Consommation d'énergie et CO2 : le grand défi de la transition énergétique

A seulement quelques mois de la conférence internationale de Paris sur le climat, le changement climatique et ses conséquences ne se sont jamais fait aussi pressants. Les dirigeants qui semblent enfin prendre toute la mesure de l’urgence, ont adopté lundi, dans le cadre du sommet du G7, de nouveaux objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2 et de renoncement progressif aux énergies fossiles en accord avec la nécessité de limiter le réchauffement climatique. Des engagements prometteurs mais qui ne seront peut-être pas suffisants au regard de l’évolution programmée des consommations énergétiques et de la composition actuelle du mix énergétique mondial.

Le poids de la production d’énergie dans les émissions mondiales de CO2 est évalué aujourd’hui à plus de 60% et cela malgré une croissante régulière des moyens de production d’électricité décarbonée. Malgré tout, la part des émissions de CO2 issues de la production d’électricité pourrait poursuivre sa tendance à la hausse au regard des perspectives de développement des pays du Sud dont la production d’électricité repose aujourd’hui largement sur l’utilisation du charbon, un combustible abondant, bon marché et facile à exploiter.

La consommation mondiale d’électricité devrait donc encore largement augmenter dans les décennies à venir, nécessitant une production toujours plus importante et complexifiant encore un peu plus les efforts consentis dans le sens d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Dans un tel contexte, les énergéticiens se doivent d’encourager le développement des sources d’énergies renouvelables et décarbonées (comme l’hydroélectricité, l’éolien, le solaire ou encore l’énergie nucléaire) et de favoriser l’efficacité énergétique. EDF revendique par exemple un rôle croissant dans la lutte contre le changement climatique en conciliant au mieux les impératifs de décarbonisation de notre production énergétique aux besoins d’approvisionnement croissants de la population.

Une démarche pour laquelle l’énergéticien français dispose de plusieurs moyens d’actions tels que la constitution d’un mix électrique bas carbone (déjà établi en France métropolitaine depuis plusieurs décennies), le développement de réseaux électriques intelligents (smart grids) qui permettront à terme d’améliorer la performance énergétique des usages de l’électricité et de mieux maîtriser les consommations, ou encore le financement de programmes de R&D consacrés au stockage de l’électricité et aux smartgrids et destinés à révéler toute la pertinence d’une production électrique propre et durable.

Crédits photo : Nick Humphries

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