Le grand virage des gaz verts et renouvelables

Eclairage signé Sabrina Tiphaneaux, directrice d’études aux Echos études. Etude complète à lire ici : https://www.lesechos-etudes.fr/boutique/le-marche-francais-des-gaz-renouvelables-819?category=5#attr=3865,3867

 

Biogaz, GNV, hydrogène vert… entre promesse d’un nouvel eldorado et risque d’emballement, quel est le potentiel des gaz verts en France ? Dans leur dernière publication, les consultants des Echos Etudes dressent un panorama complet et prospectif des gaz renouvelables en France. 

Clap de fin annoncé pour le gaz naturel

La programmation pluriannuelle de l’énergie, qui définit le cap permettant à la France d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, est claire quant à l’avenir du gaz naturel : « Le gaz naturel est une énergie fossile qui, à ce titre, devra être supprimée du mix énergétique de 2050 ».

Parallèlement à la réduction de la consommation, l’atteinte de cet objectif devra nécessairement passer par le développement des gaz renouvelables. Biogaz, biométhane, hydrogène vert… les efforts de décarbonation poussent à explorer toutes les voies. Si toutes ces technologies sont soutenues par une politique incitative (tarifs d’achat, appels à projets…), elles avancent en ordre dispersé.

Le biogaz progresse à un rythme relativement régulier, notamment pour sa valorisation sous forme d’électricité, qui représente aujourd’hui l’essentiel des unités de production.

Mais le nombre de sites injectant du biométhane dans les réseaux de gaz naturel explose. En un peu plus d’un an, le parc d’installations a doublé. Parallèlement, le gaz naturel véhicule (GNV), et son équivalent biosourcé (bioGNV) devient une véritable alternative aux carburants classiques pour la mobilité lourde et séduit de plus en plus transporteurs et opérateurs de la mobilité. Quant à l’hydrogène renouvelable, tout reste à faire.

Son développement est pour l’instant anecdotique mais les initiatives se multiplient. Plus de 120 projets sont en phase de montage ou de construction (source VIG’HY), avec des applications principalement dans la mobilité.

Changer d’échelle

L’avenir de ces filières repose sur leur compétitivité prix. Et pour l’instant on n’y est pas. Tous les acteurs sont engagés dans une course de vitesse, alimentée par l’arrivée des gros énergéticiens, pour massifier leur production et réduire leurs coûts.

L’objectif est de préempter le marché et d’attirer des fonds, en particulier les subventions. La CRE anticipe plus de 500 M€ d’aides à l’injection de biométhane en 2021, soit le double de 2020. Pour l’hydrogène décarboné, la stratégie nationale prévoit une enveloppe de 7 milliards d’euros d’ici 2030.

Les marges de réduction de coûts sont réelles dans le biométhane, mais relativement étroites car la taille des installations est limitée. La marche est haute et le temps compté… avant un éventuel tour de vis.

En revanche, pour l’hydrogène, les leviers sont bien plus importants. La fabrication d’électrolyseur n’est pas encore entrée en phase industrielle et la course aux projets de gigafactories est lancée.

Risque d’emballement

Cette manne financière augure de prometteuses opportunités pour la multitude d’acteurs actuels et à venir qui s’intéressent à ces filières. Pourtant, certaines ambitions pourraient bien être contrariées.

Dans le biométhane, les perspectives sont très bonnes. Les objectifs de 2023 seront, vraisemblablement, largement dépassés et ceux de 2028 atteints. Mais un scénario comparable à celui du photovoltaïque n’est pas à écarter.

À la phase d’emballement et d’accélération du marché que nous vivons actuellement pourrait succéder un ralentissement brutal du marché provoqué par un durcissement du soutien public pour limiter l’inflation de l’enveloppe budgétaire.

Concernant l’hydrogène, la plupart des perspectives font état d’un développement rapide et très important. Certes, c’est une énergie qui a de véritablement atouts environnementaux et les soutiens sont massifs.

Mais les incertitudes et les défis à relever sont également importants. Techniquement, les technologies décarbonées sont immatures.

Elles doivent faire leurs preuves. Economiquement -et c’est le corolaire du point précédent-, l’hydrogène décarboné est loin de la compétitivité. Pour certains usages, notamment pour la mobilité légère, l’hydrogène arrive tardivement…

commentaires

COMMENTAIRES

  • Bien sur que les gaz vert son la solution à la régulation des productions variables éoliennes et solaire qui peuvent eux être construit en moins de deux ans quand on ne peut pas faire un réacteur nucleaire en moins de 15 ans, sans compter ses défauts dedhibitoires, fin prochaine de la disponibilité de l’uranium, déchets quasi éternels, risque d’obliteration de territoire pour des milliers d’années…..

    Répondre
  • Article creux techniquement, il ne dit rien de pertinent sauf que les financiers vont en profiter avec l’argent à gogo qui y est déversé .. Avec très peu de cet argent ASTRID (réacteur de 4ème générations) aurait pu en profiter aussi, mais ceci est tabou en France! Il ne l’est pas aux US, en Chine ni ailleurs dans le monde car ils sont ouverts à ce procédé , eux !
    La réponse de rochain ci dessus montre bien l’obsession maladive des dogmatiques sur ce ce type de sujet. Ils font la loi chez les politiciens girouettes qui espèrent y trouver leur compte électoralement.

    Répondre
    • Vous ne savez toujours pas de quoi vous parlez Dubus. On a déjà dépensé des milliards avec 8 réacteurs ayant cette vocation et 8 échecs cuisants ayant même fait un mort lors d’une tentative de démantèlement.
      Votre 4em génération elle date des années 50, vous ne lisez que des revues à sensation qui cherchent le buzz….. pas celle qui font la science..

      Répondre
  • Cet article n’aborde pas tous les gaz verts, il y a une omission de taille constitués des gaz issus de la pyrogazéïfication. Pour en savoir plus. http://www.edda-energie.com.
    Cet article fait aussi la part belle à l’injection réseau du biogaz. Un message passe parfois mieux par une organisation « neutre » que directement passé par les intéressés.
    Nous, vieux gaulois réfractaires, ne sommes pas du même avis : pourquoi vouloir « à tout prix » injecter du biogaz ou n’importe quel autre gaz vert et ce aux frais des contribuables , un gaz qui peut être valorisé parfaitement bien à l’endroit même où ils est produit. C’est la définition même du circuit court. Si l’on voit bien l’intérêt de cette pratique pour des stés privées à participation publique minoritaire, on le voit beaucoup moins pour les producteurs dont la rémunération est revue à la baisse et qu’on invite implicitement à se regrouper avec des effets tres négatifs:
    – concentration de produits à faible pouvoir calorifique dans des camions brulant un combustible polluant et cher
    – augmentation des risques qui touchent les grosses installations, proportionnels à la taille des installations (exemples récents en Bretagne-toujours la Bretagne !?)
    – risques et difficultés techniques augmentés en raison de la nécessité de diversifier au maximum les intrants, la bio-méthanisation va échapper encore un peu plus au monde agricole au profit des gros acteurs structurés de façon industrielle. Est-ce un objectif raisonnable ? Qu’en pensent les acteurs des territoires ?
    – risques aussi de voir dirigés vers la méthanisation des intrants qui ne sont pas fait pour ça. Un jour sans doute, on s’apercevra après avoir beaucoup trop investi dans la méthanisation que la pyro-gazéïfication est économiquement plus intéressante. Ce n’est pas pour nous une préoccupation majeure, mais néanmoins, à surveiller, car si on vient (tenter) envahir notre pré-carré (déchets secs et solides) , alors nous serons tentés d’empiéter sur la méthanisation ( définition des intrants naturels strictement inverse à la pyro-gazéïfication, mais certains apprentis-sorciers sont tentés de violenter la nature).
    En résumé, la façon de traiter les gaz verts qu’on nous propose est celle du monde d’avant, qui s’assoit sur le principe vertueux des circuits courts limités à des bluettes – communication, communication et communication- le nerf de la guerre de notre époque à bien des égards désespérante, difficulté à s’écarter un minimum du centralisme jacobin et centralisateur outrageusement dominant dont l’adaptation au réchauffement climatique reste à démontrer.

    Répondre
    • Exact Choppin, je l’avais remarqué et j’attendais votre réaction avec amusement.. Cet oubli est dommage car l’article est très intéressant et aurait été complet.

      Répondre
      • C’est exact Serge, vous commencez à bien me connaitre et réciproquement. Nous ne sommes pas toujours du même côté, bien sûr, mais nous nous respectons, c’est essentiel !

        Répondre
  • J’ai oublié l’argument majeur, c’est classique.
    L’injection réseau et ses attraits supposés vont déboucher si la déraison l’emporte sur une modification de l’utilisation des sols agricoles dont la vocation majeure est de nourrir les hommes et l’on sait que l’abandon des produits phyto-sanitaires lié à la sécheresse ou au contraire à un régime de pluie surabondant vont naturellement amener tous ensemble, et au moins pendant une période de transition , une de plus, à une diminution du rendement des sols, soumis enfin à une artificialisation de plus en plus intense. Bref on va vers les cultures energétiques, on n’en est pas à une connerie près.
    Voilà ce que cet article ne dit pas. Sous les intentions les plus apparemment nobles, se cachent des conséquences accessibles à tous ceux qui veulent bien élever le niveau de leur pensée un peu plus haut que celui des paquerettes du monde de oui-oui.
    La terre est définitivement faite en priorité absolue pour nourrir les hommes, et les agriculteurs ont déja assez de pression sur les épaules pour être, en plus, incités à choisir de mauvaises voies s’agissant du bien commun.
    Si l’hydrogène est bien le sauveur du monde (??) , convertissons le réseau de gaz existant à son utilisation. Une proposition qui mettra au minimum l’hydrogène et ses acteurs parfois un peu et à l’évidence opportunistes (des sous, des sous !) , mais je n’aimerais pas être à la place de celui qui devra prendre une telle décision. Tous les éléments de décision sont en grande partie non expérimentés, donc inconnus !
    Cohérence, cohérence , tu nous manques énormément.

    Répondre
  • Mr Choppin, c’est tout à fait vrai cultiver pour s’approvisionner en énergie c’est d’une connerie sans nom, alors qu’il y a tant de gens qui crèvent de faim.
    Il y a aussi le volet sanitaire des biogaz en effet : « les craintes des scientifiques concernant l’utilisation du digestat en fertilisant, c’est un bouillon de culture de composition inconnu qui répand dans les nappes phréatiques tout les médicaments que l’on a donné aux bestiaux. Comme toujours une idée qui parait très bonne au départ n’est pas évaluée correctement ni discutée ouvertement, publiquement, et on attend que son développement soit catastrophique pour se poser des questions et freiner. La Confédération Paysanne tire la sonnette d’alarme sans être écoutée »

    Répondre
    • Vous avez bien sûr raison, mais je n’irais pas jusqu’à critiquer ouvertement le méthanisation si elle reste au service de l’agriculteur et de personne d’autre. En plus je me suis déja exprimé sur ces colonnes pour dire que les externalités positives de la petite métha, comme de la petite pyro d’ailleurs,en terme d’emploi, en terme de structuration des territoires, en terme de fixation de la population, en terme de fixation des plus jeunes en particulier, en terme d’indépendance énergétique et de mise à l’abri des fluctuations mondiales de prix de l’énergie en particulier, tout ça est plus important que l’aumône qu’on veut bien leur faire.
      Effectivement les conséquences sanitaires de l’épandage des digestats et des produits tres mal identifiés qu’ils contiennent , sont inconnues et aucune étude sérieuse n’a été entamée là dessus. On pousse la poussière sous le tapis, comme dab !
      Merci à la Confédération Paysanne qui fait un boulot exceptionnel pour faire triompher la Vérité, avec un courage remarquable, car évoluer dans un milieu majoritairement hostile et qui regarde ailleurs, c’est très très complexe et il en faut vraiment ! Si la Confédération Paysanne était majoritaire, l’image de l’agriculture reviendrait là où est sa vraie place, au centre gauche (géométrique) de la poitrine de tous les Français !

      Répondre
      • Les friches sont régénérables par de bons professionnels, tel que Konrad Schreiber, un homme fantastique ! Evidemment, il n’est pas sponsorisé par Monsanto-Bayer, mais il est tellement compétent, qu’il n’en a nul besoin. Et je ne pense pas que ce soit le genre à rouler en Porsche !
        Demander à Mr Google qui est Konrad Schreiber, il trouvera facilement, et puis demandez à Mr You tube, il a plein de conférences dispos sur étagères. Pour moi, une tres tres belle rencontre.

        Répondre
        • Le problème n’est même pas là. La plupart des friches sont simplement des terrains directement cultivables et qui n’ont besoin d’aucun traitement préalable particulier pour pouvoir être cultivés, mais qui sont laissés à l’abandon pour des tas de raisons différentes. Si un des propriétaire de ce genre de friches inexploitée se met à les cultiver pour produire de la bioénergie, il n’enlève rien à la faim dans le monde qui continue à avoir la même faim que lorsqu’il ne la cultivait pas. Mon message n’était qu’une réponse à la hauteur de cette attaque stupide comme toutes les attaques menées contre les renouvelables par des partisans nucléo-bobo (j’invente ce néologisme également par réaction à tous ces idiots qui commencent leurs message traditionnellement par « Les écolo-bobo » ……. comme si pour manifester son opposition à l’usage du nucléaire il fallait absolument être bourgeois et écologiste. Les formules à l’emporte-pièce .qui émaillent tous ces messages vaporisés par une bande d’attardés qui se croient à l’avant-garde de la technologie m’insupportent de plus en plus.

          Répondre
  • On peut être opposé au nucléaire, ce qui est fort raisonnable, et ne pas dire des âneries.

    L’uranium n’est pas une « terre rare », lesquelles sont les lanthanides (du lanthane au lutécium) auxquelles on ajoute le scandium et l’yttrium. L’uranium est un actinide (de l’actinium au lawrencium).

    L’uranium n’est pas « l’élément le plus rare sur terre ». Avec une teneur de 3 à 4 ppm (partie par million) dans l’écorce terrestre, l’uranium est aussi abondant que l’étain (3 ppm), 45 fois plus que l’argent (0,075 ppm), 700 fois plus que l’or (0,005 ppm).

    L’uranium est aussi 700 fois plus abondant que le platine (0,005 ppm) et 230 fois plus abondant que le palladium (0,015 ppm). Ces deux métaux sont utilisés dans les pots catalytiques des véhicules thermiques et dans les piles à combustible des véhicules à hydrogène. Leur production est de 200 tonnes par an chacun : 285 fois moins que l’uranium.

    Au cours des dix dernières années, la production mondiale d’uranium a été en moyenne de 57.000 tonnes par an. Selon le prix que l’on veut y mettre pour se le procurer, les réserves d’uranium vont de 750.000 tonnes à 4.700.000 tonnes. Cela fait 80 ans de réserves pour un coût allant de 40 à 260 $/kg.

    Pour le moment, les stocks s’accumulent, de nombreuses mines sont mises en sommeil depuis plusieurs années, car on attend toujours la « renaissance du nucléaire ». Le prix à long terme varie entre 29 et 36 $ la livre d’oxyde U3O8 depuis dix ans (75 à 94 $ le kg d’uranium). Le prix « spot » est inférieur (vente à perte pour faire de la trésorerie ?).

    Pour le reste, il y a du vrai avec les risques associés au nucléaire et à ses déchets (demi-vie du plutonium 239 : 24.000 ans). Et pas besoin d’ASTRID dont le coût prévu de production était déjà bien plus élevé que celui des réacteurs classiques.

    Répondre
    • @Marguerite
      Je ne vois pas quel message vous contestez ici, pas plus que l’article lui-même qui ne fait état d’aucune des informations que vous réfutez.
      Notamment, personne ne dit ici que l’Uranium est une des terres rares, lesquelles sont d’ailleurs généralement parmi les métaux dans la moitié les plus abondants, mais c’est une autre histoire. En revanche, vous citez l’uranium dans une teneur bien plus abondante qu’il n’est en réalité. Les informations que vous donnez sont inexactes. J’ai déjà vu des publications fallacieuses de ce niveau résultant d’analyses de filons à forte teneur uranifère ce qui ne reflète pas son abondance dans la croute terrestre.
      Pour le comprendre il faut savoir qu’en dehors de l’hydrogène et une petite part de l’hélium, les atomes un peu plus lourds sont fait dans les étoiles. La plupart des étoiles (95%) sont de faible masse, les naines comme notre Soleil et l’énergie qu’elles dégagent à leur mort est suffisante pour fusionner les atomes jusqu’au fer 26, et c’est une frontière dans la montée en fusion. Ensuite, pour fusionner ces atomes déjà lourds il faut l’énergie des étoiles supergéantes (5% des étoiles, de 10 à plus de 100 fois la masse solaire) ce qui explique que la proportion d’atomes créés diminue en raison de leur masse. Plus ils sont massifs plus ils sont rares en moyenne (mais la réalité est un peu plus compliquée car il a souvent plusieurs scénarios pour aboutir au même atome lourds à partir de fusions de différentes combinaisons d’atomes plus légers, ce qui explique que certains atomes plus lourds que d’autres sont pourtant plus nombreux, mais de façon mesurée tout de même, mais c’est le cas de l’Uranium 92 un peu plus abondant que le lutécium 71, le polonium 84, ou le proactinium 91, par exemple). Mais là encore il y a une limite aux conditions de créations et c’est le cas des atomes pour lesquels l’énergie apportée pour forcer la barriere coulombienne de la fusion ne peut être atteinte dans ce que l’on appelle les supernovæ (la mort cataclysmique d’une supergéante). Cette énergie disponible de façon très brève lors de l’explosion de l’étoile permet de fusionner les atomes comptant plus de 85 protons. Et plus il y a de protons à fusionner plus l’atome est rare pour cette raison. Dans cette catégorie au-delà de 90 protons, la barrière coulombienne a été franchie de façon tellement limite qu’ils sont tous instables mais sur des périodes plus ou moins longues, de quelques millisecondes à plusieurs siècles de demi-vie au point que pour certains on les considéré comme stable à l’échelle de la vie de la planète. C’est le cas précisément de l’uranium mais aussi du thorium par exemple. Ce qui a donné l’idée de les exploiter en fission. Il reste que sous cet aspect l’uranium est bien l’atome le plus rare de la planète qui soit assimilé à stable parce que c’est simplement le plus lourd. Le reste n’est que fadaise volontaire tendant à faire croire que l’uranium est abondant et qu’il n’y a pas de souci à se faire pour alimenter nos réacteurs nucléaires, ou involontaire pour ceux qui colporte ce qu’ils ont lu ou entendu dire.
      Je suggère de vous référer au site wikipédia qui reprend plusieurs études et analyses de géophysiciens et de géologues plutôt que des sites d’opinions qui font appels souvent à des analyses dont l’objet est différent, comme les mesures d’abondances qui sont faites systématiquement dans les recherches de veines minières et que certains pas très honnêtes présentent comme une analyse de la croute terrestre.
      Pour ceux qui veulent aller au plus court, dès le début en haut vous avez un graphique du classement par abondance en abscisse mais vous avez plus bas une série d’études plus ou moins complètes dont la seconde en partant de la gauche de titre « Proportion relative » de Kenneth Barbalace un géologue auteur d’une base de donnée qui fait référence dans le monde de la géologie, et que vous pouvez classer en croissant ou décroissant en cliquant sur le titre de la colonne.
      Après l’uranium vous avez des atomes plus rares encore car trop légers ils s’échappent de la croute terrestre, ce qui ne préjuge en rien de leur rareté dans l’univers, puisqu’on les trouve abondamment dans les hautes couches de l’atmosphère.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Abondance_des_%C3%A9l%C3%A9ments_dans_la_cro%C3%BBte_terrestre
      Serge Rochain

      Répondre
  • Le gaz naturel peut effectivement être remplacé par du gaz « renouvelable » d’origines diverses au cours des prochaines décennies.

    A condition de ne pas utiliser bêtement ces nouveaux gaz pour les transports, sous forme méthane ou hydrogène.

    Les véhicules au gaz (naturel ou pas) ne présentent aucun intérêt si l’on se préoccupe des gaz à effet de serre (GES). Les véhicules à hydrogène utilisent un moteur électrique en bout de chaîne et consomment en fin de compte trois fois plus d’électricité qu’un véhicule électrique à batterie pour le même usage.

    La production d’hydrogène doit être réservée aux usages industriels et, en cas d’excédent, le surplus doit être injecté dans le réseau gazier pour les usages habituels du gaz.

    Par ailleurs, plus de deux millions d’hectares sont utilisés, en France ou dans d’autres pays, pour produire les agrocarburants intégrés à raison de 7% en énergie dans les carburants consommés en France.

    En éliminant cette production parasite, cela laisse de la marge pour produire localement de la biomasse solide utilisée en cogénération (chaleur en réseau plus électricité) et de la biomasse gazeuse, par divers procédés.

    Répondre
    • Marguerite, le compromis que vous proposez me parait parfaitement acceptable . Négociation terminée avant de commencer ! Bel exemple de l’inutilité de s’écharper pour dire à peu de chose près la même chose.

      Répondre
  • Monsieur Rochain, la tête perdue dans les étoiles, perdrait-il la mémoire ?

    C’est pourtant bien lui qui disait « Quant à ce qu’il en est des terres rares, la seule utilisée dans la production d’énergie et qui le soit vraiment est l’uranium … » et le thorium dans le même sac « Alors pour ces réacteurs de la génération iV il reste le thorium, une autre terre rare, mais qui l’est un peu moins … » et encore « Quelles terre rares ? La seule terre rare et qui soit vraiment rare c’est l’uranium … »

    Le tout ici : https://www.lemondedelenergie.com/nucleaire-climat-rechauffement-climatique/2020/11/02/

    Et ailleurs, récemment : « Uranium qui reste l’atome le plus rare de la planète puisque c’est tous isotopes confondus qu’il est le plus rare, U-238 compris … »

    Pour les teneurs en ppm (parties par millions) indiquées précédemment, il suffit de se reporter aux bonnes publications relatives aux minéraux (en dehors de l’astronomie). Les valeurs citées par Wikipédia sont identiques ou du même ordre de grandeur que celles indiquées précédemment.

    Les publications de la S.C.F. (Société Chimique de France) ou du B.R.G.M. (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) ne feraient-elles pas référence ?

    Répondre
    • C’est vrai que par erreur j’ai une fois écrit « terre » rare à la place de métaux rares le sujet du message étant les terres rares et depuis je m’en suis excusé au moins une demie douzaine de fois car cela m’est resservi régulièrement mais je ne vais pas m’excuser toute la vie pour cette terrible erreur qui semble suffire à invalider tout ce que je prends la peine d’écrire pour tenter de vous éclairer. Ce qui semble peine perdue puisque la seule chose que vous semblez retenir de mon message est qu’il y a quelques mois j’avais parler de terres rares au lieu de métaux rares…… À quoi reconnaît on le dogmatisme selon vous ?

      Répondre
      • Les publications du BRGM sont effectivement des références à condition de savoir les lire. Et ne pas affublée par exemple une analyse de terrain localisé à une géologie de la croûte terrestre. Or je ne connais aucune étude du BRGM donnant les proportions relatives atomiques de la croûte terrestre. Si vous m’en indiquez les référence je suis preneur.

        Répondre
  • Pour ce qui est des filons d’uranium, et au risque de provoquer une apoplexie (ce que je regretterais), le filon le plus remarquable exploité à ce jour est celui de Cigar Lake, dans le Saskatchewan au Canada, découvert en 1981.

    Le gisement se trouve pour l’essentiel à une profondeur de 410 à 450 mètres, dans une couche de grès saturée d’eau, sous un lac. La teneur moyenne du gisement est de 18%, plus de cent fois la teneur moyenne des gisements exploités ailleurs.

    La construction de la mine a commencé en janvier 2005, pour un début de production prévu en 2007. Mais une inondation en avril 2006, à 390 mètres sous la surface, puis une seconde en octobre 2006, à 420 mètres sous la surface, puis une troisième en août 2008, a conduit à l’arrêt des travaux, qui n’ont repris qu’en février 2011.

    Avant cela, toute l’eau qui s’écoulait a dû être pompée et tout le volume du gisement (et autour) a dû être congelé, depuis la surface jusqu’à 500 mètres de profondeur, au moyen de 350 tubes contenant un liquide à -30 °C. Ce qui a pris plus de trois ans. La production n’a commencé qu’en juin 2014, avec sept ans de retard.

    A la même époque, la mine d’uranium à ciel ouvert de Ranger, dans le nord de l’Australie, a été inondée par les pluies d’un cyclone, en mars 2007.

    C’est ce qui a entraîné une forte hausse du prix spot de l’uranium de 41 $ en avril 2006 à 136 $ en juin 2007 par livre d’oxyde U3O8 (de 107 $ à 354 $ / kg d’uranium).

    Répondre
  • Oui les mines canadiennes sont celles qui ont la plus forte teneur en uranium….. Et alors ? Cela démontré t’il que l’uranium est inépuisable ?
    Vous pouvez recopier tous les articles de la planète parru à propos d’uranium, cela ne changera rien au fait que c’est la matière la plus rare de la planète que l’on continue à piller pour la transformer en chaleur comme on le fait avec le charbon, le pétrole, et le gaz ce qui ne permet pas de le recycler contrairement à ce que l’on extrait du sol pour fabriquer les dispositifs de récupération de l’énergie solaire sous différentes formes. Mais si ce que je vous raconte ne vous intéresse que pour rappellrr que dans un message j’ai utilisé par inattention TERRE au lieu de METAL, c’est que je n’ai rien à vous apprendre.

    Répondre
  • Oui les mines canadiennes sont celles qui ont la plus forte teneur en uranium….. Et alors ? Cela démontré t’il que l’uranium est inépuisable ?
    Vous pouvez recopier tous les articles de la planète parru à propos d’uranium, cela ne changera rien au fait que c’est la matière la plus rare de la planète que l’on continue à piller pour la transformer en chaleur comme on le fait avec le charbon, le pétrole, et le gaz ce qui ne permet pas de le recycler contrairement à ce que l’on extrait du sol pour fabriquer les dispositifs de récupération de l’énergie solaire sous différentes formes. Mais si ce que je vous raconte ne vous intéresse que pour rappellrr que dans un message j’ai utilisé par inattention TERRE au lieu de METAL, c’est que je n’ai r effectivement rien à vous apprendre.

    Répondre
  • Dans les Hauts de France une exploitation de 200 ha proche de chez moi cultive 40 ha de maïs que l’on coupera vert pour alimenter une installation biogaz qui a besoin de « verdure » pour son process.
    Elle n’est pas la seule, beaucoup d’agriculteurs jeunes s’y mettent car cela rapporte aussi bien si ce n’est mieux que les autres cultures de céréales…. C’est cela aussi cultiver la faim ds le monde !

    Répondre
    • Michel Dubus, et bien il n’aura pas fallu attendre longtemps pour illustrer mes propos que vous avez vous-mêmes confirmés. C’est tout simplement une faute impardonnable contre l’usage de la terre et une reproduction d’un modèle allemand périmé sur lequel ils sont déja revenus. Comment peut-on être aussi inconséquent ? Que dit le Ministère de l’Agriculture ? Que dit la Ministre de l’energie et de l’environnement ? Que dit la région des Hauts de France ? que dit la Confédération Paysanne ? (que dit la FNSEA ? comme dab , pas de surprise), Que dit Nicolas Hulot (retraité ?) , Que dit EELV (qu’il faut arrêter le nucléaire car la terre n’est plus faite pour nourrir les hommes, mais produire du gaz pour nourrir le réseau de GRDF ? (inacceptable). Où sont les défenseurs des circuits courts (en vacances ?)
      Notre pays comme tous les autres et même un peu plus que les autres, est devenu fou !! Quand un pays laisse sa politique économique, agricole, et energétique aux mains des lobbyes dont ont connait la conscience aigüe et le désintéressement total, voilà ce que ça donne : Tout simplement ahurissant !
      De la bouillie pour les chats. Et tout ça dans les Hauts de France pour laquelle j’ai une particulière tendresse, pour des tas de raisons, je deviens moi aussi …fou ! Qui a intérêt à faire ça, c’est ça qu’il faut chercher pour stopper ça avant que ça ne fasse des petits, partout !

      Répondre
    • Michel Dubus, j’ai transmis directement votre message (en cachant votre identité) à Xavier Bertrand via Linkedin où j’interviens souvent. Je n’ai aucune certitude quant à l’avenir de ce message, mais qui ne tente rien, n’obtient rien. J’ai un petit lien avec Xavier, mais nous n’avons pas l’habitude de nous servir de ce lien pour des raisons personnelles, mais là, il s’agit du bien public, c’est donc bien au delà d’une affaire personnelle mesquine. j’en profite, néanmoins pour lui rappeler d’où je viens et ce que je développe aujourd’hui, je n’aurais jamais osé le faire -=(toujours un problème d’éthique) en toute autre circonstances. Mais là c’était trop tentant, et ça peut aussi être pour le bien des Hauts de France à qui je dois beaucoup.

      Répondre
    • Pour justifier une telle indignation, je suppose que ces 200 ha produisaient précédemment des denrées alimentaires envoyées dans les pays en voie de développement où règne la famine ? Car ce ne peut en aucun cas être une de ces petites mesquineries visant à décrédibiliser les renouvelables pilotables qui contribuerait à faire de l’ombre au nucléaire, n’est-ce pas ?

      Répondre
  • Peut-être, peut-être pas. Sans connaître la situation concrète, il est hasardeux de jeter des anathèmes.

    Connaissez-vous les CIVE et les CIPAN ?

    Ce sont des cultures intermédiaires qui évitent de laisser la terre nue et sujette à l’érosion entre deux cultures principales. Ces cultures peuvent aussi servir à capter les nitrates.

    Les CIVE sont des Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique, les CIPAN des Cultures Intermédiaires Piège A Nitrate. Ce sont des cultures dérobées. C’est comme la luzerne en tête de culture, qui non seulement nettoie le sol mais sert à la fois à nourrir le bétail et à enrichir la terre en azote, réduisant ainsi le besoin en engrais chimiques.

    http://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/5_cive_bases.pdf

    Les CIMS sont des Cultures Intermédiaires Multi-Service.

    Comme quoi, le dénigrement systématique des énergies renouvelables peut tomber à côté de la plaque (jeu de palet).

    Répondre
    • Merci Marguerite de cette excellente réaction qui effectivement peut changer la donne. J’ai souvent entendu parler des CIVES. Mais pardonnez-moi, j’ai une culture technique assez vaste mais qui n’englobe pas l’agriculture et c’est un manque que je dois combler. Mais je ne suis ni borné, ni affublé d’un égo dévastateur et je ne demande qu’à me tromper, c’est la bonne façon de progresser.
      Je pense que Konrad Schreiber pourrait nous donner un avis avisé sur ce sujet, et en particulier se prononcer sur la compatibilité entre cultures intermédiaires, dont précisément Konrad Schreiber vante les mérites (j’ai une grande confiance en son savoir), et cultures énergétiques. Cherchons ensemble.

      Répondre
    • Merci Marguerite de modérer ces accusations devenues systématiques et à tous propos contre les renouvelables. notamment sur ce domaine de l’agriculture que je ne connais pas.

      Répondre
  • Marguerite, il me serait difficile de dénigrer les energies renouvelables et tant qu’expert pyro-gazéïfication « applications électriques » plus précisément. Mais toutes les énergies renouvelables peuvent s’avérer avoir une face brillante et une face sombre, y compris dans ma spécialité. Si un jour, le déploiement de mon propre art débordait d’un cadre de moyen de production d’énergie locale et décentralisée de taille raisonnable ( pas de cathédrales industrielles en tout cas) mis au service du développement des territoires en France, et des Dom-Tom et enfin des pays en développement, je serais le premier à me censurer. Pas question de coupes rases en forêt, nous n’avons nullement besoin de ça, les déchets des industries de 1ere et 2eme transformation suffisent largement à alimenter les quelques projets que nous avons dans nos cartons Au delà de notre métier, nous sommes tous des citoyens et pas du tout atteints de cupidité. Ceci dit pour vous rassurer. Il y a, si les cultures intermédiaires sont compatibles, notamment s’agissant du maïs puisque le débat est parti de là, avec une production d’énergie, alors non seulement je suis prêt à faire amende honorable, mais peut -être aussi à en profiter moi-même (avec du miscanthus par exemple). Donc avançons prudemment et sans nécessité de polémique.

    Répondre
  • Pour aller plus loin, je rappellerai même que les hommes ont depuis toujours planter des végétaux non pas pour se nourrir mais pour se chauffer et sans que personne par le passé considère que c’était un détournement de l’exploitation des sols. Une branche de ma famille disposait même d’un droit d’abatage d’arbres, pour un certain nombre de stères, dans la forêt vosgienne dont elle n’était même pas propriétaire mais uniquement parce qu’ils sont « du village ». Droit perdu il y a quelques dizaines d’année lorsque le dernier habitant de la maison à quitté les lieux pour la ville. C’était l’unique moyen de chauffage dans la grande cheminée centrale capable d’engloutir des troncs de 2 m qui tenaient la nuit entière.
    Considérer aujourd’hui que planter du bois uniquement dans le but de produire de l’énergie est un scandale de détournement de la raison d’être des sols ressemble fort à une de ces manœuvres douteuses contemporaines du sentiment de devoir lutter contre ce qui pourrait nuire à l’avenir du nucléaire, comme l’esthétique naturelle des paysages détruits depuis que l’homme a planter sa première construction, comme les quelques oiseaux tués par des pales d’éoliennes qui sont des centaines de fois moins dangereuses que les chats dont la liberté de chasse n’offusque personne, comme les quelques m3 de béton servant à ancrer les éoliennes dont les 8000 du pays ont utilisés ensemble 2 fois moins de béton que ce qu’il en a fallu à CIGEO pour bétonner ses centaines de Km de galerie…… rien que pour stocker les déchets nucléaire…… J’ai de quoi écrire un livre sur toutes les tares des renouvelables qui ne sont le plus souvent qu’une infime partie de ce qui existait avant …….sans déranger l’avenir du nucléaire.et dont tout le monde se fichait bien.
    Moi, ce n’est pas les cultures au profit de l’énergie qui me scandalisent, c’est cette mesquinerie constante qui se cache derrière de supposés vertus pour protéger l’inavouable.

    Répondre
    • Serge, vous ne pouvez pas raisonner dans le vide en repartant de la nuit des temps où il n’y avait de 2 tondues et 3 pelé(e)s sur terre qui n’avaient pas de téléphone portable ni de 4G et ainsi de suite…..
      Dans un monde de 7 milliard d’habitants ce n’est plus du tout la même chanson , et l’appel à la biomasse doit être drastiquement contrôlé sinon au lieu de nous diriger vers la catastrophe en marchant dou-
      cement nous allons y aller à la vitesse du TGV !
      Voilà pourquoi je suis pro-nucléaire, sans enthousiasme mais c’est la seule petite chance de permettre à nos enfants de vivre mais sûrement pas aussi bien que nous avons vécu. J’ai parlé de seule petite chance, mais cette chance n’es même pas garantie, puisque le nucléaire exige de grandes quantités d’eau. Voilà pourquoi je fulmine contre ceux qui ignorent délibérément la cogénération, mais tout ce que vous faites et ce que je fais moi-même n’est pas inutile, car on ne peut pas installer des centrales nucléaires partout, elles posent trop de problème de défaillance humaine pour être dupliquées dans le monde entier. Mais en France, en Europe, je n’ai aucun doute sur l’intérêt d’un bon 50% à 60% de nucléaire et cela nous laisse une belle possibilité de nous exprimer avec la vocation finale de créer des emplois, et de ne pas massacrer une nature déja bien épuisée. Et ceci, jusqu’à ce que d’autres promesses, H2 et pile à combustible change la donne. 20 ans ? En attendant, il ne faut rien condamner du tout, tout garder et utiliser à bon escient., logiquement, avec un bon sens paysan, et en respectant le meilleur rendement possible de n’importe quel moyen de production. La sacro-sainte concurrence, juste un exemple d’incongruité, paradigme indéboulonnable de Bruxelles est ridiculeusement complètement dépassé, totalement à côté des vrais problèmes, hors sol. C’est une paire de lunettes pour aveugles , que ces derniers me pardonnent. Et ce n’est qu’un exemple. Mettez vous à la place des européanistes qui y vivent bien, qui y vivent même très bien, voire très très très bien, ça résiste un peu, pas étonnant. Sans parler du milieu Bruxellois dans son ensemble, Bruxelles capitale du lobbying mondial, lequel doit se poser des questions d’avenir. Et ce genre d’obstacles venant de personnes qui ont le pouvoir plus ou moins en mains, c’est un sacré problème à résoudre ! On n’a pas fini de s’énerver !

      Répondre
  • Les coupes rases sont évidemment une absurdité, dont le but est essentiellement la rentabilité économique. Tout aussi absurde est l’importation de bois du Canada pour la fabrication de pellets, pour les chaudières domestiques (ou pas) automatiques et l’exportation de beaux chênes en Chine qui nous reviennent sous forme de mobilier ou autre.

    Quoique, ne pas oublier toutes ces importations de bois tropicaux pour la fabrication de planchers de terrasses ou de bardages de bâtiments.

    Autre absurdité, en agriculture comme en foresterie, la monoculture. Cela entraîne la multiplication des parasites, la réduction de la biodiversité et dans certains cas une plus grande destruction en cas d’incendie (par exemple, les forêts d’eucalyptus au Portugal, espèce très inflammable comme le pin).

    Une bonne chose serait d’interdire les exportations de bois, dont les scieries françaises ont besoin, car cela permettrait à la fois de produire davantage de bois d’œuvre et d’industrie localement et d’utiliser les connexes de scierie (écorces, plaquettes, sciure) en bois énergie.

    On peut toujours lire ceci :
    https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/evaluation-gisement-bois-201505-synthese.pdf

    D’autres déchets du bois proviennent de la seconde transformation par les industries de la menuiseries et de l’ameublement … et de la taille des arbres et des haies.

    Répondre
    • Marguerite, enfin un message avec lequel je puis être 100% d’accord. Vous cultivez l’ambiguité…

      Répondre
  • Bon, on s’éloigne du gaz, mais le bois est une ressource intéressante à connaître. D’autant plus que la forêt française est en expansion depuis un siècle.

    Disponibilités forestières pour l’énergie et les matériaux à l’horizon 2035 :
    https://inventaire-forestier.ign.fr/IMG/pdf/IF39.pdf

    En un siècle, la superficie de la forêt métropolitaine a augmenté de dix millions d’hectares, pour atteindre 16,8 millions d’hectares. Au cours des 35 dernières années, la forêt a progressé d’environ 90.000 hectares chaque année.

    Une lecture utile est celle des publications de l’inventaire forestier (national : IFN), « succursale » de l’Institut Géographique National (IGN).

    A savoir aussi, les arbres arrivés à maturité ne sont pas des puits de carbone, en Amazonie comme ailleurs. Dans une forêt non exploitée, « à l’état sauvage », le cycle naturel entraîne une émission de carbone par les arbres en décomposition identique à celle capturée par les nouveaux arbres qui poussent à la place des précédents.

    Sinon, depuis des millénaires, il n’y aurait plus de CO2 dans l’atmosphère et toute nouvelle végétation serait impossible.

    Répondre
    • Marguerite, vous voyez c’est clair, c’est bien à vous que je m’adresse et à personne d’autre. C’est assez pratique pour permettre de ne pas parler dans le brouillard.
      Le rapport entre pyro-gazéIfication et gaz est facile à établir, la réponse est dans l’énoncé. La rapport entre biomasse et bois, l’est tout autant. Dans ce cas, on qualifie le gaz de gaz de bois.
      Le document que vous produisez, je le connais bien, mais il se trouve que le monde de oui oui qu’il décrit a du mal à résister à un constat de ce qui se passe sur le terrain et ce constat est beaucoup moins optimiste. Par ailleurs, il y a un tout petit élement qui intervient depuis 2 ou 3 ans seulement et qui commence à faire beaucoup de bruit car un tout petit pays, la Chine, avec sa ridicule et insignifiante population de 1,4 milliards d’habitants change la donne considérablement, car il se trouve que certains forestiers avides de gains faciles se sont mis à vendre massivement le bien commun que constitue nos forêts qui sont tout autant les notre que les leurs. C’est un comportement que l’on peut qualifier de comportement de pays sous-développés , que les pays en développement me pardonnent ce qualificatif, mon intention est méprisante pour les forestiers français et pas pour les pays sous-développés qui font avec leurs petits moyens. Ce n’est pas du tout la même chose en France où l’origine de ces pratiques scandaleuses est à rechercher dans la cupidité triomphante. C’est tellement vrai, que la filière de première et seconde transformation a bien du mal à s’approvisionner en matière première. Incompatible avec vos chiffres merveilleux ! Et s’ils étaient vrais, ce serait une excellente chose pour l’effet puits de CO2 que nous cherchons à renforcer. Vous poussez le bouchon tellement loin sur la capacité évanouie du puits de chaleur amazonien, que si on vous écoute bien, Bolsonaro devrait être félicité pour avoir permis de couper de façon sélective (?!) des arbres qui pourrissaient sur place en rejetant CO2 et pire, CH4. C’est bien ce que vous dites n’est ce pas ? Corrigez moi si je me trompe ! Il y a dans vos affirmations quelque chose qui me trouble et le mot est un peu faible !

      Répondre
  • Quand réalisera-t-on que l’énergie consommée est bien loin de tout ce que pourra fournir le gaz « vert » ? pyro, métrisation, méthanation incluses ?
    Et ce, même à condamner l’ensemble des terres pour cela ?
    Nous consommons en France environ 2,5 PWh annuels, dont 450 TWh de gaz naturel, allez-y, où cultivez-vous le nécessaire ?
    Ce langage greenwashé est de plus en plus fallacieux. Environ 10 TWh de gaz « vert » ont été produits l’an dernier. Pour plus de 1000 méthaniseurs ! Et avez-vous vu les accidents de la filière ? Corrolaire connu depuis longtemps …

    Répondre
  • Chateigner, à qui vous adressez-vous ? Certainement pas à moi qui peut reprendre, bien qu’acteur de la filière gazéïfication, la quasi totalité de vos propos sans en changer un mot. Et oui, un bon professionnel c’est d’abord quelqu’un de lucide ! Mais pour éviter toute confusion, je précise que mes collègues et moi, n’utilisons du bois, que les déchets récupérés en forêt qui sont inutilisables par ceux qui ont besoin des grumes pour satisfaire leurs besoins qui sont ceux de vous et moi et de nos semblables.
    Le reste, est constitué de déchets des 1ere et seconde filière de transformation du bois , à la condition que les grumes restent en France bien sûr. Et c’est bien là qu’il y a probléme. car si l’on exporte les grumes on exporte avec des milliers d’heure de travail pour les hommes de la filière toute entière. Gains privés, pertes publiques, une fois de plus ! Génial, non ?

    Répondre
  • Ne pas confondre la déforestation, productrice de CO2, avec une forêt non exploitée, à l’état « sauvage ».

    Comme dit précédemment, lors de leur décomposition les arbres rejettent le carbone qu’ils ont capté lors de leur croissance. Le carbone est capté depuis le CO2 dans la phase de croissance et rejeté sous forme CO2 et CH4 lors de la décomposition (l’arbre est composé de molécules contenant du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène : glucides).

    Pour le méthane, c’est la digestion anaérobie des micro-organismes qui consomment le bois. C’est aussi une spécialité des termites. Certaines fourmilières émettent aussi du méthane et du protoxyde d’azote (N2O hilarant).

    Ce qui explique la détection de méthane par les satellites au dessus des forêts tropicales (et boréales et autres).

    Une bonne étude sur le sujet, suite à un malencontreux propos présidentiel :
    https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/oxygene-Amazonie-poumon-Terre.xml

    Pour qui a peu de temps, voir la partie « L’Amazonie, le poumon de la Terre ? », surtout après le paragraphe « Stock de carbone (en tonne / km2) »

    Moralité : la réalité est souvent bien différente des croyances et la répétition médiatique d’un fait erroné n’en fait pas une vérité.

    Répondre
    • Le problème de la respiration des arbres et du rejet CO2 que l’on attribue à la forêt dans son ensemble, donc factuellement pas (seulement) aux arbres surtout s’il sont en pleine croissance (si on veut jouer sur les mots, pas de soucis) . L’histoire du CO2 mesuré par satellites, ça ressemble en pire aux avions renifleurs de feu Giscard. Savoir qui « respire, qui absorbe quoi et qui rejette quoi , pas évident depuis des milliers de kms d’altitude. Alors à cette approximation « scientifique », une sorte d’oxymore, je préfère m’en remettre au bon sens paysan, et effectivement, la solution passe par un entretien régulier des forêts et pas seulement des forêts tropicales. Bolsonaro sans doute pense qu’il entretient la forêt !!! Ce n’est pas une lumière ni d’ailleurs un grand humaniste !
      Bref, il y a juste une contradiction à vouloir « entretenir » la forêt façon Bolsonaro, en virant les peuples autochtones, (salops de pauvres !) dont précisément c’est le boulot d’entretenir les forêts, et gratuitement naturellement, les imbéciles ! Il vivent de la forêt et font vivre la forêt en maintenant debout tous les arbres qui ne respirent pas à l’envers. Voilà un petit redressement des articles se référant aux travaux de vrais scientifiques, incontestables, mais en présentant les résultats avec néanmoins un arrière gout de travail de lobbyiste. Je suis un emmerdeur de première, je le sais, mais je ne suis pas payé pour ça, moi !

      Répondre
  • Extrait du très intéressant document précité :

    « Les arbres respirent, ce qui absorbe de l’O2 et rejette du CO2. Feuilles, fruits et bois sont consommés et “respirés” par des phytophages, frugivores et xylophages, ce qui absorbe de l’O2 et rejette du CO2. Feuilles et branches mortes tombent au sol, et sont partiellement consommées par les champignons, les termites et autres vers, ce qui absorbe de l’O2 et rejette du CO2. À leur mort, les arbres tombent au sol et sont eux aussi consommés-respirés par champignons et xylophages, ce qui absorbe de l’O2 et rejette du CO2. »

    « Dans une forêt mature, vierge de toute intervention humaine et qui n’est traversée d’aucun cours d’eau, et comme dans tout écosystème en équilibre, respiration et photosynthèse s’équilibrent, et le bilan est théoriquement nul. Il n’y a ni production ni consommation d’O2 (ni de CO2) ! »

    Au passage « … les nitrates étant des oxydants qui favorise la destruction de la matière organique. » Voir plus haut les CIPAN pièges à nitrates.

    Si la forêt amazonienne n’existait pas, n’avait jamais existé, cela ne changerait en rien le CO2 de la planète. Mais les forêts (inter) tropicales détruites ne produisent plus d’évapotranspiration, ce qui modifie le régime des pluies de toute la planète. Ce qui entraîne des sécheresse un peu (et beaucoup) plus loin.

    Ce qui entraîne aussi davantage de transfert de chaleur équatoriale vers les pôles (cellules convectives de Hadley) :
    http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/149751-cellule-de-hadley

    « … une circulation méridienne des vents se fondant sur des ascendances thermiques à l’équateur et des subsidences thermiques aux pôles … ».

    Répondre
  • A propos des forêts tropicales, je rajouterais : « Des chercheurs de l’Inra, du CEA, du CNRS et du CNES1 sont parvenus à quantifier – au cours de la période 2010-2017 – l’évolution des stocks de carbone dans la biomasse végétale aérienne au niveau de la zone des tropiques (Amérique, Afrique, Asie). Résultat majeur et inédit: sur la période étudiée, les stocks de carbone de la biomasse aérienne produits dans les régions tropicales sont compensés par les pertes liées à la déforestation ou au dépérissement liés à l’impact du climat (notamment du fait d’épisodes El Niño). Ces régions tropicales, autrefois puits de carbone dans la biomasse aérienne, deviennent globalement neutres. Elles pourraient même devenir une source de carbone atmosphérique dans un proche avenir, accélérant ainsi le réchauffement global. Ces travaux sont publiés dans la revue Nature Plants le 29 juillet 2019. » Extraits de : http://www.cnrs.fr/fr/la-biomasse-aerienne-de-la-vegetation-de-la-zone-tropicale-na-plus-dimpact-positif-sur-le-stockage

    Répondre
  • La présentation de l’article indique « un panorama complet et prospectif des gaz renouvelables en France. » Ce n’est vraiment pas le cas: rien sur l’ammoniac voire même l’hydrazine, bien plus faciles d’utilisation que l’hydrogène dont ils dérivent .Quant au méthane (« gaz naturel ») son utilisation doit être stoppée ( car c’est une « ressource fossile » ) « pour 2050″. Cela laisse te temps, en attendant que la filière de l' »hydrogène vert » soit mature, d’assurer , dès maintenant, la « transition énergétique » la plus rapide : avec le vaporeformage en se débarrassant du CO2 produit soit passivement ( « CSC » ) soit activement ( piégeage chimique ) ou même sa thermolyse avec production de carbone amorphe.Dans le même ordre d’idée on peut utiliser le syngaz du charbon.

    Répondre
    • Cet article, j’ai eu le temps de le lire et relire à plusieurs reprises et décidément j’ai la tres désagréable impression qu’il ne s’agit pas d’un article scientifique mais d’un publi-reportage derrière lequel les champions des « gaz verts », une stupidité de plus des communicants qui ont décidément la manie de colorier pour qualifier, et rien que ça, ça n’a strictement rien de scientifique.
      Alors je serais tenté de faire la même chose, mais c’est aussi dessus de mes forces, pardon de mon éthique.
      – CO 17%
      – H2 13%
      – CH4 2,5%
      – CO2 16%
      – N2 50%
      – CmHn 1,5%
      PCI 1,38 kWh /Nm3
      Conditions d’analyse : 40°C – pression atmosphérique
      Utilisations : directe en combustion dans une chaudière éventuellement existante faisant d’elle, après remplacement du bruleur d’origine une chaudière biomasse, directe dans un moteur à gaz sérieusement adapté (pme 12 sans problème) entrainant un alternateur synchrone couplable sur le réseau voire une pompe à chaleur eau/eau , directement utilisable dans une machine à froid positif à absorption à flamme, production éventuelle de charbon de bois simultanément ou séquentiellement.
      utilisable en amont d’un process de fabrication d’hydrogène ou de méthane (avec modifications de l’oxydant air uniquement uilisé pour les conditions de mesure)
      Mais il a un énorme défaut. Il n’a pas de couleur, ce qui évidemment le rend « invisible » au premier et au second degré. C’est bête hen ? manque pas grand chose !!!!
      Je me suis convaincu moi-meme, l’ADEME a raison, ça n’a aucun intérêt !!!
      Il faut vraiment avoir l’amour de son pays pour y rester lorsque l’on est capable de faire tout ça, dans l’anonymat le plus épais, mis en justice par des obscurantistes (depuis trois ans confinés judiciairement), les caisses vides de chez vide. Et bien non, on voit la lumière au bout du tunnel, et puis nous avons toute la vie devant nous (moyenne d’âge, le mien, 76 ans dans quelques jours, sortie de l’adolescence, enfin).
      Bien sûr pas question de ça dans cet article « scientifique ». Le syngas de biomasse ou de déchets urbains solides et secs (à oui, j’oubliais, une bonne centaine de combustibles différents et disponibles presque gratuitement sur la planète et capables de donner plus ou moins directement le même résultat, je vous l’ai dit, aucun intérêt !) est un peu plus complexe à mettre dans un tuyau qui méne…ah oui, au fait, il mène où ce tuyau…vers le futur ? Sûrement pas !
      Désolé, mais pour dire la Vérité, aujourd’hui, il faut parler fort, il faut cogner tres fort, très très fort. Il n’est pire sourds que ceux qui ne veulent pas entendre ! La France n’est pas un pays naturellement tourné vers l’innovation, et encore davantage lorqu’elle vient du passé, la France est un tres vieux pays, mais ce vieux pays, comme des imbéciles, nous l’aimons, même si parfois, il nous fait un peu honte !

      Répondre
      • Choppin, les articles scientifiques c’est dans Sciences, Nature, A&A,…et quelques autres, tous critiqués par des spécialiste du domaine, les referees, avant publication. Les autres autres publications sont au mieux de la vulgarisation scientifique sans aucun controle par des pairs, mais le plus souvent des supports de communication de lobbys divers.
        Ne vous attendez pas à mieux, l’information est de plus en plus de la désinformation; l’important étant de faire le buzz, pas d’informer.

        Répondre
        • Serge, c’est hélas en très grande partie vrai et franchement, ça me fout en rage !

          Répondre
  • Il reste à connaitre les coûts au MWh produit de tels procédés et leur empreinte carbone et minière sur tout leur cycle de vie, les pertes de rendement pénalisant fortement ces nouvrelles filières.

    Répondre
    • @Cochelin, dés que l’on parle de rendement, je dresse l’oreille. De ce point de vue là, je dors assez tranquille, surtout quand je vois la propagande incroyable en faveur du power to gas to power. laquelle semble néanmoins un peu se calmer. On pourrait en rire si ce n’était pas aussi couteux. Et si on revenait sur terre, enfin ce qu’il en reste.

      Répondre
      • Le champion toutes catégories du rendement le plus minable est le nucléaire à fission de l’uranium 6 % !
        1/3 * 0,3 * 0.98 * 0,625 = 0,06125
        Maintenant les experts en calcul de rendement de la chaine nucléaire vont nous décoder la devinette s’ils ont compris comment on passe de la quantité énergétique nucléaire à l’entrée jusqu’à la production sous forme de quantité d’électricité fournie à la sortie.
        Pour la moyenne des éolienne du pays, la chaine est : 16*0,98*0,36 /27 = 21%
        Les éoliennes ont donc un rendement 3 fois et demi supérieur à celui d’un réacteur atomique :- )

        Répondre
        • Serge, je vous le dis franchement, vous m’emmerdez !!! Je ne parle pas de ça !!! Donc si vous devez intervenir en réaction à un des mes posts, et vous savez parfois le faire, restez dans le sujet et ne vous servez pas de mes messages pour revenir sur vos obsessions, c’est malsain et très énervant ! Normalement ce boulot devrait être fait par le modérateur du blog, mais il doit être en vacances, sans doute ??!!

          Répondre
        • Rochain , encore une fois, les éoliennes ne produisent que lorsqu’il y a du vent. https://www.electricitymap.org/zone/DE Et, sans vent comme ces jours-ci, les éoliennes ont une production minable et les prix s’envolent un peu partout (autour de 120 €/MWh et jusqu’à 140 en Allemagne). la compensation s’effectuant essentiellement au moyen de méthane (et charbon en Allemagne et aux Pays-Bas) dont la taxation carbone augmente substantielllement d’année en année.

          Répondre
          • @ Cochelin,
            Encore une fois merci de cette précieuse information que nous ignorions tous : Pour qu’une éolienne tourne il faut qu’il y ait du vent….. c’est un scoop.
            Et du vent il y en a en ce moment sur toute la façade atlantique, de la Manche, et de la mer du Nord…. vous savez là ou les gens manifestent pour qu’il n’y ait pas d’éoliennes. En revanche, il n’y a pas de vent dans le Grand Est, ni dans les hauts de France, là où, sur 16% du territoire sont rassemblées 60% des éoliennes….. c’est ballot quand même, hein ?
            Alors pour les éoliennes c’est comme pour les réacteurs nucléaires quand il y en a un en carafe on le remplace par un autre ailleurs. Mais dans le cas des éoliennes, si on n’en n’a pas mis ailleurs, et en particulier là ou ça souffle le plus et le plus souvent, alors il n’y a pas de remplaçant : https://www.meteorama.fr/vent/
            Je suis déçus je croyais que votre message allait contester le piètre rendement d’un réacteur nucléaire et j’attendais votre démonstration…. des problèmes dans les calculs Cochelin ? Je vous conseil mon petit dernier « Une histoire des mathématiques » chez mon éditeur habituel.

          • @Rochain
            Bon. Il y a bien, de temps en temps, un peu de vent et de production dans les pays ayant un littoral sur la Manche et Mer du Nord. Mais de nombreuses nouvelles lignes THT (que vous récusez si souvent) seraient nécessaire pour évacuer et répartir ces quelques productions sur tout le territoire comme le suggère RTE. Par contre, le parc nucléaire Français, malgré l’indisponibilité temporaire d’un ou plusieurs réacteurs, est globalement plus fiable et irrigue régulièrement tous nos voisins d’une électricité très peu carbonée. Le faible rendement global d’un réacteur nucléaire du point de vue thermique (le combustible ne représentant qu’un coût très faible) n’a donc rien à voir avec un parc éolien soumis aux caprices des conditions météorologiques.

          • Votre sempiternelle litanie sur le quand il n’y a de vent nulle part est totalement absurde car cela n’arrive que 4 jours par an, en été, et que par ailleurs nous avons de nombreuses possibilités avec les autres renouvelables dont des pilotables il n’y a donc aucun problème… En plus vous oubliez la méditerranée qui est une autre de nos façades Maritimes. VOTRE SOLUTION LE Nucléaire est en revanche et pour la nieme fois un cul de sac à brève échéance. Alors ce n’est pas une solution plus pour la France que pour le reste de l’humanité qui devra bien s’en passer malgré vos prières.
            Le temps où l’on tire du sol son énergie est révolu pour tout le monde, même pour Cochelin, l’homme du passé. L’énergie vient maintenant du ciel, de là où la ressource est sans fond.

          • Vous croyez révolu « le temps où l’on tire du sol son énergie ». C’est là une prophétie bien osée et douteuse. Dans le monde, la consommation d’énergies fossiles n’est pas raiment à la baisse. En Belgique, les centrales nucléaires vont êtes remplacées par des centrales à gaz.
            Et en Allemagne, ce n’est pas le cas le premier trimestre 2021 ni le second. Et ce n’est pas fini. https://www.destatis.de/DE/Presse/Pressemitteilungen/2021/06/PD21_275_43312.html
            Je n’ai jamais précisé que seul le nucléaire nous tirerait d’affaire et il n’y a pas que quatre jours par an où la production éolienne afffiche des résultats faibles (et non seulement nuls). Ce ne sont, de votre part, que des affirmations gratuites.

          • Pas gratuite mais résultant d’une étude de 20 ans des enregistrements de météo France et vous le savez.
            Mais on ne convainc pas un’ Dogmatique.

          • Est-ce qu’on va en finir un jour avec ce débat ridicule et destructeur sur le nucléaire. Soit un conteste le réchauffement climatique et l’effet de serre provoqué par l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère ( de façon archi-dominante par rapport à toute autre cause) et dans ce cas, le nucléaire, et je pèse mes mots, aucun n’est inutile, le nucléaire est sans contestation possible, et du point de vue émission de CO2 dans l’atmosphère, LA SEULE SOLUTION, pour produire de l’électricité en masse et qui soit pilotable c’est à dire produite au moment où on en a l’usage, donc évitant des stockages monstrueux et totalement irréalistes. Ces stockages en fonction de la quantité d’électricité produite par les sources intermittentes, soleil et vent, nécessitent au minimum, d’être « civilisées » (elles sont plus ou moins sauvages) pour être acceptables par le réseau et son exploitant.
            Ceci ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire d’autre pour la bonne raison que les territoires français d’outre mer ou ZNI constituent pour notre pays un champ d’expériences fantastiques qui peuvent déboucher sur les produits exportables en lieu et place des centrales diesel, à la fois travaillant comme n’importe quel autre moyen pilotables, capables même de travailler en off-grid quand il est impossible de faire autrement, Je fixerais personnellement une hiérarchie entre les energies renouvelables et les projets de type pilotables auraient la priorité sur les renouvelables intermittents, étant entendu que par exemple, le solaire, est parfaitement compatible avec la biomasse et les déchets, le solaire adossé à un moyen renouvelable et pilotable devient pilotable lui même. La taille d’un moyen de stockage pour le confort, serait réduite drastiquement en venant compenser ainsi une partie de l’investissement biomasse. Voilà ce qu’il convient de faire et contrairement à tout ce qui se dit parfois de négatif sur la pyrogazéïfication , tout est prêt pour ça.2 années entre cde hors taille standard de 700 kWe. Les moteurs sont disponibles sur le marché européen et même plus loin si nécessaire.Naturellement, et c’est une évidence, ces petites centrales stationnaire tourneront en cogénération chaud ou froid, cogénération, mais oui, un mot douloureux pour certains. Je parle de cogénération tres haut rendement bien sûr.Voilà scénario cohérent et qui laisse de la placa à toutes les formes de production d’energie électrique. Je suis demandeur de critiques, elles font réféchir et progresser.
            Les éoliennes, leur vocation est off-shore.

          • Désolé Choppin, le débat n’est pas là.
            Le nucléaire on l’a et on va le garder au moins entre 15 et 20 ans faute d’avoir réagi plus tôt aux alternatives qui aurait pu limiter sa nécessiter à 10/15 ans maximum.
            Le débat est de savoir si à ces échéances on le remplacera par du nucléaire ou du renouvelable.
            Pour moi la réponse est simple :
            Si on s’embarque à nouveau sur du nucléaire dans le meilleur des cas (si le reste du monde ne fait pas comme nous) on arrivera tout juste à faire fonctionner cette solution environ 30 ans à un coût raisonnable. Mais si d’autres si mettent cela se limitera à 10 ans d’exploitation … 10 pour les construire, et 10 pour les exploiter …la borne d’arrivée c’est dans 20 ans et la foire d’empoigne. Je ne parle pas des autres inconvénients bien sûr.
            Alors la certitude ce n’est pas le nucléaire pour moi, il reste les renouvelables qui n’ont pas de si gros problèmes à régler que ce que racontent les nucléo-bobo : – )

          • @Rochain, j’ai bien raison de vous classer dans une case différente, car lorsque vous ne vous laissez pas aller à une fureur destructive, vous êtes capable de faire la bonne analyse. La durée de vie utile est une tres bonne question surtout si le nucléaire est en expansion dans le monde entier, ce qui parait peu probable. C’est un exercice de science fiction tres périlleux. Dans tous les cas, face à votre argument, voilà pourquoi je suis partisan de faire tout en plus petit, et c’est vamable pour tout, car bien malin est celui qui peut prévoir si dans 20 ans, si on lit bien le dernier rapport du GIEC, il y aura encore des traces d’humanité sur la planète terre. Ce qui veut dire que si on doit tenter quelque chose, il ne faut plus raisonner en GW, mais tout au plus en centaine de MWe s’agissant du nucléaire, jusqu’au kWe s’agissant des éomiennes. Donc tout qu’on décide aujourd’hui, c’est de l’argent foutu par les fenêtres.
            Rappelez-vous, les années de crise du pétrole 73-85, je suis jeune ingénieur et je fais le pari de l’energie décentralisée et de la pyro-gazéïfication, persuadé que le temps du « Small is beautiful » s’est installé de façon pérenne ! Vous savez, Serge, il y a dans ma vie une constante. J’ai toujours vérifié mes prévisions dans le temps, mais toujours avec un décalage de 20 ans entre ma pensée et la réalité concrétisée. C’est encore le cas cette fois-ci, mais ça vient à mesure que la gravité de la situation précaire pour l’ensemble de la planète se confirme.
            Je pense que la régulation que les hommes refusent de mettre en place, va se faire naturellement et c’est la nature qui va décider à leur place, de façon tres brutale ! Rdv au plus tard dans 10 ans car le décalage entre pensée et réalité va se contracter drastiquement. Et je vous prie de croire que je n’ai rien d’un défaitiste, sinon, il y a longtemps que j’aurais arrêter de me battre en faveur de ce que je crois des convictions propres à au minimum prolonger un peu la merveilleuse aventure humaine sur cette planète. Cet avenir plus que jamais est entre nos mains. Il ne s’agit plus de gesticuler, il faut agir !!!

          • @Choppin
            Je n’ai aucune fureur destructive, je milite seulement avec foi et raison pour que l’on ne se lance pas dans le nucléaire pour la période au delà des 20 prochaines années pour lesquelles tout est déjà écrit. Car le nucléaire, à toutes les échelles est dans le gigantisme, on ne sait pas faire une pico-réaction de fission en chaine, cela n’existe physiquement pas, inutile de se leurrer par ignorance pour tous ceux qui sont ici, avec les hypothétique SMR, ils font partie du monde du gigantisme par nature, comme les EPR. Ma conviction bien plus réaliste que les folles idées de la surgénération ou de la fusion (que je connais mieux encore pour d’autres raisons), c’est la production de l’énergie proche, et même chez chacun de nous, avec des possibilités de secours extérieurs plus qu’occasionnelles, ne nécessitant eux-mêmes que de modestes moyens de transports toujours en souterrain, à l’abri des agressions météorologiques qui ne vont que s’amplifier. POINT, j’ai tout dit.

    • @Cochelin, mais évidemment, comme tous les autres procédés qui produisent de l’energie doivent l’être.
      Votre réserve n’en est pas une. Pas de privilèges.

      Répondre
  • La mode est à l’hydrogène « vert » pour les transports, avec de fortes subventions et une « verdure » apparente seulement car sans la garantie de production de l’électricité (nécessaire à l’électrolyse) par les seules énergies renouvelables.

    Par exemple, quel besoin de produire de l’hydrogène à Toulouse pour alimenter les véhicules qui se promèneront sur le tarmac de l’aéroport ou pour faire une liaison de dix kilomètres avec le centre ville. Tout cela se fait mieux, en consommant trois fois moins d’énergie et de façon plus économique avec des véhicules électriques.

    Ce projet de six millions d’euros va recevoir 5,25 M€ de subventions diverses (locales, régionales, nationales, européennes). Un projet inutile subventionné à 87,5%. D’autant plus que le tramway T2 venant de l’aéroport va jusqu’au centre ville et dispose de nombreuses interconnections avec la ligne T1, le métro et des lignes de bus.

    Ces stations hydrogène pour les transports se multiplient un peu partout, même si les subventions sont moins effarantes ailleurs. La gabegie pour prétendre (faussement) « laver plus vert » (greenwashing).

    http://antigreenwashing.ademe.fr/sites/default/files/docs/ADEME_GREENWASHING_GUIDE.pdf

    Même chose pour le Gaz Véhicule.

    Répondre
    • Marguerite, parfaitement bien vu pour l’hydrogene à Toulouse.
      L’hydrogene est aujourd’ui majoritairement une pompe à subventions.
      Dans un domaine différent, mais connexe, nous sommes victimes des CEE dont notre client s’est emparé, nous en a rétrocéeé une partie, mais s’est servie du reste pour boucher un trou de sa trésorerie. Et le tour est joué. Il n’a jamais eu l’intention de développer notre gazéïficateur et nous le savons de fçon certaine, mais nous avons promis de ne pas révéler cette source comme l’aurait fait un journaliste qui pratique dignement son métier. Que la justice fasse son boulot, mais c’est terriblement long.
      Pour revenir à l’hydrogene, il semble que le problème du simple stockage ne soit pas complètement résolu. Tous les matériaux sont lus ou point poreux à l’hydrogene à 700 bars, donc dans les faits, la conso d’hydrogene est vertigineuse. Logique ! Et tant que ce problème n’est pas résolu, à quoi bon dépenser de l’argent sur le H2 dés lors que son application nécessite une mise sous pression aussi énorme ? Tout info contraire est bonne à prendre, il ne s’agit pas de livrer en pâture quoi que ce soit comme ça a déja été supposé. Pas le genre de la maison ! Quant on est visé soi-même par une calomnie, on fait attention. Je serais donc ravi qu’une infirmation sûre, venant d’un scientifique me contredise.

      Répondre
      • @Coppin,
        Dire que le problème du simple stockage n’est pas résolu totalement est abusif. Les moyens sont divers et ont seulement chacun un coût et selon ce que l’on veut maximiser il est différents, comme les avantages. On peut produire d’autres gaz en associant la molécule H ou H2 avec d’autres molécules qui soient plus simple à séparer en suite que depuis la molécule d’eau avec rien que pour ces méthodes des couts assez variables selon le choix de la molécule associée et dans ce domaine à spectre large on peut encore faire des découvertes intéressantes bien sûr. Il y a le stockage en pression, plus simple, mais qui aggrave le problème de l’imperméabilité du contenant. Il y a la liquéfaction par abaissement de la température sous le point de condensation au voisinage de 20 K avec le précédé assez économique du cycle de Claude. Tout cela fonctionne parfaitement et sans surprises, mais a seulement un coût comme toutes choses et cela reviendrait à dire que rien n’est résolu sur la planète parce que tout a un coût ?

        Répondre
    • La mode, la mode….. c’est surtout d’en parler, et de faire 2 ou 3 coups de bluff comme ceux que vous citez. Mais ça ne peur pas allé très loin. Quand j’ai acheté mon PHEV il y a maintenant 7 ans, j’avais regardé ce qui se faisait du côté électrique et hydrogène dont on parlait déjà et il n’y avait que Hyundai qui proposait un véhicule à hydrogène mais quand je me suis aperçu que je ne pouvais même pas faire le plein à Narbonne où j’habite, et qu’il n’y avait à l’époque que 5 stations de recharge en France dont privées appartenant à une compagnie de taxis à Paris, je suis parti en courant. Et aujourd’hui il ne semble pas que ce soit tellement mieux, même si le nombre de stations de recharges a été multiplié par 4 en 7 ans..
      L’avenir de l’hydrogène se trouve dans le stockage des excédents de productions éoliennes mais certainement pas dans la mobilité légère. En revanche ce sera un excellent régulateur de stabilisation du réseau par augmentation de la charge en cas de surproduction et fourniture d’énergie dans les moments de faiblesse des productions variables.et se substituant peu à peu aux bioénergies car tout aussi pilotables sas avoir le poids de la charge financière du bois-énergie.

      Répondre
  • Citation :
    « Le biogaz, plus cher mais nécessaire pour verdir le réseau de gaz
    Parmi toutes les solutions examinées pour le biogaz, l’injection, est le mode de valorisation le moins onéreux avec un coût de production compris entre 72 et 112 €/MWh. … son développement permet d’augmenter progressivement le caractère renouvelable du gaz consommé sur le réseau. … autres bénéfices environnementaux comme la valorisation des biodéchets …  »

    https://presse.ademe.fr/wp-content/uploads/2020/01/CP-cout-des-ENR-20012020-vdef.pdf

    L’intérêt des énergies renouvelables est plus marqué dans la production d’électricité, avec des coûts de production en forte baisse, et dans la production de chaleur industrielle.

    « … pour les installations mises en service entre 2018 et 2020, les coûts de production pour l’éolien terrestre seront compris entre 50 et 71 €/MWh et 45 et 81 €/MWh pour les centrales au sol photovoltaïques … Ces résultats confirment ceux de la publication de la Commission de Régulation de l’Energie de février 2019, qui constate, par exemple, que 30% des projets de centrales au sol de grande taille ont un coût moyen de 48€/MWh. »

    Beaucoup dépend en fait de la technologie utilisée, de la taille des projets et de leur nature (souvent plus cher dans le résidentiel).

    Répondre
  • Comme ds la journée je travaille et ne passe pas tout mon temps au piano à bretelles (comme certains dont on ne voit plus que les bretelles), j’ai consacré une demie heure pour lire annexe 2 de l’arec-idf.fr sur les cultures intermédiaires à vocation énergétique (CIVE). Il et il est marqué entre autres : « L’implantation des CIVE dans un système agricole amène l’agriculteur à repenser ses rotations, parfois en changeant de culture alimentaire principale, pour assurer à la fois que sa parcelle soit couverte d’un peuplement végétal toute l’année mais aussi un rendement suffisant pour les deux types de cultures ».
    J’ai contacté un exploitant sur ce sujet qui m’a répondu que ce document est intéressant mais théorique et que comme « charbonnier est maitre chez soi » l’agriculteur l’est aussi et il s’organise pour gagner au mieux sa vie. Si les CIVE sont rentables économiquement pour lui, il en cultivent sans se poser de questions métaphysiques.. Comme il y a un méthaniseur d’un groupement d’agriculteurs à côté de chez lui et que les subventions sont conséquentes, pourquoi s’en priver !
    De la part du « cueilleurs de queues de cerises », l’émetteur de ce sobriquet se reconnaitra.

    Répondre
    • @michel DUBUS, j’ai bien rigolé et ça ma bien détendu. ça change des messages qui atteignent des hauteurs scientifiques stratosphériques et dont les paysans se tapent comme de leur première chemise. Ils sont trop intelligents pour perdre du temps à penser, ils font confiance à leur professionnalisme et à leur calculette. Ils ont bien raison. ça manque singulièrement de paysans sur ce blog !

      Répondre
  • Les paysans ne vont pas négliger leurs cultures principales pour des CIVE. Le maïs fourrager lui-même est financièrement plus intéressant que la méthanisation, sert à nourrir le bétail et permet de récupérer du fumier qui ira dans le méthaniseur.

    Le changement de culture principale, ce peut être remplacer du blé tendre par du colza ou l’inverse. De nombreux paramètres sont pris en compte par les agriculteurs : rotation des cultures, situation météo récente et prévue (pluviométrie …), niveau des stocks et cours mondiaux, … .

    Entre 2018 et 2019, les surfaces (métropole) en céréales ont augmenté de 340.000 hectares, celles en oléagineux ont diminué de 450.000 ha, les fourrages annuels (mangés par le bétail) ont augmenté de 41.000 ha, … Au total, la surface agricole utilisée (SAU) a diminué de 39.000 hectares, remplacés par les surfaces boisées et les sols artificialisés. Pour chacune des grandes cultures (céréales …) les surfaces varient d’une année à l’autre, en plus ou en moins.

    Entre 2001 et 2019, les surfaces artificialisées ont augmenté de 950.000 hectares (habitations, centres commerciaux, entrepôts, LGV, autoroutes …) et les surfaces boisées de 460.000 hectares.

    Des données comparables se retrouvent dans les enquêtes Teruti-Lucas et dans la base Corine.

    Répondre
    • Merci à Marguerite de ces élements tres intéressants qui permettent de tirer le débat vers le haut.

      Répondre
  • En ce qui concerne les surfaces utilisées pour les agrocarburants, l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) estimait dès 2010 qu’il faudrait 1.800.000 hectares de colza (plus du tournesol …) pour incorporer 7% d’huile végétale dans le gazole (en énergie). D’autres surfaces, plus faibles, pour produire de l’éthanol à partir de blé, maïs et de betterave.

    C’est à peu près ce qui se passe actuellement, sauf que les produits agricoles utilisés pour produire les agrocarburants proviennent en partie d’autres pays, pour une part variable selon les années.

    Environ 2,2 millions d’hectares sont utilisés (en France ou pas) pour produire les agrocarburants utilisés en France pour les transports routiers (essence et gazole). Les transports routiers, ce sont aussi bien les véhicules particuliers que les utilitaires, camions, bus … : tout ce qui roule avec un moteur.

    Si tous les agrocarburants consommés en France étaient produits à partir de productions végétales réalisées sur le territoire français, il faudrait y consacrer environ 32 millions d’hectares (transports routiers uniquement).

    Mais, en 2019, les terres cultivées se limitaient à 17,9 millions d’hectares (en métropole) pour une surface agricole totale (SAU) de 28,6 M.ha, en comptant les cultures permanentes (vignes …) et les surfaces toujours en herbe.
    Les surfaces boisées (forêts et autres) occupaient 17,0 M.ha.

    Répondre
  • Heureusement que le chevalier marguerite, grand pape du traitement des chiffres et des stats, est là.
    Avec lui tout devient lumineux pour nous et pour les agriculteurs.
    Que de temps passé à fouiner de façon à justifier que tout va bien et que les observations instantanées constatées n’ont que peu d’importance. En somme circuler il n’y a rien à voir de ce côté là.
    Le jeu de rôle est de répondre pour avoir toujours le dernier mot. C’est bien, continuer mais cela ne trompe que ceux qui le veulent bien !

    Répondre
commenter

Répondre à choppin Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

on en parle !
Partenaires
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective