bois-energie renforce economie circulaire territoires independance energetique - Le Monde de l'Energie

« Le bois-énergie renforce l’économie circulaire des territoires et leur indépendance énergétique »

Ce 6 juin 2023 se tient la troisième édition de la Journée du Bois-Énergie, à Paris, organisé par le Comité Interprofessionnel du Bois- Energie (CIBE) : dans un entretien au Monde de l’Énergie, Guy Hourcabie, vice-président délégué de la FNCCR (qui regroupe plus de 800 collectivités locales en France organisant les services publics locaux en réseau (énergie, cycle de l’eau, numérique, déchets)), co-organisateur de l’événement, évoque la place du bois-énergie dans les stratégies énergétiques de la France.

 

Le Monde de l’Énergie —La crise énergétique et l’actualité européenne (RED III) ont souligné des opinions contrastées en matière de bois énergie. Comment expliquer ces divergences ?

Guy Hourcabie —En effet, les discussions concernant les orientations européennes sur les énergies renouvelables pourraient aboutir à une exclusion du bois énergie d’origine forestière ou à une stricte application de quotas et d’essences concernées. Certes, nous ne défendons pas une filière qui serait fatale à notre forêt et entendons bien promouvoir la gestion durable de nos forêts, permettant la production de bois-énergie et l’entretien des espaces, propice à la biodiversité et aux aménités de nos territoires.

La gestion durable des forêts à la française a fait ses preuves et ne saurait être remise en cause. D’autant plus que le bois-énergie arrive en général en aval d’une filière sylvicole générant des sous-produits propices à une valorisation énergétique.

La crise de l’énergie ou du moins du prix de l’énergie a en quelque sorte rebattu les cartes.

Cependant l’on peut regretter que les débats actuels soient parfois trop binaires, opposant la filière électro-nucléaire française à toutes les autres énergies renouvelables alors qu’elles sont complémentaires et permettent un bon équilibre de notre mix électrique et thermique en faveur de la décarbonation.

Le bois-énergie doit conserver toute sa place dans les stratégies locales et nationale, renforçant ainsi l’économie circulaire des territoires et leur indépendance énergétique.

Le Monde de l’Énergie —Pourquoi le bois énergie doit-il être considéré comme une énergie renouvelable ?

Guy Hourcabie —A l’échelle de l’Europe, non concernée par la déforestation, l’utilisation du bois comme énergie est considérée comme une énergie renouvelable. En effet, le cycle naturel permet à la croissance du végétal de réabsorber le CO2 émis lors de la combustion. En outre, de nombreux reliefs connaissent actuellement une expansion des surfaces boisées du fait de la déprise agricole sur des zones plus difficiles à exploiter. Conjuguée au recyclage des sous-produits forestiers de l’industrie du bois, cette ressource naturelle constitue un gisement important pour notre mix énergétique. N’oublions pas que la France est boisée et que le territoire français connaît un taux de boisement de plus de 30%. Les chaudières bois granulés ou au bois déchiqueté sont par conséquent plébiscitées par les collectivités, en particulier dans le cadre de la mise en place de réseaux de chaleur collectifs. Les équipements modernes, et tout particulièrement collectifs, offrent un rendement excellent qui économise le combustible et limite les émissions polluantes.

Toutefois, les porteurs de projets bois-énergie doivent s’attacher à favoriser des approvisionnements de proximité afin de limiter les incidences des transports, qui eux, sont essentiellement basés sur les énergies fossiles.

Le Monde de l’Énergie —Quelle place le bois énergie pourrait occuper à l’avenir dans la stratégie énergétique de la France ? 

Guy Hourcabie —Le débat de la transition énergétique est trop souvent centré sur l’électricité. Or notre société a besoin de chaleur qui le premier usage énergétique des français pouvant aussi être produite avec de la biomasse comme le bois-énergie, notamment dans les territoires bénéficiant de ressources importantes et d’une filière d’approvisionnement structurée.

Néanmoins, la FNCCR soutient en priorité les projets de réseaux de chaleur renouvelable portés par les collectivités et ancrés dans les territoires. Nous sommes plus circonspects quant aux installations industrielles de production d’électricité à partir de bois, qui captent la ressource et dont le bénéfice environnemental est plus sujet à débat.

Si la préservation de zones naturelles est primordiale dans un contexte de crise de la biodiversité, la forêt française demeure assurément sous-exploitée en raison de la multiplicité des parcelles privées. Celles-ci représentent un gisement majeur, qui, avec un renforcement du recyclages des déchets en bois, pourraient répondre aux enjeux du développement du bois-énergie en France.

Le Monde de l’Énergie —Quelles actions mettre en place pour encourager l’utilisation du bois énergie au niveau territorial ? Quelles actions déploie la FNCCR ?

Guy Hourcabie —Les adhérents de la FNCCR et tout particulièrement les syndicats d’énergie et les métropoles sont des acteurs de premier plan pour la création de réseaux non seulement de chaleur bois-énergie mais aussi de froid du fait des évolutions climatiques et de besoins de plus en plus prégnants en climatisation. Dans la Loire par exemple, Territoire d’énergie Loire a réalisé une cinquantaine de chaufferies bois, certaines desservant un ensemble de bâtiments publics, des logements sociaux ou encore une maison de retraite. La demande des communes et bailleurs pour cette solution a été renforcée par le renchérissement du prix du fioul ou du gaz et connait dernièrement un nouvel élan. Dans la Nièvre, le SIEEEN a créé une régie chaleur qui exploite 21 chaufferies générant annuellement près de 14 MWh de chaleur.

Rassemblant les collectivités françaises engagées pour le développement du bois énergie, la FNCCR inscrit ses travaux dans une démarche d’optimisation du service public local de distribution de chaleur renouvelable. Plusieurs groupes de travail nationaux permettent, au sein de la FNCCR, aux territoires de confronter et de partager leurs expériences. La FNCCR mène aussi une politique éditoriale ambitieuse en produisant régulièrement des guides de référence technique et juridique à l’attention des porteurs de projets. Enfin, la FNCCR s’engage au plus haut niveau, aux côtés d’acteurs de la filière tels que la CIBE, pour défendre et promouvoir le bois-énergie.

commentaires

COMMENTAIRES

  • C’est ici un lobby qui défend son business.
    L’essentiel du bois énergie vendu ne provient pas de déchets forestiers ou de recyclages mais de la coupe rase de beaux arbres.
    Dire que la pousse des arbres de remplacement absorbe le CO2 de ceux qui sont brûlés est tout de même gonflé! Un arbre de 40 ans brûlé en une minute aujourd’hui sera, dans le meilleur des cas, remplacé par une essence bien choisie, sa pousse sera bien gérée, et il n’aura pas absorbé le CO2 de l’autre avant 2063! Bonjour la neutralité carbone en 2050!
    Sans compter qu’on va planter surtout des résineux parce que leur pousse est assez rapide, qu’ils sont bien aptes à faire des pellets, d’où les monocultures de résineux alignés qui ne sont absolument pas des forêts, n’abritent aucune bio diversité. On détruit la forêt et on fabrique du CO2.

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    • JPM: sans compter le fait qu’avec le réchauffement climatique, le rendement des forêts va drastiquement diminuer.
      Pour obtenir la même masse qu’un arbre de (par exemple 60 ans), il faudra sans doute 100 à 200 ans.

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      • Ca ne se compte pas arbre par arbre, mais statistiquement en masse à n’importe quel moment. En France, la foret augmente sa surface depuis un siecle . Ailleurs je ne sais pas. mais la neutralité carbonne se mesure à l’identité de surface globalement, en accroissant la surface au niveau national on cré un puits carbonne.
        il est ridicule de parler de l’arbre que l’on brule en 5 minutes et liui mettre en paralelle celui qu’on va planter pour le remplacer qui n’aura la même taille que dans 50 ans. ! Ceux qui remplacent celui qui vient de bruler ont dèja des âges échelonnés de 1 à 60 ans, et s’ils sont une centaines, ils remplacent non pas un mais 100 arbres dont certains sont déjà brulés, sont sont en train de bruler et d’autres encore seront bruler demain ou dans 10 ans ou 60 ans…..
        Je suis consterné par les méthodes antiscientifiques des raisonnements que je lis en permanence sur ces forums de gens qui se croient compétents !

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  • le bois est contient 50% de carbone , lors de sa combustion il dégage donc 400 g de CO2e par kWh de chauffage ( 280 g pour le méthane)
    La capacité de séquestration du CO2 de nos forêts est passée de 70 Mt/CO2e en 2010 à 30 Mt/CO2e en 2020 . La SNBC pour atteindre la neutralité carbone en 2050, comme le demande les accords de Paris, la SNBC estime que nos forêts doivent séquestrer 80 Mt/CO2e/an
    L ‘ ONF demande à ce qu’aucun arbre en bonne santé ne soit coupé pour alimenter la filière bois énergie …..

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    • Et comme il y a beaucoup d’arbres en « mauvaise santé » en France (sécheresse et vieillissement dans certaines forêts), la filière Biomasse a de quoi s’alimenter (mais certes il faut que ce soit fait correctement…).

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  • J’ai pu constater dernièrement, en traversant l’Auvergne, quantité de coupes à blanc (de résineux) que je ne constatais pas les autres années. Pour quelles raisons ?

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    • Cochelin: lorsque les forêts sont exploitées par l’ONF, celle-ci respecte normalement des règles.
      Lorsque la forêt appartient à un privé, celui-ci a (malheureusement) le droit de faire ce qu’il veut. D’où ces coupes à blanc, dans un contexte de hausse des coûts de l’énergie.
      Les ripisylves ont également été en majeure partie détruites lors de ces dernières années, détruisant aussi largement l’écosystème des cours d’eau, dans l’indifférence des politiques, qui commencent, parfois à se rendre compte du problème. Quant au bon peuple, il s’en fout, il regarde le match de foot et les émissions de téléréalité. Seule une minorité de la population se préoccupe de ces questions.

      Répondre
    • @Cochelin,

      Il y a plus de forêts privés que de forêts domaniales et de l’ONF en France en cumulé d’une part.

      D’autre part, économiquement, mobiliser des équipes de forestiers et leur matériel cela « coute » cher (surtout au forestier) donc pour diminuer les couts, une mobilisation sur un site concentré est plus intéressante économiquement… Le Bois de la forêt française est soumis à une concurrence « internationale » sur le « Marché » donc il faut baisser les couts… Mais l’augmentation du marché du Bois énergie sous forme de pellets doit aussi faire grimper les prix du bois (surtout des résineux…) et cela nécessite des volumes importants…

      Enfin, quelques éléments historiques :
      1 – Après la Révolution française, le déboisement est allé bon train dans nombre de régions françaises pour diverses raisons notamment allant des besoins en charbon de bois à l’installation de paysans sur de « nouvelles » terres… Le plus bas de la forêt française est autour de 1850 !!! A noter que les pires inondations de la Loire sont dans la 2ème moitié du XIXème siècle (et l’Auvergne « alimente » la Loire et subit des orages cévenols aussi…, ce fut analysé et déjà « réfléchi » mais la période non stable de la fin du XIXème siècle ne fut pas trop propice à des replantations massives).
      2 – Suite à la déforestation de certains lieux, il s’est avéré que certaines terres étaient relativement impropres à l’agriculture sur le long terme (pas assez de profondeur de sols, etc…). Certaines terres ont été délaissés dès la fin du XIXème, j’ai un « exemple » dans ma famille d’une telle situation avec à la clé immigration aux USA et cession à des aïeux de terres juste bonne pour supporter une forêt, ce qui fut fait par la suite…
      3 – La guerre de 14 a vidé les campagnes de forces vives et la population française était déjà au début de l’exode rural avec le développement de l’industrie…, beaucoup de « mauvaises » terres furent délaissées —> Après la guerre de 14, il y eut des Plans de reforestation dans certaines régions françaises avec aussi en tête les problèmes d’inondation dans les parties avales de ces zones…
      4 – L’exode rural après la guerre de 40 et les 30 Glorieuses a permis la replantation de forêts (avec beaucoup de douglas) dans de grandes campagnes « subventionnées ». La France a manqué de bois dans les 30 Glorieuses et a fait des plans pour essayer d’être auto-suffisante…

      Beaucoup de forêts ont été plantées dans les années 50 et 60 et arrivent à maturité aujourd’hui !!! Comme ce sont plus des cultures d’arbres que des forêts avec échelonnement des ages des arbres, des coupes « rases » sont « quasi » logiques, dure de prélever 25% des spécimens… Et si le prix du Bois est bon en ce moment (après quelques années ou il fut assez bas…) alors il doit y avoir une nette accélération… (Les éclaircissements ont été parfois faits mais cela ne se voit pas dans une forêt depuis la route…, beaucoup de forêts privés plantés françaises sont à l’age de la « coupe rase », c’est factuel et dur de faire autrement, encore un « Effet Falaise » hérité du passé et pas géré par la suite !!! )
      (Je connais des « paysagistes »/élagueurs bretons qui partent parfois faire la « saison » de coupes dans d’autres régions… si le salaire en vaut la peine à la fin de l’automne et en Hiver…)

      Et « dernier » point, la propagation de « maladies » et des « parasites » sur les arbres est massive dans bien des territoires français (le RC n’aide pas non plus…)… La coupe rase est aussi une solution pour arrêter/limiter certaines propagations…

      Ce qui est certain, c’est que les forêts pour « tamponner » l’eau dans certains bassins versants sont une nécessité absolue pour éviter des inondations en aval… Mais il va falloir songer sérieusement à échelonner les plantations et définir des stratégies de long terme (Du Douglas pour du Douglas en masse, Bof !!! et quand on voit le Canada en ce moment… Va falloir réfléchir, des bandes de résineux Oui mais pas trop large…).

      Répondre
    • @Père Vert Serge,

      C’est la « principale ressource » énergétique « renouvelable » (suivant les lieux) depuis toujours… Le PV et l’éolien devraient la dépasser dans quelques années (ce qui est bien suivant les lieux)… Les hydrocarbures ont dépassé le Bois énergie depuis des décennies et Hélas pour encore longtemps…

      Pour préserver le Bois-énergie et surtout la filière Bois pour la construction, le Nucléaire est une très bonne option dans les Pays du Nord (du 45ème parallèle)… Sinon on va refaire ce qui a été fait au XIXème siècle en France en surexploitant la filière…

      Sinon, le Bois-énergie en énergie de pointe, suivant un schéma type insert + Pompe à chaleur, c’est une énergie d’avenir pour permettre plus de pilotabilité aux productions électriques et moins de pointes… Par temps de dépression, avec une pompe à chaleur, nul besoin de faire de feu longtemps, les éoliennes produisent… Par temps anticyclonique et froid, le bois-énergie peut soulager le réseau électrique de manière importante (surtout en soirée… avec une petite flambée) car les ENRi ne produisent quasi rien… Le message devrait être largement diffusé aux Français pour faire baisser les Appels de Pointe sui sont majoritairement « effacés » avec du Gaz Fossile importé !!!

      La flambée du Soir dans un insert est une source de sécurité et de souveraineté énergétique pour la France dans les années à venir !

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  • Mr Hourcabie est sans doute un homme tout à fait respectable, mais dans cet article, il s’exprime pas en tant qu’expert, mais en tant que lobbyiste de l’usage intensif de la biomasse et on sait ce que cela veut dire sur la santé fragile de forêts qui, impérativement, doivent être ménagées en tant que puits de CO2. La RED III prenant conscience de cette situation tend à limiter l’intervention du bois en tant que vecteur énergétique aux seuls déchets générés par les industries de 1ere et 2e transformation. On comprend évidemment que c’est un problème pour les intérêts de la filière bois-energie y compris pour mes propres intérêts puisque je suis aussi directement concerné par la valorisation énergétique des plaquettes forestières que la RED III tend à remettre en cause, ceci pour le que les forêts continuent de mériter ce nom. Mais le bien commun est supérieur aux intérêts particuliers et nous devons nous y plier en allant chercher d’autres combustibles, ailleurs que dans les forêts, mais plutôt dans la cour des industries déja citées, ainsi que sur les parcs des recycleurs, et s’il le faut dans les poubelles en mélange avec des matériaux de toute autre nature. C’est possible et nous nous y préparons intellectuellement. J’en profite pour remettre en cause ceux qui prétendent que la vocation des déchets de bois est uniquement de faire de la chaleur (vraiment ? Bizarre! ) et même suspect puisque en faisant de l’électricité, on fabrique aussi de la chaleur laquelle doit être dissipée sauf à être bêtement éliminée à grand renfort d’eau fraiche et on constate déja que la disponibilité de cette eau est le problème majeur à affronter dans les années qui viennent. Vive donc la production combinée de chaleur et d’électricité et réciproquement. Cette technologie a toutes les vertus du monde dés lors que le combustible utilisé est renouvelable et il serait plus que temps de la réhabiliter. Elle a indiscutablement sa place dans le bouquet des solutions à mettre en oeuvre pour venir en appoint ou en substitution des productions d’électricité non pilotables, et en évitant de faire tourner des centrales nucléaires sous tres faible charge. En regardant l’avenir et ses contraintes, je suis plutôt enclin à penser que nous allons manquer d’électricité et que nos besoins de chaleur vont se réduire sensiblement. Penser l’inverse parait bien aventureux. Mais, quelqu’un d’autre que moi l’a déja dit sur ces colonnes, la France marche parfois à contre-courant.

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    • @Claude Choppin,

      Malheureusement vu les impacts du changement climatique en cours d’une part et de politiques publiques passées (avec Effet Falaise en ce moment) d’autre part, le potentiel de Bois-énergie est colossal. On ne peut pas laisser des forêts comme celles de Gironde comparativement à celles des Landes voisines (organisées depuis les incendies très meurtriers des années 60), c’est triste mais c’est la réalité…
      Pour les politiques publiques passées, les pertes humaines de la Guerre de 14 et l’exode rural après la seconde guerre mondial ont créé bien des forêts « plantées » à une même époque (avec beaucoup de résineux – Douglas & Co). Aujourd’hui certaines de ces forêts sont à couper entièrement car à maturité sans échelonnement d’age, en espérant que l’on gérera mieux dans le Futur…

      Répondre
  • @APO,
    Mon message précédent est sous-tendu par une profonde inquiétude sur l’usage intensif des forêts qui sont surexploitées aujourd’hui. La plupart du temps d’ailleurs, il ne s’agit pas de fôrets mais d’usine à bois, vous le dites d’ailleurs vous-même. Le bois-energie tel que pratiqué aujourd’hui ne peut mener à autre chose que des usines à bois. Il n’est pas question dans notre esprit de ne plus toucher à quoi que ce soit, il s’agit de le faire le plus intelligemment possible et avec le soucis permanent de l’atteinte de la plus haute efficience énergétique, et le respect du sol. Nous pensons que la pyro-gazéïfication est une voie intéressante, car elle conduit à une multitude d’applications inaccessibles à la simple combustion. Nous pensons aussi que la forêt a une fonction naturelle de captage de CO2 à privilégier par dessus toute autre. Nous pensons que la pyro-gazéïfication s’applique sur bien d’autres matériaux que le bois et que les combustibles susceptibles d’être valorisés via ce procédé sont inépuisables, et nous pensons fortement aux déchets urbains secs et solides qui posent d’énormes problèmes de pollution de toute nature. Donc oui au bois bien sûr et surtout oui aux déchets de bois, mais allez faire un tour sur quelques parc à bois de sites de production d’energie en France et vous y verrez autre chose que de la sciure, des dosses et délignures ou des écorces, hélas !

    Répondre
    • @Claude Choppin,

      Pour les plantations de « forêts » faites après guerre et durant l’exode rural, c’est un état de fait qui n’est pas général à la France mais spécifique à des régions et à certaines zones…
      Il reste bien des vieilles forêts françaises convenablement « exploitées » depuis bien longtemps mais qui aujourd’hui souffrent de divers maux… (faut-il attendre et regarder de futurs feux de forêts massifs ou des dépérissements rendant ce bois inexploitable !? et/ou faire des coupe-feux par anticipation !?)

      Dans l’ancien temps et encore de nos jours, bien des haies d’arbres en bord de champs sont juste « émondées », par chez moi on parle de trognes parfois. Cela représente de belles quantités quand le bocage est dense et il y a toujours des adeptes dont je fais parti…

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