Arnaud Montebourg soutien le nucléaire français en Turquie
A l’occasion de sa visite de trois jours qui a pour objectif de « réchauffer » les liens entre Ankara et Paris, Arnaud Montebourg, le Ministre du Redressement productif, souhaite relancer le partenariat industriel entre la France et la Turquie. « La première priorité de ce voyage, c’est le volet nucléaire » annonce-t-on dans son entourage.
Accompagné de représentants d’Areva et de GDF Suez, Arnaud Montebourg doit notamment rencontrer Recep Tayyip Erdogan, le Premier Ministre Turc, ainsi que les ministres de l’Energie, de l’Economie, et des Transports. Les discussions porteront sur plusieurs contrats actuellement en négociation avec les autorités turques.
La commande de quatre réacteurs moyenne puissance Atmea auprès du consortium dans lequel figurent Areva et GDF Suez, devrait être un des sujets abordés. Le gouvernement turc souhaite en effet installer d’ici 2023-2023 ces quatre réacteurs, d’une puissance totale de 1.150 MW, à Sinop, dans la mer Noire. Cette commande fait l’objet de discussions commerciales entre le consortium piloté par Mitsubishi et Itochu, et les autorités d’Ankara.
Arnaud Montebourg rencontrera également le maire d’Istanbul afin de discuter d’un éventuel contrat portant sur le traitement des eaux et des déchets. A cause de divers sujets de discorde (génocide arménien, adhésion de la Turquie à l’Union Européenne…), les relations entre la France et la Turquie se sont ternies au cours de ces dernières années.
COMMENTAIRES
La Turquie a beaucoup mieux à faire que de se lancer dans l’aventure nucléaire.
Explications : http://energeia.voila.net/electri2/mediterranee.htm
Pour la Turquie comme pour tous les pays autour de la méditerranée, l’électricité solaire photovoltaïque coûte déjà moins cher que les nouveaux réacteurs nucléaires. L’écart ne faisant que se creuser avec les années.
En Turquie, alors que le coût cité pour l’Atmea est de 9,1 centimes d’euro le kWh, ce coût est de 6,6 à 8,1 c€ le kWh pour le photovoltaïque, du sud au nord, et sera 30% à 40% moins cher pour ce qui se fera en PV en 2020 (grandes centrales).
A supposer que la dérive des coûts de l’Atmea ne soit pas identique à celle de l’EPR.
Mais la raison économique est sans doute étouffée par la volonté de prestige avec du nucléaire.
bonjour
En Turquie ? Mais bravo Arnaud !
Le pays le plus sismique de toute la région, à coté de la Syrie !!
Le chantre du made in France fait dans le pro nucléaire: ça fait partie du plan de sabordage du PS ? Il veut écoeurer les derniers sympathisants ?
Décidément ce ballot n’en rate pas une !
Il y a quarante ans, comment il aurait vanté le concorde !
Quand je pense que ce boulet est la nouvelle génération politique, je me dis qu’on est bien barré pour les 20 prochaines années !
mieux vaut en rire qu’en pleurer , bon WE a tous !