La région Auvergne-Rhône-Alpes va baisser de 20% la taxe sur les carburants, annonce Wauquiez
La région Auvergne-Rhône-Alpes va abaisser de 20% sa taxe sur les carburants, a annoncé jeudi soir son président LR Laurent Wauquiez au quotidien régional La Montagne.
« Pour chaque plein effectué, les automobilistes bénéficieront d’une baisse de 10 centimes. C’est très symbolique et j’en suis conscient. Mais le gouvernement, lui, ne fait qu’annuler des hausses. Nous voulons lui montrer que s’il appliquait les mêmes règles de dépenses publiques, il pourrait baisser les taxes à une toute autre échelle pour l’ensemble des Français », déclare le président des Républicains (LR) sur le site internet du journal.
Au titre de la part dite « Grenelle » de la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE, ex-TIPP), la région perçoit chaque année une recette de « 85 millions d’euros ».
Dans ce contexte, la baisse annoncée par le président de la région, applicable à la fin de l’année, représente une perte pour la collectivité de « 17 millions d’euros », chiffre le quotidien.
« Mais je vais écrire au président de la République pour lui demander d’amender la loi de finances et que la baisse soit effective tout de suite », ajoute M. Wauquiez qui souhaite par ailleurs supprimer complètement cette taxe. « D’ici deux ans », précise le quotidien.
« Je ne donne pas de leçons aux autres. Je le fais car ma région est la mieux gérée de France », fait encore valoir M. Wauquiez qui sera présent samedi à son domicile en Haute-Loire.
« Moi, dans ma région, je suis prêt à baisser les taxes sur l’essence (…) à condition que le président de la République, lui de son côté s’engage à arrêter les hausses de taxes qu’il a décidées », avait dit le patron de Républicains au micro de France Inter le 7 novembre dernier.
« Qu’ainsi tout le monde fasse un effort et que ça permette d’arrêter cette folie dans laquelle on est, où l’on habille avec des oripeaux écologistes un discours qui consiste juste à remplir les caisses de l’Etat au détriment du pouvoir d’achat des Français », avait-il alors renchéri.