Emploi, climat, concertation: la filière éolienne répond au retour des critiques

« La France a besoin de l’éolien terrestre! » La filière a décidé de répondre au retour récent des critiques, insistant jeudi sur le choix du pays de développer cette énergie renouvelable et sur la volonté de concertation du secteur.

« Nous sommes attaqués régulièrement depuis deux mois », des « attaques qui nous paraissent disproportionnées par rapport à la réalité du terrain », a estimé Nicolas Wolff, président de France énergie éolienne (FEE), lors d’une conférence de presse.

Il a évoqué les « échanges constructifs » menés avec le ministère de la Transition écologique, au travers d’un groupe de travail sur « le développement harmonieux de l’éolien », mais aussi la feuille de route énergétique de la France, qui prévoit une montée en puissance des parcs.

Le pays prévoit de faire passer l’éolien de 7% du mix électrique aujourd’hui à 20% en 2028.

Mais depuis quelques mois, outre les opposants traditionnels, l’exécutif lui-même fait entendre une musique nouvelle.

« De plus en plus de gens ne veulent plus voir d’éolien près de chez eux (…) il ne faut pas l’imposer d’en-haut », déclarait Emmanuel Macron à Pau mi-janvier.

La semaine dernière au Sénat, la ministre Elisabeth Borne évoquait « un énorme sujet », « des dispersions de petits parcs qui donnent une saturation visuelle ».

La filière éolienne, pour étaler mieux les parcs, concentrés dans le nord et l’est du pays, propose de créer des bonus pour encourager les régions moins équipées et un réseau d’accompagnement des collectivités (géré par l’Etat), a-t-elle expliqué jeudi.

Mais « nous sommes opposés à de nouveaux instruments de planification », s’alarme Jean-Louis Bal, président du syndicat des énergies renouvelables (SER), alors que les projets mettent en moyenne six ans pour aboutir en France, deux fois plus qu’en Europe.

« Schémas régionaux, PLU… Les maires ont déjà les outils pour décider, mais beaucoup ne le savent pas », ajoute M. Bal.

« La France est un des pays les plus stricts » en terme de cadre réglementaire, INSISTE M. Wolff, qui évoque aussi les emplois créés par le secteur: 18.000 directs, auxquels s’ajouteraient 10.000 supplémentaires d’ici 2028.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Il me parait clair que Macron et même Borne ne sont pas très éclairés, sinon ils demanderaient à tous ces opposants comment ils peuvent être gênés par 8000 éoliennes alors que sur les 300 000 pylônes que compte le réseau, au moins ceux de MT et BT d’ENEDIS, les plus nombreux, pourraient disparaître du paysage avec leurs lignes en souterrain alors que même 1/3 seulement du réseau BT est souterrain. Il ne resterait que ceux venant des centrales de forte production connectés au réseau de RTE à 400 000 volts et 250 000 volts, impossibles à enterrer.
    La sauvegarde du paysage semble n’être devenu important qu’avec l’apparition de éoliennes, je m’interroge sur la sincérité de l’argument.
    Serge Rochain

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  • Les lignes haute tension en sous terrain, c’est 3 fois plus cher qu’en aérien . Etes vous prêt à payer pour cela???
    Les éoliennes, c’est 5 fois plus cher qu’une centrale nucléaire pour la même production et ça nécessite des centrales à gaz pour équilibrer production et consommation et pour les jours sans vent avec au final 3 à 5 fois plus de CO2: voir l’Irlande et le Danemark.: https://www.electricitymap.org/?page=map&solar=false&remote=true&wind=true

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  • Non je suis pret à supprimer la haute tension. De toutes les façons ce n’est pas trois fois plus cher, c’est impossible : 400 000 volts c’est inenterrable.
    400000 volts ce n’est indispensable que pour des puissances de production centralisées à hauteur de GW. Donc loin des puissances réparties proches des utilisateurs.
    Quant à votre calcul du cout /production éolienne 5 fois plus élevé que le nucléaire dites moi quelle puissance éolienne vous avez pour 13 à 14 milliards d’Euros, et n’oubliez pas non plus qu’avec cet argent c’est dans 4 ans que vous avez le retour, pas dans 14 ou 15 ans comme avec les EPR, malgré les bâtons dans les roues que les gens comme vous mettent dans les pales d’éoliennes avec des recours qui multiplient par deux le temps nécessaire. Et arrêtez avec vos centrales à gaz qui ne sont qu’un fantasme irréfléchi et le CO2 qui va avec.
    Vous êtes dans l’immobilisme le plus total depuis 50 ans et vous demandez au Danemark et à l’Irlande de changer du jour au lendemain, vous êtes vraiment ridicule.

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  • Personne ne souhaite avoir d’éolienne dans son jardin pas plus que de voir des champs de panneaux solaires de dimensions gigantesques, ni d’ailleurs de voir sa forêt envahie d’engins énormes qui défoncent tout au mépris total de la biodiversité. On pourrait s’arrêter là et tirer la conclusion. Faisons un référendum ! La volonté du Peuple, ça a encore un sens ou pas ?

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    • Mais personne ne souhaite non plus voir une centrale nucléaire dans son horizon, ni un pylône planté dans son jardin et sa maison survolée de lignes aérienne. Mais celles qui précisément survolent les toits de maisons et les jardins sont des ligne MT et BT qui auraient pu être enterrées depuis longtemps, mais l’esthétique paysagère n’a pris son envole qu’avec les éoliennes qui sont de très faibles puissance et peuvent être proches des utilisateurs et enterrées, c’est curieux ce subit souci de paysage …. je m’interroge sur la sincérité de l’argument, pas vous ?
      N’avez vous pas remarqué que qu’au voisinage des parcs éoliens et de PPV il n’y a aucun pylône, aune ligne aérienne ?
      Habitant au Sud de Narbonne j’ai dans mon paysage de nombreuses éoliennes et au risque de vous surprendre je trouve cette vision plutôt agréable avec ces bras qui s’agitent mollement et donne une dynamique souple et reposante au paysage statique des collines des Corbières maritimes. J’ai aussi un appartement de « vacances » à Balma dans la proche banlieue de Toulouse, et les fenêtres des chambres (heureusement pas celles du séjour) qui donnent sur ce que sans doute vous appelleriez un magnifique alignement de pylônes à deux pattes et à une splendide perspective de lignes qui semble t se rejoindre à l’horizon en se perdant dans les monts du Lauragais. Et c’est vrai que malgré cette laideur à peine descriptible, je m’y était fait, c’était la rançon du confort apporté par la fée électricité. Comme quoi on s’habitue même à la laideur, alors cela ne sera pas très long de s’habituer à l’élégance quand les imposteurs qui font prendre des vessies pour des lanternes se seront tus.

      Mais sans doute êtes vous si habitués à l’esthétique de charpentes d’usines de vos pylônes que vous avez perdu tout sens de l’harmonie visuelle mon cher Choppin

      Répondre
    • Mais personne ne souhaite non plus voir une centrale nucléaire dans son horizon, ni un pylône planté dans son jardin et sa maison survolée de lignes aérienne. Mais celles qui précisément survolent les toits de maisons et les jardins sont des ligne MT et BT qui auraient pu être enterrées depuis longtemps, mais l’esthétique paysagère n’a pris son envole qu’avec les éoliennes qui sont de très faibles puissance et peuvent être proches des utilisateurs et enterrées, c’est curieux ce subit souci de paysage …. je m’interroge sur la sincérité de l’argument, pas vous ?
      N’avez vous pas remarqué que qu’au voisinage des parcs éoliens et de PPV il n’y a aucun pylône, aune ligne aérienne ?
      Habitant au Sud de Narbonne j’ai dans mon paysage de nombreuses éoliennes et au risque de vous surprendre je trouve cette vision plutôt agréable avec ces bras qui s’agitent mollement et donne une dynamique souple et reposante au paysage statique des collines des Corbières maritimes. J’ai aussi un appartement de « vacances » à Balma dans la proche banlieue de Toulouse, et les fenêtres des chambres (heureusement pas celles du séjour) qui donnent sur ce que sans doute vous appelleriez un magnifique alignement de pylônes à deux pattes et à une splendide perspective de lignes qui semblent se rejoindre à l’horizon en se perdant dans les monts du Lauragais. Et c’est vrai que malgré cette laideur à peine descriptible, je m’y était fait, c’était la rançon du confort apporté par la fée électricité. Comme quoi on s’habitue même à la laideur, alors cela ne sera pas très long de s’habituer à l’élégance quand les imposteurs qui font prendre des vessies pour des lanternes se seront tus.

      Mais sans doute êtes vous si habitués à l’esthétique de charpentes d’usines de vos pylônes que vous avez perdu tout sens de l’harmonie visuelle mon cher Choppin

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    • Mon pauvre Cochelin,
      Quand je vois que vous commencez vos messages par «Vous ne semblez pas bien comprendre et admettre…. » J’ai l’impression de voir le maitre d’école expliquer comment on fait un lance-pierres au gamin qui utilise depuis longtemps un pistolet-mitrailleur. Quand vous quitterez cette posture de « celui qui sait et donne des leçons » vous aurez déjà fait un gros progrès.
      Et vous en ferez un autre encore plus gros quand vous comprendrez qu’on est toujours dans un premier temps contraint d’adapter une nouveauté à l’existant issu du passé, et que cette adaptation n’est pas la nouvelle façon de faire mais la moins mauvaise tant que l’on doit subir le poids du passé. En l’occurrence, on doit créer de nouvelles lignes pour adapter la nouvelle production décentralisée à une structure hiérarchique qui lui est inadaptée, et cela jusqu’à ce que les productions anciennes qui justifiaient cette structure deviennent minoritaires, voir disparaissent au profit des nouvelles. Le réseau pyramidal hiérarchique inadapté aux productions réparties (les lieux de consommations étant par nature déjà réparties) sera réorganisé en conséquence sous la forme de réseaux locaux maillés entre eux de proche en proche.
      Mon pauvre Cochelin ne prenez pas la bible du pyramidal comme universelle elle ne vaut que pour son domaine, et changez en, au lieu de référer en permanence aux vérités d’hier, mises à mal aujourd’hui, et qui seront totalement fausses demain.
      Je vais vous raconter une histoire très voisine. Durant les années 60 on utilisait de grands ordinateurs (mainframes) et les utilisateurs éloignés des consoles sans capacités de traitement et de mémorisation autre que ce qui s’affichait à l’écran ou s’imprimait sur le télétype qui y était connecté, et cela à travers des lignes téléphoniques privées 4 fils full-duplex, ou RNIS pour les gros utilisateurs, ou le réseau commuté pour les petits utilisateurs. Dans les entreprises clientes de nos services de mainframes les échanges majoritaires se faisaient entre employés de ces mêmes entreprises le plus souvent éloignés les uns des autres de quelques dizaines de mètres. Mais tous les échanges entre eux transitaient par nos mainframes situés à des centaines de Km, selon où se trouvait notre client. Nous avions ainsi plusieurs dizaines de grosses sociétés clientes de nos installations situées dans le quartier de la Défense près de Paris. Sur le plan topologique notre réseau desservant nos clients était un réseau de type hiérarchique en étoile. Puis un jour les micros ordinateurs sont apparus et ont commencés à remplacer les consoles passives et à faire certaines applications en local grâce à leur processeur et leur petite mémoire. Certains équipés de disques de capacité suffisante pour stocker les fichiers assez petits pour tenir sur celui de leur PC ne faisait plus appel à ceux qui étaient centralisés sur nos mainframes autrement que pour y porter l’éventuelle modification qu’ils avaient fait sur le leur en local parce que leurs collègues utilisaient aussi ces fichiers sur d’autre PC dans le bureau d’a côté. La disponibilité existait donc localement mais n’y ayant pas accès depuis leur propre PC ils continuaient à utiliser le réseau national de transmission. L’outil de travail était en avance sur un réseau qui devenait inadapté. Alors, on a inventé le réseau local dont on a équipé petit à petit tous ses clients, ce qui a pris du temps. Il y avait des réticences, les PC étaient souvent vu comme des gadgets face aux mainframes. Puis, le temps aidant, les réticences s’étiolant, le réseau étoile n’avait plus d’utilité que pour les sociétés de type à succursales multiples qui doivent s’échanger des données consolidées avec leur siège, et on à couper la plupart des lignes du réseau en étoiles, le commutés utilisé alors seulement lors de ses échanges souvent brefs et à fréquence réduite étant beaucoup moins cher. Puis Internet étant apparu on a inventé l’extranet (un internet privée qui emprunte les voies de communication de l’internet) qui permet aux différentes succursales de communiquer entre elles et avec leur siège, et on a fini par couper petit à petit les dernières lignes du réseau hiérarchique qui a fini par disparaitre. Le réseau maillé local avec les extranets est maintenant conforme aux nouveaux outils de productions, comme le réseau hiérarchique était adapté à l’outil centralisé qu’était le mainframe. Durant la transition il avait fallu faire avec lui et cela avait donc complexifié provisoirement le réseau global contenant du maillage en local entre les PC et du hiérarchique vers et venant du mainframe.
      Nous avons la même chose qui se dessine aujourd’hui avec le changement de l’outil de production électrique la seul différence c’est que l’amplitude est d’un autre ordre, tant en investissement qu’en temps. L’adaptation du réseau de transport de données au changement des contraintes de l’outil de production informatique que je vous ai raconté s’est déroulé en moins de 20 ans il en faudra beaucoup plus pour adapter le réseau de transport d’électricité aux contraintes des nouveaux outils de production.
      Ah j’oubliais…. Ceux qui n’ont pas compris ce qui se passait durant ces 20 ans de la transition informatique ont fait faillite pour les sociétés de service informatique qui n’ont pas cru aux PC et aux possibilités des réseaux locaux, et ceux qui en étaient salariés ont fait plus que perdre leur emploi, ils ont raté le virage de compétence et sont allé pointer au chômage pour ceux qui ne se sont pas reconvertis dans une autre activité.
      Faites en votre profit

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  • Monsieur Rochain ne m’apprends rien puisque j’étais, moi aussi, dans l’informatique et semble oublier que comparaison n’est pas raison. Pas la peine de faire tant de baratin pour des hypothèses hautement spéculatives et se montrer aussi prétentieux !

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  • Sortir des banalités n’a jamais fait avancer quoi que ce soit. Les prévisionnistes de Météo France font, selon vos propos, chaque jour des hypothèses hautement spéculatives en s’appuyant sur des modèles établies sur les observations du passé. Quant à vos compétences en informatique ne sachant pas ce quelles valent je m’abstiendrai de tout commentaire à leurs sujet. Mais au niveau de la remarque, sur le plan du principe je ne crois pas que les compétences du bagagiste de Roissy lui suffisent pour affirmer que le commandant de bord de l’A380 ne peu rien lui apprendre puisqu’il est lui aussi dans le transport aérien.

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    • La métaphore du bagagiste est assez géniale. Et même si vous êtes parfois d’un contact rugueux, question de tempérament, il n’en demeure pas moins que vous faites avancer le débat.

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      • Mon cher Choppin, hélas je ne suis pas un génie, le cas échéant, même moi je l’aurais remarqué. Mais j’avoue souvent manquer de patience devant des arguments aussi ridicules que la plupart de ceux qui me sont opposés en permanence dans ce genre de débat et qui, de plus n’y apporte jamais rien.
        Pour votre spécialité biogaz, si je me souviens bien, dont le bilan carbone est voisin de nul, je regrette que son développement soit si faible en France quand on voit la part qu’il prend en Allemagne. C’est d’autant plus regrettable que le gaz est un des meilleurs dispositif de stockage que l’on peut imaginer pour venir combler les périodes de faibles productions éolienne des périodes de haute pression. Il est le plus souvent vu comme un moyen de production complémentaire alors qu’utiliser à 100% en énergie de réserve couramment appelée stockage (ce que la plupart des braillards contre la variabilité de l’éolien croient impossible, limitant leur imagination à l’excèdent de l’éolien) il pourrait être presque suffisant à lui seul pour les durées des hautes pression météorologiques. Lorsqu’on voit la différence de production de biogaz entre l’Allemagne et la France qui est au moins aussi agricole que l’Allemagne, je crois que la ressource n’est pas prise au sérieux car le nucléaire reste dans l’esprit de beaucoup trop de gens la source de l’énergie électrique avec les œillères qui gènent la vision sur les sources stockables complémentaires à la variabilité de certains ENR.

        Répondre
        • Bonsoir Rochain,
          Bonne analyse. Deux petites modifications, je ne suis pas un spécialiste du biogaz mais du syngas que l’on obtient par thermo-gazéïfication. Le biogaz demande des intrants finement broyés et tres humides, la pyro-gazéïfication c’est l’inverse. En fait un méthaniseur et un gazéïfieur pourraient dans bien des cas cohabiter sur un même site. Par contre le biogaz ne demande pas un traitement compliqué pour être injecté dans le réseau, il n’en est pas de même pour un syngas, mais il peut être également méthané, puis servir de base à la fabrication d’hydrogène.
          J’ai beaucoup d’amis retraités ou travaillant à EDF, et en fait, ils n’aiment guère les energies renouvelables, mais plus par peur de la disparition d’un contrôle majoritairement public qui nous ramènerait à la situation de 1945, donc un retour en arrière. Ils savent que je partage cette crainte et que sinon totalement nationalisée, car il faut laisser l’initiative privée s’exprimer lorsqu’elle est conforme au bien commun, il faut qu’elle soit tres encadrée par l’autorité publique. C’est plus ou moins le cas de toutes les énergies renouvelables, en complément du nucléaire pour encore un certain temps. Mais un blocage des énergies renouvelables aboutirait à décourager des innovations majeures telle la pile à combustible. A la fois combat perdu d’avance et donc attitude irresponsable. Par contre l’énergie ne peut être livrée seule au marché, elle a besoin de régulation, on voit bien que la situation actuelle imposée par Bruxelles aboutit à des situations insupportables sur le long terme et qui ne font l’intérêt de personne.
          Voilà, j’ai le net sentiment que le noeud du problème est là et qu’il y a des gens de bonne volonté dans tous les camps. Ou du moins, il me plait de le croire.

          Répondre
  • Merci Choppin pour ces précisions, mais indépendamment de la méthode de production et éventuellement de la composition finale du gaz qu’il soit biogaz ou singas il me semble qu’il partagent le fait d’être neutre CO2 sur leur cycle de vie, ce qui importe finalement quant à l’usage que nous pourrions en faire dans le cadre de la compensation des défaut de production des variables. Pour le reste, ce n’est qu’une question d’organisation que l’état conserve la main (ou plutôt impose ses normes) sur la production d’énergie, et rien ne s’y oppose tant dans la fourniture par les variables que dans la gestion du stock gaz-zero-CO2 de lissage sur le besoin. C’est d’ailleurs ce qui se passe aujourd’hui, mais sans le stockage massif que permettrait le gaz, avec RTE qui collecte toutes les sources non autonomes, procède aux échanges frontaliers, fournit le distributeur ENEDIS lui aussi sous la main mise de l’état, et s’assure de l’équilibre fourniture/utilisation sur son réseau. Il importe peu que les producteurs soient indépendants dans la mesure où ils doivent déjà répondre à un cahier des charges vis-à-vis de RTE, tant pour leur fourniture que pour les droits qui s’y attachent. L’état fonctionne ainsi avec des milliers de fournisseurs indépendants dans de nombreux domaines. Par exemple il gère le réseau d’information radiodiffusé en n’étant lui même qu’une source minoritaire, presque marginale, de produits de média, avec 2 ou 3 chaines TV et un peu plus de chaines radio, mais c’est RTDF qui assure la maitrise du réseau de diffusion pour tous les fournisseurs, publiques ou privés.

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