La dette verte française a permis la rénovation énergétique de 150.000 logements

La dette verte, émise par la France, a permis la rénovation énergétique de 75.000 logements par an en 2015 et 2016, selon le premier rapport d’impact sur ces fonds publié jeudi par l’Agence France Trésor (AFT).

Cette première évaluation, près de deux ans après l’arrivée de la France sur le marché des emprunts verts, se concentre sur l’impact environnemental du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE).

Financé quasiment intégralement par les obligations vertes (96,2%), il offre aux ménages la possibilité de déduire certaines dépenses engagées pour des travaux de rénovation énergétique réalisés dans leur logement principal.

« Le CITE a permis la rénovation énergétique de 75.000 logements supplémentaires par an en 2015 et 2016, soit une augmentation de 16% des investissements annuels en faveur de la rénovation énergétique », détaille l’AFT dans un communiqué.

« Les travaux déclenchés par le CITE sur ces deux années devraient permettre de réduire les émissions de CO2 du secteur résidentiel de 2,9 millions de tonnes sur la période 2015-2050, soit 7% des émissions annuelles du secteur », ajoute le Trésor français.

Le financement du CITE « représente un tiers des dépenses vertes éligibles allouées pour les émissions 2017 de l’OAT (titre de dette à long terme de la France, ndlr) verte au titre des années 2016 et 2017 », a précisé l’AFT.

Selon elle, en 2017, plus de 1,2 million de ménages ont bénéficié de ce dispositif.

La France avait émis le 24 janvier 2017 sa première obligation verte à échéance juin 2039 pour un montant de 7 milliards d’euros, une première mondiale en termes de taille et d’engagements en matière de mesure d’impact pris par le pays.

Les obligations vertes sont des titres de dettes dont le montant doit financer des investissements en faveur de la transition énergétique et écologique.

Le Trésor a ensuite progressivement étoffé la dette verte française pour atteindre 9,7 milliards d’euros fin 2017, puis 14,8 milliards d’euros actuellement.

« Le rapport a été réalisé sous la supervision du Conseil d’Évaluation de l’OAT verte, un conseil international composé d’experts indépendants de la finance verte et de l’évaluation des politiques environnementales », a souligné le Trésor français.

« Avec ce premier rapport, la France tient ses engagements forts », a estimé Manuel Pulgar Vidal, président du Conseil d’évaluation, par ailleurs ancien ministre de l’Environnement du Pérou et président de la COP20, directeur international Climat & Energie de WWF, cité par le communiqué.

Et selon lui, « ce niveau d’exigence doit devenir la norme sur le marché des obligations vertes ».

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