Eolien en mer: Siemens-Gamesa remplace GE pour deux projets

EDF Renouvelables a sélectionné le constructeur d’éoliennes germano-espagnol Siemens-Gamesa pour la fourniture des turbines de deux projets éoliens offshore au large de la France, après le renoncement de l’américain General Electric, ont indiqué mardi les groupes concernés dans des communiqués séparés.

GE Renewable Energy, branche du groupe américain dédiée aux énergies renouvelables, assurera la livraison des turbines pour un seul projet, au lieu de trois comme prévu initialement.

Les projets éoliens en mer de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), d’une capacité totale cumulée de plus de 1.400 mégawatts (MW), ont été attribués en avril 2012 par le gouvernement français à EDF, qui s’est associé au canadien Enbridge.

Ces projets restent dans l’attente de jugements, à la suite de recours formés contre les autorisations nécessaires à la réalisation et à l’exploitation des parcs.

« Les retards excessivement importants cumulés depuis 2012, liés à ces recours, ont eu un impact significatif pour GE Renewable Energy sur les caractéristiques économiques de ces projets », explique le groupe qui a donc décidé de « revoir son engagement ».

L’américain construira les turbines du premier projet éolien en mer qui sera lancé, tandis que les deux suivants seront équipés de turbines Siemens-Gamesa.

Déjà partenaire d’EDF Renouvelables dans d’autres projets éoliens, Siemens Gamesa fabriquera ses éoliennes dans son usine en cours de développement située au Havre.

Le chantier, prévoyant également que Siemens-Gamesa assure l’entretien des turbines pour 15 ans, est pour l’heure suspendu à la décision finale d’investir de la société commune formée entre EDF et Enbridge.

Depuis l’attribution des trois parcs, GE Renewable Energy a installé un bureau d’études à Nantes et construit une usine à Saint-Nazaire.

Ces ressources doivent à présent être « mobilisées en vue d’assurer le développement, la commercialisation puis la livraison » d’une turbine inédite de nouvelle génération, indique le communiqué de GE qui dit être « pleinement engagé » dans le développement de la filière française.

Fin mars, des salariés de General Electric Wind France, dont le siège est basé à Nantes, ont fait part de leurs inquiétudes sur la pérennité des emplois et de la filière éolienne en mer, fragilisée par les recours juridiques qui retardent plusieurs projets.

La direction de GE Wind France avait annoncé le 1er février un plan de rupture conventionnelle collective de 80 postes, soit un tiers des 246 salariés du site nantais, principalement dans les branches projets et ingénierie de cette filiale.
av-vac/jmi/soe/az

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