Pays-Bas: lutte contre le réchauffement climatique et centrales nucléaires pour la future coalition
Après plus de neuf mois de négociations, les chefs de partis de la future coalition néerlandaise ont présenté mercredi un texte d’accord de gouvernement ambitieux, comprenant des milliards d’euros pour lutter contre le changement climatique et la construction de deux nouvelles centrales nucléaires.
Le VVD de centre droit de Mark Rutte, chef du gouvernement sortant, le D66 de centre gauche, le CDA de centre droit et Christen Unie (conservateurs) ont conclu lundi l’accord qui permettra au Premier ministre d’effectuer un quatrième mandat.
Le texte, jugé « ambitieux » par les observateurs, comprend une extension de la garde d’enfants gratuite, 35 milliards d’euros d’investissements sur les dix prochaines années pour lutter contre le changement climatique et la construction de quelque 100.000 nouveaux logements chaque année.
L’accord prévoit également la création de deux nouvelles centrales nucléaires, notamment pour limiter la dépendance du pays aux importations de gaz. La centrale nucléaire de Borssele, la seule en activité dans le pays, devrait rester ouverte plus longtemps.
La loi climat devrait également être revue avec un objectif de réduire les émissions de 55% en 2030 par rapport à 1990, conformément aux objectifs de l’Union européenne. L’Accord adopté en 2019 visait quant lui à réduire les émissions de 49 %.
Le prochain gouvernement souhaite également réduire davantage les dépenses de santé dans les années à venir, ce qui a été vivement critiqué par l’opposition.
Les négociations, entamées après les élections législatives mi-mars, ont duré 271 jours, un nouveau record pour les Pays-Bas après 225 jours sans gouvernement en 2017, mais encore loin du record belge de 541 jours sans gouvernement en exercice.
Le gouvernement de Mark Rutte, Premier ministre depuis octobre 2010, est démissionnaire depuis janvier à cause d’un scandale lié aux allocations familiales, mais continue de gérer les affaires courantes.
M. Rutte n’a pourtant pas été désavoué par les électeurs aux législatives de mars, remportées haut la main par son parti VVD, malgré une année notamment marquée par une motion de défiance à laquelle il a de justesse survécu.
Avec ce quatrième mandat, Mark Rutte deviendra l’un des dirigeants d’Europe au pouvoir depuis le plus longtemps, après le Hongrois Viktor Orban qui a pris ses fonctions en mai 2010, mais restera toutefois loin des 16 ans d’Angela Merkel à la tête de l’Allemagne.
Les Pays-Bas, confrontés à une nouvelle vague épidémique qui a entraîné d’impopulaires mesures de restrictions, devront toutefois attendre le mois de janvier pour connaître leur nouveau gouvernement, le temps que la coalition répartisse les ministères.
COMMENTAIRES
Le pays des moulins à vent constate l’inefficacité des éoliennes pour affronter proprement la demande croissante en électricité.
Oui, surtout sans CO2 !!!
Ils vont devoir construire un réseau aérien THT qu’ils n’ont pas car leur réseau souterrain MT sera insuffisant et, ne disposant pas de réserves hydraulique ils ne sont pas près de sortir du fossile qui devra assurer le suivi de charge.
Comme cela, ils n’ont pas de réseau THT 380 kv ? https://www.hoogspanningsnet.com/hetnet/380kv/
Désolé Cochelin, je ne parle pas le Néerlandais alors ces documents qui sont de 2021 (on ne reconstruit pas un réseau en moins d’un an) et de TenneT qui est surtout Allemands, lequel gère notamment les liaisons internationales qui sont bien notés sur la carte, peut tout aussi bien nous parler des projets de prolongation en rapport avec les discussions portant sur le nucléaire qui datent déjà de plusieurs années dans l’opposition arrivée récemment au pouvoir.
Alors je préfère me rapporter à ce qui est bien plus compréhensible pour nous qu’une carte sans explication. Et vous pourrez lire ici ce qui est beaucoup plus en rapport avec ce que j’ai moi-même vu en traversant les Pays bas il y a quelques années….. pas un pylône à l’horizon durant tout mon périple dans ce pays. Vous y lirez : Au BEneLUX la quasi-totalité du réseau est sous terre ! Et il me semble que la neDERLAND fait encore partie du Bénélux.
D’ailleurs dans notre dernière conversation à ce sujet vous aviez bien reconnu que les lignes THT aériennes étaient les lignes THT d’interconnexion avec les pays voisins…..ce qui augmente avec le temps je vous l’accorde, mais ne fait pas déterrer les ligne MT souterraines depuis des décennies pour les élever à 380KV pour la distribution à l’intérieur du pays.
C’est là : https://ekwateur.fr/2020/03/13/pourquoi-reseau-electrique-pas-sous-terre/
Rochain
Le système décentralisé aux Pays-Bas avec un mix éolien + charbon+gaz+ Imports-exports n’a pas nécessit jusqu’à présent
de nombreuses lignes THT. Mais les choses pourraient changer et la fin du charbon porrait leur coûter cher. https://ember-climate.org/commentary/2021/04/28/dutch-stranded-coal/
Le nucléaire peut être une solution de plus pour limiter leurs importantes émissions (plus de 400 g éqCO2/kWh la plupart du temps).
Bien sur que ça pourrait changer s’ils décident de construire des centrales nucléaires qui les obligertont effectivement à passer à la THT aérienne. C’est bien ce que je dis depuis toujours, c’est le nucléaire qui impose l’aérien et la THT, laquelle coûte trop cher à enterrer contrairement à la MT toujours en souterrain.
Vous préférez des centrales à charbon décentralisées ( avec des lignes MT en souterrain)et très polluantes à du nucléaire décarboné avec quelques lignes THT. Mais ceux-ci ont des gros moyens financiers (tirés de l’économie gazière) et ils pourront ainsi en enfouir.
arrêtez vos sottises Cochelin, ce que je préfère ce sont de petites unités de production réparties sur le territoire, le plus proche possible des utilisateurs reliés dans un réseau mailler sous MT en souterrain. Et pour les unités de production excentrées (Offshore généralement) une répartition multipoint de leur production sur le réseau in shore afin de ventiler leur production sur tout le territoire sans nécessité d’acheminer de fortes puissances…. ce n’est pas compliqué, c’est une évolution du réseau qui se fera naturellement dans le temps, avec in fine l’abandon des lignes THT colonne vertébrale grosse puissance à répartir.
Vous vous trompez. Ce n’est pas la direction que prennent presque tous les pays. Les lignes THT (en interne et en interconnexions) se développent dans tous les pays, quelquefois en souterrain. Pour la France https://bilan-electrique-2020.rte-france.com/reseau-de-transport-sddr/#
En interconnexion oui, les volumes échangés l’imposent, mais pas en interne…. En interne c’est le MT en souterrain qui se propage avec les renouvelables toujours de puissance de production
Oui, de la MT en souterrain pour les éoliennes ou petits parcs photovoltaïques, mais aussi de la THT pour la répartition, partout, même en Suisse. Vous avez vous-même salué la capacité (malgré quelques limites de capacité dans certaines régions excentrées) du réseau interne THT à répartir toutes les productions nationales. Vous ne voulez pas l’admettre. De la THT aussi en aérien en Allemagne pour relier les grands parcs éoliens du nord, au sud, en Bavière.
Non, vous ne comprenez toujours pas Cochelin,, pour la répartition c’est toujours de la MT et même en realité de la MT à la BT puisque, s’agissant de répartir des puissances trop concentrée il s’agit de les ramener aux niveaux des puissances dont le sutilisateurs ont beoin.
Et c’est bien ce qui permettra à terme d’avoir pratiquement tout le réseau en souterrain, c’est que les puissances produites par les producteurs presque aussi répartis eux-même que les utilisateurs permettra de s’en tenir à la MT…. Pour avoir l’équivalement en puissance éoliennes de ce que produit notre plus petite centrale (1,8 GW) il faudrait un parc de 900 éoliennes de 2 MW chacune, le modèle le plus répendu aujourd’hui.. Et encore, notez que ce n’est pas notre plus petite centrale qui a justifiée de la THT 400 000 V mais Gravelines avec ses 5,5 GW.
Ça, vous enfoncez une porte ouverte, la consommation d’électricité croissant, ils vont remettre à niveau leurs lignes.
Quant au suivi de charge, oui, ils devront faire un peu de gaz pour les variations rapides. Quelques %.
Rien à voir avec des centrales à gaz en principal assistées par éoliennes les jours avec vent. Un désastre.
C’est bien, ça redevient raisonnable en Europe.
Ou encore : https://www.tennet.eu/nl/ons-hoogspanningsnet/onshore-projecten-nederland/zuid-west-380-kv-west/