Transition énergétique : Agnès Pannier-Runacher « assume d’être une technicienne »

La nouvelle ministre de la Transition énergétique et ancienne ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher a dit mardi « assumer d’être une technicienne » chargée du climat au sein du gouvernement, meilleur profil selon elle pour parvenir à « sortir la France des énergies fossiles ».

« Tout le monde a la fibre écolo, car le sujet c’est de sauver la planète », a dit Mme Pannier-Runacher sur BFM, répondant aux critiques des organisations écologistes comme Greenpeace qui a tweeté que « les personnalités choisies » pour superviser les questions climatiques au sein du nouveau gouvernement « n’ont pas d’expérience spécifique de leur sujet ni de vision des enjeux globaux si ce n’est une croyance aveugle dans les chimères de la croissance verte et des technologies qui n’existent pas ».

« J’assume d’être une technicienne, de travailler beaucoup, de connaître mes dossiers, ce sont des sujets compliqués qui ne peuvent être confiés à des gens qui ne sont que dans le slogan ou dans les paroles, il faut être dans les actes », a rétorqué la ministre.

« Je crois que le plus simple, c’est de dire que ma mission est de sortir la France des énergies fossiles », a-t-elle résumé. « Ce que je construis, c’est une politique énergétique qui permet de se passer du carburant, de se passer du fuel, de se passer du gaz naturel et donc de s’appuyer sur d’autres modes de production d’énergie », a-t-elle affirmé, sans préciser d’échéances.

L’écologie, « ce n’est pas un sujet nouveau pour moi », a affirmé Mme Pannier-Runacher citant des exemples de son engagement climatique dans ses précédentes fonctions : un rapport sur la finance socialement responsable et la finance écologique en 2002, ou la mise en place de référentiels sur l’investissement vert pour le compte de la Caisse des Dépôts, grand investisseur public.

« Grâce à l’action que j’ai portée dans le gouvernement précédent, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des sites industriels » et au plan de relance, la France a « réduit de 3,6 millions de tonnes équivalent CO2 » ses émissions, a-t-elle ajouté, en citant aussi « le contenu écologique fort » du plan d’investissement France 2030, et son travail sur la « simplification des procédures » pour déployer de nouvelles énergies renouvelables.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Il ne reste donc à espérer que la technicienne ne se fasse pas croquer par les politiques. Parce qu’en technique, le « en même temps », pas terrible !

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  • HEC, Sciences Po et l’ENA, aucune formation technique ou scientifique. Elle a juste l’arrogance des énarques! Ils n’ont rien appris mais ils savent tout et peuvent parler de tout!

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    • Un diplômé d’HEC a un certain niveau en maths, qui lui permet de comprendre des problématiques techniques.
      Ce n’est pas un pur cerveau littéraire.

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  • Se passer du carburant (essence, gazole), c’est aussi se passer d’agrocarburants, produits à partir de blé, betteraves, colza et tournesol pour l’essentiel.

    Ces cultures utilisent autour de deux millions d’hectares de terres agricoles, pour l’essentiel en France mais aussi dans d’autres pays, européens ou pas.

    Pour mémoire, la superficie de terres cultivées en France est de 18,8 millions d’hectares pour une superficie agricole totale de 28,2 M. ha, le reste étant en prairies, vignes, vergers …

    Un hectare de colza ne produit en apparence 15 MWh d’énergie (par an). Mais c’est avant d’en déduire la consommation d’énergie des machines agricoles, celle des engrais et pesticides, celle de la transformation en usine.

    A raison d’un MWc installé à l’hectare, une centrale photovoltaïque va produire de 1.000 à 1.500 MWh d’électricité à l’hectare chaque année, selon le lieu d’implantation (moyenne 1.150 à 1.200 en tenant compte de la géographie).

    Remplacer seulement cent mille hectares de colza par du photovoltaïque permettrait déjà de produire près de 120 TWh d’électricité par an.

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    • @ Marguerite
      Vous avez tout à fait raison de souligner que cultiver pour produire de l’électricité dite bio est une aberration. Ce n’est pas comme ça que nous avons la moindre chance d’atteindre le zéro CO2.
      Par contre, vous savez bien que le photovoltaïque est intermittent de façon caricatural.
      Avec un taux de charge inférieur à 20% (et je suis généreux), il peut être utile dans des pays ayant, comme par exemple l’Allemagne, des centrales très carbonées, car elles permettent de diminuer un peu leur production de CO2, mais ne peuvent avoir en France qu’une utilité marginale.
      Du coup, en ce qui concerne la France, dont le développement de l’hydraulique est limité par la nature, la seule solution à terme sera nucléaire.
      Évident, n’est-ce pas ?
      Et comme nous avons pris du retard industriel pour construire les 50 à 100 réacteurs nécessaires pour 2050, nous n’aurons guère le choix, pour faire le joint, de faire comme à Landivisiau, des centrales à gaz soulagées, lorsque la météo est favorable, par éolien en mer et solaire. Mieux que rien.

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  • Macron a choisi un « attelage » de 3 ministresses pour planifier et driver à pas forcé la transition énergétique. J’espère que la « féminité » et le « en même temps » ne vont pas se porter ombrage et préjudice au final à cette transition.
    @ marguerite le colza ne sert il pas à l’origine à la fabrication de l’huile alimentaire qui fait tant défaut dans les rayons des supermarchés pour qui fait encore les courses et la cuisine ?

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      • @Serge,
        Pour l’huile alimentaire, ça dépend des gouts, des cultures et du budget…
        En Inde, c’est l’huile de palme à gogo pour l’alimentation maintenant…

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        • Hors sujet. La question était quelle est l’huile qui manque, que l’on ne trouve plus et suivi d’une reponse fause (le Colza).
          La réponse juste était : L’huile de tournesol, et ça ne dépend des goûts de personne, c’est ce qui fait défaut en magasin.

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  • Blé, betteraves, colza, tournesol … ne sont pas cultivés pour produire de l’électricité mais des AGROCARBURANTS.

    L’électricité renouvelable ne se limite pas au photovoltaïque, pas plus qu’à l’éolien pris isolément.

    Actuellement, malgré son faible développement en France, le photovoltaïque a une utilité loin d’être marginale. Surtout avec la faiblesse du nucléaire que l’on ne peut que constater depuis plusieurs mois.

    Quant à construire (mettre en service) 50 à 100 réacteurs nucléaires en France d’ici 2050, même le plus forcené actionnaire de l’industrie nucléaire ne saurait y penser.

    Pour Landivisiau, le misérable argument ressassé par notre ignorant, chacun sait que le projet n’a rien à voir avec l’éolien, comme le renforcement du réseau en PACA n’a rien eu à voir avec le photovoltaïque.

    Aussi bien le colza que le tournesol, l’olive, l’arachide et quelques autres graines servent à produire de l’huile alimentaire.

    Le tournesol provenant d’Ukraine coûtait sans doute moins cher que le colza produit sur notre territoire.

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    • Ah, Marguerite,
      « Pour Landivisiau, le misérable argument ressassé par notre ignorant, chacun sait que le projet n’a rien à voir avec l’éolien »
      Autant je suis d’accord pour dire que, à l’époque, la projet de Landivisiau a été lancé pour d’autres raisons (refus des Bretons des centrales nucléaires), autant il faut bien reconnaître que le couple centrale à gaz de Landivisiau plus éoliennes en mer en Bretagne Nord est une merveilleuse occurrence tombée du ciel.
      Et devra se reproduire lorsque notre nucléaire deviendra insuffisant (compte tenu des retards pris), et qu’on s’apercevra qu moindre jour sans vent ni soleil que de nouvelles centrales pilotables, donc à gaz, sont devenues indispensables.
      En fait, n’ayez crainte, peu en parlent mais tout le monde est au courant et fait les plans ad-hoc.

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      • @Hervé Guéret,
        Vous avez partiellement tort sur votre analyse de Landivisiau.
        Tout d’abord, la Bretagne est déficitaire de plus de 2 GW de production électrique quasi en permanence (voir presque 3GW par moment en Hiver !). Ensuite la région est une pointe donc non interconnectable facilement et ne laisse par ailleurs pas de flux électrique passé vers d’autres territoires (en attendant la connexion vers l’Irlande – non loin de Landivisiau d’ailleurs).
        Avec moins de 0.5 GW de puissance, Landivisiau ne changera pas réellement le manque de production locale mais permettra (normalement) de fermer 2 vieilles centrales à fioul (Dirinon et Brennilis) dans le voisinage !
        Pour schématiser, la Bretagne a 2 entrées de THT, une Nord et une Sud (près de Cordemais d’ailleurs qui tourne « pour » les Bretons essentiellement… et l’EPR de Flamanville servira à alimenter la Bretagne dans le futur…).
        La THT Nord s’arrête (en gros) à Saint-Brieuc et ne se connecte pas directement à Landivisiau. Le projet éolien de la Baie de Saint-Brieuc n’aura donc pas de Back-up réel local !!!
        La THT Sud remonte vers Brest (pas lojn de Landivisiau) et alimente l’extrème Nord-Ouest breton. C’est donc une des lignes parmi les plus éloignées de toute source de production importante en France (surtout quand Cordemais est à l’arrêt!)… Les centrales thermiques présentes au bout de cette ligne depuis des décennies étaient là pour « soutenir » le réseau en bout de ligne (il y eut un moment la centrale Nucléaire de Brennilis pour faire cela mais elle est fermé depuis plus de 30 ans)… Par contre, il est certain que tous les parcs éoliens et solaires entre l’Axe Rennes-Nantes et Quimper-Brest sont connectés à cette ligne indirectement et que lorsque ces parcs marcheront bien, la centrale à Gaz sera éteinte (normalement !) et lorsque les ENRi ne fonctionneront que marginalement, la Centrale à Gaz soutiendra le réseau… Les parcs éoliens à venir en Sud Bretagne « pourront » donc avoir Landivisiau en « back-up » également (vision du Verre partiellement vide) et lorsque le vent soufflera les turbines à gaz seront éteintes (vision du verre rempli…).
        Autre point aucun projet d’éolien en mer n’existe pour le moment entre Saint -Brieuc et Lorient pour le moment, les lignes HT et THT sont trop faibles pour des parcs éoliens sur près de la moitié de la pointe bretonne (en plus de l’impact de l’Ile Longue et des rails de Navigation à proximité de Ouessant pour des implantations en mer).

        Il est vrai que les pro-100%ENRi pourraient regarder la production bretonne (et la consommation) pour voir si on peut aisément faire du 100%ENRi dans les années à venir à l’échelle d’un territoire !!! Les capacités hydrauliques en Bretagne y sont faibles, hormis la Rance qui est un cas à part car tellement prévisible en production mais tellement peu pilotable… Le Biogaz est en plein boom !!! Les éoliennes ont commencé à y être développé depuis 25 ans et le solaire pas mal depuis 15 ans… La région est moyennement industrialisée… Ce serait bien donc de faire une zone-test isolée et donc de voir réellement ce qui peut être fait.

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    • @Marguerite,

      Quand vous parlez de  » faible développement du photovoltaïque  » –> Etes-vous sérieuse !??? Cela a impacté le cout de l’électricité de tout le monde de manière non négligeable… Et les volumes produits sont sortis de l’épaisseur du trait depuis pas mal d’années pour l’électricité chez nous
      L’utilité actuelle du photovoltaique est indéniable. On peut encore en faire nettement plus, je suis d’accord. Toutefois à une échelle beaucoup plus large et sans plans cohérents, cela risque d’être un gouffre financier national (avec des doublons de production innombrables et couteux)… Et de plus, nous exposer à des risques géopolitiques non nuls de par la Nature des composants du PV et de leur origine (chinoise en premier lieu) si la proportion du PV est devenue essentielle et sans aucun moyen de substitution !!!

      Le Gaz et le pétrole (en achat) ne représente même pas 5% de notre PIB (et de celui de l’Europe). Pourtant sans Gaz et sans pétrole –> Quel pourcentage du PIB est impacté ??? Je ne sais pas répondre à cette question factuellement tellement nous avons du Gaz et du pétrole partout et pour tout dans nos vies. Ce serait facilement plus de 50% (pour ne pas dire 75%), vois plus de PIB réel tellement le pays serait plongé dans un chambardement jamais vu la population actuelle…

      Il vous est arrivé de parler de la valeur importée des panneaux PV en pourcentage. Car oui nous « exportons » du PV (des projets de PV clé en main notamment comprenant leur financement et le montage technique de ceux-ci, cela fait souvent beaucoup plus d’argent en valeur absolue que les panneaux PV eux-mêmes, mais sans panneaux pas de business…). C’est un peu comme il y a 50 ans ou nous raffinions quasi tout le pétrole en occident et en ré-exportions une partie et notamment chez les pays producteurs, il y avait donc une dépendance mutuelle… Aujourd’hui de plus en plus de pays producteurs matures raffinent le pétrole chez eux (ou projettent de le faire sérieusement) et de n’exporter que des produits raffinés et la pétrochimie liée au pétrole s’y développe également… Les raffineries et autres usines chimiques ferment (et/ou se transforment mais avec nettement moins de capacités) en Europe et en France depuis 20-30 ans, sans que nous ayons réellement baissé nos consommations de produits pétroliers et de leurs dérivés… Notre dépendance est toujours là, mais le coté positif économiquement beaucoup moins…

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    • @Marguerite,

      D’accord sur l’inutilité complète de l’utilisation du Blé en Agrocarburant, un peu moins pour faire de la Chimie « verte ».
      Par contre, le Colza a des co-produits pas inintéressants dont les tourteaux issus du pressage des graines et utilisés en alimentation animale, comme tout il ne faut pas en abuser… De plus, le colza dans les rotations agricoles n’est pas une mauvaise chose entre certaines cultures et les tiges de colza suivant leur « réemploi » peuvent être tuiles pour les sols agricoles (séquestration de Carbone)… A plus long terme pour avoir une agriculture « indépendante » des hydrocarbures, le colza semble être éligible pour alimenter tracteurs, quelques autres engins agricoles et quelques camions (mais pas pour la flotte française de voitures, là on est d’accord…).
      Le Mais est à proscrire de bien des régions françaises (non adaptés et demandant trop d’eau en été !). Et ne surtout pas suivre le modèle allemand de méthanisation à base Mais !

      Répondre
  • Notre nouvelle ministre a eu une foultitudes d’activités et même conjoint du Président d’Engie….c’est sur elle sera aux ordres, pour une fois d’accord avec cet impayable Mr ROCHAIN rien de bon à en attendre pour la France on en reparlera aprés les législatives….
    Comme tout le monde voit la supercherie du gaz prôné par l’Allemagne pour mieux assumer sa suprématie sur ces voisins et notamment la France, avec la promotion de l’intermittence Allemande, maintenant on nous dit que finalement c’est dans les Tanks et armement basiques à foison qu’il faut investir..de toute urgence CQFD Poutine à Raison c’est celle du plus fort tout le reste c’est du pipeau. Chacun pour soi l’Europe de l’énergie COMME L’Europe Militaire est un leurre pour mieux nous spolier , le marché de l’électricité en est un exemple,, au détriment de notre indépendance tout en nous faisant payer chèrement l’addition. L’AIE le reconnaît haut et fort maintenant , sans nucléaire point de salut…..même avec 100gw d’intermittent le 19 j Janvier, seul le nucléaire a tenu faiblement mais surement ses promesses.

    Le déclin est en marche, avec la prégnance et la dette explose….;la capacités de français à relever le défi…..comme le niveau de l’éducation nationale…allez lutter avec les 30 Millions d’ingénieurs Chinois qui y croient.. vu la hauteur des arguments ici est des gouvernants en place….Rideau assuré. Allez courage on en reparle dans 100j

    Répondre
    • @bjd,

      Avec nos niveaux de vie actuels et la consommation de ressources en découlant –> Peut-on donc être « réellement » indépendant tout en maintenant nos niveaux de vie actuels ???
      La « taille » de la France sur l’échiquier mondial de part sa proportion d’hommes instruits dans divers domaines et ses capacités techniques et industrielles à l’échelle mondiale n’est plus celle de 1800, ni de 1900. A ces époques nous représentions réellement quelque chose de par notre « taille » sur l’échiquier mondial (nous étions une pièce majeure). Aujourd’hui nous sommes devenus un petite puissance moyenne et la descente continue (nous serons bientôt un vulgaire « pion » sur un jeu d’échec), du fait de la croissance d’autres pays majeurs (Chine en tête, mais pas que…) et de nos dépendances diverses en ressources de l’étranger. L’époque bénie de l’occident dominant nettement le monde est en train de s’estomper (voir est presque révolue)…

      Croyez-vous réellement que la France puisse espérer être seule et puissante dans ce monde !?
      Sans puissance point ou peu de ressources importées en masse donc plus de niveau de vie actuel pour la majorité de la population… L’Europe est « encore » puissante de par l’association de pays de puissance moyenne et faible, car l’Union fait la force… Que la gestion de l’Europe soit bonne et optimale, je n’en suis pas sur pour autant…

      Répondre
  • Pour réduire les émissions de CO2 il faut tourner le dos aux combustibles fossiles et faire appel à des énergies décarbonées, nucléaires et renouvelables : c’est à dire l’hydraulique complétée par de l’éolien et du solaire, ces deux dernières présentant des limites physiques car intermittentes.
    L’étude la plus sérieuse permettant de définir le meilleur mix électrique décarboné pour la France a été réalisée par le RTE. La conclusion est qu’il faut construire le plus de nucléaire possible ; mais en raison de l' »attentisme » des derniers gouvernements depuis Mitterrand, on n’a plus les moyens de renouveler suffisamment rapidement le parc nucléaire actuel avant qu’il ne devienne obsolète, d’où la nécessité de construire aussi de l’éolien en mer et du solaire.
    Ceci devrait permettre d’éviter la pénurie d’électricité, mais il faudra aussi apprendre à ne pas la gaspiller.
    La simplification (entendez : la réduction de durée) des procédures administratives est aussi une bonne idée : mais il ne faut pas la réserver aux éoliennes, et travailler sur celles du nucléaire. Car les 15 années actuellement nécessaires entre la décision de construire une centrale et sa mise en service ne sont pas raisonnables surtout quand on regarde comment procèdent les autres pays.

    Répondre
    • @Studer,

      Vous auriez pu rajouter la Simplification aussi pour le traitement des dossiers relatifs à l’hydraulique dont l’utilité ne fera que croitre et pour plusieurs facteurs : Energie et Stockage de l’eau… (Sans glaciers de grande taille et congères de longue durée à la fin du printemps dans nos montagnes et avec en plus des massifs forestiers à la dérive, certaines rivières de France vont devenir des « oueds » comme en Afrique du Nord… Rien par moment suivi de torrents surpuissants à d’autres périodes lors des pluies de fin d’été et d’hiver…).

      Répondre
  • Pour revenir sur la compétence « technicienne » de la ministre je me souviens d’un ancien ministre qui avait comme diplôme un cap mécanicien et qui était propriétaire d’un garage -concession à Loudun. Et quoi que l’on puisse penser, toute son action politique ne fût pas complètement dénuée de bon sens, alors les diplômes ne sont pas à négliger mais pas que!

    CF Wikipédia:
    Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (1977 → 1978),
    de l’Économie (1978 → 1981), de l’Éducation nationale (1986 → 1988)
    Sénateur de la Vienne (1968 → 1977, 1981 → 1986 et 1988 → 2004)
    Président du Sénat (1992 → 1998)
    Conseiller régional de Poitou-Charentes (1973 → 1989)
    Président du conseil régional de Poitou-Charentes (1985 → 1986)
    Conseiller général du canton de Loudun (1961 → 2004)
    Président du conseil départemental de la Vienne (1977 → 2004)
    Président de la CC du Pays loudunais (1993 → 2002)
    Suppléant du député Pierre Abelin

    Répondre
  • Entièrement d’accord sur P Beregovoy, homme sincère et engagé qui a été trainé dans la boue comme malheureusement bon nombre d’hommes politiques (trop?) et les choses n’ont pas évolué, il suffit de voir les niveaux d’invectives avec les réseaux sociaux et les chaines d’infos (sic) en continu où le mensonge et la démagogie sont souvent le principale argument. Les hommes politiques sont comme tout le monde à l’image de la société et la distribution des comportements et conduites correspond assez bien à la courbe de Gauss: même proportions d’honnêtes, malhonnêtes, cupides, menteurs, sincères, humbles, tricheurs, emphatiques, discrets, m’as tu vu, ……..liste à compléter……

    Répondre
  • @ Victor
    Béré s’est même suicidé de 2 balles ds la tête car il en savait trop sur le mit !
    Darmanin est l’exemple type de la malhonnêteté, du menteur, du tricheur et de la traitrise… Ce comportement de dégueulasse (révélé au monde et à la France par ce qui s’est passé au stade de france) aurait dû être sanctionné; Dans tout autre pays il aurait été démissionné. Au contraire Ici, macron le couvre et lui garde « toute » sa confiance. En somme macron est comme le minable darmanin en col blanc !

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