urgence energetique supplante urgence climatique - Le Monde de l'Energie

Quand l’urgence énergétique supplante l’urgence climatique

Une tribune signée Alain Desgranges, ingénieur en génie atomique et membre de l’ONG PNC-France.

La France et l’Allemagne qui s’opposent sur la place du nucléaire dans la production d’électricité se rejoignent pourtant sur l’obligation de recourir au charbon afin de faire face aux possibles pénuries qui menacent l’Europe ce prochain hiver.

Alors que la centrale à charbon de St-Avold en Moselle avait cessé sa production d’électricité le 31 mars dernier, le gouvernement vient ainsi de décider son redémarrage dès l’hiver prochain. Confronté aux conséquences de l’une des pires crises de l’énergie que le monde ait connue, c’est un premier geste de l’Exécutif en direction d’une politique de l’énergie qui se veut pragmatique. Tant pis pour le climat, les centrales à charbon contribuant au réchauffement climatique avec des émissions de 1000 grammes de CO2 pour chaque kWh produit, contre seulement 4 g de CO2 par kWh produit par les centrales nucléaire comme celle de Fessenheim, arrêté prématurément il y a deux ans et qui apportait 3 fois plus de puissance et émettait 250 fois moins de CO2 par kWh que la centrale de St-Avold.

C’est la même situation en Allemagne, où l’on va massivement remettre en route des installations similaires. Mais aussi où, mangeant leurs chapeaux, nos amis d’Outre-Rhin envisagent enfin de reporter l’arrêt annoncé de leurs derniers réacteurs, l’essentiel étant bien d’éviter des coupures l’hiver prochain.

Il n’est que temps de passer des paroles aux actes…

La situation actuelle démontre que la politique énergétique de ces dernières années ne permet pas de garantir la disponibilité d’une électricité répondant à tout moment à la demande, et cela malgré une envolée de son prix. Alors que la filière nucléaire se met en ordre de bataille pour relever le défi proposé par le Président de la République le 10 Février à Belfort, la mise en œuvre d’un plan « Marshall » pour lancer notamment un programme cohérent de construction de 6 à 14 réacteurs nucléaires, comme l’a réclamé l’ASN, est une évidence.

Pourtant, il est incompréhensible que notre gouvernement qui a décidé d’une loi sur l’accélération des seules énergies renouvelables, ait « oublié » au passage l’énergie nucléaire dont on connait le temps nécessaire pour instruire les premières étapes conduisant à la promulgation d’un DAC (Décret d’Autorisation de Création) d’une centrale. Une disposition qui sera par conséquent très loin d’être suffisante pour éviter ces prochaines années des coupures de courant aux effets délétères.

C’est pourquoi l’annonce faite le 24 Août à la sortie du Conseil des ministres d’un projet de loi en septembre pour accélérer tous les projets de production d’énergie, et pas seulement les renouvelables, est une bonne nouvelle avec l’espoir d’une réduction des délais administratifs concernant l’implantation de nouvelles installations nucléaires, sans affecter pour autant leur niveau de sûreté.

Des choix stratégiques pragmatiques et clairement assumés

Dès lors qu’il est admis que l’énergie nucléaire est et restera le socle de notre outil de production d’électricité, les énergies renouvelables étant une composante d’appoint, il peut être utile de rappeler les points demandant des prises de décision rapides pour disposer d’une électricité à prix stable et accessible, répondant à nos objectifs climatiques :

  • Révision immédiate des textes législatifs et règlementaires qui définissent notre politique énergétique sur la base d’analyses validées scientifiquement et non sur une approche dogmatique, en cohérence avec le plan de relance du nucléaire décidé par Emmanuel Macron.
  • Remise à niveau de l’ensemble des compétences et moyens industriels nécessaires, dans une vision à long terme portant sur toutes les étapes du cycle de vie des installations.
  • Prolongation de l’exploitation des réacteurs actuels aussi longtemps que possible, sous réserve de l’accord de l’ASN.
  • Construction dans les meilleurs délais de 6 réacteurs EPR2 et engagement a minima de 8 autres. L’estimation des besoins en 2050 devrait être réactualisée avec des hypothèses réalistes, ce qui conduira à engager la construction d’un nombre de réacteurs significativement plus élevé.
  • Engagement des travaux de CIGEO, installation de stockage géologique des déchets de haute activité à vie longue dont la déclaration d’utilité publique vient d’être publiée, et d’une piscine d’entreposage des assemblages combustibles usés à La Hague
  • Reprise des actions de recherche et développement sur les réacteurs surgénérateurs à neutrons rapides, dits de 4ème génération. La France disposerait en effet avec ce type de réacteur de réserves de combustible quasi illimitées, garantissant ainsi notre indépendance tout en apportant la meilleure réponse à la question des déchets radioactifs, utilisables dès lors comme combustible.
  • Simultanément, accélération du lancement des petits réacteurs modulaires (SMR).
  • Refonte en profondeur de l’organisation du marché européen de l’électricité dans le cadre des traités, afin que chaque pays, libre du choix des technologies qu’il souhaite exploiter, assume les conséquences de ses choix. Mais aussi avec l’objectif pour notre pays de ne pas continuer à répercuter la crise du gaz sur l’électricité avec des prix délirants qui vont ruiner les consommateurs domestiques et les industriels et mettre le pays à feu et à sang parce que le gouvernement ne pourra pas suivre avec un bouclier tarifaire au niveau requis.

Cette nouvelle politique ne peut se concevoir qu’avec un engagement politique fort, très loin dans son principe des errements stériles de la Conférence citoyenne pour le climat.

C’est à ces conditions que le fâcheux précédent de l’arrêt de Fessenheim aura eu au moins le mérite de contribuer à une prise de conscience de nos dirigeants pour bâtir une politique de l’énergie ambitieuse, respectueuse de l’environnement et du climat, et utile à l’intérêt général, celui des entreprises et des particuliers.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Desgrange : »les centrales à charbon contribuant au réchauffement climatique avec des émissions de 1000 grammes de CO2 pour chaque kWh produit, contre seulement 4 g de CO2 par kWh produit par les centrales nucléaire comme celle de Fessenheim, arrêté prématurément il y a deux ans et qui apportait 3 fois plus de puissance et émettait 250 fois moins de CO2 par kWh que la centrale de St-Avold. »

    Les vieilles rengaines qui ressortent ! Si on avait respecté notre engagement de la cop 21, depuis déjà 2020 et forcément plus ensuite, nous aurions 6 GW d’offshore sans compté le reste de notre retard, et ça c’est autre chose que les 1,8 GW de Fessenheim qui de toutes les façons ne les produiraient même pas puisque ses deux réacteurs seraient arrétés comme la pléthore de ceux qui le sont déjà dans l’attente de la mise à niveau pour passer la 4em visite décenale dont le calendrier est déjà dépassé depuis 4 ans et on est pour ces deux réacteurs déjà plus pres de devoir leur faire passer la cinquième décenale. Comment peut-on se raccrocher à de telles affabulations quand on se prétend un spécialiste du nucléaire….. la réponse ? Le mensonge est dans les gènes des nucléophiles.

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    • Le mensonge est ds tes gènes de pastèque, tout le monde le voit et peut s’en rendre compte !

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      • Non, tout le monde peut voir que vous en êtes réduit à l’initiative de l’insulte car vous trouvez insuôrtable que je puisse montrer preuve à l’appui avec les site de RTE que ce sont nos voisins qui ont tourné le dos au nucléaire qui nous sauvent du blackout tous les jours et toute la journée aujourd’hui comme hier et comme ce sera demain et que la moitié du sauvetage nous vient d’Alleamgne, et c’est simplement ici :
        https://www.rte-france.com/eco2mix/les-echanges-commerciaux-aux-frontieres

        Insuportable ! Etre à la remorque de ces Allemands qui ont l’outrecuidance d’abandonner le nucléaire ! Rochain qui le met en lumiere, doit payer pour ça, il ne mérite pas de vivre ! ! !
        Un vrai rigolo ce Dubus

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        • Rochain
          « tout le monde peut voir que vous en êtes réduit à l’initiative de l’insulte ». Etonnant de la part de celui qui use souvent de l’insulte lorsqu’il se trouve en difficulté.
          Et Rochain n’a toujours pas admis l’importance du parc thermique de nos voisins (parc que nous avons laissé tomber) qui leur permet d’exporter à leur aise.

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          • Cochelin vous êtes un très mauvais observateur, à moins que vous ne soyez complice de ceux qui m’insultent. Car pour le un de votre message, je n’ai jamais répondu par une insulte qu’à ceux qui m’avaient insulté, rien que pour montrer qu’on ne me montait pas sur les pieds . Et sur ce que vous soulignet aujourd’hui le CRETIN dont je qualifie ce Dubus, n’est que l’écho de l’IDIOT dont il m’a gratifié !

            Pour le deux de votre message je n’ai jamais nié que l’Alleamgne avait conservé son parc à flamme où donc allez vous cherchez cela ? Au contraire je les en félicite tous les matins depuis un bon moment et j’y vois une preuve de leur sagesse qui nous manque beaucoup. Faut-il être présomptueux pour vivre avec l’idée que puisqu’on a le nucléaire on n’aura jamais besoin de rien d’autre…… sauf que l’on a besoin des voisins plus intelligents que nous. Alors cessez de dire que j’ai nié l’existence de ces centrales à flamme qui aujourd’hui nous prouvent la supériorité de leur stratégie sur la notre….. pour autant que nous en ayons une !

          • Il y a quelques jours, j’ai été l’objet d’insulte de votre part sans vous avoir insulté.
            Pour ce qui est du parc à flamme de nos voisins, vous avez toujours relativisé l’importance lorsque je vous le faisait remarquer, pour ausitôt mettre en avant leurs renouvelables qui venaient les sauver du black-out. C’est une mauvaise observation de votre part car, même sans leurs renouvelables, leur parc à flamme suffirait. Cela leur permet juste d’exporter un peu plus et de gagner plus car le pris de gros de l’élecricité est à son maximum.(hier, vers 18 h autour de 730 €/MWh) https://www.energy-charts.info/charts/installed_power/chart.htm?l=de&c=DE&stacking=single&chartColumnSorting=default

          • Vous insultez les autres sans même vous en rendre compte en les prenant ouvertement pour des imbéciles, Cochelin. Ne vous étonnez pas d’un retour franc du collier.
            Non Cochelin vous ne parlez toujours que des fossiles quand vous parlez de l’origine de l’électricité allemande, et je ne fais que corriger e’ parlant des renouvelables que vous semblez ignorer volontairement alors que c’est la moitié de la production électrique. Je n’ignore pas ce qu’est l’autre moitié, contrairement à vous qui VOULEZ SURTOUT L’IGNORER !
            D’ailleurs, fossile ou renouvelable ce n’est pas à eux que ces ressources évitent le black out mais à nous !

          • Rectification orthographique : prix de gros . J’ai été un peu vite.
            Bonus. Un extrait de l’article de Le Point : « « Pourquoi on n’a pas assez d’équipes formées ? Mais parce qu’on nous a dit que notre parc nucléaire allait décliner, qu’on allait fermer douze centrales ! Ce texte est encore en vigueur au moment où l’on se parle », s’est défendu lundi Jean-Bernard Levy aux rencontres du Medef, devant une ministre de l’Énergie dans ses petits souliers. Et si la crise en Ukraine amplifie considérablement les difficultés que la France s’apprête à affronter, elle n’en est pas la cause. « À l’hiver 2020 déjà, la ministre de l’Environnement Barbara Pompili avait prévenu que des coupures d’électricité pourraient avoir lieu en cas de grand froid », rappelle Nicolas Goldberg, responsable « Énergie » du think tank de gauche Terra Nova. « Or, depuis, la situation du parc électrique a empiré. Nous aurions connu des tensions cet hiver, crise en Ukraine ou pas… »
            « D’autres facteurs se sont accumulés, dans un parfait « scénario du pire » : au calendrier prévisible des opérations lourdes de maintenance induites par le « grand carénage » se sont ajoutées la désorganisation consécutive au Covid et une anomalie de corrosion sous contrainte découverte sur plusieurs réacteurs… Enfin une sécheresse historique, réduisant la capacité des barrages hydroélectriques. Cet été, les coupures n’ont été évitées que grâce aux importations, à prix d’or. Or ces importations sont aussi menacées : on ne sait pas si le vent soufflera cet hiver en mer du Nord, et privés de gaz, rien ne garantit que nos voisins pourront produire assez d’électricité pour en exporter. « 

          • Chacun y va de ses gros mensonges au MEDEF.
            Si on en est ou on en est c’est parce que Levy Essaie de faire croire que les équipes de maintenance sont squelettiques parce que dans les 25 ans qui viennent on n’allait plus que produire 50% de l’ancienne production ( ce qui explique certainement que sans attendre 25 ans on a déjà plus que la moitié en état de fonctionner ?).
            Le même Levy a raconté pendant 5 ans que L’EPR serai opérationnel Dans les quelques mois à venir….
            De l’autre côté, l’autre benêt l’a cru et a bloqué tous les développement de renouvelables durant ces 5 ans en attendant le réveil de la princesse…
            Bref c’est pas moi, c’est l’autre
            Mais je sais bien qui paie ces monumentales erreurs

          • Vous etes en train d’essayer de faire croire à qui que j’ai dit que si l’Allemagne brulait du fossile ce n’etait que pour sauver la France ?
            Si je vous dit que l’Allemagne produisait la moitié de son électricité avec le renouvealble (ce qui n’est déjà pas mal après seulement 10 ans d’effort) c’est que le reste ne vient que de ce qui sort de Terre pour être transformer en chaleur, ce qu’il faut impérativement cesser de faire avant d’y être contraint pour divers causes dont la disparition de la ressource.

  • D’abord, il faut comprendre l’infantilisation de notre société, droguée de divertissement, de démagogie et de publicité, qui fait que l’énergie est devenue un sujet infiniment moins important, dans le ressenti de la majorité des gens, que le football professionnel ou les émissions de téléréalité.

    Ensuite, une question à « Alain Desgranges, ingénieur en génie atomique ».
    Quelles sont les ressources disponibles en France pour faire fonctionner d’éventuels RNR en modes: sous-génération, isogénération, surgénération ?
    L’EPR est sensé pouvoir fonctionner avec 100% de MOX. Quelles sont les ressources pour cela ?

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    • @Marc
      Clairement, la relance de notre industrie nucléaire, indispensable, nécessitera un énorme effort de formation à tous les niveaux.

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      • @Gueret
        La relance du nucléaire n’a rien d’indispensable, il suffit de maintenir le nucléaire actuel en état de marche, ce qui semble déjà être hors de nos moyens, aussi longtemps qu’il le faudra pour donner le temps aux renouvelablex de s’installer solidement.
        Ce qu’il faudra bien faire un jour après avoir perdu beaucoup de temps et d’argent.

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        • « aussi longtemps qu’il le faudra pour donner le temps aux renouvelablex de s’installer solidement. »

          Hélas, Rochain, il faut voir de quoi on parle avec les renouvelables :
          – L’hydraulique, tout le monde est d’accord. Sauf que les sites aménageables sans déchaîner la révolution des populations locales sont très limités. +50% max.
          – BioTrucs, très bien s’il ne s’agit que de traiter les déchets agricoles ou autres existants. Et encore, à vérifier si ça ne comporte pas d’effets indésirables sur la dégradation des terres
          Surtout pas des cultures, avec tracteurs et engrais. Aberrants !!!
          – Éolien et solaire, qui nécessitent en parallèle des centrales pilotables, à gaz en général, qui fournissent plus de la moitié de l’énergie.

          Donc rien qui permette de remplacer la petite centaine de réacteurs nucléaires qui vont nous manquer.
          Et vous le savez bien.

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          • Gueret toujours les mêms aneries de centrales à gaz pour compenser la faiblesse des renouvealbles variables….. juste après avoir listé quelques renouvelables pilotables….
            Vous en arrivez à oublier ce que vous avez dit en début de phrase quand vous en êtes à la fin…. alzeimer ?

  • L’ancien directeur de deux réacteurs nucléaires du Blayais est un propagandiste permanent du nucléaire, répétant toutes les approximations et désinformations auxquelles il est habitué.

    Au cours des dix ans qui ont précédé la fermeture de Fessenheim, la production moyenne des deux réacteurs était de 10,4 TWh/an. En préalable à cette fermeture, la production annuelle d’électricité solaire et éolienne a augmenté de 12,5 TWh entre 2017 et 2019.

    D’un autre côté, la « falaise nucléaire » approche. La plupart des réacteurs ayant été construits sur une courte période de temps, ils arriveront tous à la limite de sécurité de leur cuve sur une période de temps aussi courte.

    L’arrêt de Fessenheim a donc été une décision raisonnable et justifiée, car il faut lisser dans le temps l’arrêt des vieux réacteurs actuels et ne pas attendre que des contraintes techniques et/ou de sécurité n’entraînent une brutale disparition d’un grand nombre d’entre eux à un moment imprévisible.

    Cela aurait nécessité un réel développement des énergies renouvelables, éolien et solaire entre autres et une programmation énergétique claire.

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    • Sacrée Marguerite !!!
      La vérité est qu’au lieu d’arrêter sans aucune raison Fessenheim, il aurait fallu, 15 ans avant, continuer à construire à petite vitesse des nouveaux réacteurs pour conserver les compétences.
      Vous parlez de la « limite de sécurité de leur cuve » comme s’il s’agissait d’un problème avéré. En général, cela n’apparaît que très loin dans le temps, et les remises à niveau décennales traitent des vrais problèmes, pas de vos lubies.

      « Cela aurait nécessité un réel développement des énergies renouvelables, éolien et solaire entre autres et une programmation énergétique claire »
      Là, je suis parfaitement d’accord.
      Et cela permettrai de mettre en évidence une réalité physique intangible :
      – La base est un ensemble de générateurs pilotables, pouvant fournir de l’énergie même par une nuit sans vent sur l’ensemble de l’Europe (ou même la moitié, ce serait déjà bien LOL)
      – Sur cette base, on installe, en double, donc à grands frais, des éoliennes et des panneaux solaires, qui permettent de diminuer, lorsque la météo veut bien y être favorable, la consommation de gaz et la production de CO2.

      Ce qui signifie qu’un pourcentage important de puissance intermittente (éolien et pis, solaire) met la continuité de service de la production d’électricité sur notre réseau dans une situation INSOUTENABLE.

      On peut en fait résumer votre tricherie intellectuelle habituelle, vous mettez sur un même plan les sources pilotables (nucléaire, hydraulique, un petit peu de renouvelable) et les sources intermittentes.

      Et ce n’est pas en votre honneur.

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      • Le mensonge 1 c’est le nucléaire pilotable.
        Le mensonge 2 c’est le soi-disant nécessaire fossile au variables.
        Ça fait déjà beaucoup pour un seul message mais ça fait partie du bouquet habituel.

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          • @Guéret une ânerie? Deux âneries ?
            Mais Guéret expliquez nous pourquoi le nucléaire aurait eu besoin de l’hydraulique s’il est pilotable ? Pourquoi avoir cesser de construire des réacteurs il y a 20 ans alors que l’on pourrait avoir 100% de nucléaire s’il était réellement pilotable et qu’il peut se suffire à lui même ? Vous ne vous êtes pas posée la question ? Évidement non, elle met votre théorie du nucléaire pilotable à terre.

            Pour quelle raison le renouvelable a t’il besoin de sources de remplacement fossile puisqu’ il peut en disposer dans les renouvelables eux même don’t des pilotables comme l’hydraulique si INDISPENSABLE AU NUCLÉAIRE, ou la bioénergie par exemple, mais également parmi les variables eux même. En effet quand un nuage passe ici sur un lieu du territoire il n »y en a que très très rarement partout, éventuellement 3 ou 4 jours par an durant quelques heures. Et même chose pour les éventuelles absence de vent comme en témoigne la collection de deux années de carte de météo France vent.
            Alors les petits rigolo au doigt mouillé expliquant à la grenouille qu’elle doit monter à l’échelle sont les plus mal placés pour dire ce qui est une ânerie. Sauf s’ils parlent d’eux même… Ils ont dans ce cas toutes les chances de ne pas se tromper.

    • Elle ns ressert sa cuisine de dogmatique la marguerite !
      Hervé vs êtes trop tempéré avec elle !
      Merci à Alain Desgranges pour cet excellent article remettant les pendules à l’heure, il vole bien plus haut que ces pauvres verts désœuvrés.

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      • On peut voir la hauteur des arguments de Dubus pour défendre son nucléaire, tenter de rabaisser ceux qui disent la vérité et magnifier les menteurs comme ce Degranges qui n’a même pas la reconnaissance du ventre envers Macron qui a bloquer le développement des renouvelable en attendant l’EPR et qui a même passer commande sur le constat de son échec !
        Résultat, pas de renouvelables et pas de nucléaire…. la cata dans toute sa splendeur pour avoir tenté de sauver le nucl »aire en bon nucléocrate qu’il a toujours été car il ne pouvait pas faire mieux pour le nuk que d’attendre qu’il apparaisse en bloquant le développement du reste…. dites lui au moins merci pour ce qu’il a essayé de faire au lieu de le dézinguer avec votre titre mensonger.

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        • Pour n’avoir pas su anticiper, ni conserver un parc fossile du niveau de nos voisins, nous voilà contraint d’importer. Un bon article dans Le Point : https://www.lepoint.fr/environnement/risque-de-black-out-la-faute-lourde-de-l-etat-31-08-2022-2487894_1927.php Malgré leurs renouvelables, nos voisins usent abondamment, même pour leur consommation intérieure, de leur énormes parcs thermiques à flamme. L’éolien est à la peine depuis quelques mois : un facteur de production bien faible. Seul le solaire leur permet de réduire un peu la sollicitation du parc thermique.

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          • Je suis bien d’accord avec cet article du point dont j’avais au moins lu le début puisque je ne suis pas abonné.
            Il y a bien faute lourde à deux niveau de la part de Macron (qui veut nous la faire croire à « pas de chance ») .
            1) Il a bloquer le developpement du renouvelable pour faire le lit de l’EPR, notamment l’éolien offshore que l’état est seul habilité à produire les appels d’offres et pour lequel nous étions engagé à avoir opérationel 6 GW a fin 2020, et toujours à zéro. mais ce n’était pa sle seul blocage, car nous n’avons atteint nos objectifs dans aucun domaine, ce qui nous a valu la condamnation à 1/2 milliard d’euros d’amande quand même !!!
            2) Il pouvait passer commande de ces 6 EPR il y a 5 ans dès son arrivé mais il voulait s’appuyer sur l’opérationel de Flamanville pour justifier sa décision de retourner au nucléaire qui pouvait ainsi passer pour raisonnée et non pas dogmatique. Mais manque de chance il a du montrer que c’est bien un choix dogmatique puisqu’il s’appuie, au contraire, sur 5 années d’échecs supplémentaires. Cela serait mieux passé il y a 5 ans et surtout cela aurait été, assurément, 5 ans de gagnés dans une affaire qui va en tout durer au moins 10 ans dans un calendrier réaliste et s’appuyant sur l’expérience passée de façon tout de même….. optimiste. Mais qu’importe c’était 5 ans de gagnés ou plutôt, pas perdus.
            Cette double erreur nous conduit à n’avoir ni renouvelables, ni nucléaire, et montrer que l’on est à la remorque de nos voisins qui nous évite le blackout toute la jouréne et tous les jours….. jusqu’à maintenant, mais pour combien de temps ? Et honte suppreme la moitié de ce qui nous sort du trou vient d’Allemagne que l’on accuse en permanence de tous les mots, notamment sur ces forums.où certains continuent de baver en permanence et chercher des poux aux teutons.
            Mais EDF, enfin je veux dire Levy, n’est certainement pas blanc non plus. je fais plus que le soupçonné d’avoir embelli la mariée EPR en permanence auprès de ce naïf de Macron de peur que devant la réalité d’un EPR qui ne fonctionnerai peu-être pas à la fin de sa mandature, Macron ne change son fusil d’épaule et barre à gauche (ou droite) toute, se mette à favoriser le renouvelable, abandonnant la piste nucléaire. Levy a finalement été remercié mais un peu tard, et il a sauver non pas la France qu’il a surtout précipitée dans le gouffre, mais le nucléaire français.
            Je ne sais pas ce qui va nous arriver, d’autant plus qu’il a nommé Stéphane Bern avec une double casquette, de Premier Ministre et de Ministre de l’écologie et de la transition énergétique. Tour est possible sauf d’en sortir la tête haute et sans trop de dégats.

  • Au niveau mondial, la production d’électricité seule ne contribue que pour 20,4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). La question de l’utilisation du charbon, pétrole et gaz naturel pour la production d’électricité est donc secondaire, surtout comparée aux émissions provenant des transports, du chauffage des bâtiments, des divers usages industriels, de l’agriculture …

    En 2019, le total des émissions de GES a été de 57,4 Gt CO2eq (CO2 équivalent).

    Cette année là, si toute la production d’électricité nucléaire avait été remplacée par une production à base de centrales au gaz à cycle combiné (486 g CO2/kWh selon RTE), cela aurait entraîné une augmentation de 180 millions de tonnes de CO2, soit TROIS millièmes des émissions mondiales de GES.

    Si la production nucléaire française avait été remplacée par des productions renouvelables, y compris le gaz renouvelable, cela n’aurait eu aucune influence sur les émissions mondiales de GES.

    Mais pour cela, il aurait fallu continuer les premiers efforts réalisés dans les énergies renouvelables au cours des années 1970, au lieu d’arrêter tout effort une fois le pétrole retombé à un très faible coût.

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    • @Marguerite
      Je ne vous suis pas sur la maginalidation de la part de l’électricité dans la production de GES, parce que précisément c’est bien à l’électricité qu’il faut convertir la plus grande part possible de l’énergie utilisée dans les autres domaines et qui sont ceux qui produisent l’essentiel des GES.
      Le vrai problème est qu’il va falloir multiplier la production électrique surtout lorsque ces activités pratiquement toutes diurnes sont actives. Et l’importance du solaire apparaît évident, car il se met lui même en sommeil quand on n’en n’a plus besoin…. Un avantage incontestable par rapport aux autres sources, et surtout face au nucléaire qui ne se déconnecte pas aussi facilement du réseau que n’importe quelle autre source.

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      • Notre astronome, comme beaucoup d’autres, ne semble pas savoir qu’il n’y a pas très longtemps, le niveau de la mer a été plus élevé qu’aujourd’hui de six à neuf mètres, partout dans le monde et selon diverses études et publications scientifiques.

        C’était il y a 125.000 ans lors de l’Éémien, et cela n’a rien à voir avec les cycles astronomiques de Milanković (excentricité, obliquité, précession, nutation), ni avec le « problème des 100.000 ans » que notre astronome ignore sans doute.

        Cela n’a rien à voir non plus avec le CO2 anthropique émis par les hommes de Néandertal, plus répandu sur la planète à l’époque qu’Homo sapiens, mais dont la population était de très loin inférieure à celle des hominidés actuels.

        Les émissions de CO2 anthropique n’expliquent pas davantage l’augmentation de la température de 12 °C en 200 ans, entre 11.760 AP et 11.560 AP (avant le présent de 1950 EC), ni l’augmentation de 5,3 °C en 72 ans, entre 11.666 AP et 11.594 AP (données NOAA GISP2).

        Sans parler de l’augmentation de la température de 22 °F ou 12 °C (douze degrés centigrades) en cinquante ans (50 ans) « a 22-degree-Fahrenheit spike in just 50 years » à partir de 14.700 AP :

        https://www.colorado.edu/today/2008/06/19/greenland-ice-core-analysis-shows-drastic-climate-change-near-end-last-ice-age

        Ni de l’augmentation du niveau de la mer de seize mètres (16 m) en 350 ans à la même époque (étude du CNRS sur les coraux à Tahiti), soit 46 mm (4,6 cm) par an en moyenne, pendant plus de trois siècles, contre seulement 3 mm/an actuellement.

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        • Ca y est, vous voila revenu dans le déni du rechauffement climatique lié aux émissions de CO2. ? Je crois qu’il y a beaucoup de choses que vous ignorez et croyez savoir Marguerite. A commencer par la modestie de vos connaissances individuelles comparée à celle de l’ensemble des membre du Giec qui ont étudié cette question un peu plus serieusement que vous. Ou simplement savoir comprendre le graphique que je vous ai déjà montré et sur lequel la corrélation entre température de la planète et taux de CO2 sont parfaitement corrélés.

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          • C’est surtout notre astronome, et beaucoup d’autres à l’esprit limité par les « petites lucarnes », qui ignore beaucoup de choses. En particulier l’histoire du climat au cours des derniers siècles, des derniers millénaires et dans l’inter-glaciaire précédent la dernière glaciation.

            Avant de citer le GIEC, il faut savoir que les communiqués de presse partout répandus, encore moins que les « résumés pour décideurs », n’ont rien de scientifique.

            Les « Summary for Policymakers » de l’IPCC (GIEC) sont établis par des diplomates qui représentent les intérêts politiques et économiques de leurs pays respectifs, avec tous les arrangements possibles en coulisse (économiques entre autres).

            Le climat, c’est aussi une affaire de politique et de diplomatie.

          • Bien sur le GIEC n’est pas un rassemblement de scientifiques mais d’ignorants contrairement à vous qui êtes une sommité en toutes science, c’est ça ?
            Quant à moi je me contente à travers ma petite lucarne de constater la corrélation entre les courbes de taux de CO2 et de températures de la planète qui a produit cette effet certainement dû au hasard durant….. des millions d’années…. une série de hasards extraordinaires… Non ?

          • Pour finir : un astronome qui, comme beaucoup d’autres, manque de culture scientifique sur le climat et son histoire au cours des derniers millénaires, y compris lors de la dernière glaciation au Pléistocène supérieur (126.000 AP à 11.700 AP), entre l’Éémien et l’Holocène.

            On y trouve 25 évènements de Dansgaard-Oeschger, consistant en un réchauffement très rapide (plusieurs degrés en quelques décennies) suivi d’un lent refroidissement.

            Néandertal n’était en rien responsables de ces brusques réchauffement, ni les cycles astronomiques.

            On trouve les mêmes variations lors de l’Holocène (évènements de Bond) et les évènements climatiques de 8200 AP – 5900 AP et 4200 AP à l’origine de l’effondrement de nombreux empires et civilisations.

            On peut retrouver cela (pas toujours) dans les rapports du groupe un (WG1) de l’IPCC, mais pas dans les « résumés pour décideurs) diplomatiques.

          • Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler le parallèle entre les deux courbes que j’ai plusieurs fois citées et montré sur ce forum et en regard desquelles tout ce que vous pouvez discourir ne pèse rien et ce  » est pas le nombre de vos citations qui y change quoi que ce soit !

    • Marguerite adore inonder le forum avec des chiffres, encore faudrait-il qu’ils soient vrais. En 2019, le N a représenté 2657 TWh. Les émissions anthropiques de GES sont estimées, selon plusieurs sources, autour de 34 Gt et non 57,4. En supposant que le N remplace, non pas des centrales au gaz, mais un mélange de charbon, gaz et fuel et en posant que le N émet 12 g/kWh, les évitements d’un kWh N sont de (820+650+490)/3 – 12 = 641 g/kWh.

      Ceci conduit à un évitement total de 2657.10E9 kWh * 641.10E-6 = 1703 Mt GES et non 180 Mt.

      Les évitements se montent donc à 34/1,7 = 5,0 %, bien loin des 3 millièmes fanfaronnés par la leucanthemum vulgare, ce qui est tout sauf anodin. Et si c’est encore trop peu, on ne poussera pas l’injure jusqu’à reprocher pas au N de ne pas décarboner là où il n’est pas utilisé, n’est-ce pas.

      Quant à l’affirmation voulant que si tout le N français avait été remplacé par du renouvelable cela n’aurait pas changé les GES, ce n’est pas complètement faux à condition d’affecter au biogaz un très bon coefficient GES (ce qui est pour l’instant loin d’être le cas – electricitymap s’entend pour 230 g) et à condition que ce biogaz soit disponible en très grande quantité (ce qui n’est pas le cas non plus). Bref, cette affirmation est un tissu d’ineptie. En revanche, si toutes les ENRi mondiales étaient remplacées par du N, on réduirait très significativement les GES.

      Répondre
  • @Alain Desgranges, ingénieur en génie atomique et membre de l’ONG PNC-France
    Merci pour cet excellent article remettant les pendules à l’heure.J’ajouterais que, les sources intermittentes (éolien et, pis, solaire) nécessitant en parallèle des sources pilotables, en général des centrales à gaz, l’objectif de 70% de nucléaire, comme notre situation actuelle, serait souhaitable, mais impossible dans le court terme.
    Nous aurons donc besoin pendant des années de centrales à gaz assistées, les jours de météo favorable, par éolien et solaire. Triste.

    Comme la puissance nominale des réacteurs nouveaux devrait rester similaire à l’actuelle, et qu’on doive s’attendre à une augmentation de la puissance consommée vers 2060 entre 50 et 100%, le nombre de réacteurs devrait passer de notre petite soixantaine à au moins 80, voire une bonne centaine.

    D’accord, donc, pour une extrêmement forte relance du nucléaire, mais pour beaucoup plus que les 6 + 8 actuellement vaguement prévus.

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          • @Rochain
            C’est bien vrai qu’en ne continuant pas à construire, il y a 20 ans, lorsque nous avions encore toutes les compétences, des réacteurs nucléaires, en stoppant Super-Pnénix avant d’en avoir tiré les renseignements pour lesquels il avait été créé, en stoppant le projet Astrid qui était la suite logique vers une industrialisation française des RNC (Réacteurs à Neutrons Rapides), nous n’avons pas assuré nos arrières, et on voit le résultat.
            Et noud voyons des sots comme vous s’en féliciter.
            Lamentable.

          • Sans même parler de preuve vous n’apportez jamais la moindre présomption favorable à votre creux blabla.
            Et vous vous gardez bien d’en apporter pour contredire mes preuves.
            Vous n’avez que le discour d’un sectaire dogmatique

  • En janvier 1984, lorsqu’à été coulé le « premier béton » de Chooz B-1, l’expérience ne manquait pas puisque trente réacteurs étaient encore en construction. Dix l’étaient encore pour Civaux-1 en octobre 1988.

    Pourtant, il a fallu seize ans (16) avant que Chooz B-1 ne soit accepté en service commercial et 13 ans pour Civaux-1. La durée n’a guère été réduite pour leurs petits frères (1.500 MW malgré tout) : 15 ans et 11 ans.

    S’ils étaient prolongés jusqu’à 50 ans (et pas plus), ce sont 48 réacteurs, d’une capacité totale de 51,4 GW qui disparaîtraient d’ici 2040. Leur production moyenne sur longue durée est de 327 TWh/an.
    Ceux-ci disparaîtraient entre mars 2029 et décembre 2040, soit en seulement douze ans.

    Pour les remplacer, en supposant que la durée de construction ne dépasse pas huit ans, la construction d’un réacteur « classique » de 1.500 MW (pas des EPR) aurait dû être lancée chaque année à partir de 2001.

    Mais pour quoi faire ? Pour vendre à perte ?
    L’excédent de production d’électricité commençait à se faire sentir. Les exportations d’électricité française se font généralement la nuit et/ou en été, périodes auxquelles le prix de l’électricité sur le marché est inférieur au coût complet de production de l’électricité nucléaire, et parfois même inférieur à son coût marginal.

    Répondre
  • L’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), n’a jamais réclamé la « construction de 6 à 14 réacteurs nucléaires ». Ce n’est pas son rôle et c’est un nouveau mensonge de ce propagandiste rentier du nucléaire (Blayais 1986-1995).

    Malgré le discours officiel, et selon des sources bien informées qui ont fuité, le premier EPR2 ne serait pas mis en service avant 2040 et le sixième le serait en 2051. Le coût de construction serait de neuf à onze milliards d’euros par réacteur.

    Selon l’étude RTE 2050, EDF considère qu’il n’est pas possible de mettre en service plus de six EPR2 entre 2035 et 2045.
    – « … les acteurs de la filière nucléaire ont indiqué … qu’un délai de 4 à 5 ans était nécessaire entre les mises en service des trois premières paires … » et d’autres réacteurs  » Ce délai est jugé difficilement compressible par la filière … ».

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  • Pour ce qui est des réacteurs à neutrons rapides, dont le premier exemplaire date d’il y a soixante et onze ans (EBR-1 Experimental Breeder Reactor 1 de 1951), ils peuvent réduire à trente ans la demi-vie de certains actinides mineurs et produits de fission, sous certaines conditions (contre 24.100 ans pour le plutonium 239), mais cela ne réduit pas la dangerosité des déchets nucléaires.

    Un réacteur RNR produit d’ailleurs plus de plutonium qu’il n’en consomme s’il est utilisé en surgénérateur. Plutonium aux usages militaires bien connus, même s’il faut trier entre les isotopes, ce qui ne pose aucun problème technique.

    Par ailleurs, l’impact du prix du gaz est beaucoup plus important pour ceux qui utilisent le gaz pour le chauffage ou pour des processus industriels que pour ceux qui utilisent l’électricité pour les mêmes usages.

    Répondre
    • Hé, Marguerite
      « Un réacteur RNR produit d’ailleurs plus de plutonium qu’il n’en consomme s’il est utilisé en surgénérateur »
      La poule qui découvre le couteau LOL

      C’est même la définition de la surgénération !

      Il me semble que les puissances nucléaires actuelles ont de tels stocks que personne n’a plus besoin de créer du plutonium militaire.

      Répondre
      • L’EPR est supposé (avec cet outil il faut toujours parler au conditionnel) fonctionné à 100% de MOX sans que ce soit une obligation, même à 1%, en fait je crois qu’il fonctionnera surtout à l’uranium enrichi comme ses prédecesseurs, tant qu’il n’y aura pas un petit génie qui voudra le mettre à l’épreuve. Mais du moment qu’il y a un,e connerie à faire, on la ferra.
        Mais d’un autre côté le BN800 ne fait pas mieux, d’ailleurs, il ne l’a pas encore fait non plus.

        Répondre
        • Le BN 800 vient soi-disant de fonctionner durant ces 6 derniers mois à 60% de MOX, ce qui est bien plus que la proportion consommée dans les réacteurs français.
          Il serait actuellement en chargement des 100% de MOX pour un fonctionnement en mode sous-génération.
          Quant à l’EPR, je ne sais pas comment il pourrait fonctionner à 100% de MOX sans un bombardement neutronique.
          Mais quand je pose ce genre de question à des auteurs d’articles ingénieurs en génie nucléaire, je n’ai jamais de réponse !
          Il me semble avoir lu que le BN 800 devait pouvoir exploiter 18% de l’énergie atomique totale du combustible, mais je n’ai pas retrouvé l’article.

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          • @Marc
            C’est vrai, je constate comme vous que concernant le fonctionnement au MOX tout est flou partout dans ce que l’on peut lire, généralement de vieilles publications, et les allégations jamais étayées. Il y a quelques années à l’occasion d’entrefilets à propos du BN600 que démarraient les russes, J’ai même cherché des articles de thèses dans les publications d’Astronomy & Astrophysics pour laquelle nous avons un abonnement, mais je n’ai rien trouvé. Un collègue et ami, Serge Koutchmy, qui parle couramment le russe, la langue de ses ancêtres, mais surtout pour avoir fait ses études d’astrophysicien à Moscou (il y a 60 ans) a aussi cherché pour moi dans les publications en langue d’origine sans trouvé aucune description du protocole, au-delà de quelques vagues indications. Il était persuadé que c’était top secret, car même sur place à l’institut Lebedev qui est affiliée à l’Université Lomonossov où il a obtenu son doctorat et où il ne connait plus personne aujourd’hui, en se présentant comme un ancien de la maison les portes sont restées fermées
            Comment l’EPR pourrait fonctionner à 100% de MOX je n’en sais donc rien, j’ai seulement lu ça dans la liste des avantages faramineux qu’il avait (ou plutôt aurai), comparé à ces prédécesseurs dans un article qui en faisait la promotion il doit y avoir une quinzaine d’années lorsqu’EDF très fier de son futur bébé y allait à remplir les colonnes des journaux et revues des qualités de la merveille qu’ils nous préparaient. J’ai dû lire ça une bonne dizaine de fois dans autant de revues différentes espérant bien que l’une d’elles allaient finalement se fendre d’un article un peu plus technique expliquant les modes de génération. Mais les premières nouvelles reçues par la suite ne parlaient plus que de problèmes mineurs entrainant de probables retards dans la mise en réseau. Vous connaissez la suite.

  • Si nos politiques avaient un minimum d’intelligence scientifique, les propositions évoquées devraient recueillir une approbation quasi unanime. Malheureusement, les capacités intellectuelles sont remplacées de plus en plus par une folie collective. Un seul exemple : la chasse au CO2 et la politique du « zéro carbone » est une absurdité. Sans CO2, plus de photosynthèse, donc plus de plantes et plus de nourriture. Par rapport à la multitude de sources naturelles de CO2 (respiration des animaux et des humains, émissions volcaniques, décomposition des plantes et des animaux morts, …), quelqu’un est il en mesure de nous indiquer la proportion des activités « artificielles » (industrie, transport,…) dans le total ? S’il est de quelques pour cents, le résultat de la politique du « zéro carbone » n’aura à grands frais qu’un résultat ridicule. La science est de plus en plus remplacée par une espèce de religion prétendument écologique. L’humanité avance actuellement à reculons.

    Répondre
    • @BRUN,
      Vous venez de découvrir que le CO2 était nécessaire à la photo synthèse comme à de nombreuse autres transformations naturelles et vous en concluez aussitôt que le monde scientifique d’abord, suivi des politiques qui ont été alertés par les précédents est dans l’erreur à vouloir le limiter.
      Car vous vous savez que plus il y en aura meilleur sera le monde ! Quand les ignorants prennent la place de la science des qu’ils savent la moindre chose voilà le résultat : DES BRUNS qui expliquent au monde ce qu’il doit faire ! Consternant.

      Répondre
    • @Brun
      Étrange, d’habitude vos interventions sont plus réalistes.
      Des sources de CO2 que vous citez, seules les émissions des volcans augmentent le CO2 dans l’air.
      Les autres sont dans un cycle.
      Exemple, une forêt ancienne stabilisé est neutre, le CO2 produit par la décomposition des vieux bois et feuilles étant compensé par la croissance de jeunes arbres.
      Sauf dans les tourbières, par définition.

      Répondre
  • Et pendant ce temps, aucune sanction de l’Union Européenne sur les importations d’uranium de Russie (20 % de la consommation européenne d’uranium), ni sur le transit de l’uranium du Kazakhstan par la Russie (20 % aussi de la consommation européenne).

    De son côté, la France continue d’envoyer de l’uranium de retraitement (URT – qu’elle ne sait pas traiter) en Russie pour que celui-ci soit converti et enrichi pour revenir en France comme uranium de retraitement enrichi (URE) utilisable dans quelques réacteurs.

    EDF contribue aussi à la mise à niveau des installations nucléaires de Seversk en Sibérie.

    Par ailleurs, EDF fourni des turbines Arabelle (ex-Alstom, ex-GE) à Rosatom pour ses réacteurs nucléaires.

    Rosatom qui pourrait prendre une participation de 20 % dans le capital de la filiale d’EDF qui construit ces turbines.

    De son côté, la vie de l’EPR d’Olkiluoto (en Finlande) n’est pas un long fleuve tranquille. Toujours des problèmes et des arrêts imprévus qui se succèdent. La mise en service commercial encore retardée.

    Répondre
    • Mais non mais non, tout va bien, autant dans le nouveau nucléaire que dans l’ancien pour lequel un miracle va se produire dans les 3 mois qui viennent. Les 32 reacteurs en carafe vont repartir avant l’hiver.

      Répondre
    • marguerite marque le nucléaire à la culotte elle n’a que cela à faire !
      Elle est comme les gallinacées, à peine un ver de terre retiré elle gratte pour en trouver un autre bravo !

      Répondre
  • Ce qu’oublie ou ignore notre plaisancier, perpétuel promoteur du gaz en complément de l’éolien et du solaire photovoltaïque, c’est qu’en 2050 le gaz sera de 75 % à 100 % d’origine renouvelable, selon l’étude de GRDF et GRTgaz.

    Et dans son étude sur les futurs énergétiques 2050, RTE indique que l’utilisation de gaz « décarboné » sera très faible, inférieure à celle du gaz naturel au cours des dernière années.

    Le gaz utilisé pour la production d’électricité pourra d’ailleurs être 100 % renouvelable, avec les garanties d’origine.

    Répondre
    • @Marguerite
      J’admire cette vision idyllique du futur que vous cherchez à mettre en avant LOL
      Si vous affichiez vos références, on pourrait au moins y jeter un œil pour trouver où se trouve l’ânerie.

      Tout petit raisonnement :
      Imaginez la France en 2050 sans réacteur nucléaire, selon vos souhaits.
      – L’hydraulique peut augmenter un peu, mais certainement pas doubler.
      – Le bio à partir des déchets naturels ne peut être bien grand. Disons l’équivalent d’un réacteur nucléaire, et je suis généreux.
      – Le faux bio, à partie de cultures spécifiques avec tracteurs et engrais serait crétin.
      – Éolien et solaire sont intermittents, et ont besoin en parallèle de centrales pilotables pour les jours de météo défavorable. Et au bout de l’année, compte tenu des taux de charge des sources intermittentes (25 à 40% pour l’éolien, moins de 15% pour le solaire), l’énergie électrique fournie sera en très grande majorité fournie par ces centrales pilotables.
      Simple, n’est-ce pas LOL

      Reste à choisir la nature de ces centrales pilotables.
      Le choix est vaste, gaz, charbon, lignite, …
      Laquelle ce ces sources préférez-vous ?

      P.S. Et on en reparlera, si nous ne sommes pas tous deux déjà morts, lorsqu’on saura stocker l’électricité., mais les Dieux n’y semblent pas encore favorables.

      Cordialement vôtre.

      Répondre
      • @Guéret,
        Simple ? Non, simpliste comme tous vos raisonnement qui ne s’appuient que sur vos convictions et sans jamais fournir la moindre présomption favorable, sans parler de preuves évidemment.
        Tant que vous bétonnières sur la stupidité selon la quel le complément a la production d’une éolienne qui affiche 25 % de facteur de charge est nécessairement une centrale à fossile qui fourni ce qui manque pour atteindre 100% (100%de quoi?) vous passerez toujours pour ce que vous êtes effectivement, un guignol. aux yeux des gens simplement normaux sans qu’ils aient besoin d’une quelconque expertise en matière de production d’énergie pour porter ce jugement.

        Répondre
      • @Guéret,
        Simple ? Non, simpliste comme tous vos raisonnement qui ne s’appuient que sur vos convictions et sans jamais fournir la moindre présomption favorable, sans parler de preuves évidemment.
        Tant que vous bétonnerez sur la stupidité selon la quel le complément a la production d’une éolienne qui affiche 25 % de facteur de charge vient nécessairement d’une centrale à fossile qui fourni ce qui manque pour atteindre 100% (100%de quoi?) vous passerez toujours pour ce que vous êtes effectivement, un guignol. aux yeux des gens simplement normaux sans qu’ils aient besoin d’une quelconque expertise en matière de production d’énergie pour porter ce jugement.

        Répondre
  •  » le complément a la production d’une éolienne qui affiche 25 % de facteur de charge vient nécessairement d’une centrale à fossile qui fourni ce qui manque pour atteindre 100% »
    Ce n’est bien entendu pas ce que je dis.
    Je me contente de dire que, si vous avez en parallèle des éoliennes et des centrales pilotables pour assurer la continuité de service, les centrales pilotables auront fourni au bout de l’année plus d’énergie que les éoliennes.
    Et s’il s’agit de solaire, pas besoin de développer, le résultat est désastreux.

    Ceci dit, vous êtes bien incapable d’apporter la moindre contradiction à ma petite démonstration.
    En fait, vous voulez juste assurer une excellente rentabilité à vos investissements.
    Pauvre de vous !!!

    Répondre
  • « Imaginez la France en 2050 sans réacteur nucléaire … »

    RTE l’a fait : « Futurs énergétiques 2050 », avec le cas du 100 % renouvelable qui répond à la demande 8.760 heures par an (et 8.784 heures par an les années bissextiles).

    Production de 712 TWh/an, dont 628 TWh en éolien et solaire.

    D’autres études, en France et ailleurs, montrent que produire 100 % de son électricité à partir d’énergies renouvelables est possible dans un grand pays moderne.

    Répondre
    • @La Reine des Prés (et des à peu près), Chère Marguerite,

      Sur le papier et Sans aucune baisse des approvisionnements chinois en PV et autres composants d’éoliennes, c’est possible !!! A noter que plusieurs technologies de stockage nécessaire à ces scénarios ne sont pas matures et donc « à risque » !!! (Pour Rappel les énergies marines hydroliennes avaient été annoncées avec des production de plusieurs GW pour les années 20 et à aujourd’hui c’est 0 (ou epsilonesque !!! – Hélas !).

      De plus en utilisation de ressources et d’espace en tout genre, ce n’est pas une mince Affaire (mais sur le papier, cela marche…). Et tout retard se paiera … Les problèmes sur les matériaux pour batteries, du fait de la concurrence d’utilisation, vont être légion dans les années à venir !
      (Une batterie de téléphone c’est quelques dizaines de grammes, une batterie de voiture quelques dizaines de kilos … Les changements d’échelle de consommation n’ont pas été anticipé par les miniers, même si sur le papier les ressources sont là… 25 GW de puissance Batteries stationnaires pour la France, pas sur que cela passe en 2040 ou 2050)

      Plus de 200 GW de Solaire, rien que pour la France alors qu’à midi en été on en consomme à peine 40 GW aujourd’hui, vive les pertes et le non foisonnement de production !!!

      Par ailleurs, n’est-ce pas un peu égoïste vis à vis de bien des pays !?

      NegaWatt a bien fait son beau boulot de Lobbyiste pour imposer ces scénarios à RTE… Il faudrait néanmoins boucler certains points avec le BRGM dans une étude pluri-disciplinaires sur les disponibilités en sortie de mines des matériaux (y compris les nouveaux développements).

      Répondre
    • M’enfin, adorable Marguerite (ça, c’est pour m’éviter, à nouveau, la garderie de gorets, j’ai déjà payé LOL)
      100% renouvelable dans un pays comme la France, avec un hydraulique assez limité LOL
      J’aimerais bien voir la répartition entre les différentes sources, pilotables ou non, intermittentes ou non, juste pour mettre en évidence son impossibilité.

      Répondre
      • Précisément toutes les études scientifiques sont basées sur les réalité des ressources naturelles vent et Soleil et concluent toutes à la faisabilité de multiples façons sans recourir aux fossile et au nucléaire par définition !

        Et c’est d’une prétention incommensurable que de mettre vis convictions religieuses en balance avec ces données scientifiques. Vous qui vous prétendez physicien, il y a vraiment de quoi rire vos raisonnements de rigolo sont a 100 lieu des méthodes scientifiques
        Il y a longtemps que la question n’est plus de savoir si le 100% renouvelable est possible ou pas, mais de savoir quand, en fonction des moyens que l’on y met !

        Répondre
      • Je m’aperçois que ce forum censure certains de mes messages qui semblent plus dangereux pour les poronucs que ceux dans lesquels je ne leur réponds que ce sont bien eux les idiots qu’ils nous accusent d’être.
        DUBUS et Guéret ont tentés de dévaloriser mon diplôme d’ingénieur reconnu par la commission des titres et par L’IESF sur un plan internationale. La réponse à cette calomnie a été purement supprimée pourtant elle vaut son pesant d’or !
        Je vais la remettre en segmentant le message, il  » en perdra pas sa saveur.

        Répondre
      • « Adorable » ou « chère » n’évite pas la garderie des cochons.
        Prêtez-y attention.

        Lisez les 853 pages du rapport complet de RTE sur les Futurs énergétiques 2050 et d’autres documents préparatoires ou associés.

        Cela vous occupera de façon utile et vous apprendra beaucoup de choses.

        Répondre
        • @Marguerite.
          Bof, j’en ai lu à l’époque de sa parution les parties qui m’intéressaient, et vous auriez dû en faire autant, …
          A moins que ce soit de pure mauvaise foi que vous sortez des sornettes.
          En particulier, vous devriez relire les conditions préalables décrite pour atteindre les 100% renouvelables.
          Strictement impossibles à satisfaire dans un avenir prévisible.
          Dont stockage de grande capacité, pilotage de la consommation, et, cerise sur le gâteau, centrales à gaz pour les moments difficiles LOL

          Normal, puisque toute source intermittente doit être doublée par une source pilotable pour garantir la continuité de service.

          P.S. Pour les petits gorets, je suis très inquiet.
          Je ne voudrais pas qu’à force de raconter des sornettes, on ne vous trouve plus que cette occupation.

          Cordialement vôtre.

          Répondre
          • Dans les conditions préalables pour pouvoir produire de l’électricité avec le nucl »aire il y a un chapitre qui impose que les réacteurs doivent fonctionner.
            En conclusion, le nucléaire est incapable de fournir l’électricité.

        • @Marguerite,

          Le rapport Complet de Février 2022 comporte une pagination allant jusqu’à la page 989 !!!
          La page 852 est par ailleurs intéressante à lire !

          Intéressant la référence à l’institut IPSL dans le Rapport, n’est-ce pas ? Vous avez dû apprécier.

          Répondre
  • Le pilier de bistrot revient avec ses bavardages sans intérêt et ses familiarités inconvenantes.

    N’ayant jamais eu besoin de le faire, nous n’avons pas gardé les cochons ensemble.

    Le mieux pour lui est de se faire oublier et de cesser ses familiarités déplaisantes à l’égard de l’un ou l’autre.

    Répondre
    • Merci chère tenardière fleurie !

      Vous respirez le dédain et la suffisance, c’est vivifiant !

      Répondre
  • Les gens incapables de bien s’informer confondent les émissions de CO2 des seuls combustibles
    fossiles avec l’ensemble des gaz à effet de serre (GES) exprimé en CO2eq (CO2 équivalent).

    Les productions d’électricité sont généralement données en valeur brute (parfois en brut et en net), excepté par l’agence mondiale du nucléaire qui donne une valeur nette.

    Ainsi, la production nucléaire mondiale de 2019 a été de 2.796 TWh en brut et 2.657 TWh en net. On remarquera qu’une centrale nucléaire consomme en interne 5 % de l’énergie qu’elle produit, ce qui n’est pas le cas d’une centrale hydraulique et encore moins de l’éolien et du photovoltaïque.

    Répondre
  • L’absence du mot « française » a prêté à confusion, la référence à RTE ayant dû mettre la puce à l’oreille.

    En effet, il fallait lire « Cette année là, si toute la production d’électricité nucléaire FRANÇAISE avait été remplacée par …. ». Ce qui donne effectivement 180 Mt CO2 pour la France, selon les données de RTE, et 3/1000 des émissions mondiales de GES.

    Au niveau mondial, pour 2.796 TWh (en brut) et 486 kt CO2/TWh, cela donne 1,36 Gt CO2, soit 2,37 % des 57,4 Gt CO2eq.

    Répondre
    • @Marguerite. Dont acte, vous faites amende (presque) honorable de votre bévue. Cela dit, quelle est votre intention ? Voulez-vous insinuez que, 3/1000 étant infime, ça ne vaut pas l’effort et que l’avantage nucléaire en France est du coup ridicule ? Rejoignez-vous la vaste cohorte des défaitistes et des suffisants qui utilisent une image similaire en affirmant que la France n’émettant que 1% des GES du monde, notre effort à les résorber ne changera rien et toutes les mesures de réduction des GES ne sont qu’emmerdements et privations de liberté ?

      Je ne me noierai pas à expliquer l’inanité et le danger de cette litanie absurde, et je livre tout de même un calcul grossier qui montre qu’isoler sa maison (10000 kWh d’économie) ne contribue qu’à hauteur de 2 10E-8 % des réductions mondiales de GES, effort totalement inutile, donc !

      Répondre
  • Pour la production d’électricité renouvelable, celle-ci ne se réduit pas à l’utilisation du biogaz ou du biométhane, dont le contenu carbone (CO2) par kWh est très inférieur à la valeur citée. Pour en savoir plus, il suffit de se reporter à l’étude de GRDF et GRTgaz sur la production de gaz à 100 % renouvelable en France en 2050.

    Pour l’éolien et le photovoltaïque, il faut prendre les valeurs d’ACV récentes et pas de vieilles valeurs fondées sur des études datant de dix à vingt ans. Tous comptes faits, la différence est faible entre les énergies renouvelables, variables ou pas, et le nucléaire, si l’on prend pour base les ACV récentes, de sources indépendantes et en considérant tous les pays.

    Quant à produire toute l’électricité mondiale (27.040 TWh en 2019) à partir de nucléaire, il ne faut pas y songer.

    L’agence mondiale du nucléaire en avait rêvé en 1975, prétendant que la capacité nucléaire mondiale serait de 3.600 à 5.300 GW en l’an 2000. Cette capacité n’a été que de 351 GW en 2000 et n’a guère augmenté depuis puisqu’elle était seulement de 389 GW fin 2021.

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    • @Marguerite
      « Quant à produire toute l’électricité mondiale (27.040 TWh en 2019) à partir de nucléaire, il ne faut pas y songer »
      Ça, on est bien d’accord, hélas.
      Même en surgénérateurs.
      Et pour bien des raisons.
      Et c’est pourquoi le duo centrale thermique plus éolien a un bel avenir dans les pays basés charbon ou même gaz,
      toujours nettement mieux que le thermique tout seul.

      Par contre, en France, installer des couples centrales à flamme plus éolien sera une phase indispensable pour quelques décennies, par suite du retard pris dans le renouvellement de notre parc nucléaire (besoin d’une centaine de réacteurs), qui pourront être remplacés en temps utile par de nouveaux réacteurs.

      Répondre
      • Le motif du « retard » nucléaire ne se trouve que dans le nucléaire. Personne n’a arrêté le nucléaire en France. En 2005 le nucléaire disait qu’en 2009 il disposerai du modèle nouveau et que sur cette démonstration on pourrait construire les successeurs du nucléaire « actuel de l’époque », celui que nous avons toujours. Ces nouveaux réacteurs devaient donc être disponibles dès 2013 pour les premiers et les autres dans les années suivantes…. Une longue période durant laquelle « L’ancien nucleaire » était encore totalement opérationnel !
        Ce retard dont vous parlez n’est imputable qu’au nucléaire qui n’a cessé de le tire durant ces 20 dernières années en essayant systématiquement de rejeter la responsabilité de temps en temps sur les pouvoirs publics ou sur de virtuels ecolos au bras très long, ou l’opposition… seul le clergé semble y avoir échappé.et encore je n’en suis pas sûr. Mais la responsabilité unique du nucléaire est très claire !

        Répondre
        • Sacré Rochain !!!
          « Personne n’a arrêté le nucléaire en France »
          Ah, ouai !!!
          On a arrêté Super-Phénix sans même avoir tiré les renseignements possibles de cette magnifique installation pré industrielle.
          On a stoppé Astrid, mettant ainsi à la poubelle des décennies de recherches !!!
          On a fait une loi dans le seul but de faire plaisir aux faux écolos vrais anti-nucléaires, limitant à 50% maxi la part du nucléaire dans notre électricité
          On a décidé de la fermeture de 14 réacteurs, avant, heureusement, revenir en arrière.

          Impossible, dans ces conditions, de développer fortement une industrie nucléaire civile.
          Et c’est en bonne partie les raisons qui font nos malheurs dans la construction des EPR, dont vous vous réjouissez tant.

          Et vous vous en réjouissez uniquement parce-que vous avez investi vos économies dans le renouvelable intermittent.
          Tout ça sans avoir honte !!!

          Répondre
          • Vous ne citez que des essais expérimentaux qui ne donnaient pas satisfaction comme super phénix qui était déjà en arrêt technique pour la nième fois quand il a été décidé d’arrêter les frais après avoir produit le KWh le plus cher de l’histoire et que nous bne reverrons jamais, du moins on peut l’espérer.

            Quant à Astrid il n’a pas été arrêté, il n’a jamais démarré car le CEA (pas l’EDF qui n’a rien à voir avec ça) demandait déjà un chèque de 5 milliard d’euros pour commencer !
            Ce n’est pas ce que j’appelle arrêter le nucléaire. Rien n’a été refusé à EDF pour son nouveau projet EPR. OK pour les 4 milliards et un démarrage en 2009
            Puis OK pour la rallonge financière jusqu’à avoir atteint 19,1 milliards et toujours OK pour attendre la sortie en 2023…. On a arrêté le développement du nucléaire civil ? De l’électronucleaire pour être plus précis ?
            Cessez de vous ridiculiser Guéret.

    • Sans compter que pour des raisons techniques de non pilotabilite à hauteur du nécessaire un 100 % nucléaire est impossible. S’il était réellement pilotable il n’aurait pas besoin d’une source pilotable en complément pour la partie de charge variable, et il y a longtemps que nous l’aurions fait en France avant de devoir déchanter devant les contraintes de la réalité qui ont imposées le maximum : 75%!

      Répondre
    • @Marguerite,

      C’est amusant (très amusant même, Bourvilesque je dirais) de vous voir mettre sur un piédestal les chiffres prévisionnels de GRdF et GRTgaz sur le BioGaz pour 2050 et dans le même commentaire critiqué les prévisions du Nucléaire dans les années 70 !!!?

      GRdF et GRTgaz n’ont pas franchement intérêt à écrire qu’ils vont continuer de distribuer massivement du Gaz Fossile en 2050, cela ferait assez « Tache » dans l’époque actuelle et appellerait à plus d’action pour se séparer du Gaz … Le Biogaz va se développer, comme l’ont fait les biocarburants avec des limites qui vont être de plus en plus difficiles, en ce moment le BioGaz est dans une phase facile avec les Gros élevages porcins et bovins (sur-nourris au Soja Sud-Américain par ailleurs…) et les subventions variées et nobmreuses sur le Mais… Pas sur que cela ne tiennent très longtemps en trajectoire, du fait des problèmes à venir sur les intrants divers (y compris l’eau pour le Mais). Dans tous les cas, comme les Agrocarburants ont servi d »excuse au modèle « automobile » le Biogaz sera l’arbrisseau (ou l’arbre à sot) qui cachera la forêt …

      Personnellement les prévisions de GRdF et GRTgaz sont aussi loufoques que celles faites par l’industrie Nucléaire des années 70… (mais ils ne peuvent pas dire autre chose pour défendre leur Business !)

      Pour les élevages porcins, un autre modèle d’élevage serait souhaitable vu les condtions d’élevage actuel majoritaire. Vous qui n’avez pas du voir beaucoup de porcelets, vous seriez étonné de voir comme ils peuvent « attachants » lorsqu’ils sont tout petit. Pas besoin de les garder, les cochons sont très majoritairement enfermés, pas comme les vaches que l’on peut faire gambader dans la campagne (voir même envisager un petit voyage comme Bourvil et sa jolie compagne d’un film pour le plus grand bonheur de plusieurs générations de Français… Aaahhh Marguerite)

      Répondre
  • @Marguerite
    « On remarquera qu’une centrale nucléaire consomme en interne 5 % de l’énergie qu’elle produit, ce qui n’est pas le cas d’une centrale hydraulique et encore moins de l’éolien et du photovoltaïque »
    Lorsqu’on entre dans ce genre de considérations, il faut être extrêmement prudent.
    Prenons par exemple l’éolien et le solaire.
    La source d’énergie, l’énergie cinétique du vent traversant le disque des pales, ou le rayonnement solaire, étant de toute façon perdu s’il n’est pas utilisé par nos installations, le rendement, on s’en fout, puisqu’il est de toute façon supérieur à zéro.
    Et le cas du nucléaire.
    Sur le même raisonnement, on s’en fout aussi, car si on laisse l’uranium dans le sol, c’est zéro.
    Mais aussi, nos centrales actuelles n’utilisent que l’uranium 235, et laissent l’U238, que seules sont capables de récupérer les centrales surgénératrices, de quatrième génération.
    Or, l’U235 ne représente que 0.7. du minerai.
    En fait, à vrai dire, une petite partie d’U238 est toutefois consommé, mais l’ordre de grandeur est que nos centrales ne « brûlent » qu’environ 1% de l’énergie du minerai.
    Si on ajoute que les rendements des générateurs d’électricité de la centrale sont de l’ordre de 40 % pour des raisons de fasse physique, vous voyez qu’on peut soutenir que le rendement de nos centrales est de l’ordre de 0,4 %
    Un désastre, donc.
    Par contre, les turbines des centrales hydrauliques sont excellents, probablement vers 95%
    L’hydraulique est donc infiniment supérieur.

    Bien entendu, ces calculs n’ont aucun sens pratique, juste des notions philosophiques pour ne pas mourir idiot.

    Remarquez enfin que c’est l’une des raisons qui me fait prêcher pour les surgénérateurs, tel feu notre Super-Phénix.

    Répondre
    • Bien sûr quand le rendement est ridicule, c’est qu’il n’a aucune importance.
      Ça s’appelle la relativité relativement relative.

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