Éolien en mer : « la croissance va s’installer durablement »

A l’occasion de la 5e édition de Seanergy, forum international dédié aux énergies marines renouvelables (EMR) et à l’éolien offshore, qui se tiendra du 21 au 24 septembre à Nantes et Saint-Nazaire, nous avons voulu faire un point sur l’éolien en mer qui se développe le long des côtes françaises. Interview de Marc Lafosse, président de Bluesign, société organisatrice de Seanergy.

Quelle est l’ambition de cette nouvelle édition ?

Seanergy a pour objectif de promouvoir la filière et de renforcer les synergies entre tous les acteurs pour accélérer sa structuration et favoriser son développement, en France et dans le monde.

En stimulant la collaboration entre politiques, industriels et académiques, Seanergy a pour ambition de contribuer à faire des Energies de la mer, les énergies de demain, au service de la transition énergétique.

Y a -t-il des nouveautés cette année ?

Un Village Innovation permettra à des jeunes entreprises de proposer leurs solutions innovantes pour la transition énergétique bleue et d’émerger ainsi parmi les acteurs établis du marché. Nous avons en outre associé à cette espace les investisseurs qui y présenteront leurs solutions d’accompagnement et de financement pour ces entreprises.

L’éolien en mer prend son envol en France. Redoutez-vous encore les freins liés aux contestations notamment de certaines filières comme celle des pêcheurs ?

eolien-offshore-flottant-jpg

La filière de l’éolien posé connait une très nette croissance du fait du démarrage de la construction des premiers parcs attendus depuis plusieurs années.

Cette nouvelle étape structurante pour cette filière a un impact immédiat sur son nombre d’emplois en France avec une augmentation très significative de 59% selon l’observatoire des énergies de la mer 2020.

Cette croissance va s’installer durablement si l’on en croit la planification des mises en service des parcs attribués.

L’éolien posé joue son rôle d’entrainement pour les filières qui suivent, comme l’éolien flottant, l’hydrolien ou le houlomoteur. Cette courroie de transmission va aussi permettre de montrer et d’acculturer le grand public et les usagers de la mer aux énergies de la mer en France.

C’est une étape importante, notamment, pour répondre aux interrogations sur les usages et la cohabitation des professionnels de la mer. Il n’y a pas de freins à redouter, mais plutôt une attente collective de comprendre, partager, monter en compétences, gagner de l’expérience.

L’éolien offshore est l’avenir des renouvelables en France. Le coût des installations peut-il remettre en cause l’intérêt des investisseurs ?

Il ne faut pas confondre les niveaux d’investissements, qui sont effectivement colossaux, et la compétitivité de la filière, qui est tout à fait exemplaire dans le paysage des renouvelables.

Les investisseurs ont au contraire beaucoup d’appétence pour la filière comme en témoigne l’attractivité des appels d’offres français avec 10 consortiums sélectionnés par l’Etat pour entrer en dialogue compétitif pour la première ferme commerciale d’éoliennes flottantes au monde dans le sud Bretagne, ou encore 6 consortiums pré-sélectionnés en Normandie pour le futur parc éolien posé au large du Raz Barfleur.

Vous sentez-vous soutenus par l’Etat français ?

La réponse courte est oui, oui du côté de l’éolien en mer. L’Etat, depuis la publication de la PPE, tient ses engagements de volumes dans le domaine de l’éolien posé et flottant. C’est une bonne base pour consolider une nouvelle filière qui peut déjà s’enorgueillir de réussir sa montée en compétence.

Je cite souvent l’exemple de la Région Normandie, qui a en quelques années réussi à mariniser sa production d’énergies renouvelables en ajoutant aux 800 MW d’éolien terrestre 3 500 MW d’éolien en mer.

Et ce n’est pas fini, il faut désormais se préparer à une accélération. Plusieurs scenarios ou études l’envisagent sérieusement : les scenario RTE 2050, ceux de l’ADEME ou encore le rapport de la commission prospective de la CRE. Si l’Etat souhaite s’y engager, il faudra également faire grossir les équipes de la DGEC en charge de mener ces appels d’offres.

Du côté des autres énergies marines, hydrolien, houlomoteur et SWAC en Outre-mer, l’Etat est encore un peu timide, et accorde son soutien exclusivement du côté de la R&D encore nécessaire à l’émergence de ces filières via le programme des investissements d’avenir et son opérateur privilégié, l’ADEME.

La filière connait cependant de belles avancées, et on attend désormais de l’Etat qu’il poursuive son appui aux premières fermes pilotes d’hydroliennes en développement sur les côtes bretonnes et normandes et qu’il reconnaisse le potentiel du houlomoteur à l’instar de nombreux autres pays européens.

L’Union européenne est quant à elle déjà convaincue, et a fixé des objectifs ambitieux de 100 MW installés en 2025, 1 GW à 2030 et 50 GW à 2050.

La crise sanitaire, qui pourrait durer, a-t-elle un impact sur la construction des futurs parcs éoliens ?

La période que nous venons de vivre a montré une certaine forme de résilience, malgré tout il faut espérer que nous ne revivions pas cette mise en pause mondiale de début 2020.

Il faut rester vigilant sur la disponibilité et le nombre de navires qui permettent la construction des parcs qui ne sont pas assez nombreux en Europe. La moindre perturbation engendrée par la crise sanitaire ou autre a des conséquences de planning très impactantes.

Je ne peux aussi que pointer du doigt le risque de ne pas tenir d’évènements comme SEANERGY ! Les industriels ont besoin de se rencontrer et de faire du business. Ce salon en est la preuve ! Alors pour reprendre des couleurs, rendez-vous à Nantes & St Nazaire du 21 au 24 septembre …

commentaires

COMMENTAIRES

  • Leur business va connaître une belle croissance, proportionnelle à notre nouvelle dette.

    Subvention pour les promoteurs, charge financière durable pour nous.

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  • Si l’état était favorable aux renouvelable il y a déjà plus d’un an que nous aurions 6 GW d’éolien offshore en conformité avec nos engagements de l’accord de Paris en 2015. Mais l’état soutien plutôt un nucléaire en faillite avec une subvention hors budget de 200 millions d’euros à AREVA pour qu’il termine le chantier de l’EPR d’OLKILUOTO que nous avons vendu 3,4 milliard et dont la construction a déjà couté 7,5 milliards, auxquels s’ajoutent les 600 millions d’indemnités de retard déjà acquise à l’état finlandais. Et je ne vous parlerai même pas de la Bérézina de l’EPR de Flamanville ni des maso qui en redemandent.
    Les charges financières durables pour nous sont bien dans le nucléaire et pas ailleurs.:
    https://reneweconomy.com.au/nuclear-energy-is-never-profitable-new-study-slams-nuclear-power-business-case-49596/

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    • Ce que dit L’EIA a propos du nucléaire c’est qu’amorti dans la plupart des pays puisque plus personne presque n’en construit il coûtera ses frais de fonctionnement…. En France c’est déjà 42€ le MWh.

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  • L’illustration, dont l’auteur n’est sans doute pas responsable, n’a rien à voir avec la Normandie. De mémoire, il s’agirait d’un parc éolien très ancien situé près d’un port au Danemark.

    Pour ce qui est du nucléaire, le rapport en question, malgré son estampille « IEA », a été écrit par la Nuclear Energy Agency de l’OCDE (OECD), avec les visières du nucléaire bien évidemment.

    Sa simple lecture montre en quoi il est complètement déconnecté de la réalité.

    Une autre source donne des information bien plus crédibles, dans le cas des Etats-Unis :

    https://www.lazard.com/perspective/lcoe2020

    Alors que le coût de production du nucléaire nouveau y est de 129 à 198 $/MWh, il n’est que de 29 à 42 $/MWh pour les grandes centrales (« utilities ») solaires photovoltaïques et de 26 à 54 $/MWh pour l’éolien. Ce sont des coûts sans subventions.

    Le gaz en cycle combiné et même la géothermie ont un coût de production très inférieur à celui du nucléaire futur.

    L’AP-1000 américain n’est pas mieux loti que l’EPR français. Après l’abandon de la construction des deux réacteurs de V.C. Summer, pour coûts excessifs et retards, celle des deux de Vogtle accumule retards et dépassements de coûts. A se demander lequel sera le plus cher au kW de capacité entre l’EPR et l’AP-1000.

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    • C’est dépassements de budget et retard chroniques dans la construction de ces réacteurs de dernière génération ne sont que les effets des mensonges eux aussi chroniques des marchands de nucléaire qui savent très bien que prix et délais indiqués dans les contrats de vente et ils n’ont rien afffaire qu’il faudra 15 à 20 ans plus tard payer des centaines de millions d’euros d’indemnités de retard aux clients comme à Olkiluoto par exemple.
      En fait ils le savent très bien depuis que dans les années 80 on a construit les N4 qui ont mis entre 23 et 15 ans pour être construit alors qu’ils n’étaient pas encore aussi sophistiqués que le sont L’AP1000 ou l’EPR
      Il n’y a donc aucune surprise et ceux qui se leurrent sont ceux qui parlent de prototypes ou tête de séries et que ceux faient « à la chaîne » se feront en 4 ans et pour 4 milliards d’euros. Il y aurait de quoi rire si ce n’était l’annonce de notre faillite avec une armée d’ignorants qui réclame le meilleur moyen de déposer le bilan.

      Répondre
    • C’est dépassements de budget et retard chroniques dans la construction de ces réacteurs de dernière génération ne sont que les effets des mensonges eux aussi chroniques des marchands de nucléaire qui savent très bien que prix et délais indiqués dans les contrats de vente ne seront jamais tenus et ils n’ont rien afffaire qu’il faudra 15 à 20 ans plus tard payer des centaines de millions d’euros d’indemnités de retard aux clients comme à Olkiluoto par exemple.
      En fait ils le savent très bien depuis que dans les années 80 on a construit les N4 qui ont mis entre 13 et 15 ans pour être construit alors qu’ils n’étaient pas encore aussi sophistiqués que le sont L’AP1000 ou l’EPR
      Il n’y a donc aucune surprise et ceux qui se leurrent sont ceux qui parlent de prototypes ou tête de séries et que ceux faient « à la chaîne » se feront en 4 ans et pour 4 milliards d’euros. Il y aurait de quoi rire si ce n’était l’annonce de notre faillite avec une armée d’ignorants qui réclame le meilleur moyen de déposer le bilan.

      Répondre
  • Rochain ne précise pas : 5 milliards d’euros par an (pour qqes % de production) et appelés à progresser au fil des ans, pour le soutien à la filière des ENR (sauf la pyrogazéification).
    Concernant les nouveaux EPR, des coûts en baisse substantielle sont à prévoir grâce à la démarche d’exclusion de rupture acceptée par l’ASN. https://www.asn.fr/l-asn-informe/actualites/epr-2-demarche-d-exclusion-de-rupture-acceptable Le coût des EPR actuels ne préjugent donc pas des coûts des futures constructions.

    Répondre
    • Regardez les délais de construction des derniers N4 au lieu de faire des plans sur la comète des nouveaux EPR qui mettront 15 à 20 ans pour être construit dans la droite ligne de leur complexité croissante

      Répondre
  • Ce que vous écrivez est un peu hâtif et peu sincère.Soyons réaliste et regardons de près toutes les composantes du problème, sans invectives ni rejet d’une solution a-priori. C’est un peu plus compliqué que cela.
    « Face au développement continu de la production électrique variable issue des énergies renouvelables (ENR), comme le prévoient les objectifs de la politique énergétique, tant en France qu’en Allemagne, il devient de plus en plus indispensable d’établir une distinction entre les coûts de production de l’électricité et leurs coûts système. Les coûts système en matière d’intégration des ENR englobent notamment les coûts de profil, d’intégration au réseau, de maintien de la fréquence et des centrales d’appoint. » https://energie-fr-de.eu/fr/systemes-marches/actualites/lecteur/memo-sur-les-couts-systeme-des-energies-renouvelables.html

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    • Ça y est…. Vous avez trouvé un nouveau truc pour noyer le poisson
      Mais vous savez, tout ça existait déjà avant les renouvelables.

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  • ASN : « Comme pour le réacteur EPR, EDF prévoit d’appliquer une démarche d’exclusion de rupture pour son nouveau modèle de réacteur EPR 2. »

    Puisque l’exclusion de rupture existe déjà pour l’EPR, aucune économie à faire de ce côté.

    Malgré les faiblesses de notre astronome, son contradicteur ne devrait pas trop faire le malin. Car à ne considérer qu’une seule source d’énergie à la fois, le solaire ou l’éolien (comme par hasard), on n’a qu’une bien médiocre idée des « coûts d’intégration ». Coûts qui ont aussi existé lorsqu’il a fallu intégrer le nucléaire … et le chauffage électrique avec le surdimensionnement des réseaux pour satisfaire au pic de consommation hivernal.

    Ce qui serait intéressant à connaître, c’est quel serait le coût (hypothèse d’école) du système électrique actuel s’il fallait le construire soit avec du nucléaire, soit avec les diverses énergies renouvelables et du stockage, y compris du stockage thermique intersaisonnier adossé aux réseaux de chaleur ou intégré aux immeubles. A réaliser sur une échelle de temps de vingt ou trente ans par exemple.

    Maintenant, selon les données disponibles, les coûts complets d’un système électrique entièrement renouvelable seront inférieurs en 2050 à ceux d’un système qui serait dominé par le nucléaire.

    Répondre
  • « Maintenant, selon les données disponibles, les coûts complets d’un système électrique entièrement renouvelable seront inférieurs en 2050 à ceux d’un système qui serait dominé par le nucléaire. »

    Il est facile d’écrire ce genre de commentaire alors que de multiples incertitudes demeurent et qu’aucun pays n’a encore expérimenté ce modèle. Les seules projections de RTE sont assorties de nombreuses conditions draconiennes que vous évacuez bien vite. https://www.rte-france.com/actualites/rte-aie-publient-etude-forte-part-energies-renouvelables-horizon-2050
    De plus, les bénéfices du nucléaire pour le mix français ont été rappelés par le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, dans un récent entretien : « L’énergie nucléaire est un atout national pour la France. Ces dernières décennies, son développement a été une des composantes de la croissance économique française et sur le plan technique, elle a prouvé qu’elle fonctionne à grande échelle ». Sans se prononcer directement sur les travaux à venir de RTE, ce dernier ajoutait : « nous n’avons pas le luxe de nous priver de l’une ou de l’autre des énergies propres. Pour la France, le nucléaire et les énergies renouvelables sont complémentaires ».

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  • Nous n’avons pas le luxe d’attendre 11 à 16 ans, comme pour Chooz-B et Civaux, ou encore 15 ans pour l’EPR de Flamanville pour produire de l’énergie « propre ».

    Pour la France, en cinq ans seulement, la production d’électricité éolienne est passée de 21,1 TWh en 2015 à 39,7 TWh en 2020. Celle du solaire photovoltaïque de 7,4 TWh à 12,6 TWh.

    Dans le monde, alors que la progression en cinq ans n’a été que de 124 TWh pour le nucléaire, elle a été de 740 TWh pour l’éolien et de 600 TWh pour le photovoltaïque.

    L’efficacité et la rapidité de mise en oeuvre se trouve bien du côté des énergies renouvelables, hydraulique, biomasse, géothermie progressant aussi à un bon rythme, cependant moins rapide qu’éolien et solaire.

    Répondre
  • Evitons les généralités dans le domaine de la transition énergétique. La France, par son modèle, utilise très peu de thermique fossile depuis longtemps (pour la production électrique) et les nouveaux renouvelables ne changeront pas grand-chose à cela, à part coûter très cher aux contribuables : 5 milliards d’euros par an et ce n’et pas fini car le parc nucléaire n’a pas dit son dernier mot. Celui-ci repart en force cette année, même s’il est bridé par des productions variables ou intermittentes qui ont priorité sur le réseau.https://bilan-electrique-2020.rte-france.com/production-emissions-de-co2/#:~:text=En%202019%2C%20le%20volume%20d,4%2C8%20%25%20des%20%C3%A9missions.

    Répondre
    • Toujours aussi aveugle aux réalités cCohelin, le nucléaire étant incapable de répondre à la variation de consommation et l’hydrolique étant insuffisant, et bien que le gaz soit particulièrement cher, c’est bien lui qui vient en renfort tous les matins de la semaine au démarrage de l’activité économique. On a pourtant 17 réacteurs en jachêre mais il faut au moins deux jours pour tedemerer un réacteur alors qu’il faut réagir dans l’heure.
      D’ailleurs le renouvelable est déjà plus pilotable que le nucléaire et RTE. Est en test de system automatique d’effacement automatique de la production solaire sur deux sited avec un dispositif nommé REFLEX. sans intervention humaine en fonction de l’état de déséquilibre du réseau. En effet, RTE a fini par admettre que le nucléaire n’était pas pilotable mais faisait partie d’une troisième catégorie, celle des productions constantes., les deux autres étant les variables et les pilotables.

      Répondre
  • Le nucléaire n’a toujours pas dit son dernier mot : « L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a relevé ses projections de production nucléaire pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, prévoyant désormais un doublement de la puissance installée d’ici à 2050 dans le scénario le plus favorable ». https://www.connaissancedesenergies.org/afp/nucleaire-laiea-augmente-ses-previsions-pour-la-1e-fois-depuis-fukushima-210917
    Le monde ne peut pas se permettre de négliger ainsi une source décarbonée d’électricité, en complément de ressources renouvelables selon la situation et les moyens de chaque pays. Mais la France a fait un choix très tôt de sources peu carbonées, même si l’amition du départ était différente : celle de réduire ses importations et l’utilisation de combustibes fossiles.

    Répondre
    • Les gens qui animent L’AIEA sont les mêmes que vous Cochelin et de plus en qualité d’outil de propagande international du nucléaire il est de leur DEVOIR de remonter le morale des troupe dont vous faites parte. Et cela d’autant plus, que les mauvaises nouvelles comme les publications dont Marguerite a fait état et qui montrent que la croissance des renouvelables est plusieurs dizaines de fois supérieur à celle du nucléaire.

      Répondre
      • « Croissance lusieurs dizaines de fois supérieure ». Vous y allez un peu fort. Ce n’est pas ce que montrent les chiffres présentés par Marguerite et que je ne cherche pas à contester ni à vérifier. Mais cette progression est surtout due aux aides massives et aux rachatx à prix bonifiés que proposent tous les Etats, avec injection prioritaire sur les réseaux. Avantages non négligeables. Mais pourquoi pas dans un premier temps.
        D’autres organismes (Académie des Sciences et des Technologies en France, GIEC, …) mettent aussi en avant la nécessité d’un nucléaire pour participer à la décarbonisation de l’électricité, que conteste Marguerite que vous soutenez.

        Répondre
  • Vous avez raison Cochelin, l’accroissement des renouvelables variables n’a été QU’UNE SEULE dizaine de fois supérieur à celui du nucléaire. +124 TWh pour le nucléaire et 1340 TWh pour les renouvelables variables.

    Bien sur que je conteste les 4 pingouins de l’académie des sciences qui ont publié dans le dos de 50 de leurs confrères (qui s’en foutent pour la plupart) sans mettre leur propre nom dans un papier à entête de l’académie, que le nucléaire est indispensable et vous vous croyez que l’académie des sciences unanime juge le nucléaire indispensable ! Je connais personnellement quelques uns des locataires de cette illustre maison et qui sont de farouches opposants au nucléaire, mais la plupart n’ont pas d’idées car ils n’ont pas étudié cette question qui les indiffère.
    Quant au GIEC il n’a écrit nulle part que le nucléaire était indispensable et la plupart de ses membres sont issus de pays qui ont précisément repoussé le nucléaire sur leur propre conseil. Soit vous mentez sciemment soit vous lisez selon vos fantasmes

    Répondre
  • Avec les élections présidentielles, la donne peut changer radicalement !. Décarboner la production élec en France ne signifie mettre de l’offshore avec des centrales gaz en back-up !

    Répondre
    • Les éoliennes offshore auront moins besoin de backup à gaz que le nucléaire comme en témoigne la courbe de production de RTE au moment même où on échange ces messages.
      Le Soleil déclinant, ce qui n’est pas une surprise à cette heure, et malgré 16 réacteurs en jachère et 4 en maintenance à cet instant, le nucléaire se montre incapable de suppléer la baisse solaire, les vannes de l’hydraulique déjà ouverte en grand, il ne restait que le gaz qui passe de 1321 MW à 16h30 à 3844 MW à 18h30 en triplant sa fourniture pour équilibrer le réseau.
      Le nucléaire à besoin du gaz en plus de l’hydraulique ! La preuve en direct heure par heure !

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