Les barrages à un haut niveau hivernal « quasi historique »

Les barrages atteignent cet hiver un niveau de remplissage « quasi historique », qui permettrait de faire face à d’éventuels pics de froid et donc de consommation électrique, a indiqué lundi un dirigeant d’EDF.

« On a commencé avec une année sèche au début [en 2019] et depuis trois mois on a des apports importants, sous forme de neige dans les barrages d’altitude, mais aussi il y a eu beaucoup d’eau sur les barrages de moyenne altitude, » a indiqué à la presse Marc Ribière, à la tête de la direction « Optimisation amont-aval et trading » d’EDF, lors d’un point sur la situation hivernale, la saison des pics de consommation électrique en Europe.

Selon lui, « on a quasiment pour la saison un niveau de stock historique, environ 20% au-dessus de la moyenne pour un mois de janvier », soit « une forte opportunité (…) pour faire face à des vagues de froid pouvant arriver tardivement ».

En hiver, 1°C en moins au thermomètre représente 2.400 MW de consommation en plus.

Le parc hydraulique français, dont les barrages, représente quelque 14.000 MW « mobilisables en quelques minutes », a souligné M. Ribière, qui évoque aussi la montée des énergies renouvelables, notamment de l’éolien, à côté du nucléaire, voire du thermique.

« Le passage à l’hiver, on s’y prépare des mois avant », dit-il, mentionnant la programmation des maintenances hors périodes hivernales. « La semaine prochaine, les températures devraient descendre en dessous de la normale de saison et on est confiant », a ajouté M. Ribière.
cho/sbo/soe/LyS

commentaires

COMMENTAIRES

  • Il serait intéressant de savoir ce qui se passerait si nous étions au minimum historique qui arrivera bien un jour…Quand nous aurons fermé les centrales charbon, et peut être quelques centrales nucléaires et qu’il n’y aura ni vent ni soleil pendant une semaine…

    Répondre
  • Et que les rivières seront à sec pour les mêmes raisons que les barrages sont vides et qu’on ne pourra plus refroidir les réacteurs nucléaires….. Et ce sera le black out total.
    Et qu’un petit malin aura voulu forcer le fonctionnement de sa tranche nucléaire avec un emballement neutronique que les neutrophages boriques seront incapable de juguler car saturés… Et ce sera la panique.
    Et……

    Répondre
    • D’autant plus qu’en novembre et par grand froid, le solaire et l’éolien n’étaient pas au rendez-vous. Mais Monsieur Rochain aime bien se faire peur car ce scénario est improbable. La plupart des pays, dans ce cas, ne s’en sortiraient pas mieux !

      Répondre
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