Transition énergétique: RTE accélère ses recrutements pour adapter son réseau

Le gestionnaire des lignes à haute et très haute tension RTE a presque doublé son rythme de recrutement, afin de moderniser et agrandir le réseau électrique français et préparer le pays à l’électrification massive des usages, a indiqué l’entreprise mercredi.

L’entreprise, qui employait au 31 décembre 2022 quelque 9.500 personnes, compte recruter environ 700 nouveaux collaborateurs en 2023, contre 400 habituellement.

Si des inconnues demeurent, notamment en ce qui concerne les tarifs du transport de l’électricité après 2024, « on pressent qu’on va rester sur cette tendance de croissance d’effectifs de l’ordre de 150 à 300 personnes en plus chaque année au moins pour les dix années à venir », indique la DRH du groupe Sophie Moreau-Follenfant lors d’une conférence de presse.

« Nous devons gérer à la fois les enjeux de renouvellement de notre réseau, puisque, par définition, notre réseau vieillit, et en même temps, de transformation totale du réseau, qui va devoir augmenter » et « accueillir de nouvelles énergies qui répondent à des lois physiques (…) différentes » de celles propres au nucléaire, a-t-elle précisé.

Elle a notamment évoqué le raccordement au réseau des infrastructures d’éolien offshore, une des solutions que la France doit développer pour rattraper un retard criant en matière d’énergies renouvelables par rapport à ses voisins européens. Une situation à laquelle la France souhaite remédier grâce à une loi d’accélération qui doit être adoptée définitivement par le Sénat mardi prochain.

Pour l’année 2023, l’entreprise souhaite pourvoir notamment environ 120 postes d’ingénieurs (chargés d’études, responsables de projets) et une centaine de postes dans l’informatique et les télécommunications (développeurs, chefs de projets, analystes en cybersécurité).

Des métiers pour lesquels « le marché de l’emploi est extrêmement tendu », souligne Mme Moreau-Follenfant.

Afin d’attirer de nouveaux talents, le groupe, dont le « contrat social repose sur des carrières complètes dans l’entreprise », un peu à contre-courant des jeunes diplômés, met en avant la possibilité d’y connaître « une multitude de vies professionnelles » et de se réorienter tous les quatre ans en moyenne.

Autre levier, le développement de la cooptation, formalisé depuis juin 2022 par le versement d’une prime de 1.000 euros à tout salarié apportant à l’entreprise une candidature externe aboutissant à un recrutement.

Ce levier a permis depuis juin une cinquantaine de recrutements, selon RTE.

commentaires

COMMENTAIRES

  • « La France doit développer pour rattraper un retard criant en matière d’énergies renouvelables par rapport à ses voisins européens ». Attention, c’est l’AFP qui le dit !

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  • Donc d’évidence le titre annonce la « couleur » : «  » RTE accélère ses recrutements pour adapter son réseau «  » —> Cela va donc couter plus cher au consommateur pour la partie distribution électrique…

    Les ENRi en système complet, cela va couter… (et pas les modèles de « Père Vert » à 2 francs et sans dents, qui compare bêtement et platement des couts de sortie de centrales nucléaires à 70 ou 80 de Facteur de charge sur des lignes existantes et de l’éolien sortie de l’éolienne sans compter qu’il est de plus en plus dissipé de partout et ou les nouveaux et/ou renforcements de réseaux majeurs sont nécessaires !!!).

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  • Je cite
    « transformation totale du réseau, qui va devoir augmenter » et « accueillir de nouvelles énergies qui répondent à des lois physiques (…) différentes » de celles propres au nucléaire, a-t-elle précisé.
    Tjrs la fuite en avant vers le renouvelable qui demande des béquilles sur les réseaux et des back-up gaz sans garantie du résultat à terme (voir ce qui se passe en DE)
    Ils vont recruter des ing ds ce domaine foireux alors que la restauration du nucléaire historique pour 40 ans supplémentaire et le développement des EPR 2 couplés à celui des réacteurs à neutrons rapides permettraient d’engager l’avenir vers une énergie pléthorique et bon marché. Ce qui permettra aussi une réindustrialisation de la France pour plusieurs générations. Cette réindus demande une remise à l’honneur, pour notre jeunesse, de filières techniques et scientifiques dont ns avons tant besoin pour les travaux neufs et l’exploitation. Les ing pots de fleurs sont un non sens.

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  • Le nucléaire + hydraulique ne boucle pas complètement.
    Lors des périodes froides ou des périodes de canicule, les centrales thermiques sont sollicitées (la France a fermé une partie de son parc thermique pour utiliser davantage celui de ses voisins).
    L’éolien est le plus souvent faible lors des périodes froides anticyclonique (c’est moins le cas pour l’offshore, surtout dans le Golfe du Lion, qui est généralement fort à ces périodes).
    L’éolien pourrait servir principalement à fabriquer du gaz (dihydrogène ou ammoniac) pour ces périodes de pointe. Ce gaz pourrait servir à alimenter des chaudières à gaz. Le reste du temps, les PAC assurerait le chauffage.
    + les besoins pour l’industrie, l’agriculture et les transports bien sûr.

    La France est bouffée par les pétro-gaziers-ENRv qui ont pris le pouvoir. Le nucléaire leur sert de paillasson.

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    • @Marc,

      Vous avez raison le Nucléaire actuel (même à 90% ou 95%) et l’hydraulique actuel (dans de bonnes conditions de remplissage) ne boucle pas le Système électrique à chaque instant… (mais les trous dans la raquette sont petits tout de même en temps normal…)

      Pour Rappel :
      1 – le programme électro-nucléaire français n’a jamais été complété comme prévu initialement –> Si on était allé plus loin avec plus de STEP (Cf point 2) Quid !? (sachant que les Suisses et les Italiens ont toujours été friands de notre électricité depuis fort longtemps, donc on pouvait en écouler des GW.H et même des TW.h 80% du temps et se servir de ces interconnexions comme « pilotage » ce qu’on fait aujourd’hui… avec même les barrages Suisses pour nous aider 5 à 10% du temps – ce qui se passe aujourd’hui dans les Faits…)
      2 – Le Programme d’ « augmentation » d’hydraulique n’a pas non plus été finalisé (5 GW de STEP potentielles sont restés dans les cartons à la fin des années 80 !!!) –> Admettons que cela aurait créé 3 GW de pompage (donc d’effacement de production superflue en heures creuses additionnelles et 4GW de turbinage (en comptant les réserves ultimes pour le réseau) soit 7GW de pilotabilité pour le réseau –> le point 1 serait passé aisément… Et on aurait en pompage 3GW (actuelles de pompage) + 3GW (prévues) d’une part et 8 GW en turbinage soit 14 à 15 GW de pilotabilité de la Base Nucléaire (même avec 80GW de Nucléaire installé et 75GW en fonctionnement de pointe on aurait eu 75-6 =69GW en heures creuses et 84GW en Heures pleines… (+ les interconnexions…)
      3 – Le Boom Gazier de la Mer du Nord des années 80-90 a fait considérablement augmenté nos consommations de Gaz (à tous les étages – Industrie, chauffage individuel, électricité pour compléter le système) –> Le cout d’une centrale à Gaz d’appoint est devenu bien moindre que « Production Nucléaire + stockage STEP » donc on a arrêté les centrales additionnelles et arrêter l’hydraulique et on a installé du Gaz pour finir de fermer les centrales au fioul et garder un système « bouclé »… (Vision simpliste mais pour donner la Logique) –> Nos pétroliers (entreprises d’état à l’époque) se devaient d’être en Mer du Nord, notamment du Fait des Chocs pétroliers et de l’incertitude du « Golfe » pendant 2 décennies (ELF et Total y allèrent donc gaiement). Il y a eu beaucoup de Gaz en Mer du Nord parfois à des endroits où le pétrole aurait été souhaité…
      4 – Le remplacement des Centrales à fioul par du Nucléaire a fait diriger le « pilotage » de consommation de Fioul et de ses dérivés proches « huileux » vers d’autres usages pour ne pas trop mettre à mal nos raffineries, la fraction Huileuse étant physiquement là (ie : Gasoil, kérosène, Fioul domestique, fioul lourds sont proches dans la « distillation » et peuvent être ajusté en débit…). Donc la promotion intensive du chauffage électrique et notamment les pompes à chaleur s’est arrêtée assez vite dans les années 90 (sinon des raffineries auraient fermé – « chantage » des pétroliers à l’époque…) pour mettre du fioul et à Gaz dans le chauffage, les ventes de chaudières à fioul et à Gaz ont bien prospéré dans les années 90… Le développement de l’aviation arrivait par ailleurs à point nommé pour bouffer de l’ « Oil »… Et les voitures diesel aussi…

      Le Système énergétique Français et ses équilibres divers entre le Pétrole et ses diverses fractions, le Gaz (et ses avantages financiers et aussi son efficacité énergétique et sa relative facilité de stockage) et le Nucléaire (qui a mis un sacré « bazar » dans la place « énergétique » avec ses progrès dans les années 80-90) est assez complexe, si en plus on rajoute les industriels : Pétroliers, para pétroliers et métiers aval du pétrole dont la plasturgie, la chimie de spécialité,…Les Gaziers (et la chimie qui va aussi avec) et enfin la filière Nucléaire …, cela fait des sommes d’emploi et des Lobbying de partout avec des intérêts divergents… (une usine de plastique au fin fond de la France « a » aussi son député et appartient à un syndicat national qui peut donner des « directives » de communication, et ces usines isolées sont souvent bichonnées par les élus locaux…).

      Nota : Dans ma carrière, je fus amusé par une anecdote ou le PDG de la boite pour laquelle je bossais alors, une grosse multinationale du BTP, était parfois passé par un chef de centre de profit local de Province (son N-3 ou 4 ou 5 même) pour avoir RDV rapidement avec le ministre de « tutelle » de ses activités. Le PDG s’en amusait ouvertement, un cabinet ministériel et un agenda de ministre c’est chargé et avec peu de flexibilité, un agenda de député/maire, c’est souvent plus flexible et sans conseiller/haut fonctionnaire présent… (le ministre était un élu local… qui avait un ancrage local historique qu’il ne pouvait renier…).

      Nos élus et nos ministres sont exposés à des Lobbying parfois « surprenants » mais efficaces… Le pétrole et la Gaz ont une emprise économique directe et indirecte colossale sur le Pays et au final assez bien répartie en France (des Raffineries aux transformateurs de plastique et aussi de pneus…, en passant par les BE de tout l’ensemble de l’Amont à l’Aval… Combien de départements français n’ont pas au moins une activité « dépendante » du pétrole ou du Gaz !? fort peu… et une raffinerie qui fermerait cela engendrerait des allongements logistiques de transport des carburants…).

      Aujourd’hui 66% de la population française vit dans à peine 20% du territoire (les métropoles urbaines et leurs agglomérations)… L’impact des éoliennes est assez indifférent à beaucoup de monde…

      Répondre
    • @Marc,

      Oui, variable par intermittence entre 15 et 40%, sachant que c’était des moments de pics de consommation… (la descente à 10% de la capacité installée est aussi à couvrir..)

      Imaginer ce « Yoyo » avec 50 GW installés : cela ferait 5GW par moment puis des oscillations sans harmonique entre 7.5GW et 20 GW !!! Pour potentiellement atteindre durant une dépression qui amènerait de la douceur des consommations moindres et qui suivrait cette période les 35GW ou plus… —> Comment absorber cela !? (on ne peut pas avoir 20GW d’électrolyseurs qui marcheraient 500 heures par an ou moins à cout technico-économiques abordables !!! et l’écrêtement coutera à quelqu’un, surement au consommateur… et sinon renchérira le cout de production éolien moyen donc le cout au consommateur in fine… )

      Répondre
  • APO: les centrales à gaz sont indispensables pour contribuer à couvrir les 2 mois par an de froid et de forte chaleur.
    Le nucléaire n’a pas la structure de coûts pour cela, et les STEP ne tiennent que la journée, pas 2 semaines consécutives de froid ou de forte chaleur.
    A ce propos, l’Espagne a consommé beaucoup de gaz cet été, beaucoup plus qu’en hiver !
    La production PV a été réduite par les fortes chaleurs, quoi qu’elle restait conséquente quand même et l’éolien était également faible.
    Un électrolyseur branché sur le réseau, utilisant la production éolienne avec un fc de 40% (qui tient compte du foisonnement national, au pifomètre), pourrait produire de l’hydrogène avec un fc conséquent. Pendant 10% du temps, l’éolien soutiendrait directement le réseau. Et il y aurait aussi quelques écrêtements.

    Comme disait Y Bréchet, « nucléaire et ENRv vont devoir cohabiter, alors il faut trouver la meilleure combinaison possible ».

    Les scénarios de RTE sont bidons et écrits par les gaziers. Ces grands groupes ont leurs services de « communication », de « relations publiques ». Les dossiers arrivent tout prêts dans les ministères, le ministre n’a plus qu’à signer !
    Chaque personnage politique est étudié précisément. On a vu ces pratiques lors de reportages sur l’industrie du tabac, c’est pareil pour le reste + le chantage à l’emploi partout comme vous le décrivez à propos des pétro-gaziers.
    C’est pareil au niveau de la Commission Européenne.

    Répondre
  • Aujourd’hui, la France a bien mieux à faire que d’installer de l’éolien, juste pour faire plaisir aux teutons, et aux industriels des ENRv, qui doivent bien rigoler de notre faiblesse.
    Encore un peu d’éolien offshore et de PV, pourquoi pas, mais ensuite, il faudra relier l’éolien à la production d’hydrogène, et le PV ne pose pas de problème tant qu’il s’inscrit dans le surplus de consommation journalier.
    La France a beaucoup à faire en terme d’isolation, de PAC, et de densification de l’habitat.
    Toutes ces zones rurales hyper dépendantes de la voiture… Comment va faire le smicard qui y habite dans 10 ou 15 ans ??

    Répondre
    • @Marc,

      Je ne vois pas trop comment on pourra relier des grosses productions éoliennes à de l’électrolyse qui est un phénomène physico-chimique qui nécessite de la stabilité de production (sauf si de nouvelles technologies sont « trouvées » et économiquement viables)… Pour moi c’est encore un « Leurre » inventé pour mettre encore et toujours plus d’éoliennes… La production éolienne ne peut être mise qu’en parallèle de capacités hydrauliques, de GAZ et/ou des interconnections à l’échelle pour avoir du foisonnement dans de grands espaces (ou un peu des 3 à la fois…)… Pour l’instant on a les 3 en France (La Suisse et l’Italie pour évacuer beaucoup de production des éoliennes, des centrales à Gaz (Hélas Trop ! avis perso) et des l’hydraulique) mais à 50 GW de capacités installées ce sera de l’écrêtement à chaque dépression, tant pis pour les « petits coqs » français qui devront payer pour ces écrêtements…

      A regarder le Solaire, de plus en plus, j’y vois aussi une marge supérieure d’installation à ne pas dépasser sauf à vouloir mettre plus de GAZ dans le Mixte… Avec 50GW de Solaire, quasi tout le parc Nucléaire serait à l’arrêt 6 mois par an… Pour le cout, l’hydrogène serait dans ce cas une solution sans stockage intersaisonnier mais du journalier (+ réserves tampon) – Mais à Quel Prix en système complet !?

      On est en train de couvrir notre Mix énergétique d’une quantité potentiellement invraisemblable de couches de production (avec les Objectifs donnés) sans aucune complémentarité réelle… Ca va couter les Yeux de la tête au consommateur et ruiner des pans entiers de nos industries !!!

      Je vous conseille en visionnage de l’interview longue de Hervé Machenaud qui a des points de vue forts intéressants et qui a connu l’intérieur du « Système » – https://www.youtube.com/watch?v=BRNCmlUk5j8

      Répondre
      • APO: concernant la possibilité de produire de l’hydrogène avec de l’éolien (ou du PV), je ne vois pas beaucoup de références là-dessus qui indiqueraient que cela poserait un problème.

        Répondre
        • @Marc,

          Il y a tellement peu de références réelles (et surtout absolument aucun REX sérieux à l’échelle des enjeux actuels) sur l’Hydrogène donc pour le moment on lui fiat « dire » et « produire » tout et n’importe quoi à la fois…

          Le Stockage de l’Hydrogène est un des Défis (pour des volumes très conséquents d’énergie) et à part aux environs de 5% dans le réseau de Gaz, ce qui en Hiver représente tout de même des volumes conséquents mais pas sans limites non plus…

          Exemple : Pour Stocker l’hydrogène produit par un parc éolien de 50GW qui produirait « bien » (mais toujours avec des pics) durant 20 jours de dépressions successives (cela arrive souvent dans l’ouest avec des creux et des bosses dans l’intensité du vent donc aussi dans le courant créé), admettons 50% de Fc alors 50GW x0.5 x 20 x 24 = env 12 000 GW.h = 12 TW.h et même si seulement 40% de l’hydrogène est à stocker (autre d’autres usages en cours de « route ») cela fait 4.8 TW.h à Stocker !!! Il n’y a pas de garanties que les stocks de Gaz actuels puissent « accepter » l’Hydrogène d’une part et d’autre part les réseaux pour l’Hydrogène produit n’existe pas (et les réseaux de Gaz sont occupés !)… Le réseau de Gaz français a été fait sur plusieurs décennies… avec des « forces vives » en nombre et des autorisations administratives « faciles ». Refaire un nouveau réseau prendra des décennies aussi (et on n’a pas commencé !!!)…
          Beaucoup de monde parle d’ammoniac, qui est chimiquement une petite « saloperie » pas facile à manipuler (corrosif et dégagement gazeux agressif)… CF AZF entre autres …

          L’Hydrogène est pour le moment un Mythe dans la façon dont beaucoup de gens en parle (Comme la croissance perpétuelle à 3% (hors inflation) )… Mais tous les Lobbys (Gaziers, Pétroliers, Verts, et pas mal de Pro-Nucléaire) veulent et ont besoin de ce vecteur énergétique pour « boucler » leur Système !!! Je pense que seuls les Gaziers savent que cela ne bouclera pas avant longtemps et que le GAZ Fossile fera un LONG intermède d’autant plus qu’il y aura beaucoup d’ENRi (voir à l’excès) dans les Mix énergétiques…

          Répondre
  • Je cite marc
    Comme disait Y Bréchet, « nucléaire et ENRv vont devoir cohabiter, alors il faut trouver la meilleure combinaison possible ».
    Je n’ai pas entendu Y Bréchet dire cela :
    Y Bréchet sait bien que le nucléaire n’est .pas fait pour suivre les à-coups de production de l’éolien en dents de scie.
    C’est pourquoi il milite pour le couple nucléaire-hydraulique tout deux pilotables. et il faut quantifier et accentuer la quantité de nucléaire (au delà des 63 GW installés). permettant de passer les pics de conso à venir en période hivernale (avec une réelle réindustrialisation)
    Concernant la « cohabitation » avec les ENR intermittents, il faut arrêter de leur donner la priorité au réseau. On connait les PB récurrents que le réseau doit encaisser quand on est au delà de 30% d’ENR intermittents. RTE ds son dernier rapport avait mis en garde sur ces phénomènes qui peuvent devenir rédhibitoire car les « solutions » annoncées par certains sont loin d’être convaincantes.
    Ci après la liste des surcoûts liés aux PB engendrés par les ERR intermittentes
    • Coût de surcapacité (profile costs)
    • Coût d’équilibrage (balancing costs)
    • Coût de densité (grid costs)
    • Coût de l’impact sur les émissions de CO² Les centrales gaz dites « à cycle ouvert » OCGT sont les seules capables de suivre « les dents de scie » de l’éolien avec 52 % de CO² en plus.
    Le vrai débouché pour les ENRi est la production en direct de l’H² par électrolyse.
    Nota) il est possible d’expliciter les profil costs, les balancing costs et grid costs ultérieurement.

    Répondre
    • @Michel Dubus,

      Sur votre point : «  » Le vrai débouché pour les ENRi est la production en direct de l’H² par électrolyse. «  » –> Si vous avez des modèles/informations pour boucler ENRi + Hydrogène, je suis preneur.
      De mon coté et d’après ce que j’ai lu, je ne vois qu’un Mythe pour le moment…

      P.S.: La seule production Hydrogène qui tiendrait la route de manière technico-économique d’après des organismes comme le CEA est une production quasi continue, ce qui impose une consommation quasi continue (avec certes de petits stocks tampon)…
      20GW d’éolien (notre parc actuel) qui produit à 35% de FC en Hiver sur 100 jours et en ne considérant que 25% de stockage, cela fait : 20 x .35 x 100 x 24 x 0.25 = 4.200 GW.h soit 4.2 TW.h (c’est colossal en volume !!! surtout avec de l’Hydrogène) et même le même parc sur 10 jours de passage de dépression (50% de Fc) mais en stockant la moitié 20x.5x10x24x.5= 1200 GW.h soit 1.2TW.h (sans réseaux nationaux, ni réservoirs existants à ce jour !!!).

      L’Hydrogène est un sujet que tout le monde prend avec légèreté (comme ce Gaz) mais Explosif dans les Faits !!! (comme le Gaz lui-même). Tout le monde en parle comme vecteur énergétique de Stock sans solutions existantes à ce jour… (sauf l’ammoniac mais avec des rendements de ce fait excessivement bas…).
      Nota : Stocker de l’essence ou du Gasoil, on peut même le faire dans une bouteille d’eau pour se dépanner… (et une petite bouteille Campingaz cela permet de faire des randonnées et de manger chaud…). Pour l’hydrogène il y a certes les piles à combustible portable mais les recharges cela coute une fortune (notamment les contenants spéciaux !)…

      Répondre
  • Y Bréchet a la solidité technique, la sincérité et le charisme. Dommage qu’il ne soit pas plus impliqué que cela politiquement.
    Il n’est pas anti-ENRv, mais pour leur intégration raisonnable dans le système énergétique complet, avec une forte composante de nucléaire à entretenir et à redévelopper.

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