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Les prévisions de production renouvelable « sont essentielles pour l’équilibre du réseau électrique »

Le Monde de l’Énergie ouvre ses colonnes à Morgane Barthod, fondatrice de meteo*swift, start-up dédiée à la  prévision de la production solaire et éolienne, racheté récemment par Trailstone, pour évoquer avec elle cette question cruciale de la transition énergétique.

Le Monde de l’Énergie —Sur quels mécanismes reposent aujourd’hui les techniques de prévision de production des énergies renouvelables intermittentes ? Quelles sont les dernières innovations de rupture en la matière ?

Morgane Barthod —Mon expertise porte surtout sur les prévisions solaire et éolienne. Parmi les autres sources d’énergies renouvelables intermittentes, on compte les centrales hydroélectriques au fil de l’eau. Les techniques de prévision pour ces centrales impliquent de modéliser l’arrivée d’eau grâce à des prévisions de précipitations, des modélisations de bassin-versant et parfois de capteurs placés dans les cours d’eau.

Pour l’énergie éolienne, on utilise à la fois des prévisions météo (issues de modèles de prévision numérique du temps ou de capteurs), les données en temps réel transmises par les parcs éoliens, et des algorithmes d’intelligence artificielle (famille de timeseries). On peut ainsi modéliser le comportement de chaque éolienne dans une situation météo donnée : l’algorithme apprend son comportement passé grâce aux séries temporelles de prévision météo et de production, et en déduit une prévision pour le lendemain.

D’autres techniques sont également utilisées pour améliorer la précision des prévisions, par exemple la descente d’échelle par modélisation numérique de dynamique des fluides pour obtenir des prévisions météo à maille plus fine. Une innovation en la matière est l’utilisation de deep learning pour prendre en compte un spectre plus large en météo : plutôt que de prendre les prévisions météo en un seul point source, les algorithmes peuvent emmagasiner les prévisions de toute une zone et ainsi capter des signaux faibles (par exemple une perturbation météo qui devait passer 10km au nord du parc éolien et qui finalement passera dessus pourra tout de même être captée et prise en compte par les modèles).

La principale innovation de rupture a été l’utilisation d’intelligence artificielle dans ce domaine, soit une approche basée sur les données historiques plutôt qu’une modélisation explicite à partir de la fiche technique de l’éolienne.

Pour les prévisions solaires, on utilise également de l’intelligence artificielle pour modéliser le comportement des parcs photovoltaïques. Pour les prévisions infra-journalières, on complète avec des données satellites de couverture nuageuse : on essaie de prédire l’évolution des nuages existants et d’anticiper si et/ou quand ils feront de l’ombre sur les panneaux solaires.

Le Monde de l’Énergie —En quoi les prédictions météo sont cruciales pour la prédiction de production d’énergies renouvelables ?

Morgane Barthod —La production d’énergie éolienne et solaire dépend directement de la météo : principalement du vent et du soleil, mais aussi par exemple de la température et de l’humidité (en effet, s’il gèle, du givre voire une couche de glace peut se former sur les éoliennes, et ralentir leur rotation ou forcer les opérateurs à les arrêter pour éviter les risques de projection), et d’autres facteurs en fonction des zones géographiques. Dans certaines régions par exemple, les parcs solaires sont très impactés par les tempêtes de sable puisque le sable recouvre les panneaux et les empêche de fonctionner.

C’est donc grâce aux prévisions météo qu’on peut calculer les prévisions de production d’énergie solaire et éolienne.

On peut distinguer plusieurs horizons. Plusieurs jours à l’avance ou la veille pour le lendemain, on s’appuiera plutôt sur les modèles de prévision numérique du temps. Quelques heures à l’avance, on utilisera aussi des images satellites pour la prévision solaire, qui permettent de repérer où se trouvent les nuages et d’appliquer ensuite un modèle de simulation pour anticiper leurs mouvements. Quelques minutes à l’avance, on utilisera principalement les données en temps réel transmises par les parcs solaire et éolien, auxquelles on pourra ajouter des images prises par des caméras « fish-eye » posées au sol à proximité des panneaux solaires.

Le Monde de l’Énergie —Quel impact ont ces prévisions sur les politiques énergétiques ?

Morgane Barthod —Ces prévisions sont essentielles pour l’équilibre du réseau électrique et l’intégration à grande échelle des énergies renouvelables dans le mix électrique.

Lorsque la production éolienne ou solaire subit de fortes variations mais qu’on le sait à l’avance grâce à de bonnes prévisions, le réseau électrique peut aisément les gérer de manière peu coûteuse et peu polluante : en important/exportant de l’électricité, en stockant/déstockant (par exemple grâce à des centrales électriques pompage/turbinage), en modulant les autres sources d’énergie (nucléaire par exemple), en négociant avec des usines une baisse temporaire de leur consommation, etc.

Lorsque ces variations sont mal prévues, il ne reste que les solutions « d’urgence », plus coûteuses et polluantes, par exemple les centrales à gaz ou charbon d’appoint.

La prévision est donc un maillon crucial de la transition énergétique à grande échelle, et de l’indépendance du réseau électrique vis-à-vis des énergies fossiles. Plus les prévisions s’améliorent, plus cela facilite l’intégration d’une grande quantité d’énergies renouvelables au mix électrique.

Le Monde de l’Énergie —Quel est le coût des techniques de prévisions avancées, et leur adoption est-elle rentable pour les centrales EnRi par rapport aux économies qu’elles permettent de réaliser ?

Morgane Barthod —Le coût est très variable en fonction de la qualité de la précision (pour des prévisions très fines, des analystes et chercheurs peuvent regarder les données de chaque parc et développer et implémenter des améliorations spécifiques à chaque parc), du nombre de parcs prévus en même temps (car on réalise alors ensuite des prévisions agrégées, et on peut utiliser les données de certains parcs pour améliorer la prévision d’autres parcs du même portefeuille), etc. Ces prévisions sont cependant très rentables et permettent de réaliser des économies très conséquentes sur les marchés de l’électricité (où les erreurs de prévision sont pénalisées par le gestionnaire de réseau), qui justifient largement l’investissement dans une bonne qualité de prévision.

commentaires

COMMENTAIRES

  • De louables intentions, mais il restera à voir si concrètement les mesures envisagées tiennent leurs promesses.

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  • Le stockage de l’ électricité se résume au système de pompage , à son maximum en France .
    Le reste n’est que vue de l’esprit ou anticipation sans réalité concrète si on considère les quantités d’électricité à conserver .

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    • @Sirius,

      Les Ballons d’eau chaude Sanitaire aident aussi au « stockage » journalier et à un meilleur pilotage des consommations.
      Un développement de gros ballons d’eau chaude mais cette fois pour le chauffage pourrait une solution pour des volumes de stockage conséquent… Mais pas l’échelle des besoins face à des dizaines de GW d’éoliennes…
      Le potentiel des STEP peut être fortement accru mais cela ne se fera pas sans « casser des oeufs »… Il reste à minima 5 GW de projets dans les cartons chez EDF Hydro et plus en se focalisant sur le sujet (mais personne n’en parle). En notant bien que les STEP sont utiles dans tous les scénarios ie : avec beaucoup de Nucléaire et avec beaucoup d’ENRi !!!

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  • Le titre de cette tribune
    Les prévisions de production renouvelable « sont essentielles pour l’équilibre du réseau électrique »
    On aurait pu voire dû écrire :
    A l’avenir, à forte dose injectée de renouvelable (qd le soleil et le vent sont au rendez-vous) , il n’y a plus d’équilibre du réseau électrique. Des dépenses colossales sont à prévoir pour y arriver sans que le résultat soit garanti ds l’état actuel des connaissances selon le rapport RTE (scénario tout renouvelable). En clair faire confiance cet utopie c’est sauter d’un avion sans parachute en espérant en tricoter un avant d’atterrir !

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  • La France consomme 1630 TWh /an.
    En renouvelable, il est prévu 100 GW en solaire soit 110 TWh / an et 40 GW éolien marin soit 80 parcs à 2 TWh chaque, Total 160 TWh . En 2020 : 65 TWh en hydraulique, 40 TWh éolien terrestre.
    Un total renouvelable à venir d’environ : 110 + 160 + 65 + 40 = 375 TWh …
    1630 – 375 = 1255 TWh : à fournir par le nucléaire !!! Si vous connaissez une autre énergie, dîtes le moi (à part les biocarburants… et les fossiles à proscrire).
    1 EPR 2 = 1, 65 GW –> 11 TWh / an.
    Conclusion : 1255 / 11 = 114 réacteurs EPR 2 ! DIsons 100 EPR2 d’ici à 2050avec 10 % d’économie …

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  • Tenir compte des prévisions météo et de la répartition des ressources ENR installées pour gérer les accords d’échange avec l’étranger pour l’import/export ainsi que l’ouverture ou la fermeture des vannes et robinets pour le pilotable, et d’autre part des prévisions de consommation, c’est exactement ce que fait quotidiennement RTE pour les deux jours à venir tous les jours de l’anne en affinant pour le lendemain les prévisions de la veille, et ça marche très bien le réseau n’est jamais déséquilibré zntre consommation et production ! Il suffit de voir le graphe au quotidien qui le montre :
    https://www.rte-france.com/eco2mix/la-consommation-delectricite-en-france
    et démontre la sottise de ceux qui ne voit l’intrusion des éoliennes comme un élément de destabilisation du réseau.
    Plus les sources variables seront géogrphiquement réparties plus les renouvelables seront stabilisateurs et deviendront pilotable à l’échelle globale.car contrairement au nucléaire on pourra les déconnecter du réseau à loisir si besoin est pour les reconnecter quelques minutes, heures, jours, semaines, mois, plus tard. Exercice inaplicable avec le nucléaire.

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    • Ce jour le mardi 6 décembre 2022 où le froid s’est installé sur presque toute l’Europe avec peu de soleil et peu de vent:
      France : Eolien 2% de la production – Solaire de 0 à 5 % pendant quelques heures – Nucléaire 61 % -hydraulique 12 % – gaz 14 % – fioul+charbon+bio quelques %
      Tous ça avec 173 g / kwh
      Pour l’Allemagne les résultats sont du même ordre mais sans nucléaire donc plus de charbon ! Résultat 725 g /kwh !!!!!!

      Comment croire qu’en augmentant considérablement le renouvelable on arrivera à équilibrer le réseau ? Pour arriver à au moins 60 % de production renouvelable, l’éolien et le solaire devraient augmenter leur puissance installée de 800 % soit une puissance à installer autour de 200 GW ! Soit installer de 3 à 4 fois la puissance des centrales nucléaires (63 GW) en éolien et solaire.
      Qui peut souscrire à une telle aventure si elle est seulement possible tellement les investissements seraient colossaux et il faudrait encore trouver les emplacements …
      Une pure folie !

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      • En effet, quelle folie en ce jour, importer 14 GW et y ajouter autant d’hydraulique plus 8 GW de gaz soit un total de 36 GW, soit autant que ce que produit notre nucléaire, notre outil stratégique que le monde est supposé nous envier !!! En effet quelle folie !
        Alors qu’il aurait suffit de planter des parcs éoliens de la frontiere Belge à l’Espagnol pour disposer d’autant d' »lectricité que l’on en voudrait, sur deux rangs, trois rangs, …. de parcs éoliens, sans compter ceux dans le golf du Lion qui ferait un peu triste aujourd’hui….comparativement : https://www.meteorama.fr/vent/

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        • Sieur Rochain est de plus en plus éloigné des réalités ….ainsi il suffirait de multiplier par X les éoliennes pour satisfaire la demande!
          Pure folie qu’une telle incompétence. Un simple raisonnement de bon sens, et pour un savant comme lui c’est d’autant plus étonnant, démontre facilement qu’il faudrait installer une capacité éolienne tellement important que ça friserait le délire.
          Ce jour 09/12/23 à 13h00 les capacités éolienne , et depuis plusieurs jours, tournent autour de 3% de la production totale (70 GW) pour une capacité éolienne de 20 GW ; s’il fallait remplacer les 35 à 40 GW de nucléaire par de l’éolien il faudrait donc disposer de plus de 60 GW d’éolien !
          Et bien sûr si le vent tend vers 0 alors la capacité d’éolien pour remplacer le nucléaire tend vers l’infini !
          La physique de l’électricité commande de disposer d’une capacité pilotable de production d’électricité suffisante pour faire face au manque de vent et de soleil : nucléaire + hydraulique + STEP + TAG (gaz) + ?

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          • @Victor,
            Démonstration pour un cerveau de trois neurones :
            Pour l’ensemble de la France je plante 1 (UNE) éolienne à Clermont Ferrand. Il n’y a pas de vent à Clermont-Ferrand ce jour-là, production zéro. Rochain dit qu’il faut multiplier les éoliennes, et comme cerveau-3-neurones n’a pas bien compris, il plante 10 000 éoliennes à Clermont Ferrand où il n’y a toujours pas de vent. Production toujours zéro. Conclusion de 3-neuronnes :
            Il faut être aussi bête que Rochain pour croire que l’éolien peut produire quelque chose !
            Démonstration terminée !

  • Il est bien écrit : « . Parmi les autres sources d’énergies renouvelables intermittentes, on compte les centrales hydroélectriques au fil de l’eau. » Voilà qui va faire plaisir à Rochain qui ne s’est pas encore exprimé.
    Mais la variabilité, même si elle peut être prévisible, pose de sérieux problèmes dont les solutions sont, en grande partie, les import/export et la sollicitation des centrales thermique fossile.

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    • Cochelin, homme de peu de foi.
      C’est tout de même très utile de prévoir que la semaine prochaine, la puissance des renouvelables sera de 10% du nominal.
      Se préparer à démarrer les centrales à charbon allemande ou celles à gaz, commencer à réfléchir à qui on va couper le jus en premier, …
      Indispensable, je dirais même LOL

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      • Merveilleux Rochain
        « il n’y a que du variable entre 0 et max ! »
        Ça, pas de problème, personne ne va le contredire. LOL
        C’est l’affirmation la plus rigolote de Rochain depuis longtemps.
        Bon, l’ennui, c’est que la forme de la puissance fournie par une éolienne en fonction de la vitesse du vent, une cubique suivie par un plateau, ressemble furieusement à un créneau LOL
        Donc de l’intermittent, en clair.
        Je me demande si le niveau en physique de base du sieur Rochain sont si basses qu’il ne peut pas comprendre, ou s’il tire un revenu de ses déclarations physiquement crétines ???

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      • Je le sais bien que c’est entre 0 et max, et personne ne le conteste. Mais adressez putôt vos reproches à Morgane Barthod (et bien d’autres spécialistes, dont à RTE) qui caractérisent les productions éoliennes et solaires comme étant intermittentes (et même les centrales hydroélectriques). Pourquoi ne le relevez-vous pas ?
        Et où voyez-vous que la production du parc nucléaire est intermittente ? Vous seriez bien le seul à affirmer une telle ineptie ! https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=en&c=FR&stacking=stacked_absolute_area&interval=month&legendItems=00100000000101000

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        • L’intermittence du nucléaire vous l’avez sous les yeux là cette inepsie comme vous dites :
          https://nuclear-monitor.fr/

          Par ailleurs, selon l’auteur du message venant de RTE on ^parle aussi bien de variables que d’intermittent ! Ce n’est pas l’institution qui parle, ce sont toujours des hommes

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    • @Cochelin,

      Merci pour le lien avec un article fort intéressant, très loin des prêches absurdes et dogmatiques du « Père Vert » Serge !!!

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  • Au risque d’en découdre si j’ose dire en blaguant !
    L’hydraulique est un renouvelable pilotable et il a bien fourni 65 TWh en 2020
    La France a consommé 450 TWh en 2020 et la production de 500TWh se décline comme suit
    Fossile pilotable (gaz charbon fioul) : … 37.6 TWh avec puissance installée de 18.45 MW
    Hydraulique pilotable ……………………: …65 TWh avec une puissance installée de 25.5 MW
    nucléaire pilotable ………………………..: 335;4 TWh avec une puissance installée de 61.4 MW
    Bio Energie biomasse pilotable……….: ….1 TWh avec une puissance installée de 2.1 MW
    Eolien intermittent (non pilotable)…….: ..39.7 TWh avec une puissance installée de 17.5 MW
    Solaire intermittent (non pilotable)…..: …12.6 TWh avec une puissance installée de 10.2 MW
    Actuellement en période hivernales anticycloniques (janv et fév) nous avons besoin 90GW de puissance disponible et pilotable pour éviter tout délestage ou black-out au niveau du réseau électrique. Cette année nous ne les auront pas avec un parc nucléaire disponible et pilotable de 40 GW.
    Si en début 2023 l’hiver est rude et anticyclonique sur toute l’Europe du nord, les allemands risquent de se retrouver à court de fossile pilotable (gaz notamment) et ne pourront pas ns fournir en élec…
    Bien cordialement

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  • J’adore ce publi-reportage 😊réalisé avec beaucoup de talent. Prévoir l’intermittence, c’est néanmoins toujours de l’intermittence. J’attends avec impatience que l’on applique aux energies renouvelables intermittentes, la règle du pollueur-payeur, en l’occurence que le promoteur d’une installation soit par la loi obligé de pallier à l’intermittence qui oblige d’autres à investir en compensation de cette intermittence par des moyens d’intervention rapides. La question c’est pourquoi d’autres alors que la responsabilité de l’installateur est facile à aller chercher. Personne ne l’oblige à faire des installations de telle nature, il doit assumer ses choix. C’est la seule façon d’en finir avec cette guerre pilotables -non pilotables et de savoir où est la vérité des prix.

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    • L’intermittence des renouvelables ça n’existe pas Choppin, pour l’instent la seule intermittance que je vois c’est celle du nucléaire ! 24 arrétés dont 1 ou peut-être même 2 refonctionneront demain ou dans quelques jours quand un qui fonctionne aujourd’hui tombera à son tour en panne. Ce que je souhaite c’est que sur une période donnée il en soit plus remis en service que de réacteurs qui tombent en panne.
      Pour ce qui concerne l’éolien, à l’échelle individuelle ils ne sont pas pilotables au sens où quand il n’y a pas de vent à l’endroit où il est planté il ne produit pas. En revanche en considérant l’ensemble de l’éolien répartie sur l’ensemble du territoire, sacahant qu’il yn a tout le temps du vent quelque part et à de nombreux endroits sur le pays et son domaines maritime, il devient plus pilotable que le nucléaire car on peut toujours en arréter une partie si besoin, et la reconnecter quelques minutes, heures, jours, semaines, ou mois plus tard, à convenance, ce que ne peuvent pas faire les réacteurs nucléaires. Encore faut il les installer ces éoliennes !

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      • @ »Père Vert » Serge,

        Qui va payer pour l’écrêtement (donc le manque à gagner) des éoliennes !?
        Cela couterait déjà plus d’ 1 milliard d’Euros en Allemagne par An !!! En 8 ans, ils auraient payé « virtuellement » un EPR sauf sur les factures des particuliers … – Cf document envoyé par Cochelin

        Nota : Sacré Pépère, n’êtes-vous pas éleveur de dindons à vos heures perdues !?

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        • APO 😂😂😂 avec ses délires continuels car au contraire c’est bien les ENR qui nous sortent de la 😂😂😂… et ce n’est pas ses dénégations stupides qui changent la réalité du terrain … .. et pour nous aider cet hiver le champ éolien de St Nazaire produit à plein régime lui au moins 😂😂vérifiez que les ENR sont beaucoup moins chères que notre merde polluante de nucléaire et rapportent de l’argent à l’état .. pour payer le gouffre financier du nucléaire polluant à tous les stades qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’etre humain …😂

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    • @Choppin
      Oui, il y a là une situation stupéfiante, contraire à la moindre logique.
      La logique du pays est en énergie pilotable afin de couvrir les besoins en permanence.
      Pourquoi les contrats du pays vers les fournisseurs ne sont-elles pas en conformité avec le besoin :
      Démerdez vous comme vous voulez, éolien, solaire, gaz, charbon, bio, tout ce que vous voulez.
      Je vous paye tant du kWh, et vous inflige une taxe de tant la tonne de CO2 produite, et une pénalité de tant pour chaque kWh non produit alors que le besoin est la.
      Et dans ces conditions, vous verriez les projets de nucléaire fleurir.

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      • @Hervé Guéret
        C’est effectivement exactement ce que je propose mais j’ai reformulé pour éviter le langage tres clair et compris par tout le monde que vous utilisez et que ne me choque en rien. J’avais écrit démerdez-vous comme vous voulez, mais j’avais ajouté, délivrez une énergie comme celle du nucléaire en ajoutant pour ma propre paroisse, y compris par une energie renouvelable, pilotable et propre ou admise conventionnellement comme telle (via un gaz vert-voilà que j’utilise comme les communicateurs que je déteste cordialement le langage des couleurs- qui coûte bien moins cher que le bio-méthane ou le H2 qui sont à la mode, une mode tres volatile par les temps qui courent et qui plongent les industriels dans un trouble total et donc une immobilité totale avec donc une conséquence qui va se concrétiser tres vite: notre pays ralentit et va en 2023 se retrouver à l’arrêt voire en marche arrière. Génial. Un des pays les plus intelligents du Monde à l’arrêt faute d’une politique énergétique et une politique salariale inadaptée. Il faut déja être costaud pour arriver à un résultat aussi lamentable avec de tels atouts ! Mais tant qu’aucune place ne sera faite dans ce pays aux pme créatrices d’idées et donc d’emplois de tous les niveaux,on aura beaucoup de difficulté à faire des choses uniquement dictées par le bon sens, le sens commun pour le bien commun. Aucun politique, aucun polytechnicien , aucun homme honnête ne peut s’opposer à ces paroles faute de se retrouver balayé en 5 minutes. ET sachez Hervé Guerard et vous tous, que je n’ai jamais été anti-nucléaire, mais que le nucléaire a besoin d’un minimum de soutien d’une forme d’energie renouvelable et pilotable, production d’energie électrique à l’evidence pilotable, renouvelable et propre, utilisant un combustible présent partout sur le territoire sous forme de déchets carbonés secs et solides valorisés en gaz combustible à bas pci dont non transportable sur de longues distances qui a pour vocation évidente d’être consommé là où il est produit pour le plus grand bien des territoires producteurs. Ambition démesurée et dangereuse pour le nucléaire : 2 à 3% 😊des besoins électriques (et pas que électriques) de la France produits de cette façon décentralisée et sous haut rendement (l’efficience est largement plus intéressante que la sobriété, déja on privilégie les mauvais mots en France).
        Interrogé 10 fois sur ce sujet , Jean Marc Jancovici, du haut de son succès médiatique, ne daigne pas se prononcer sur cette stratégie dont je cherche vainement le point faible aidé en cela par mes petits enfants qui comprennent parfaitement bien l’adaptation parfaite des « lubies » de leur grand père aux difficultés actuelles et à venir, car ils n’ont pas encore l’esprit embrumé d’idées partisanes et dogmatiques. Dogme + égo, le cocktail parfait pour passer à côté de la Vérité.

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        • @CluadeChoppin,

          Après avoir assisté à une conférence de spécialistes de réseaux d’ENEDIS, votre type de procédés peut effectivement avoir du sens pour ne pas surdimensionner les réseaux locaux pour les périodes de pointe (tout en faisant moins de transport longue distance de déchets). Les surdimensionnement des réseaux pour les pointes d’Appels de puissance sont au final extrêmement couteux pour les usagers et comme le vecteur électrique va se développer cela va couter une fortune en réseau. Des productions locales de pointe et surtout garanties sont/seraient une solution avantageuse (c’est surtout valables pour les petites villes/agglomérations où les déchets sont parfois envoyés à des centaines de km et/ou des unités de Tri pourrait éviter bien des déplacements en même temps qu’une bonne sensibilisation de la population…).
          Est-ce que vos unités auraient une capacité de production pilotable (oui si une partie du Syngas est stocké, ce qui demande de l’électricité que l’on aura en excès par moment/intermittence et de plus en plus dans les années à venir) !?
          (Perso, je pense que ce que beaucoup de gens appellent « déchets » est en fait une source de revenus non exploités par ignorance et/ou suffisance (et de mauvaises pratiques), certes tant que tout est mélangé n’importe comment dans les poubelles, l’entropie règne… et là c’est compliqué)

          Après comme toute nouvelle approche cela se heurte à du mépris et/ou un refus d’analyse à large spectre et au coté technico-économique qui peut évoluer dans tous les sens dans les années à venir (l pic pétrolier en cours va nous ramener à de basses réalités pour nombre d’humains…).

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      • et notre troll d’Hervé Gueret toujours fidele à ses vieux délires du passé 😂c’est le nucléaire qui est subventionné depuis plus de 60 ans et que l’on va payer toujours plus cher des milliers d’année .. 😂🤣pour ceux qui veulent ouvrir les yeux sur la réalité du terrain que tout le monde peut très facilement vérifier : c’est bien à cause de notre nucléaire polluant à tous les stades et le retard pris par la France dans le développement des ENR qu’on est oblige .. comme on l’a fait l’hiver dernier … de redémarrer les centrales thermiques déjà en place pour pallier aux défaillances de nos vielles chaudieres polluantes nucléaires et que l’on importe de plus en plus d’électricité de nos voisins qui eux s’en sortent grâce aux ENR … le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 50 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES et leur Co² baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain… la crise actuelle le prouve bien en accélérant la mise en place des ENR sur le terrain : c’est bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … et c’est bien ce qui est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , le Co² , les GES. et vérifiez que les ENR sont beaucoup moins chères que notre merde polluante de nucléaire et rapportent de l’argent à l’état .. pour payer le gouffre financier du nucléaire polluant à tous les stades qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’etre humain … la réalité du terrain que l’on subit sournoisement partout en France depuis plus de 60 ans … https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/315841840_10230605401863637_3119873046943460661_n.jpg?_nc_cat=106&ccb=1-7&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=dFHbRyXJCj8AX9yskGe&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=00_AfBZ8c81j_3FUp9aZlvFeeWDeeGHvywUUFDc55JVM11DMw&oe=637F5369

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        • @Régis, le Grand Intellectuel Heureux,

          Que pensez-vous des particules issus des centrales à charbon allemandes !? Que ce soit de leur nocivité et/ou de leur radioactivité !? (Avec les Choix Allemands on en a pour des décennies encore !!!)

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  • Sur l’équilibre et la stabilité du réseau électrique, en clair et pour résumer
    L’éolien et le solaire ce n’est pas la solution, c’est le problème.
    L’hydraulique (quand il y a suffisamment d’eau), les centrales thermiques nucléaires ou fossiles (quand elles sont en état de fonctionner en quantité suffisante) sont capables de répondre à la demande de consommation d’électricité et ainsi stabiliser le réseau.
    Nos gouvernants qui se devaient d’appliquer « gouverner c’est prévoir » surtout ds le domaine des énergies s’y sont désintéressées et/ou ont voulu casser ce qui marchait bien avec le résultat qu’on connait aujourd’hui pour l’idéologie de l’écologisme.

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    • Quand on ne regarde pas les cartes météo tout est problème Dubus cessez de mettre la tête da,ns le sable et regardez la TV de temps en temps rien que pour avoir une idée et découvrir qu’il n’y a jamais la même météo partout en France ! On appelle ça le foisonnement !

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      • Et notre « Père Vert » Serge, qui place l’Himalaya entre la Chine et la Russie, nous parle de cartes à suivre !!! Faudrait-il encore savoir lesquelles ??? (et comment matérialiser vous les effets de brise et de « grains » sous nuages avec vos cartes ???

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        • Tjrs la même grosse ficelle habituelle :
          détourner l’attention, en regardant les choses par le petit bout de la lorgnette, puis en s’agitant et en affirmant péremptoirement : « voyer comme j’ai raison avec mon jeu de cartes »
          Par contre regarder les modes ou origines de la production d’élec d’un pays qd il fait froid c’est se rendre compte que les intermittentes sont à la aramasse ds ces périodes et c’est bien le problème.
          Mais comme d’hab « ils » ns disent c’est parce qu’il n’y en a pas assez d’intermittentes !
          Ce qui doit ns faire réfléchir à des solutions pérennes, c’est, d’une part, le contre exemple et le fiasco de l’Allemagne avec son armada de ventilateurs et de panneaux magiques.
          D’autre part, quand on voit, avant cet hiver, comment ils pleurent leur manque de gaz chéri russe pour tenir à bout de bras leurs intermittentes avec leurs béquilles (centrales fossiles) afin de tenter d’éviter un black-out, on se dit que face à la réalité la cause écologique avec ses « solutions » ne tient ni le pavé ni la distance.
          Pour conclure :
          Lorsque ces solutions et leurs supercheries se révèleront, il sera bien tard et le mal sera fait, et probablement pour longtemps.
          Alors, assis sur un monde en ruines, une jeunesse soucieuse regardera à terre les folles illusions d’un monde effondré, car reposant sur du vent et du soleil, en se demandant benoîtement : « comment avons-nous pu en arriver là ? »

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          • Et oui Dubus le passage aux renouvelables aura comme tout grand changement besoin de temps. Comme il nous a fallu 60 ans pour arriver jusqu’à l’échec du nucléaire que nous subissons…. Vous êtes au courant qua’d même qu’on nous prédit des black outs pour l’hiver, non ? Mais informez vous Dubus, informez vous…

          • @ »Père Vert » Serge, cher Tonton $,

            Et si Black-out national nous avons, à quel niveau seront les ENRi à ce moment là !? On en a plus de 33 GW installés tout de même (et les factures de tous les Français l’ont senti passé pendant plus de 10 ans ! CSPE oblige…) !!!

            Moi je parierais en cas de Black-out que les ENRi seront à moins de 3 GW (soit moins de 10% de leur capacité…). Le Nucléaire sera à plus de 2/3 de sa puissance (c’est insuffisant aussi mais c’est pas mal et c’est prévisible en niveau de puissance !).

            Normalement, les petits provinciaux seront délestés par rotation de 2 heures… (ENEDIS s’y entraine !) et donc pas de Black-out national normalement…

  • APO 😂😂😂 avec ses délires continuels car au contraire c’est bien les ENR qui nous sortent de la et que pour produire il faudrait déjà les installer en France 😂😂😂… et ce n’est pas ses dénégations stupides qui changent la réalité du terrain … .. et pour nous aider cet hiver le champ éolien de St Nazaire produit à plein régime lui au moins 😂😂vérifiez que les ENR sont beaucoup moins chères que notre merde polluante de nucléaire et rapportent de l’argent à l’état .. pour payer le gouffre financier du nucléaire polluant à tous les stades qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’etre humain …😂

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  • Apprenez à lire SR ce que j’ai écrit un peu plus haut le 23 courant au lieu de vs esclaffez à coup de : « informez vs, informez vs !
    « Actuellement en période hivernales anticycloniques (janv et fév) nous avons besoin 90GW de puissance disponible et pilotable pour éviter tout délestage ou black-out au niveau du réseau électrique. Cette année NOUS NE LES AURONT PAS avec un parc nucléaire disponible et pilotable de 40 GW. »
    Si en début 2023 l’hiver est rude et anticyclonique sur toute l’Europe du nord, les allemands risquent de se retrouver à court de fossile pilotable (gaz notamment) et ne pourront pas ns fournir en élec…

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    • Oui Dubus, et alors ? J’avais bien lu mais il semble que vous même ayez oublié ce que vous avez dit :
      « Mais comme d’hab « ils » ns disent c’est parce qu’il n’y en a pas assez d’intermittentes ! »
      D’abord il ne s’agit pas d’intermittent mais de variables qui prosuident 80% du temps, c’est même EDF qui le dit !
      Et c’est bien parce qu’il n’y en a pas assez et reparties sur le territoire que l’on risque la panne ! Ce qui est à la ramasse, c’est le nucléaire, et j’insiste VOUS N’ETES PAS AU COURANT ? INFORMEZ-VOUS !

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  • Changes pas de sujet pour détourner l’attention des 40 GW (disponibles) que j’avais cités et que tu avais volontairement oblitérés (non lecture) ! Tu fais l’anguille comme d’hab !
    Pour le reste je te laisse avec tes vielles lunes injustifiant constamment tes intermittentes variables !

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  • En ce moment ces prévisions sont essentielles pour la mobilisation du thermique et de l’hydraulique !!! En attente de bons vents d’hiver ! (L’éolien est à 8% de la capacité installée et le Solaire quasi à 0 en ce 8 décembre 2022 à 9h00… soit moins de 5% de la capacité ENRi totale de plus de 33 GW !!! et pour près de 73.5GW consommé les 1.5GW d’ENRi cela fait près de 2% de la production – C’est Vertigineux ce décallage colossale !!!)

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