Des centrales nucléaires sous-marines ?

76% de l’électricité produite en France est aujourd’hui d’origine nucléaire. Apparemment, ce n’est pas près de changer.

Areva, leader mondial de l’énergie nucléaire, associé à DCNS, le leader européen du naval de défense, envisagent en effet le développement et la fabrication de centrales nucléaires sous-marines qui seraient capable d’alimenter en énergie de petites communautés, qu’il s’agisse d’îles ou de pays émergents.

Le projet est réfléchi depuis deux ans maintenant. Leur nom : Flex Blue.

La centrale se présenterait sous la forme d’un cylindre d’une quinzaine de mètres de long, posé sur les fonds océaniques, et relié au continent par toute une armée de câbles permettant aussi bien de télécommander l’engin que de rapatrier l’énergie qu’il produit. Du côté de la puissance développée, elle sera de 5 à 20 fois inférieure à celle d’une centrale terrestre. Pour les spécialistes : de 50 à 250 mégawatts électriques sous la mer, contre 900 à 1450 mégawatts électriques pour nos centrales nucléaires classiques.

Selon André Kolmayer, un des dirigeants de DCNS, le principal avantage se trouve en terme de coûts, et même de sécurité : « Même un tsunami n’aurait pas de conséquence à cette profondeur, entre 60 et 100 mètres. Le site est ainsi naturellement protégé, on n’est pas obligé de construire une coque de béton autour« .

Ces centrales d’un genre nouveau pourraient être construites en usine sur un modèle standard, et être déplacées selon le bon vouloir de leur exploitant. Une équipe projet d’environ 150 ingénieurs, détachés des différents partenaires, devrait conduire ces études durant une période de deux ans. « Ce qui représenterait un investissement de quelques dizaines de millions d’euros » lâche-t-on chez DCNS.

Ainsi en 2013, la décision de construire un prototype pourrait être prise. Celui-ci devrait être alors opérationnel vers 2017. Toutefois, « il faudra faire une étude environnementale pour voir quelles seront les conséquences en termes de dégagement de chaleur ». On ne peut que les encourager à prendre leur temps et un maximum de précautions.

Pour en savoir plus : http://www.dcnsgroup.com

commentaires

COMMENTAIRES

  • « Le site est ainsi naturellement protégé, on n’est pas obligé de construire une coque de béton autour. »
    Le site est surtout bien à l’abri des regards, donc on fait ce qu’on veut et on évite de dépenser trop de sous ?

    Répondre
  • Super ! Ca va relancer les processus d’evolution sur tous les micro et autres organismes fortements presents dans le milieu marin …ca va etre interessant ,et puis en cas de pollution par des fuites ce sera difficile a prouver(les courants marins n’est ce pas ?) Bon, moi je m’en fout , Godzilla c’est un de mes films préféré …

    Répondre
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