Paprec chargé de construire une usine de méthanisation des déchets en Île-de-France

Le groupe Paprec, spécialiste du traitement et de la valorisation des déchets, a annoncé lundi avoir été chargé de construire et d’exploiter une usine de méthanisation des déchets alimentaires produits en Île-de-France.

Le contrat attribué au numéro trois français des déchets et de la valorisation énergétique par le Syctom, syndicat chargé de la gestion des déchets ménagers franciliens, et le Sigeif, plus grand syndicat d’énergie en France, prévoit la conception, la construction et l’exploitation pendant 19 ans d’une usine capable de traiter 50.000 tonnes de déchets, affirme le groupe dans un communiqué.

Le traitement de ces déchets alimentaires permettra de produire du biogaz, qui sera injecté dans le réseau francilien et concourra donc à réduire la dépendance aux importations de gaz.

L’usine représente un investissement de 52 millions d’euros, la moitié venant de Paprec. Les travaux débuteront en janvier 2024 pour une entrée en service prévue mi-2025.
Elle produira également 43.000 tonnes d’engrais agricole.

Le tri à la source des déchets alimentaires sera obligatoire à partir du 31 décembre 2023, ouvrant la voie à leur valorisation.

L’usine « transformera des déchets jusqu’alors enfouis ou incinérés en gaz vert et fertilisants organiques. Elle permettra ainsi de préserver les ressources naturelles et d’avancer dans l’indépendance énergétique du territoire », affirme le président de Paprec Jean-Luc Petithuguenin, cité dans le communiqué.

Durant les dix premières années d’exploration, pendant la montée en puissance de la collecte des déchets en Île-de-France, « Paprec apportera le complément de biodéchets nécessaires à la saturation de l’outil de production, qui sera obtenue dès 2027 », selon le directeur général de l’entreprise, Stéphane Leterrier.

Quelque 150 sites de méthanisation ont été mis en service dans le pays en 2021, un bond inédit pour un secteur lancé en France en 2011. Mais ce gaz renouvelable ne représente encore que 1% du gaz consommé par les Français (au moins 2% prévu en 2022).

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COMMENTAIRES

  • A quand des élevages porcins industriels dans le Bois de Boulogne et le Bois de Vincennes à Paris ???
    Cela ferait de la production locale de viandes pour refaire localement du « jambon de Paris » (moins de transport à la clé) et en prime de la méthanisation pour le réseau GrDF local !!!

    On pourrait ajouter à cela du PV sur les batiments industriels nécessaires aux cochons et les usines de transformation locales (à hauteur de 10 Watt par habitant de la Commune de Paris) et des éoliennes en complément (toujours dans les 2 Bois) à hauteur de 10 Watt par Parisien dans chaque forêt !!!

    Cela ferait un Bon Mix local, d’énergie et de jambon d’AOC garanti pur porc local… Une participation de Paris à l’effort National soir environ 20 MW de Solaire et 20 MW d’éolien (plus les méthaniseurs) !!! Libre aux Parisiens de Choisir (toutefois), mais par fraternité et par égalité de traitement ce serait un Bonne Idée non ???
    –> Quand Est-ce que la SER pourrait financer ce type de projet avec la Mairie de Paris ???
    Les 500 mètres avec les habitations ça passe dans les 2 cas avec des éoliennes Grand format !!! Et les petits cochons, c’est tout mignon… Enfin en mettant des panneaux d’information, les Parisiens pourraient voir leur contribution locale à l’effort national (qui reste dans tous les cas une nécessité !).

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  • La méthanisation est la bonne solution pour ce genre de déchets. L’incinération est polluante et consomme de l’énergie. Par contre la méthanisation dans le domaine agricole est beaucoup plus discutable! Je rappelle à APO , qui semble d’humeur badine, que l’élevage industriel des porcs est une abomination qu’il faudra bannir un jour ou l’autre!

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    • J’avais oublié dans mon badinage précédent un chose essentielle (veuillez m’en pardonner Jean-Pierre) à savoir que dans le temps, les cochons de « l’Hôtel Dieu » de Paris avait fort bonne réputation pour la finesse de gout de leur chair !!!
      Est ce que recycler nos déchets alimentaires en alimentation à cochon en lieu et place de portions actuelles très riches en Soja « Amazonien » ne serait pas une bonne idée ??? Un retour à l’ancienne vieille méthode ??? Ou seul la méthanisation est la solution ???
      Bien entendu qu’il faudrait aseptiser cette nourriture pour le pas « polluer » ces porcs de sources gênantes et/ou dangereuses !!!

      Enfin, les surfaces des Bois de Vincennes et de Boulogne devraient pouvoir supporter l’épandage des digestats de méthaniseurs et offrir de meilleure croissance à ces belles forêts en vue d’une utilisation du Bois en Biomasse (il y a des chaufferies en Région Parisienne pour faire local) et en Bois d’œuvre… (@Jean-Pierre mon Badinage sur le Sujet est fini et je suis d’accord avec vous sur le fait que l’incinération de masses humides en général n’est pas une bonne chose ni d’utilité au process…)…

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    • @Jean-Pierre Moulard,
      L’élevage de porcs industriels n’est pas souhaitable mais vu les prix de vente de la viande et ce que les producteurs touchent et vu les investissements en cours dans les procédés de méthanisation dans les fermes et/ou dans des méthaniseurs groupés (mais sous contrat avec les agriculteurs environnants), ce n’est demain la veille que ces pratiques vont cesser (hélas !)…

      Petit Badinage supplémentaire, dans les années 80, un « Merdoduc » avait été envisagé entre la Bretagne et la Beauce, pour transporter les Lisisers Bretons vers les plaines céréalières !!!
      Maintenant que Totalénergies est rentré en partenariat avec la FNSEA sur le développement de la méthanisation agricole à Grande échelle, il serait d’utilité public qu’il (Total surtout, c’est peu leur cœur de métier) conçoive, finance et exploite un Vrai « Merdocuc » ou plutôt un « LixiviatDuc » Bretagne-Beauce !!! On n’en peut plus des Nitrates en Bretagne (on en a pour des décennies dans certains cours d’eau et certaines Nappes!) !!! Que le Dieu Total nous sauve de ce déchet chez nous, mais richesse fort couteuse en Beauce !!!

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      • Avec en plus, en cas de « Lixiviatduc » des garanties d’économie de Gaz, car il y aura économie d’engrais chez les céréaliers …
        La Bretagne en fera cadeau aux « riches » céréaliers du Bassin Parisien et pourrait même aider au financement par intérêt et préservation à des niveaux tolérables de la pollution aux Nitrates !!!

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