’en ratez pas une

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  • il écrit d’intéressant aussi ce qui suit :
    La concurrence a abouti au résultat qu’aucun de ces deux objectifs n’a été atteint (baisse des prix et de développer la production de moyens volatils variabilité des ENRi !). Les prix ont plus augmenté depuis 2007, date de l’ouverture totale à la concurrence, de +4,3 % par an en moyenne, contre +2,7% en moyenne avant cette ouverture.

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    • Non, un des deux objectifs (l’inavoué) a été atteint : Empécher que naisse une concurrence à EDF à partir d’ENRv, en fournissant à bas prix une électricité qu’il n’est donc pas nécessaire de produire soi même !

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      • @ »Père Vert » Serge,

        A combien estimez-vous en Euros le montant du Parc de production d’EDF !?
        Quelle entreprise, suivant le montant de remplacement du Parc EDF, peut mettre sur la table ne serait-ce que 10% de ce montant !? (pas beaucoup …)

        Voir l’ARENH comme un blocage d’investissement et de création de concurrents, il faut vraiment avoir 2 cases dans la tête « 0 » ou « 1 »! et tirer au hasard les réponses en « 0 » ou en « 1 » !!!
        Nota : Si vous aviez une source pour « consolider » vos dires, ce serait bienvenu.

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  • il écrit d’intéressant aussi ce qui suit :
    le législateur a instauré, par la loi NOME de 2010, l’Accès Régulé à l’Energie Nucléaire Historique (ARENH), qui oblige EDF à vendre à ses concurrents un volume de 100 TWh d’électricité, soit ¼ de la production nucléaire les bonnes années, au prix de 42 € par MWh (prix coûtant de 2010 non réévalué depuis)

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      • Et « Père Vert » Serge qui nous fait des cours d’économie !!!

        Dans toute entreprise « normale », un équipement amorti fait l’objet de provision pour remplacement mais aussi du fait de l’entretien qui monte rapidement avec les années…
        Un équipement « amorti » ne coute pas rien et parfois plus cher que du neuf qui ne nécessite que peu d’entretien et encore moins de travaux de rénovation (amortissable différemment qu’un achat neuf…).

        Exemple : Une voiture de « collection » peut être amortie, elle n’en coute pas pour autant assez chère le plus souvent en entretien et en « travaux » divers…

        Notre Belle Collection nationale de réacteurs 900MW est amortie mais va avoir des frais d’entretien et de travaux (en cours pour certains – Grand carénage) qui coutent chers…
        Quand « Père vert » Serge sort son eau de Rochain, les explications sont claires et transparentes comme du « jaune » peu dilué à l’eau…

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  • Autre écrit intéressant
    L’abrogation de la loi NOME conduirait inévitablement à la disparition de la plupart des concurrents qui seraient incapables de concurrencer EDF s’ils devaient acheter leur électricité sur le marché
    il n’est pas certain que l’abrogation de la loi NOME soit juridiquement possible, ni que le gouvernement français ose transgresser le dogme de la concurrence sur lequel Bruxelles a toujours refusé de transiger, même si cette concurrence est à l’évidence totalement factice et ne sert qu’à entretenir quelques traders qui n’apporte aucune plus-value à l’économie française
    —————-
    Pour ma part je pense que c’est cela qu’il faut faire abroger cette loi ( quitte à balayer ces sangsues) et s’opposer à ursula et à ses frères teutons qui ont fini par casser notre économie jusqu’à bientôt nos boulangeries via une inflation galopante.
    Mais pour cela il faut en avoir ! Et ce n’est pas notre exécutif, dont ns n’avons plus confiance, qui fera bouger les choses de ce côté.
    Plus cela avance, plus l’UE nous plombe et ns fait perdre toute autonomie. Nous n’avons même plus de fierté à être français tant nous nous faisons « repasser » dans tous les sens.

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    • « et ne sert (l’ARENH) qu’à entretenir quelques traders qui n’apporte aucune plus-value à l’économie française »

      Mais non, ça sert à neutraliser la conccurence, celle dont on avait besoin, des producteurs d’électricité, et effectivement il n’y en a pas beaucoup…. pourquoi investir et se casser la tete à produire de l’électricité quand on peut l’avoir à bon marché ? Mais oui, l’ARENH a été faite pour ça, pour protéger EDF d’une concurence qui serait apparie sans ce bouclier particulierement efficace.

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      • Ah Oui, l’Arenh c’est un sacré bouclier pour « Captain America » et ses flatulences magiques venues de ses roches profondes…

        Que pense « Père vert » Serge des 133 TW.h de Gaz américain importé (dont de larges proportions de Gaz de Schiste) !? Presque 100 TW.h de plus que la production éolienne (36 TW.h seulement pour 20 GW installés) !? (dommage pour le Réchauffement Climatique qu’on est pas fait 80 GW de capacités Nucléaires comme prévu initialement à minima, on serait vraiment à l’aise en ce moment et pas « champion du monde 2022 » d’importation de Gaz de Schiste… Quel Objectif raté !!!)

        Au fait, et dans les Arènes romaines, seuls les Empereurs descendaient se défier les uns contre les autres !? N’est ce pas « Père Vert » Serge !???

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    • C’était bon jusqu’au 17 et insuffisant les 10 jours suivants mais pas nul . Cequi fait qu’en augmentant encore le terrestre et surtout l’éolien en mer, il pouront compenser avec le biogaz. Je ne vois pas d’impossibilité à ce qu’ils arrivent effectivement au 100% renouvealble. Ca ne se fera surtout pas s’il ne font rien pour, mais ils sont décidés, il y arriveront j’ai de moins en moins de doutes sur cette réalisation….. mais après l’indemnisation des propriétaire de mines de centrales à charbon et le réacteurs nucléaires, il faudra aussi indemniser quelques propriétaires de centrales à gaz….d’un autre côté 2038 est encore loin.

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    • L’éolien en mer est surtout embrionaire mais on peut facilement voir qu’il est capable de fournir un assise réuliere où l’expression préférée des nucléophile de « quand ya pas d’vent » pert tout son sens. Avec une couverture suffisante il n’y aurait presque pas besoin de backup, simplement des batteries de régulation comme dans le désert australien.

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    • les jours de surprofuction et de faible demande c’est, au pire une déconnexion du réseau, ce que l’on ne peut pas faire avec un réacteur nucléaire sans provoquer de catastrophe.

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    • Des explications qui arrangent Karmin nucléophile convaincu. Oui c’est possible quand un incident met automatiquement un réacteur à l’arret avec dans ce cas une production qui s’effondre doucement en quelques heures……. et une fois le robinet mal fermé arrangé, ça mets au moins deux jours pour repartir :
      C’est régulierement qu’un réacteur tombe en panne pour une raison ou pour une autre et par le frois que nous avons en ce moment sachant que nous importons mêmes la nuit maintenant c’est bien des réacteurs qui s’arrete malgré notre besoin !
      On peut se la jouer « c’est nous qui décidons » mais :
      Le 9-01-2023 il y en a 12 à l’arrêt
      Le 10-01-2023 il y en a 12 à l’arrêt
      Le 11-01-2023 il y en a 12 à l’arrêt
      Le 12-01-2023 il y en a 13 à l’arrêt
      Le 13-01-2023 il y en a 13 à l’arrêt
      Le 14-01-2023 il y en a 14 à l’arrêt
      Le 15-01-2023 il y en a 16 à l’arrêt
      Le 16-01-2023 il y en a 12 à l’arrêt
      Le 17-01-2023 il y en a 13 à l’arrêt
      Le 18-01-2023 il y en a 13 à l’arrêt
      Le 19-01-2023 il y en a 14 à l’arrêt
      Le 20-01-2023 il y en a 14 à l’arrêt
      Le 21-01-2023 il y en a 15 à l’arrêt
      Le 22-01-2023 il y en a 14 à l’arrêt
      Le 23-01-2023 il y en a 14 à l’arrêt
      Le 24-01-2023 il y en a 14 à l’arrêt
      Le 25-01-2023 il y en a 14 à l’arrêt
      Le 26-01-2023 il y en a 12 à l’arrêt
      Le 27-01-2023 il y en a 12 à l’arrêt
      Le 28-01-2023 il y en a 12 à l’arrêt

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    • Merci je lis aussi la presse spécialisée et plus que vous sans doute. Que Gamasa soit en difficulté c’est assez frequant dans des sociétés qui doivent beaucoup investir en recherche developpement et qui ne sont pas soutenues par un état. Mais le patinage de l’éolien en Allemagne ne relève que de vos fantasmes habituels qui vous font miroiter un retour en arrière de la politique énergétique de ce pays. C’est nous qui sommes en train de faire un retour en arriere avec les réacteurs nucléaires que nous n’amortiront jamais….. et dont l’utilité n’a été que d’assurer la réelection de Macron… mais il trouvera une autre explication et vous approuverez bien sur.

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  • pour y voir plus clair:
    solaire + éolien offshore en Allemagne durant ce mois de janvier (et autres)
    https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&legendItems=000000000000001010000&interval=month&year=2023
    On voit quand même une production plus faible en période anticyclonique (la deuxième partie du mois), alors que la demande énergétique augmente. Cela ne se voit pas sur le graphique de la charge car il y a peu de chauffage électrique.
    Même le solaire est réduit par le brouillard.
    La production tombe parfois à 0.

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    • Oui, en grios il y a deux jours complètement nuls et une semaine un peu faible, pas de quoi remettre en cause la possibilité d’un 100% renouvelable sachant la masse de renouvelables pilotables.
      On a eu en France beaucoup plus grave durant neuf mois sans que qui que ce soit ne remette le nucléaire en cause.

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    • L’encerclrment de l’Allemagne par trois zones terrestres qui ne sont que la continuité de la sienne sans grang relief ne favorise pas le foisonnement. L’éolien en mer et sa régularité est certainement leur meilleur carte, mais tout reste à y faire.

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  • Aucune nouvelle éolienne n´a été raccordée au réseau en 2021. Et très peu en 2022. A ce rythe-là, il va être difficile pour ce pays d’atteindre ses objectifs.https://allemagne-energies.com/2022/02/03/bilan-2021-de-leolien-en-allemagne/
    De plus, la protection de la nature et de l’environnement ainsi que le paysage sur les côtes de la mer du Nord et de la mer Baltique doivent être pris en compte. Par conséquent, l’expansion offshore en Allemagne doit avoir lieu à une distance de plus de 30 à 40 kilomètres au large de la côte, dans des profondeurs d’eau allant jusqu’à 40 mètres. Il en résulte des défis techniques particuliers, qu’il s’agisse d’ancrer les turbines dans les grandes profondeurs d’eau au moyen de fondations ou de connecter les parcs éoliens au réseau électrique du continent.

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  • A nouveau je cite :
    « Les crises qui s’accumulent (désindustrialisation, crise énergétique, crise sécuritaire, crise alimentaire, crise environnementale, crise économique, crise sanitaire) s’expliquent en grande partie par les choix idéologiques « d’élites » qui aujourd’hui refusent de se remettre en cause et qui face à leurs échecs expliquent au contraire qu’il faut encore augmenter la dose du poison »
    On peut appliquer ce « raisonnement » au renouvelable, si cela ne marche pas c’est parce qu’il n’y en pas assez et ceci c’est valable aussi en Allemagne qui en a déjà un sacré paquet (130 GW installés)!
    Pour expliciter ce « toujours plus de poison » un extrait du 14 décembre 2022 (assemblée nationale)
    « L’élan qu’on nous demande aujourd’hui, c’est d’accélérer les choses sur les énergies renouvelables », « il serait étonnant qu’on ne vote pas que les énergies renouvelables sont reconnues d’intérêt public majeur …», a souligné la ministre .a pannier-runacher

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    • Peut l’appliquer au nucléaire, c’est ce qu’on. Fait depuis 60 ans et ça ne marche toujours pad
      .
      . On a mis tout le paquet et ça ne produit toujours que la moitié du besoin. Typiquement 80 GW en hiver et qui fourni péniblement la moitié.!
      Et après un cuisant échec de relance il y a près de 30 ans on recommence en multipliant l’erreur par 6 !

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  • Oui, on le sait. Il y des problèmes de maintenance et de corrosion récemment (tout au moins depuis la crise COVID)) qui sont en passe d’être résolus. Le parc nucléaire nous a épargné l’émission de dizaines de Gt de CO2 pendant de nombreuses années tout en exportant beaucoup l’électricité faiblement carbonée, et ce n’est pas fini. Mais ça repart, ce qui n’est pas le cas de l’éolien qui a de nombreuses faiblesses (très loin des 50 % de production de la puissance nominale) lorsqu’un anticyclone se positionne sur l’Europe et que la demande repart la hausse comme ces derniers temps. Cela ne vous émeut pas !

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    • NON, parce que tout cela est simplement faux et ne sort que de votre imagination…. vous qui passez votre temps à vous racontez que l’éolien ne produit le plus souvent qu’à contre temps, quand on n’en n’a pas besoin, vous ne remarquez même pas que puisque c’est dimanche, il est assez intelligent pour s’abstenir de faire du vent aujourd’hui, en phase avec le besoin (mais uniquement dan sles hauts de France et le Grand Est, tellement il est intelligent. Et vous ne remarquez pas non plus que bien que nous soyons dimanche, un jour où le besoin est moindre, nous sommes malgré votre « c’est reparti » dans l’obligation d’importer du 4GW notemment depuis cet épouvantable Allemagne qui vient donc une fois encore, et toujours, à notre secours. Et comme l’information vrai ne vous interesse pas, car elle vous enfonce dans vos contradictions, non ce n’est pas reparti… cela fait 4 jours que nous betonnons avec toujours 12 réacteurs les bras en croix au bord de la route…. et ça va durer des mois avec comme on le voit depuis le soi disant renouveau des réacteurs qui repartent quand d’autres s’arretent alors que nous sommes en période de grand froid et de fort besoin : Depuis le 9 janvier c’était déja 12 à l’arret puis 14 puis15 puis 13, puis à nouveau 12 puis 14 puis 12 à nouveau depuis 4 jours…. bref, on ne s’en sort pas si ce n’est avec la méthode Coué ! Réveillez vous, la réalité ce n’est pas le rêve !

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  • Ce matin,nucléaire à plus de 43 GW, éolien autour de 1,3 GW. heureusement que la demande est faible et que nous ne soyons pas un Lundi :https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere Nous ne sommes pas loin du record de faible production de l’éolien du 25 Janvier en soirée. L’Allemagne a moins de problème puisqu’elle a conservé un très gros parc charbon et gaz. Ce pays a moins besoin d’importer. Cela lui est arrivé malgré tout du 23 au 26 Janvier (jusqu’à plus de 5 GW) car il y avait trop peu d’éolien chez eux aussi.

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    • C’eest exactementr ce que je dis…..vous ne savez pas lire ?
      Comme on est dimanche le vent a la bonne idée de ne pas souffler là où on a amasser les éoliennes, car il croit que le nucléaire fonctionne à fond (il a lu votre message) mais quand il va découvrir qu’il ne produit que 44GW sur 61 il va regretté de s’être modéré dans le Nord Est pour se concentrer sur les côtes ! Arrétez de filler des tuyaux crevés Cochelins, vous perturbez la marche des éléments naturels :–)

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  • Non, Cochelin, l’Allemagne n’a jamais été importatrice nette cette semaine (à part le 24 janvier à 12h précises !).
    Il faut sélectionner l’onglet production « totale » et non pas « publique ».
    https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&source=total
    Mais on est d’accord que l’éolien terrestre a été très faible, et l’offshore a oscillé entre très faible et fort.
    L’exemple typique d’une mauvaise semaine en Allemagne pour les ENRv, en période hivernale.
    Et durant la semaine qui arrive, l’Allemagne devrait être… en surproduction !

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    • Vous faites bien de dire « UN PEU reparti à la hausse depuis début janvier ». Durant tout le mois de décembre ça a oscillé entre 15 et 18 à l’arret avec 16 à fin décembre et janvier a repris avec 13 à l’arret et 12 à fin janvier aujourd’hui….. magnifique remonté !
      Quand on laisse parler son fantasme sans regarder la réalité on sort forcément des sottises qui font rire ceux qui s’attachent à la réalité.

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    • Les choses ne sont pas très claires: d’après les graphiques de production, l’Allemagne ne serait presque jamais importatrice nette, et d’après les échanges commerciaux et les flux physiques, elle le serait.
      https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&source=tcs_saldo&stacking=stacked_absolute
      Enfin, en tout état de cause, elle a encore une quinzaine de GW de centrales thermiques en réserve (houille, gaz et fioul) qui lui aurait permis de passer le cap de cette période froide anticyclonique sans importations.

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        • @Coucou Serge,

          Ca vole « haut » l’image !!!

          Au fait, ça « s’abreuve » l’électricité (ça se boit !???) !?
          Dans l’autre sens nos gazoducs poussent forts chez eux en ce moment pour maintenir leurs stocks et assurer leur consommation… (Les Pics de consommation de Gaz cela existe !!! aussi…)

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  • Tjrs plus de poison c’est la devise comme je l’expliquais hier,
    les Allemands ont déjà dépensé 500 milliards d’€ pour leur renouvelable (avec leurs béquilles) et Scholz (perplexe) a dit ok pour 400 à 500 milliards supplémentaires pour les 20 ans à venir ! Lui aussi ne sait pas reconnaître les erreurs passées ! Ils vont quand même conserver leurs centrales fossiles (charbon-lignite et gaz) pour leurs périodes anticycloniques froides à forts pics de conso.
    D’autre part, avec les réacteurs, comme celui de Civaux 1, qui sont et seront remis en fonction, nous auront, quand la douceur et les périodes dépressionnaires arriveront, l’obligation d’arrêter ces réacteurs afin de permettre aux renouvelables prioritaires sur le réseau de déverser leur poison avec un back-up gaz (leur seul contre poison)… Ubu n’aurait pas fait mieux !
    Et l’autre zigoto, jamais en manque de poison et de fiel, ose venir ns dire que le nucléaire n’a jamais marché depuis 30 ans !
    Même cet hiver (ces 30 derniers jours) lors des niveaux de conso de l’ordre de 80 GW notre nucléaire produisait en moyenne 43.5 GW sur les 67 GW installés (malgré les avatars de corrosion). Les renouvelables, eux (éolien et solaire) produisaient royalement en moyenne moins de 8.5 GW sur les 35 GW installés.
    Ces chiffres sont dispo sur Electricity maps

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    • Le premier à ne pas reconnaître ses erreurs parce qu’il refuse de les voir, c’est Dubus, et il sait très bien que le renouvelable en Allemagne a coûté que 150 milliards mais que les 350 autres milliards ‘e sont que les indemnités versées au propriétaires de mines, centrales à charbon et centrales nucléaires qui sont spolié par la transition vers le zéro co2

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      • @Coucou Serge,

        Le « Père Vert » Serge aurait-il une source de ses dires (seulement 150 milliards pour EnergieWende) !??? Juste 1 !!!

        Au fait, on consomme de l’électricité sans la stocker en tant que consommateur quand elle a passé le compteur… (après avoir été produit et acheminé, le tout en quasi instantané !!!)

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    • @ Cochelin
      OK c’est exactement 61.37 GW installés. Heureusement que vs êtes là ! Nobody’s perfect !
      Tiens les moulins à vent en France nous font royalement 1.58 GW à 14 h
      alors que le nucléaire est à 43.6 GW

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      • @Michel Dubus,

        Et pour plus de 20 GW d’éolien installés (SVP !!!) soit moins de 8% de Facteur de Charge !!!

        Sinon pour Doctor Roro le mytho et Mister « Père Vert » Serge, il faudrait lui rappeler que les pics de consommation de Gaz pour le chauffage doivent être assez phénoménaux en Allemagne en ce moment… Et notre prêcheur du 100% ENRi n’y voit que du Feu dans ce cas là… Tout va très bien « Madame la Mare-qui-se » … qui se remplit de boues sordides outre rhin !!! (les cendres des centrales à Lignite, j’aimerais bien voir leur traitement après leur sortie de centrales, ça doit sentir bon la « rose verte »…

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      • alors que le nucléaire est à 43.6 GW…SEULEMENT alors que c’est supposé satifaire nos besoins … on importe toujours toute la journée…..même le dimanche, jour sans activité économique

        Il y a du vent sur toutes les cotes, mais pas là où on a mis nos éoliennes, En fait…. c’est un peu comme si on avait mis que 3 réacteurs nucléaires pour toute la France.

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        • @Coucou Serge,

          Toujours la Gueule « grande ouverte » pour élucubrer tout et n’importe quoi …
          Les éoliennes en mer il y en a, en bord de cote il y en a aussi, mais c’est jamais assez !!! Il y en aura plus bientôt et par temps anticyclonique, comme en Allemagne où ils sont « richement » dotés d’ENRi et surtout d’éoliennes, le vent fera tourner régulièrement 5 à 10% du parc en Hiver… (Vive le Gaz d’Hiver…)

          Sachant que les Allemands ne se sont pas trop attaqués au chauffage individuel et là ils auront un joli « Sujet » !!! (pour virer les volumes colossaux de Gaz qu’ils consomment !)…

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  • Le piège de trop d’éolien dans un mix à base de nucléaire, se referme sur la France.
    Au début, ça allait: les excédents étaient facilement exportés car les parcs n’étaient pas trop importants, ni en France, ni chez nos voisins. Maintenant, lors des périodes dépressionnaires, le vent est en excès sur une grande partie du continent.
    Donc, maintenant, « il faut » (enfin d’après l’Europe qui nous gouverne) que le nucléaire baisse sa puissance pour lui faire de la place. Cela entraîne une perte de chiffre d’affaires et donc de rentabilité pour EDF (car pour l’instant, le prix de l’uranium est faible), ainsi qu’une possible fatigue thermique et de pression des réacteurs, pouvant conduire à une fin d’exploitation prématurée.
    Exemple en décembre dernier
    https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&interval=month&year=2022&legendItems=00100000000101000&month=12

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  • Et où avez-vous vu que les renouvelables variables se suffisent à eux-mêmes ? Les exemples de l’étranger sont loi d’êtres concluants ! https://app.electricitymaps.com/map Attendez la reprise économique demain. La situation sera encore plus compliquée chez ceux qui comptent sur celles-ci.

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      • Et « Père Vert » Rochain qui nie ses propos réguliers sur les ENRi, son « train-train » habituel !!!

        C’est sur que devant les évidences absolues que ses rêves ne sont pas près d’être réalisés, il peut « dérailler » le Pépère !!!

        Nota : Faut calmer sur le jaune et ne pas se mettre aux petites lignes blanches (c’est bien mieux pour la Santé !).

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      • Votre dernier message « Nucléaire et renouvelables variables (la plus grosse potentialité du renouvealble) sont INCOMPATIBLE et le nucléaire ne peut pas se suffire à lui-même…. concluez ! » le laisse suggérer.

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        • Vous démontrez là ce que votre dogme vous suggere, car si j’ai pris soin de ne pas mentionner « variable » en mettant en majuscule « RENOUVELABLE » c’est bien pour souligner que les variables ne se suffisent pas à eux même et qu’il faut bien intégrer l’ensemble des sources RENOUVELABLES pour qu’ils puissent se suffire à eux-même !
          Tient, ce matin on ne lit pas les « Je cite…. l’éolien ne fourni QUE….. pour …..de PUISSANCE INSTALEE…. » de vos dérisoires complices. Ben oui, il y a un peu de vent dans le Nord Est et l’éolien fournit tout de même le tiers de TOUTE la puissance instalée du pays. C’est dire ce qui serait produit si mon département était équipé comme le Nord Est de la France, avec le vent que nous avons en ce moment, mais je me rejouis tout de même que nos quelques parcs bien disséminés participent à ce tiers !

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  • Dans le Nord-est, à peine 2 GW et à la baisse dans la journée comme partout ailleurs. Mais toutes les régions ne peuvent pas être couvertes d’éoliennes de façon identique car toutes les régions n’ont pas les mêmes caractéristiques. Vous remarquerez que la demande est plus faible que la semaine passée. Autour de 77 GW en pointe aujourd’hui (et l’éolien tombe de 7 à 5 GW) au lieu de plus de 82 GW lors de froid plus important. Je ne conteste pas l’apport de l’éolien mais la fiabilité laisse à désirer à certaines périodes.

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    • Non Cochelin, que des atermoiments sans consistance. Les statistiques sont des moyens efficaces de savoir les vraies frequences des périodes par régimes définis par les exigences dictées par le besoin. Et le refus de reconnaitre ces outils qui mènent la marche du monde par ailleurs ne témoigne que d’un esprit moyenageux, pour certains, et de frustre incapable de comprendre les méthodes de notre siècle pour d’autres.
      Ceux qui ont chosis de se débarasser les solutions consistant à voler à la Terre ce que l’in ne pourra pas lui rendre avancent chaque année un peu plus vers cette solution perenne pour l’éternité, malgrès les embuches passagères qui n’ont que l’effet, au pire, de retarder l’échéance mais souvent de l’avancer car source de decisions efficaces, savent où ils vont.
      Tandis que ceux qui bétonnent sur une solution du passé ne font que retarder l’évolution à laquelle ils devront tôt ou tard se soumettre quand il n’y aura plus le moyen de reculer. Entre temps ils auront perdu beaucoup de temps et d’argent à fond perdu. La France sera malheureusement de ceux là, sauf miracle.
      https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/

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      • Non, Rochain. Les données factuelles contredisent vos statistiques. Oui, il est vrai que, en moyenne saisonnières l’éolien produit plus l’hiver, mais au quotidien, en temps réel, , la production ne suit que rarement la demande.

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        • En moyenne la production suit la demande 1/3 du temps, Cochelin, exactement comme pour le nucléaire, puisqu’il produit toujours la même chose et que la demande est plus forte 1/3 du temps.

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          • Encore une fois, un commentaire au doigt mouillé. Mais souvent, lorsque l’éolien est vraiment abondant, le pays exporte comme cela s’est passé il n’y a pas si longtemps. Lorsque la demande est fortement à la hausse par temps froid, l’éolien est bien en peine de fournir et le pays importe. La comparaison avec le nucléaire ne tient pas car celui-ci ne baisse pas par temps froid et forte demande, hors problèmes de maintenance décalée qui oblige à mettre à l’arrêt un ou plusieurs réacteurs. Ne soyez pas si caricatural !

          • Mais l’éolien ne baisse pas par temps froid, il augmente ! Vous avez reconnu vous mêmes (difficile de faire autrement devant les statistiques) que c’est en hiver que l’éolien donne de la voix et à moins que vous ne prétendiez qu’il fait plus chaud en hiver qu’en été il faut rester logique Cochelin.
            Et justement, le nucléaire lui n’augmente pas par temps droid contrairement à l’éolien !
            Vous voulez que je vous ressorte les stats, ou vous abandonnez vos fantasmes d’hiver sans vent ?

          • Je n’accepte pas qu’on me prenne pour un imbécile en disant que je n’accepte pas qu’il fait plus froid l’hiver que l’été alors que j’ai dit qu’il y a plus de vent en hiver qu’en été !

          • Quel Sermonade du « Père Vert » Serge !!! :
            – «  » Je n’accepte pas qu’on me prenne pour un imbécile «  » –> Et lui, ne prend t’il pas beaucoup de ses semblables pour des imbéciles en Permanence !!! (LOL Jaune !!!)
            – «  » en disant que je n’accepte pas qu’il fait plus froid l’hiver que l’été alors que j’ai dit qu’il y a plus de vent en hiver qu’en été ! «  » —> Quelle Argutie pour se « défendre » de l’évidence, en règle générale, des temps doux relatifs à la saison lors de passages dépressionnaires qui font du coup faire des records de production de l’éolien alors qu’on en a pas le besoin pressant !!! Et à l’inverse, la faible à très moyenne production éolienne par temps anticyclonique froid, période durant laquelle les besoins en chauffage explosent (les pompes à chaleur ont à ce moment des Rendements nettement plus faibles…), sachant qu’on se doit d’arrêter de consommer un maximum d’hydrocarbures au plus vite donc se (re-)mettre au chauffage au Gaz est une Connerie sans Nom !!!

            Nota : Lorsque beaucoup de foyers seront passés au chauffage électrique (via pompe à chaleur ou autres) alors les pics hivernaux resteront marqués avec un transfert des pics de consommation de Gaz/Fioul actuels vers l’électrique !!! (Par temps anticyclonique cela donnera des sacrées bosses !!!) – Personne ne parle de ces « transferts » mais cela arrivera… Et ce n’est pas l’éolien qui aidera réellement à passer ces bosses, ce sera des Centrales à Gaz (ou à charbon en Allemagne) + de l’hydraulique (un peu économisé grace à l’éolien !?) ou du Nucléaire + Hydraulique (Couple Français de l’électricité historique) + un peu de thermique…
            Le Nucléaire ne se suffit pas à lui même stricto sensu, mais prend en charge une telle part de la production que le modulation par le reste des moyens est aisé … (LA Modulation de l’éolien à large échelle, cela va être un sacré Orgue à jouer en espérant qu’il ne soit pas percé, tantôt bouffant une place folle dans le Mix alors qu’il n’y en avait pas réellement besoin, tantôt quasi complètement absent…, C’est du VENT !!! bien pour voguer sur les flots avec des surfaces voilées qui s’adaptent, moins bien pour faire voguer facilement un Mix énergétique… – à part dans la tête de « Pères Verts » de l’ENRisme !!!)

  • Je cite le père vert
    si mon département était équipé comme le Nord Est de la France, avec le vent que nous avons en ce moment, mais je me rejouis tout de même que nos quelques parcs bien disséminés participent à ce tiers !
    Pour le « tiers « Je constate qu’à 16 h sur eco²mix rte
    éolien : 5 GW
    solaire : 3 GW
    l’import culmine à 1.1 GW
    Conso élec 67 GW le ratio renouvelable (éolien+ solaire) 8/ 67 donne 12 % de contribution à ce moment là !
    Maintenant sur « si mon département était équipé » avec des si que ne ferait on pas :
    Si ma tante en avait elle s’appellerait mon oncle et cela marche avec le wokisme et le changement de sexe qui est tant à la mode en ce moment !

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    • Oui Dubus, vous faites bien d’attendre que le Soleil soit en train de se coucher car cela fait effectivement une production moindre, qui était de 6173 MW au moment où l’on en avait le plus besoin et l’éolien à 5599 MW ce qui fait 11772 MW soit près du double de ce que vous prétendez, pour un besoin de 72207 MW à la même heure (13h15) soit 16% du besoin.
      OUI, avec des si on pourrait faire beaucoup mieux surtout quand il s’agit de SI qui n’ont rien de miraculeux et ne relévent que de décisions, pas comme les SI que l’on rencontre dans le nucléaire qui relèvent du miracle : Si on arrivait a remettre en marche par exemple ces 12 réacteurs irréductibles qui refusent de fonctionner, et là c’est 21% de carafe qu’il s’agit derriere ce SI !

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      • Helas, l’intermittence de l’éolien et du solaire n’est plus à prouver et chacun sait que le vent ne souffle pas forcément quand on a besoin de lui. C’est en particulier le cas des anticyclones d’hiver où il fait très froid, souvent sans vent.
        Je vous invite à relire l’article suivant:
        https://www.lemondedelenergie.com/hausse-prix-electricite/2022/01/28/
        qui a été écrit par un certain Bernard Comte (sans p), qui n’est pas sans rapport avec l’auteur du présent article. Les graphes qui y figurent sont explicitent à ce propos.

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      • je cite les propos imbéciles
        « Si on arrivait a remettre en marche par exemple ces 12 réacteurs irréductibles qui refusent de fonctionner, et là c’est 21% de carafe qu’il s’agit derriere ce SI ! »
        Un premier SI a été levé (comme une inconnue en maths) :
        « A Civaux, après découpes de tuyaux et analyses en laboratoire, quelque 44 mètres de conduites ont été remplacés à Civaux 1, et 32 mètres sur le deuxième réacteur, Civaux 2.
        Les deux réacteurs ont aussi dû mener à bien leurs visites décennales, ce qui est donc chose faite pour le premier, et devrait l’être le 19 février pour le second ».
        Les autres réacteurs seront traités avec la même ténacité et efficacité, ne vs déplaise et je viendrai vs repécher en temps et en heure. Pour l’irréductibilité concernant les réacteurs en restauration vs repasserez. La seule irréductibilité qui tienne c’est votre schizophrénie !

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        • Le 9 janvier il y avait 12 réacteurs à l’arret, et ce soir il y a toujours 12 réacteurs à l’arret ………….. malheureusement !
          Ce sont des chiffres imbéciles, mais que voulez vous, ce n’est pas moi qui les invente.

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  • « Entre temps ils auront perdu beaucoup de temps et d’argent à fond perdu » .Ce sont des Allemands, qu’il cause le bougre de pervers, avec les 500 Milliards d’€ déjà dépensés en renouvelable (cour des comptes) pour une intensité carbone déplorable et 4 à 500 milliards d’€ mis ds le tuyau par Scholz pour les 30 ans à venir avec une garantie d’échec patente !.

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    • Toujours la même désinformation de la part de Dubus, dont je me demande si c’est de la stupidité ou de la mauvaise foi quand il essaie de vous faire passer les indemnités de rupture de contrat pour des investissement dans le renouvelable.
      Selon Dubus, l’Allemagne aurait mieux fait de continuer avec le charbon et emettre toujours autant de CO2 qu’il y a 10 ans

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      • Je corrige la phrase ! :
        l’Allemagne aurait mieux fait de continuer avec Le NUCLEAIRE et elle aurait une intensité carbone bien meilleure !
        C’est la faute colossale de merkel en 2011 pour se mettre les verts de son côté et qui se paye cash avec 500 milliards d’€ et les 400 qui vont suivre !

        Répondre
          • Quelle « bosse des Maths » ce « Père vert » Serge !!!

            Comment une base Nucléaire (même faible, de l’ordre de 20% du Mix) et à très faible émission de GES pourrait-elle ne pas réduire les émissions d’un Mix ou soit une base Charbon/Lignite et/ou Gaz est toujours en route ??? (Cf les jolis progrès de l’Espagne et du Royaume-Uni !!!) —> Cela me fait penser à des échanges d’arithmétiques avec des « potes » très littéraires et qui avaient parfois une manière très poétique de compter certaines choses…

            Ce serait bien que le Pépère nous explique son Raisonnement qui risquer de sonner « faux » et de mentir sur la base du problème à traiter (comme d’habitude penseront certains !)…
            Encore la Loi de Brandolini à l’œuvre : Extrait  » La loi dite de Brandolini ou le principe d’asymétrie des baratins est l’aphorisme selon lequel « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des sottises […] est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire ». Ainsi, s’il est facile de créer une fausse information, sur le fond et la forme, en quelques minutes, il faudra probablement plusieurs heures pour démonter chaque point et montrer la fausseté de l’ensemble. » – Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Brandolini

          • @ »Père Vert » Rochain,

            Si l’Allemagne avait :
            – D’une part développer des ENRi intelligemment avec les réseaux ad ‘hoc et garder ses Centrales nucléaires, son mix actuel serait largement moins carboné !!! (Cf ceux du Royaume-Uni et de l’Espagne depuis 15 ans !!!)
            – D’autre part, si l’Allemagne avait revu son « modèle » de production industrielle de masse de « Grosses Voitures » et ses ventes globales, peut-être que les émissions globales auraient nettement moins progressé en Europe mais aussi dans le monde !!!

            L’ENRisme Allemand est un Dogme mortifère pour l’espèce humaine et le vivant sur terre, hypocrite et en plus égoïste car il veut s’imposer à tous les autres (sur lequel il a du Poids !!!) en se croyant « Tout Bô » tel un Chevalier Blanc (alors qu’il est Gris sur bien des aspects telle la Fumée des cheminées des centrales à Lignite !!!).

            Nota : Jamais les Européens n’auraient du accepter la réunification allemande (ni même Bonn en capitale de la RFA, cela aurait du être Munich ou Francfort), mais une incorporation de la RDA à l’Europe en tant qu’état indépendant ! Dès qu’ils sont « ensemble », ils font un paquet de conneries bien plus grosses qu’eux les Allemands et leur Histoire « réunie » depuis 1870 montre une majorité d’évènements et de périodes « noires » pour l’Europe entière … (Les peuples germaniques ont vécu indépendamment depuis des centaines d’années !!! mais une fois ensemble ils veulent toujours faire un « empire » sur l’Europe occidentale (en ce moment, c’est l’empire des SUV, du « Made in Germany », de l’ENRisme et de Berlin « Capitale » de l’Europe coccidentale…)).

            Seul EDF et les pétroliers sont/étaient capables de résister aux entreprises Allemandes de leur secteur (pour le pétrole c’est une « clause » de la 2nde Guerre mondiale, pour EDF c’est du fait d’un gouvernement d’Union Nationale Français après la 2ème Guerre Mondiale et cela a TRES bien marché !!!). On est « Fou » de suivre les « Diktats » venant de Berlin !!!

          • Bonne réponse d’APO
            D’une part développer des ENRi intelligemment avec les réseaux ad ‘hoc et garder ses Centrales nucléaires, son mix actuel serait largement moins carboné !!!
            Zéro pointé pour SR avec :
            « Helas non, elle aurait l’émission carbone qu’elle avait avec le nucléaire avant l’accident de Fukushima »
            Je corrige la suite : Les mêmes déraisonnements produisent les mêmes affirmations erronées auxquelles il s’accroche car sa survie est en jeu !
            Mais cela tout le monde l’a vu.

  • @ APO
    Une bonne nouvelle sur nos travaux de soudure :
    « Face à une série de calamités dans les soudures de l’EPR de Flamanville, non détectées par les autorités lors de leur réalisation quand il était encore aisé de les corriger, mais bien ensuite lorsque les éléments mitoyens en empêchaient l’accès, la compagnie Française EDF a dû faire face.
    Exposée ensuite également à une corrosion spécifique sur des tubes coudés rattachés au circuit primaire de certains de ses réacteurs, dit du palier N4, pourtant les plus modernes, qui n’engageaient pas immédiatement la sûreté, EDF a préféré agir de suite et là aussi a dû faire face.
    Dans les deux cas, il a fallu innover sur le champ, d’abord pour comprendre de quoi il retournait exactement, puis agir, soit pour permettre le réputé impossible (certaines soudures de l’EPR de Flamanville ont nécessité la réalisation de robots spécialisés uniques au monde), soit pour simuler les soudures sur des pièces similaires avant de passer en situation réelle, ou encore de mettre les meilleurs soudeurs de France à l’œuvre ! »
    Le résultat est là… et n’a pour ainsi dire pas fait la Une des médias.
    Ce succès est unique au monde, il est Français : parlons en (aux irréductibles!).

    Répondre
    • @Michel Dubus,

      Comme dans les photos d’antan, on découvre beaucoup de choses avec les Négatifs…

      Perso :
      – Pour le Nucléaire, des Bonnes Surprises… (Malgré des années de Propagande subie par des anti-nucléaires de mon entourage et dans les médias en général…). Et pour le coup les technologies embarquées (drone divers) vont être d’une utilité phénoménale pour assurer plus de sécurité à moindre cout et avec une efficacité accrue…
      – Pour les ENRi, de plus en plus de mauvaises surprises, notamment lors d’une propagation à Haute dose dans le Mix électrique pour un pays à cheval sur le 45ème parallèle… (Ailleurs je ne dis pas que cela puisse être très utile…). La Dose en ENRi a l’air de condamner à utiliser beaucoup de Fossiles et comme nous risquons de n’avoir ni le Volume d’interconnexion du Rapport RTE 2050, ni les STEP en volume, ni les ressources agricoles (vu le RC en cours) pour faire la Biométhanisation nécessaire (ce que cachent d’ailleurs la filière…), les Fossiles vont avoir une part de Chacal, de Hyène ou de vautour suivant les points de vue…

      Le Nucléaire mériterait d’être beaucoup plus médiatique, mais il est tellement pris avec sérieux et de manière posée dans la profession que dans notre monde de « cirque » assez généralisé et de « bling-bling », cela n’est pas « vendeur » ni ne fait très « aventurier » (à part chez les Soviétiques russes qui ont toujours eu le gout d’une certaine prise de risque inconsidérée (l’histoire actuelle nous le rappelle tous les jours !) et dans une boite privée japonaise connue dans la profession nucléaire comme étant trop avare, cachotière et manipulatrice – TEPCO avait mauvaise presse dans « l’inter-Nucléaire »…).

      Nota : Une filière backée par les Pétroliers, c’est toujours « suspect » ! Quels intérêts y ont-ils !? Sachant qu’ils ont les moyens de leur ambition en terme de Cash, de communicants et de personnes diversement corrompues/achetées. Les ENRi, c’est pour ma part de plus en plus suspect de bien des manipulations diverses (et les ENRistes qui défendent à coups d’arguties mensongères ce sujet – et pas vraiment d’arguments – sont pour certains des fanatiques intégristes convertis à une Nouvelle « religion »).

      Répondre
  • Grossièrement, à mon pifomètre: l’Allemagne est à 50% d’ER en ayant développé la biomasse, l’éolien et le PV qui ont réduit la consommation d’énergie fossile dans le back-up au charbon et au gaz.
    Pour passer de 50% à 70%, elle va devoir, en plus de nouveaux moyens en PV et éolien, passer de plus en plus d’écrêtements, et faire du stockage journalier par batteries puisqu’elle ne veut plus de STEP, ainsi que doubler les interconnexions.
    De 70% à 100%, elle va devoir faire du stockage par hydrogène à 25% de rendement, ce qui semble à ce jour totalement illusoire. Elle a toutefois la possibilité de faire un certain suivi de charge avec sa biomasse, actuellement utilisée en base.

    Répondre
    • @Marc,

      Sur la Base « Biomasse » et vu les développements du RC « prévus », il risque d’ici une décennie d’avoir des dilemmes inouïs entre produire de la nourriture et de l’énergie !!! Et d’autre part des productions variables d’une année sur l’autre…
      Sachant que le conflit en Ukraine est en train de ruiner des centaines de milliers d’hectares de terres agricoles de « bonne facture » (pour ne pas dire des millions) pour des années… Pour rappel, il fallut des années à des dizaines d’années (avec des % de pertes conséquents chez les agriculteurs) pour remettre en terre agricole certaines zones de la 1ère Guerre mondiale (certaines zones sont toujours interdites mais peu maintenant…).

      D’autre part historiquement, certaines forêts françaises ont littéralement été « défoncées » après la Révolution Française car c’était des terres réservées pour beaucoup d’usages à des objectifs non alimentaires (hormis la chasse et la récolte de certains fruits d’arbres sauvages…) dont le bois d’œuvre pour les bateaux, la construction, et le charbon de bois… et la population à coté subissait des famines faute de culture vivrière suffisante…

      —> Comment certains pays vivraient le Fait qu’en Europe on méthanise du Maïs à grande échelle alors qu’ils auraient des parts importantes de leur population en sous-nutrition…
      Le biométhane, c’est Bon pour NegaWatt pour « boucler » leur torche-derrière de scénario qui éclaire telle une Vessie magique et renouvelable des débats un peu trop technique pour eux… (donc tout passera dans le Biogaz – Cf version Scénario 2011…). Et d’autre part, cela permet aux Gaziers via GrDF de faire une campagne pour « verdir » le Gaz Fossile qui sent de plus en plus mauvais !!! (Et Rappel Bleu-Blanc-Rouge + Vert = Marron !!!)

      Répondre
    • Ne vous inquiétez pas, Marc, ils le savent bien, et même ils en savent bien plus encore. Et chaque étape leur en dit un peu plus sur ce qu’ils doivent entreprendre pour atteindre la cible.
      Et il n’y a que les nucleophiles français a courte vue pour croire qu’ils ne savent pas où ils vont.

      Répondre
      • @ »Père Vert » Serge,

        C’est sur que les politiques Allemands savent où ils vont – Cf déclaration de la Ministre « verte » (et à priori pas mure) des Affaires étrangères allemandes sur la « Guerre menée à la Russie » —> Est-elle Marteau !? Ou Fossile vivant de l’inconséquence diplomatique !??? Une déclaration digne de Trump !!!
        C’est sur qu’avec ce genre de politiques, on va aller directement en enfer… Ils prévoient bien la cible de leur Futur !!!

        Répondre
    • Tjrs ds la masturbation intellectuelle ! Le 50 puis le 70 et enfin 100% !
      Laissons les teutons se fourvoyer ds leurs dérives à la godille auxquelles SR croient encore sans bien savoir pourquoi. Il a du fréquenter une teutone qui l’a ensorcelé en anéantissant le peu de facultés qu’il avait reçues !;

      Répondre
      • Une nouvelle fois, fermez-la, Dubus. puisque vous n’avez rien à dire sur les scénarios énergétiques teutons.

        Répondre
        • Je pense que ce Dubus est le plus frustre des nucléophiles, incapable du moindre raisonnement… il a décidé une fois pour toutes que le nucléaire était parfait et éternel et que le reste ne valait rien.
          Je me permets de lui suggerer la lecture d’un ouvrage qui reprend les informations les plus pertinentes, sous forme graphiques ou à travers une illustration, depuis cent cinquante sources différentes tirées d’articles et de sites officiels, étatiques, scientifiques, statistiques, économiques, et de syndicats professionnels des domaines concernés, ainsi que cinquante renvois sur les sites de reference du monde de l’énergie.C’est trois années de recherchen historiques ou contemporaines, de compilations, et de synthèse des différentes tendances sur le sujet et son histoire.
          Il apprendra au moins quelque chose qui ne sort pas de son nombril.
          https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/

          Répondre
        • Marc, au lieu de jouer au mec intelligent avec des raisonnements foireux sur des scenarii énergétiques vs feriez mieux de vs abstenir, en cela vs feriez preuve d’intelligence !
          Concernant SR il est ds les profondeurs abyssales de la médiocrité et il en est devenu un ersatz sans intérêt..

          Répondre
  • APO: Le rendement de la biomasse va effectivement diminuer avec le RC et des arbitrages peuvent se poser par rapport à la nourriture.
    D’un autre côté, considérez aussi ceci:
    La moitié des gens sont en surpoids parce qu’ils bouffent « comme 4 » ou du moins « comme 2 ».
    Le bœuf nécessite une surface énorme en pacage et maïs. (Je ne dis pas qu’il faille le supprimer, mais il y a de la marge pour en consommer moins)
    La Chine et l’Inde produisent une grande partie de leur nourriture, bien qu’elles importent également.
    Dans ces pays, le ratio surface agricole disponible / taille de la population n’a rien à voir avec celui de l’Allemagne.

    Répondre
    • @Marc,

      Vous avez raison sur le surpoids, qui est d’ailleurs très lié au sucre et ses dérivés et à la nourriture multi-transformée… Dans les fais, la population française consomme de moins en moins de légumes et de fruits frais… Mais la culture de légumes frais prend aussi de la surface (j’ai grandi près de terres légumières bretonnes, aujourd’hui devenues pour beaucoup des terres à vache à lait et à Maïs…) et nécessite des amendements (par chez moi ce fut notamment les Algues en bien des places pendant des siècles…). Aujourd’hui on importe grace au « Diesel » et aux camions (voir aux avions) plus de 50% de nos Fruits et Légumes… 1/3 des camions circulant sur nos autoroutes transportent de la nourriture et le pic pétrolier est là !!!

      Dans les grandes pénuries potentielles à venir le Phosphore risque de manquer rapidement… donc les Agrocarburants, le Biométhane et la nourriture (sans phosphore ajoutée sur des terres pauvres en carbone), cela risque de faire un cocktail toxique pour certaines populations…

      Répondre
      • APO: j’ai l’impression que la grande majorité de la population bouffe maintenant:
        pizza – burger -pizza – burger – pizza – burger – chips – coca – gâteaux ! la new food !
        Les fruits et légumes, elle ne sait même plus ce que c’est !
        Le sucre est trop bon marché: 1 euro le kilo en prix de gros, voire moins, c’est quasiment gratuit !

        Répondre
        • Oui Marc, et il refléchi comme il mange « pizza – burger -pizza – burger – pizza – burger…….. » , c’est-à-dire qu’il se contente de colporter ce qu’on lui raconte sans envisager une seconde de reflechir à la vraisemblance de ce qu’il entend et rapporte, le plus souvent en l’amplifiant.

          Répondre
          • @ »Père Vert » Serge,

            C’est gentil de vous auto-décrire de la sorte : «  » c’est-à-dire qu’il se contente de colporter ce qu’on lui raconte sans envisager une seconde de réfléchir à la vraisemblance de ce qu’il entend et rapporte, le plus souvent en l’amplifiant. «  » —> Vous voyez Juste et Claire pour une fois !!! (l’intermittence de la bouffonnerie ENRiste intégriste fait des pauses par moment !!!)

          • Tiens c’est amusant de voir que la « cécité » déclarée de « Père Vert » Serge sur certains commentateurs et commentaires est toute relative !!! (LOL, LOL, LOL, Quelle Surprise !!!)
            Par contre son analyse et son objectivité restent très partiales et parti-pris… (Le contraire fut étonnant ! Son Bouquin doit être un Sacré filtre à particules pour traiter l’énergie !!!)

            Au fait, me concernant, c’est très peu de boeuf à l’année, et pas mal de Soja et des Pois/légumineuse, avec du poisson/fruits de mer, des produits laitiers et de la volaille… Donc « Soja, Pois, Fromage, Légumineuses, volailles, Gros Pois, Poissons… »

            Et le Serge, il reste très Boeuf !??? (Bof on savait déjà !!!)

        • @Marc,

          Je fus un peu « surpris » de lire dans un des derniers « rapports » de Negawatt la baisse d’utilisation des lave-vaisselle en France… Mais il est certain que la hausse de consommation de Fast-Food en France va dans ce sens… (Quand on cuisine soi-même il y a de la vaisselle avec des « Take-away » il y a de la poubelle additionnelle…)
          Le pire, c’est que Negawatt utilisait cette tendance pour justifier des baisses de consommation électrique sur le Long Terme !!! Encore une jolie Perle enfilée à leur collier de Faits tronqués…

          Répondre
  • Enfin, c’est pas pour défendre le modèle énergétique de l’Allemagne !
    Etant donné l’irrégularité des ENRv, et des moyens hydrauliques insignifiants, c’est un des pays qui auraient le plus besoin de nucléaire. La Norvège et la Suède peuvent bien avoir une part conséquente d’éolien, à condition que la taille de leur population n’explose pas à l’avenir !

    Répondre
    • Et si l’Allemagne réussi, ce dont je ne doute plus aujourd’hui, aucun pays européen ne peut échouer, et surtout pas la France si elle acceptait de devenir raisonnable.

      Répondre
      • @ »Père Vert » Serge,

        C’est clair que l’Allemagne va réussir à cramer tout le Lignite présent sur son Sol…

        Et à continuer de se faire passer pour un Pays « vert » tout en vendant des centaines de milliers de véhicules Ultrapolluants à travers la Planète pour faire plaisir au snobisme de personnes sans conscience de leurs actes…

        Votre Collaboration indéfectible au modèle allemand est remarquable de fidélité @ »Père Vert » Serge !!!

        Répondre
  • Voici quelques chiffres de production électrique pour les différentes sources, ainsi que ceux des émissions de CO2 correspondantes.
    Les données sont collationnées sur les 30 derniers jours (au 31/01/23, agrégés au 29/01/23), afin d’avoir une moyenne lissée et donc plus représentative du résultat global.

    FRANCE – Intensité carbone globale : 109 g

    Nucléaire : Intensité carbone : 5 gCO2eq/kWh
    62,4 % d’électricité produite, soit 43,5 GW / 69,8 GW
    Représentant 3,8 % des émissions, soit 3,7 t de CO2 par mn / 97,3 t par mn

    Biomasse :Intensité carbone : 230 gCO2eq/kWh
    1,2 % d’électricité produite, soit 0,8 GW / 69,8 GW
    Représentant 3,2 % des émissions, soit 3,1 t de CO2 par mn / 97,3 t par mn

    Eolien : Intensité carbone : 13 gCO2eq/kWh
    3,3 % d’électricité produite, soit 2,3 GW / 69,8 GW
    Représentant 0,5 % des émissions, soit 490mt de CO2 par mn / 97,3 t par mn

    Solaire : Intensité carbone : 30 gCO2eq/kWh
    2,1 % d’électricité produite, soit 1,5 GW / 69,8 GW
    Représentant 0,8 % des émissions, soit 750mt de CO2 par mn / 97,3 t par mn

    Hydro : Intensité carbone : 11 gCO2eq/kWh
    8,1 % d’électricité produite, soit 5,7 GW / 69,8 GW
    Représentant 1,4 % des émissions, soit 1,0 t de CO2 par mn / 97,3 t par mn

    Gaz : Intensité carbone : 625 gCO2eq/kWh
    11,6 % d’électricité produite, soit 8,1 GW / 69,8 GW
    Représentant 86,4 % des émissions, soit 84,1 t de CO2 par mn / 97,3 t par mn

    Fioul : Intensité carbone : 1014 gCO2eq/kWh
    0,3 % d’électricité produite, soit 204 MW / 69,8 GW
    Représentant 3,5 % des émissions, soit 3,5 t de CO2 par mn / 97,3 t par mn

    ALLEMAGNE – Intensité carbone globale : 420 g

    Nucléaire : Intensité carbone : 5 gCO2eq/kWh
    3,6 % d’électricité produite, soit 2,1 GW / 59,5 GW
    Représentant 0,04 % des émissions, soit 181mt de CO2 par mn / 403 t par mn

    Biomasse :Intensité carbone : 230 gCO2eq/kWh
    9,7 % d’électricité produite, soit 5,8 GW / 59,5 GW
    Représentant 5,5 % des émissions, soit 22,2 t de CO2 par mn / 403 t par mn

    Charbon :Intensité carbone : 1152 gCO2eq/kWh
    24,5 % d’électricité produite, soit 14,6 GW / 59,5 GW
    Représentant 69,4 % des émissions, soit 280 t de CO2 par mn / 403 t par mn

    Eolien : Intensité carbone : 13 gCO2eq/kWh
    38 % d’électricité produite, soit 22,6 GW / 59,5 GW
    Représentant 1,2 % des émissions, soit 4,8 t de CO2 par mn / 403 t par mn

    Solaire : Intensité carbone : 35 gCO2eq/kWh
    2,2 % d’électricité produite, soit 1,3 GW / 59,5 GW
    Représentant 0,2 % des émissions, soit 760mt de CO2 par mn / 403 t par mn

    Hydro : Intensité carbone : 11 gCO2eq/kWh
    1,9 % d’électricité produite, soit 1,1 GW / 59,5 GW
    Représentant 0,05 % des émissions, soit 201mt de CO2 par mn / 403 t par mn

    Gaz : Intensité carbone : 661 gCO2eq/kWh
    13,6 % d’électricité produite, soit 8,1 GW / 59,5 GW
    Représentant 22,2 % des émissions, soit 89,4 t de CO2 par mn / 403 t par mn

    Répondre
      • Je crains que « Père Vert » Pépère Serge ne soit pas capable d’analyser des Datas anti-modèle allemand !!!

        La Collaboration avec l’Allemagne, cela lui a t’il laissé des marques ???

        Répondre
    • @Cochelin,

      Merci pour le Lien vers des Datas (et pas du Blabla de « Père Vert » intégriste !)
      On peut même se demander de combien le Nucléaire Français à aider la baisse des émissions allemandes surtout vers 2014 (année d’export record d’électricité française !!!)…

      Répondre
    • @cochelin, merci pour le Lien,

      Sans le Gaz Russe (moins émetteur que le Gaz de schiste transporté en GNL), jamais les allemands n’attaindront leurs objectifs d’émissions !!!

      Par contre en terme d’installation d’ENRi ils risquent d’y arriver pour un gain marginal pas évident…

      Donc, les Allemands vont cacher la forêt avec leur ratio d’ENRi et « faire chier » toute l’Europe avec cela… (et pas trop les émissions réelles…).

      Ils vont devenir les 1/(Don Quichotte) de l’Europe… Pour mouliner les temps de paroles sur les objectifs réels qui devraient être ceux que l’on doit se fixer…

      Nota : Je ne serais pas étonné d’un revirement allemand massif après 2025 avec un nouveau Plan Nucléaire… Par contre Quelle technologie choisiront-ils !?

      Répondre
    • Cette année c’est pareil partout à cause de la guerre en Ukraine qui a mis le désordre dans tourne l’Europe et vous le savez bien,,, pourquoi ne pas signaler ceux qui comme la France ont vu leur émissions de co2 remonter en 2022 ?

      Répondre
      • @ »Père Vert » Serge,

        Oui, la France a vu ses émissions augmentées en 2022 !!! L’Allemagne aussi… (mais ils ont gardé leur Nucléaire pour faire « baisser » nos émissions…, gentil Non !?)

        Nota : Si on avait limité l’importation de « Tanks » Allemands très Léopards dans le fond (tachés de Noir par le charbon dans leur construction) et très « carnassiers » sur la consommation d’hydrocarbures et/ou de matières premières polluantes en ACV complètes, on aurait fait progresser le Sujet des GES !!!

        Répondre
          • @Rochain
            Problème de finitude pour l’uranium ? C’est à voir car d’autres filières de réacteurs pourrait en allonger la durée de façon considérable, et nous ne connaissons pas exactement les quantités disponibles sur Terre. Les filières actuelles sont un moindre mal pour limiter les émissions de CO2 tout pendant que d’autres solutions efficaces ne suffisent pas. Il faut cesser d’user d’arguments binaires, nucléaire contre ENR car les ENR aussi ont leur face sombre. Mais vous n’en parlez pas car vous avez tous vos intérêts dans celles-ci.

          • cessez de rever comme si pour faire de l’électricité le recours à l’uranium ou même plus généralement au nucléaire était l’objectif ! Le but n’est pas de faire du nucléaire mais de l’électricité.
            Et les moyens dont vous parlez n’existent pas et n’existeront peut être jamais, quant à continuer avec l’U-235 plus ou moins bricolé avec des mox ils leur faut 15 ans entre la pose de la premiere pierre et le retour d’efficacité alors que d’autres moyens qui ne necessitent aucun miracle pour fonctionner sont déjà connus et efficaces en seulement deux ans ! Et ce n’est pas en les retardant artificiellement avec des proces qui n’en finissent plus, pour donner ses chances au nucléair qu’on fait preuve de discernement dans l’objectif !

          • @ »Père Vert » Serge,

            Je viens d’apprendre qu’un beau Navet était sorti de terre ! Bien élevé sans particules élémentaires dans un environnement clos sans ouverture possible et avec beaucoup d’intrants étrangers… Cela doit faire de la Soupe sacrément aigre !!!

  • Agé de 75 ans et ayant participé à la construction du RHF de Grenoble mis en service en août 1971 j’ai dès lors suivi le développement du nucléaire civil dans NOTRE BEAU PAYS. Il me semble que M. Bernard COMPTE oubli deux points essentiels. 1- Toutes les centrales ont été financés par les contribuables français et les utilisateurs d’EDF. Donc elles appartiennent aux français. 2 – Aucune Loi n’est gravée pour l’éternité. Si nos représentants à Bruxelles décident de revenir au système initial de facturation tel squ’il était avant Maastricht ils le peuvent quittent à quitter l’UE. Ce n’est qu’une question de volonté politique.
    Cordialement

    Répondre
  • Si j’ai un conseil à donner aux lecteurs qui ont envie de progresser, j’ai regardé cet APM, (entre 2 travaux de maintenance sur des chaudières), l’audition de Bernard Doroszczuk Président de l’ASN de la commissions d’enquête de l’assemblée nationale concernant notre perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France. C’est environ 2h 30 de visionnage fort intéressant d’un niveau équivalent à celui Y Bréchet sur, notamment, la restauration des réacteurs avec CSC et les causes des retards de EPR de Flamanville. D’autre part sur les études à faire et à valider pour garantir le prolongement à 60 ans et + des réacteurs. Enfin il a fait allusion aux inepties prononcées par une certaine ministresse lors d’une précédente audition !

    Répondre
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