Nucléaire ou gaz ? Monsieur le Président, il faut choisir et assumer… (Tribune)

Tribune signée Alain Desgranges, ingénieur en génie atomique et membre de l’association PNC-France

Il n’est plus temps de tergiverser. Alors que le Chef de l’Etat vient à nouveau de déclarer son intérêt pour le nucléaire, il persiste dans son entreprise de démolition de la filière française …

Alors que personne ne conteste aujourd’hui que les besoins en électricité vont doubler à l’horizon 2050, le nucléaire s’impose de plus en plus comme la seule énergie capable de répondre aux besoins d’une électricité bas carbone, d’un coût raisonnable et garantissant à la France une relative indépendance énergétique.

Après son discours dans les ateliers de Framatome au Creusot le 9 Décembre 2020, Emmanuel Macron convient à nouveau que « dans la lutte contre le réchauffement climatique, le nucléaire est une chance pour la France ». Une déclaration faite en marge de son déplacement en Polynésie.

Pragmatisme ?

A cette occasion, il a également fait part de l’obligation de “faire preuve de pragmatisme” et de tenir compte de l’hostilité croissante de la population devant le développement du parc éolien, qu’il soit terrestre ou maritime.

Une recommandation contraire aux récentes dispositions règlementaires limitant le droit de recours contre certains projets d’implantation d’éoliennes.

Mais alors, pourquoi avoir arrêté prématurément les deux réacteurs de Fessenheim en parfait état de marche ? Pourquoi prévoir l’arrêt de 12 autres réacteurs qui n’émettent pas de CO2, ce gaz à effet de serre coupable du réchauffement de la planète avec pour conséquence des catastrophes humanitaires qui deviennent le lot quotidien de certains pays ?

Pourquoi avoir arrêté net le programme de recherche ASTRID et le développement des réacteurs de 4ème génération qui constituent pourtant une solution indispensable au traitement des déchets ? Pourquoi passer outre les alertes de la Cour des Comptes qui dénoncent le coût exorbitant des subventions accordées aux énergies renouvelables ?

Des décisions incohérentes dont on mesure déjà les effets avec l’obligation de prolonger le fonctionnement de nos centrales au charbon pour éviter des coupures de courant ces prochains hivers et la perspective de devoir compenser l’intermittence de production des éoliennes avec l’importation massive de gaz venant de Russie.

Un chance formidable

L’énergie nucléaire reste ainsi une chance formidable pour notre pays comme en convient le président de la République.

Une arme efficace pour lutter contre le réchauffement climatique mais aussi un moyen incontournable pour valoriser notre balance commerciale au moment où l’Allemagne et la Belgique ont décidé d’arrêter leurs propres centrales, qu’elles soient nucléaire ou brûlant du charbon, et se demandent comment éviter la pénurie d’électricité qui leur est promise.

Il n’est que temps de choisir entre nucléaire et combustibles fossiles et de lancer sans plus tarder la mise en chantier des EPR de nouvelle génération. Cette décision, accompagnée de la prolongation du fonctionnement des réacteurs autorisée par l’ASN, permettrait à notre pays de répondre à cet enjeu, vital pour les générations futures.

La filière nucléaire française, qui reste la troisième industrie en France après les filières de l’aéronautique et de l’automobile, avec ses 220 000 emplois qualifiés et non délocalisables, n’attend que ça !

commentaires

COMMENTAIRES

  • vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole… grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 50 voire 75 % et qui voient leur pollution et leur Co² baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain … voila ce que l’on subi réellement et sournoisement depuis plus de 50 ans partout en France : https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/p160x160/238763565_10227209271962512_2960153575744613363_n.jpg?_nc_cat=102&ccb=1-5&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=VDKpN21Z8IgAX9ljH3V&tn=rbOszYIRfEpseMHU&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=cf1c07e4cde4c2531948589c47602f15&oe=611F7922

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    • Cher M. Isambert, comme vos homologues Rochain et Cochelin, vous parlez (beaucoup !) de ce que vous ne connaissez pas !
      Sinon, comme M. Rochain prié à de nombreuses reprises et en vain de nous communiquer son CV, faites-nous part de votre expérience qui pourrait donner un peu de crédibilité à vos propos.
      Comme la plupart des antinucléaires dogmatiques, vous évoquez des centrales dangereuses et polluantes, ainsi que de leurs déchets. Savez-vous que ces déchets, contrairement à ceux des autres industries à risque, sont parfaitement gérés, y compris les « déchets ultimes », et qu’ils n’ont jamais pollué quoi ou qui que ce soit ?
      Quant aux dangers de l’électronucléaire, plutôt que de brandir les deux accidents de l’histoire de cette filière, lisez le rapport de l’ONU (UNSCEAR) qui conclut sans ambiguïté que la technologie nucléaire est celle, et de très loin ! qui a fait le moins de victimes par MWh produit.
      Ensuite expliquez-nous dans le détail comment vous géreriez un système électrique comprenant des énergies intermittentes et invasives (car plusieurs dizaines de milliers d’éoliennes dans le paysage, ça risque de se voir), dans une société développée qui ne tolère aucune coupure d’électricité ?
      C’est bien de rêver, c’est mieux de connaître techniquement son sujet, et encore mieux de se taire dans le cas contraire.

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      • @STUDER qui ne sait pas lire et pour la centième fois :
        MON CV est sur Internet…. Il suffit de taper mon nom….. ceci dit pour la 100em fois…

        Mais je croyais que STUDER lui savait tout et nous rien ????

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    • Et comme chacun l’a bien compris, Nord Stream 1 & 2 sont une avancée majeure dans la décarbonation de l’Europe ???!!!

      Un peu comme un alcoolique qui remplirait sa cave de Vodka en promettant d’arrêter de boire dans 30 ans…

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        • M. Rochain

          Le CO2 est l’archétype du déchet à vie longue, dont tout le monde connait maintenant les effets dévastateurs sur la planète, que l’on ne sait pas DU TOUT gérer.

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          • La vie longue du co2 c’est le millième du déchet nucléaire à vie longue.
            Et on peut produire infiniment plus d’énergie électrique avec les renouvelables qu’ avec le nucléaire… Ce dernier étant d’une durée très limité contre l’éternité pour la disponibilité des renouvelables…. Il n’y a pas photo

        • M. Rochain

          Vous dites : »La vie longue du co2 c’est le millième du déchet nucléaire à vie longue ».

          Soyez plus précis:
          -quels radioéléments?
          -produits par quelles filières?
          -dans quelles quantités?
          -avec quel impact en regard des ravages du CO2?

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          • Vous voulez la pointure du grouillot qui bétonne les 270 Km de galerie de CIGEO aussi pour faire le malin dans le détail d’une montagne de plusieurs milliers de m3 de déchets ?

          • M. Rochain

            Vous bottez en touche par l’esbroufe: l’inventaire des radioéléments ne saurait se réduire au terme fourre-tout de « déchet nucléaire multimillénaire ».
            En revanche, il est patent que vous passez allégrement par pertes et profits le supplément de CO2 que nous vaudra pendant des décennies le méthane de Nord Stream 2 !

  • Notre « perroquet » favori reprend de la voix. ISAMBERT nous abreuve ainsi en permanence de ses propos toujours aussi pertinents !

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  • Évidement Cochelin ne peut pas comprendre Isambert, ce dernier parle intelligemment tandis que Cochelin croit que la Terre entière est faite d’uranium et que c’est donc la solution pour l’éternité. D’ailleurs selon Cochelin, la planète a été faite pour que l’homme la transforme en énergie et en immondices radio-actifs. Quelle belle mission !

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  • Il n’y a que dans les esprits étriqués des nucléo-bobo que le nucléaire s’impose comme la seule solution pour doubler la production d’électricité propre. En fait pour le reste du monde elle se disqualifié… Les choix sont faits, le pillage de la matière de la planète pour la transformer en chaleur. C’est fini, ça, c’était au siècle précédent.
    Serge Rochain

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    • Parce que les milliers de tonnes de béton pour les barrages, les milliers de tonnes d’acier, de béton et de fibre de verre et de carbone pour les éoliennes, et les milliers de tonnes de verre, d’acier et d’éléments divers (terres rares) pour les panneaux photovoltaïques qui « pillent » bien davantage la planète pour chaque kWh d’électricité produit quand il y a du vent et / ou du soleil, ce serait la solution ?…
      Le nucléaire sera la solution pour ce siècle et les siècles suivants pour ceux qui le décideront. Les autres dépendront essentiellement du gaz et du charbon (sauf quelques petites exceptions comme la Norvège riche en hydroélectricité).

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      • @ Michel Gay :
        Ce pauvre Michel Gay toujours à côté de la plaque à agiter les pires fake news contre les renouvelables comme le béton dont il semble ignorer que le simple cercueil (6 millions de m3 pour 270 Km de galeries) de CIGEO qui ne servira qu’à se « débarrasser » des déchets nucléaires consomme à lui seul près du double de tous le béton qu’il a fallu pour ancrer les 8000 éoliennes du pays, et je ne parle pas du béton des tours de refroidissement des réacteurs nucléaires ni du bétonnage des usines près et poste traitement de l’uranium…. Tous bétons plus ou moins irradiés et non recyclables. Allez y voir c’est sur le site de l’ANDRA :
        https://www.andra.fr/cigeo/les-installations-et-le-fonctionnement-du-centre/chiffres-cles#section-1103
        Et le reste est à l’avenant, les milliers de tonnes de verre, d’acier, sont recyclables car l’usage qui en est fait dans les renouvelables ne les détruit pas, ne les transforme pas en chaleur, comme l’est l’uranium donc non recyclable après usage et qui n’est que déchets radioactif dangereux. Il n’y a aucun pillage de la planète de ce qui est recyclable et recyclé et retourne in fine à la planète chaque atome qui lui est emprunté au terme de l’emploi qui peut en être fait…… contrairement donc au nucléaire.
        Quant aux panneaux photovoltaïques ils ne contiennent aucune terre rare dont se gargarisent les nucléo-bobo puisque 90% de la masse d’un PPV c’est du sable sous forme de verre et de silicium infiniment recyclables, et le reste de l’aluminium pour le cadre et du cuivre pour les connexions. Michel Gay devrait retourner à l’école pour apprendre un minimum sur ce dont il parle à tort et à travers tout en prêchant le pire qu’il tente de faire passer pour le meilleur.
        Serge Rochain

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        • Ce pauvre Serge Rochain toujours à côté de la plaque à agiter les pires fake news contre le nucléaire comme le béton consommé qui est bien moindre qu’avec des éoliennes par kWh produit malgré les épouvantails agités par Serge Rochain.
          https://www.contrepoints.org/2016/01/08/234983-eolien-vent-nest-pas-ecologique

          Chaque Français fissionne un gramme d’uranium par an pour produire son électricité : la planète devrait pouvoir supporter cette « dégradation »… Et depuis Lavoisier, « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

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          • Ce pauvre Gay croit crédible d’opposer une donnée sur le site officielle de l’ANDRA avec un blabla sorti du site d’opinion CONTREPOINT dont il est un membre plus qu’actif. Ce site qui zappe tous les messages des opposants aux articles de Gay et ses acolytes dès lors que ces messages apportent les preuves de ce qu’ils affirment comme je l’ai fait ici avec le bétonnage de CIGEO….. qui se trouve censuré sur contrepoint….. évidemment.
            Gay se plait à rapporter que chaque français utilise 1 gr d’uranium par an, mais l’ANDRA rapporte plus intéressant en disant que chaque français génère chaque année 2 Kg de déchets nucléaires….!
            Quant à la référence à Lavoisier, à l’époque, Lavoisier ignorait qu’un jour on découvrirai la fission nucléaire avec le noyau de l’atome. Les transformations de Lavoisier ne changeait pas l’atome qui était immuable d’où sa tirade. Un atome de n’importe lequel des corps de la table de Mendeleïev était immuable…. ce n’est plus vrai depuis l’industrie nucléaire…. Gay doit retourner à l’école,.et il est à se tordre de rire de voir un suppôt du nucléaire ignorant de quoi il parle, et aussi nul en physique au point de de pas faire la différence entre l’électromagnétisme de la chimie de Lavoisier et l’attraction nucléaire. Lavoisier était pardonnable mais Gay ne l’est plus aujourd’hui.

  • Que l’on aime le nucléaire ou pas les évidences techniques sont des évidences techniques et cet article est entièrement pertinent. Tenir un réseau à base d’intermittent n’est pas possible aujourd’hui, cf rapport de l’AIE + RTE, aucun stockage possible n’a l’ordre de grandeur pour compenser l’intermittence. L’éolien fera le bonheur des marchands de gaz fossile qui le soutiennent activement car il faudra des centrales pilotables et des centrales de pointe. L’Angleterre, les USA, la Russie, l’Inde, la Chine investissent énormément dans le nucléaire. La Chine s’est mise en capacité de construire une centrale par an. L’AIE abjure les pays qui ont une industrie nucléaire de ne pas l’abandonner! Les positions idéologiques ne sont plus de saison devant l’ampleur du problème de la transition, si l’on a une chance d’éviter la décroissance et le chaos il faut utiliser les moyens qu’on a pour limiter les dégâts (qui auront lieu de toute façon). Il faut reprendre les projets de 4 ème génération bien avancés aux USA et en Chine alors qu’on était leaders autrefois. Les baratins sur les ENR pas chères ou suffisantes ne méritent même plus qu’on y réponde tellement c’est absurde. On a en stock l’uranium pour des décennies et la quatrième génération en consommera entre 100 fois moins et zéro.

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    • On ne peut pas dire : « les évidences techniques sont des évidences techniques  »
      et un peu plus loin : « Tenir un réseau à base d’intermittent n’est pas possible aujourd’hui » qui n’est qu’une conviction non étayée !

      Un peu de cohérence ne peut pas nuire.

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    • « L’Angleterre, les USA, la Russie, l’Inde, la Chine investissent énormément dans le nucléaire. La Chine s’est mise en capacité de construire une centrale par an. »

      Mais la Chine investit 14 fois plus dans le renouvelable ! Et les USA comme les autres investissent bien plus massivement dans les renouvelables que dans le nucléaire. Quand on ne retient que ce qui corrobore ses conviction on ne dit que des bêtises :
      https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/nucleaire-trop-lent-lourd-et-couteux-pour-sauver-le-climat-CNT000001jrON3.html

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    • Cette bonne question que pose Alain Desgranges montre que le « en même temps » n’est pas une potion magique et en l’occurrence, ne résout rien sur le fond, s’agissant d’une production électrique qui doit désormais intégrer d’autres contraintes majeures et devenir ainsi l’un des vecteurs majeurs de la décarbonation de nos activités

      Mais développer massivement les EnRs et diminuer parallèlement la part du nucléaire, en prenant prétexte dudit développement (des vases non communicants, mais présentés tels, pour tromper l’opinion), ouvrent plus grandement encore, la porte au gaz.
      Ce ne sera donc plus un choix, mais bien une nécessité, si on veut conserver une flotte capable d’assurer à la fois la compensation de l’intermittence, et la production de base, ce qu’on oublie trop souvent. Quid alors des émissions de GES, censées constituer notre focus écologique ?

      La vraie question est donc de savoir si on persiste, ou non, dans ces choix ubuesque ?
      La réponse sera hélas irrationnelle, la perspective présidentielle distordant les logiques de propositions et de perceptions (comme les masses ou l’énergie distordent l’espace temps).

      Par ailleurs, couper les ailes aux recherches et expérimentations relatives à la quatrième génération de réacteurs insulte l’avenir, car on prive les générations qui viennent d’une formidable martingale énergétique, grâce à la valorisation de l’abondante ressource en Uranium 238, d’ores et déjà disponible.
      Que ces réacteurs puissent « en même temps » diminuer la production de déchets radioactifs à vie longue, leur confère évidemment un attrait supplémentaire. Toutefois, qu’on les imagine en incinérateurs des déchets existants (ce qui est du domaine du possible), complexifierait grandement leur conception et leur gestion.

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      • Sauf que
        1) l’intermittence ça n’existe pas, on des des productions variables
        2) Le foisonnement est bien plus présent que dit par les nucléophiles
        3) La complémentarité entre les deux renouvelables principaux, éolien et solaire est une donnée statistique bien connue et mesurée.
        4) que les renouvelable pilotable peuvent apporter plus du 1/3 de la ressource nécessaire.
        5) que le solaire apporte sa contribution aux heures où on en a le plus besoin,
        Ce qui fait que l’on peut facilement se passer du gaz naturelle avec une puissance installée correspondant à notre besoin et non une espèce de jungle désordonnée comme aujourd’hui ou plus de 60% des éoliennes sont installées dans deux régions ne totalisant que 16% de la surface du territoire, et que la région la plus ensoleillée est une des moins équipé en PPV.
        Avec des données vérifiées est prises ailleurs que sur des sites d’opinion on n’est pas obligé de faire du verbiage d’où ne sort que le sentiment diffus de l’auteur du verbiage ne s’appuyant que sur du vague …. comme en témoignent les mots employés avec par exemple INTERMITENT qui n’existe pas dans le monde du renouvelable.

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        • M. Rochain vous êtes un peu fatigant, mais comme on ne peut pas vous traiter d’ignare on est en droit de supposer un peu de mauvaise foi! Lol! Je m’obstinerai à appeler intermittent en bon français le solaire dont la production suit une sorte de courbe Gauss sur quelques heures de la journée et produit très peu en hiver. La courbe de production de l’éolien en France passe par des pics et connait des périodes anticycloniques de plusieurs jours où la production est au ras des pâquerettes, elle est publique et c’est constatable. Comme il est constatable que la courbe de nos voisins européens Espagne, Italie, Belgique, Allemagne, Pays Bas suit exactement un profil parallèle avec des valeurs différentes et des pics plus ou moins intenses mais les mêmes pics et les mêmes creux simultanés. Autant dire que le foisonnement n’existe pas, tout simplement, contrairement à ce que prétend l’ADEME qui est entièrement « sous influence éolienne » pourrait on dire, pour les raisons que vous savez peut-être. Vous me ferez le crédit que je sais comment fonctionne une éolienne et à quoi ressemble sa courbe de performance et qu’en tant qu’ingénieur je n’oserais pas parler de choses que j’ignore. Pour mes calculs ils sont basés sur les chiffres suivants. 9 millions de m3 d’essence et 18.6 de GO, avec un PCI de 9 kwh par litre pour l’essence et 10.6 pour le GO. Rendement max des moteurs thermiques 35% pour l’essence et 40% pour le GO, en moyenne c’est moins évidemment mais disons qu’il nous a fallu de l’ordre de 110 Twh pour mouvoir les véhicules.
          Pour les véhicules électriques on considère les rendements suivants: acheminement du courant 0.9, charge et décharge de la batterie .0.88 max et moteur 0.9 dans le meilleur des cas, global entre 60 et 70% chiffres de l’ADEME. Consommation annuelle 160 à 180 Twh pour notre hypothèse. En 2019 la production nucléaire a été de 380 Twh, on est donc dans les 40 à 50%. Si mes chiffres sont approximatifs on est dans les ordres de grandeur. Je n’ai pas compté les véhicules utilitaires légers qui consomment autant que les voitures, ni les bus, ni bien sûr les poids lourds pour lesquels l’électrique à batterie serait une solution bien curieuse. Je vois dans mes notes qu’en passant par l’hydrogène pour tout ça on arriverait au moins à 300 Twh au total vu les rendement des électrolyseurs et des pompes à chaleur. Il faudra rouler et transporter moins, dans le dicton « avoid, shift, improve » on a mis la charrue avant les bœufs. Concernant la production des centrales nucléaires vous semblez ignorer qu’en France on fait varier dans la journée leur puissance entre 20 et 100% sans gaspillage d’énergie à part la baisse de rendement de la turbine. On peut tomber à 0 en envoyant tout au condenseur mais sauf urgence ce serait idiot. Je ne me permettrai pas de vous contredire en astrophysique mais pour la thermodynamique je la connais un peu et votre ton condescendant est assez insupportable. Polémiquer en vous moquant des gens est un truc de troll ignare, ce n’est pas digne de vous.

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          • Monsieur Moulard vous, vous êtes plutôt du genre à ne pas admettre que vous puissiez avoir tort et pour cela si vous ne pouvez pas supposer que votre contradicteur est un ignorant, vous préférerez l’accuser de mauvaise foi. En effet, il est impossible que vous puissiez seulement vous tromper.
            Le deuxième de vos travers est de considérer vos intuitions étayées par la conviction de ceux qui sont à l’origine de vos intuitions comme supérieures aux études réalisées par les spécialiste du domaine que vous ne faites que survoler en dilettante.
            Alors maintenant venons-en aux faits. L’intermittence ; Caractère de ce qui est coupé d’interruptions, par moments, de façon discontinue. Donc rien à voir avec temps la production éolienne, où d’une journée entre le levé et le coucher du Soleil. Les deux fluctuent en puissance sans jamais être entrecoupés d’une production nulle. Mais reconnaitre que vous n’utilisiez pas le bob mot de variable est au-dessus de vos forces il vaut mieux que les dictionnaires changent leur définition pour s’accorder à vos erreurs.
            Quant à la courbe de l’éolien, en France comme ailleurs elle ne passe pas par des pics mais évoluent selon les variations d’une courbe sur plusieurs heures ce qui me permet de constater que vous ne savez pas de quoi vous parlez alors qu’il est si simple de consulter les évolutions en directe au pas du quart d’heure sur les graphiques donnés par RTE :
            https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
            Pour l’aspect anticyclonique de plusieurs jours sur toute la France elle ne concerne que 3 à 4 jours par an selon les années et toujours en été, et n’est pas constatable pour une étude au doigt mouillé. Je vous recommande plutôt une étude réalisée à partir de la base de données de météo France sur 20 années et face à laquelle vos intuition ne pèsent rien, même pas le ras des pâquerettes et résumée ici :
            https://participons.debatpublic.fr/uploads/decidim/attachment/file/438/Contribution_8-EngieGreen.pdf
            Par ailleurs, quand vous comparez la production de l’éolien au ras des pâquerettes en regard du besoin, une toute petite recherche vous apprendrait que la production que vous voyez est la production des seuls deux régions réellement équipées en éoliennes avec 60% des éoliennes du pays sur seulement 16% de sa surface, il faut tout de même une bonne dose de naïveté pour imaginer que c’est l’outil abouti pour que cette filière puisse compter et en conclure si l’éolien fait ou non partie de la solution…. En d’autres termes à partir de cette production vous savez s’il y a du vent surtout dans les hauts de France.
            Alors vous vous révélez : « Autant dire que le foisonnement n’existe pas, tout simplement, contrairement à ce que prétend l’ADEME » qui prétend n(importe quoi puisque cela n’est pas ce que vous pensez. Et je ne doute pas que l’étude des spécialistes d’ENGIE-green ne vaut rien non plus à vous yeux et pas plus que n’importe quelle autre qui ne dirait pas ce qui vous arrange puisque c’est votre études (celle que vous n’avez même pas faite) au doigt mouillé qui seule dit la vérité.
            Inutile de préciser qu’en tant qu’ingénieur vous n’oseriez pas parler de choses que vous ignorez puisque vous me prouvez le contraire d’un bout à l’autre de votre message. Et d’ailleurs vous continuez avec votre fumante démonstration relative de ce que serait la consommation électrique du parc de 40 millions de véhicules légers français avec des calculs faux car ayant oublié en passant par ce cheminement, que le rendement de la conversion du chimique essence à la mécanique de la roue est au mieux de 45 % alors que de l’électrique à la mécanique de la roue il est de 98%, ce que tout ingénieur devrait savoir mais qui ne figure pas dans votre démonstration et explique que vous faites plus que doubler l’énergie électrique necessaire.
            Vous aviez bien plus simple à partir des statistiques connu du kilométrage réalisé en moyenne chaque jour pas un véhicule léger en France (mais aussi valable dans la plupart des pays d’Europe) : 31 Km
            kilométrage moyen par jour par automobile – Bing ou
            ttps://www.bing.com/search?q=kilom%C3%A9trage+moyen+par+jour+par+automobile&qs=n&form=QBRE&sp=-1&pq=kilom%C3%A9trage+moyen+par+jour+par+automobile&sc=0-41&sk=&cvid=4993E218BB7D404982F29FC3481B6BDA
            Et la consommation moyenne d’un VE : 15 kWh/100 km
            consommation moyenne voiture électrique – Bing ou
            https://www.bing.com/search?q=consommation+moyenne+voiture+%c3%a9lectrique&qs=SC&pq=consomation+moyenne+voiture+%c3%a9lectrique&sc=1-38&cvid=5CEF48EF071F470AAE1CA9574573D27E&FORM=QBRE&sp=1
            Mais mettons 16 pour la consommation de la charge elle-même puisque en tant qu’ingénieur vous devez savoir que toute conversion à un coût ce qui nous fait
            40 millions * 15 * 0,31 = 186 GWh. La production nucléaire de 2020 ayant été de 335570 GWh pour l’année, nous avons par jour 919 GWh….. Les 40 millions de véhicules se contenteront alors du 1/5 em de notre parc des 56 réacteurs et non de plus de la moitié.
            Finalement, vous avez tout faux mais vous ne l’admettrez pas, ce n’est pas votre nature, mais moi j’ai quelques raisons de vous croire de mauvaise foi.
            Je ne crois pas que nous ayons à échanger plus avant.

  • Les retraités du nucléaire semblent s’être donné rendez-vous sur ce site. On les voit bien trop souvent comme « contributeurs », eux et leurs comparses, pour que cela soit bien honnête.

    Cet auteur était-il au Blayais lors de la tempête de décembre 1999, lorsque le préfet de la Gironde a fait réveiller le maire de Bordeaux (Juppé) pour lui annoncer qu’il faudrait peut-être évacuer la ville, les réacteurs nucléaires risquant d’exploser.

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    • M. Marguerite, le Blayais a effectivement connu une alerte, je ne me souvenais pas de la date, à cause du niveau de la Gironde. Les exploitants ont craint que les diésels de secours ne puissent être noyés ce qui aurait pu mettre dans une situation type Fukushima en cas de panne des circuits normaux, car lors d’un arrêt il faut pouvoir refroidir suffisamment longtemps, alimenter en eau. Les leçons en ont été tirées. D’ailleurs suite à Fukushima le fameux « grand carénage » comporte l’installation de groupes d’ultime secours à l’abri des inondations et des secousses sismiques.

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  • Voitures électriques = besoin d’électricité de façon massive. L’éolien de Rochain ne va pas assurer.

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    • Alors si le grand spécialiste de l’énergie reconnu mondialement Louis Onillon dit que les éoliennes ne pourront pas fournir le parc de VE, qui pourrait se permettre de nier une telle preuve ?
      Mais comment en étant aussi ignorant peut on être aussi prétentieux et affirmer de telles énormités sans même savoir calculer le besoin qiotidien d’un seul VE ?

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  • Pour le coût « raisonnable » du nucléaire, celui du nucléaire ancien était déjà estimé à 55 €/MWh en janvier 2015 par le président d’EDF, devant une commission d’enquête du Sénat. En mai 2014, la Cour des comptes évaluait ce coût à 59,8 €/MWh pour l’année 2013, en monnaie de 2015, ce que l’on peut convertir à 63 €/MWh en 2021.

    Pour le coût de production futur de l’EPR, il se situe autour de 120 €/MWh. Cela résulte aussi bien des estimations de la Cour des Comptes faites en juillet 2020 que du tarif d’achat (CfD) pour le nucléaire britannique à Hinkley Point.

    A comparer aux tarifs moyens de l’éolien et du photovoltaïque (grandes centrales) lors des appels d’offres en France des trois dernières années : 60 à 65 €/MWh pour l’éolien terrestre , autour de 55 €/MWh pour le photovoltaïque.

    Ailleurs qu’en France, on voit se construire des parcs solaires photovoltaïques sans subvention, en Espagne, Belgique, Pays-Bas, Grande-Bretagne. Parcs auxquels est parfois accolé un stockage sur batteries assurant les services système : maintien de la fréquence et de la tension.

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    • Eh oui Marguerite, il y a deux ans déjà que la courbe montante du prix moyen du nucléaire à croisé la courbe du prix moyen décroissant des renouvelables.

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    • Chère Marguerite, vous comparez des choux et des navets.
      Si le coût complet du nucléaire actuel tourne bien autour de 55 €/MWh (cf. la cour des comptes), le chiffre de 120 € pour le « nouveau nucléaire » (3ème génération) est farfelu : ce n’est d’ailleurs pas un coût mais un prix de vente, et d’autre part l’effet de série ne joue pas encore. Les EPR de série qui vont être décidés dès que Macron sera rassuré sur son sort, produiront un MWh autour de 70 €/MWh, certes supérieur au nucléaire actuel mais c’est le prix à payer pour une sûreté +++.
      Quant aux renouvelables intermittents (éolien notamment) ils sont… intermittents, c’est à dire qu’ils ne produisent qu’en fonction des possibilités aléatoires de la météo. Ils ne peuvent en aucun cas s’adapter à la demande et sont impropres à la consommation. Il faudrait pour comparer leur coût de production au nucléaire ou à l’hydraulique non intermittent, leur rajouter les « externalités » que sont soit des dispositifs de stockage à toutes les échelles de temps (de l’instantané au saisonnier), dispositifs qui n’existent pas, ou le coût de moyens pilotables (du gaz si vous ne voulez pas de nucléaire) de compensation. Or, outre que le gaz émet du CO2, son coût de production est élevé et le sera de plus en plus avec la taxe carbone.
      Bref, encore une fois, il ne faut comparer que ce qui est comparable.

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      • Votre vanité est sans limites, dans votre incommensurable incompétence vous DECIDEZ que le coût de production de l’EPR est farfelu car les experts de la cours des comptes sont des idiots qui ne savent rien contrairement à vous. Vous DECIDEZ que les dispositifs à production variables ne sont pas utilisables par ce que le foisonnement n’est qu’une invention qui fait de l’ombre à votre inculture statistique, vous DECIDEZ que seuls les fossiles peuvent palier les courtes périodes que vous ne voyez que longues dans votre bêtise ignorantes des études des spécialistes sur le sujet, durant lesquels les variables ne s’autocompenseraient pas. Bref, vous vous savez tout et les spécialistes de ce domaine ne savent rien.
        Vous êtes vraiment à vomir dans votre orgueil présomptueux débitant en permanence du blabla sans jamais la moindre présomption de vraisemblance et évidement pas l’ombre de la moindre preuve, un savant de comptoir de bistro

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  • Comparer le coût d’un intermittent au coût du nucléaire n’a aucun sens et vous le savez. S’il faut pallier l’intermittence d’une puissance de 1800 MW (je prends Fessenheim comme étalon!) le plus grand STEP d’Europe n’y suffit pas, il fait la puissance mais au bout de quelques heures le lac supérieur serait vide. 10 ans de travaux, 1000 m de dénivelé pour les énormes canalisations qui traversent la montagne, coût?. Le coût marginal d’un truc qui ne fonctionne que 25% du temps est une information, pas un élément de comparaison. Et quand je dis, M. Rochain, que l’on ne peut pas tenir un réseau à base d’intermittent c’est parce c’est parfaitement expliqué et détaillé dans l’étude conjointe AIE + RTE que vous devez connaître. Je signale à M. Marguerite que je ne suis pas un retraité du nucléaire ni d’EDF, j’ai fait ma carrière dans d’autres branches industrielles. Pour venir au secours de M. Onillon je signale que j’ai calculé que la consommation énergétique de toutes les voitures françaises, si elles étaient converties en électrique, en tenant compte du rendement des divers systèmes, nécessiterait la production de la moitié au moins de notre parc nucléaire. Voitures particulières seulement. Avec l’intermédiaire hydrogène c’est pire. A l’évidence il faudra moins rouler en voiture, on n’a pas le temps de construire assez de centrales, et oubliez l’éolien!

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    • Je regrette mais vous êtes bien à côté de la plaque pour ce qui est de la juste comparaison entre les productions des renouvelables que vous vous obstinez à appeler intermittente qui montre que soi vous êtes de mauvaise foi soit vous n’avez pas compris ce que même variable veut dire comme je le crois d’après ce que vous écrivez plus bas. Les productions nucléaires sont bien directement comparables en moyenne aux renouvelables. Le nucléaire qui est loin d’être aussi pilotable que ce que croient les nucléophiles non avertis produit en permanence la même chose, que l’on en ait besoin ou pas ce qui signifie qu’il ne produit de façon sure utilement que 1/3 du temps : lorsque l’activité économique (premier consommateur responsable de la variation de charge) est active. C’est aussi précisément le moment où le solaire est actif et donc directement utilisable à 100%. Alors que vous parlez toujours de la stocker …. Ce qui est ridicule et irréfléchie. La seule production renouvelable qui soit éventuellement asynchrone par rapport au besoin est l’éolien et que le foisonnement peut résoudre le plus souvent. Le reste est directement pilotable, hydraulique, bioénergie, géothermie, et en développement, les énergies marines, courants, marrées, houles…. Donc la comparaison directe est parfaitement justifiée en grande partie. Rien n’est plus ridicule que de vouloir stoker la totalité de l’énergie produite…. Il n’y a que le nucléaire qui est astreint à stocker ne sachant pas quoi faire de sa production nocturne et de moins en moins depuis que les communes font des économies d’éclairages. Il ne reste au nucléaire qu’à stocker sa production dans des millions de m3 d’eau sanitaire sous forme thermique ce qui permet de prendre l’indispensable bain de 3 heures du matin. Toutes votre diatribe n’est qu’une invention dont le but n’est pas d’avoir une image de la réalité mais de discréditer les renouvelables avec des arguments tellement fictifs qu’ils n’ont aucune chance de convaincre le monde qui vogue doucement vers les renouvelables car ils sont moins stupides que ce que vous imaginez.
      Quand vous parlez « d’un truc qui ne fonctionne que 25% » vous soulignez faire partie des ignorants de type Stephane Bern qui n’ont pas compris que les éoliennes fonctionnaient 80 à 85% du temps avec une production variable. Les 25% c’est ce que produirait une éolienne qui produirait le maximum de sa capacité nominale pendant 25% du temps et rien le reste du temps. Et ça n’a donc aucun rapport et ne revient pas au même si vous réfléchissez un peu, vous allez peut être le comprendre.
      Pour votre calcul des 40 millions de VT qui seraient des VE comme pour le reste vous vous êtes trompé de plus du simple au double en trouvant plus de la moitié du parc nucléaire puisqu’il ne faudrait même pas le quart. Mais avec vos façons de raisonner cela ne m’étonne pas du tout, d’autant que vous vous êtes bien gardés de montrer vos supposés calculs.

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  • Au cours des dix années qui ont précédé leur arrêt, la production des deux réacteurs de Fessenheim n’a été que de 10,4 TWh par an, avec un taux de charge moyen de 66%. Ce qui correspond à peu près à leur facteur de charge sur toute leur durée de vie.

    En deux ans seulement, de 2017 à 2019, la production annuelle d’électricité éolienne et solaire a progressé de 12,5 TWh, ce qui a remplacé la production de Fessenheim de façon préventive.

    ASTRID n’était pas prévu pour faire disparaître les déchets nucléaires. Si une partie des actinides mineurs pouvaient être consommés, il en produisait aussi en sortie et surtout produisait autant de plutonium en sortie qu’il en consommait
    en entrée.

    Dans le cas où il aurait fonctionné en surgénérateur, il aurait produit plus de plutonium qu’il n’en aurait consommé. C’est le principe même des réacteurs à neutrons rapides surgénérateurs de la 4G.

    Ce qui a entraîné le report de l’arrêt de Cordemais (charbon), c’est la faible disponibilité du parc nucléaire, dont les arrêts pour maintenance (et les arrêts imprévus) traînent en longueur.

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  • 19 heures j’ai fini ma journée et j’ai fini de lire l’article d’Alain Desgranges ainsi que les commentaires de ceux qui sont d’accord avec lui et les autres qui sont contre.
    Je trouve pertinent de mettre en cause macron qui ne pense qu’à sa réélection en donnant des gages à sa gauche et aux verts :
    1. Avec l’objectif affiché pour 2035 de réduire le nucléaire (très peu émissif de CO²) à 50% de notre mix énergétique pour le « rééquilibrer ».
    2. Avec les mises à l’arrêt :
    • En 2019 du programme de recherche ASTRID et au développement des réacteurs de 4 ème génération qui sont pourtant nécessaires au traitement des déchets nucléaires en nous garantissant une source d’énergie quasi inépuisable, Les Chinois, les Américains et d’autres pays qui ont bien compris l’intérêt s’y attellent sauf marguerite qui conteste de « bonne guerre ».
    • En 2020 des 2 réacteurs de Feissenheim entre 2 décennales
    3. Avec des nominations dans les staffs de RTE et de la CRE qui ont pour missions principales l’étude de scénarii pour atteindre le 100% renouvelable ainsi que le développement du stockage pérenne et cohérent avec le système énergétique français et les ambitions de la PPE ». Ceci dans le but de « gérer l’intermittence des ENRi » et sans doute démolir le réseau après avoir explosé les dépenses à venir…
    En même temps macron « donne le change » à sa droite en proclamant que le nucléaire est une chance pour la France.
    Comme je disais le 4 août 21 à ce sujet dans les commentaires du monde de l’énergie : « vous pouvez dire merci au prince du “en même temps” macron qui, en 2019, a en catimini fait “arrêter les recherches sur les réacteurs de 4 G et le projet ASTRID” en les reportant aux calendes grecques de la fin du siècle ! Si on voulait condamner l’avenir du nucléaire français on ne s’y prendrait pas autrement . » et bien sûr rochain a dit que c’était une fake news de bas étage…

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  • Si les barrages n’étaient pas là pour faire du suivi de charge beaucoup plus rapide que les quelques réacteurs nucléaires qui peuvent le faire (pas tous et selon l’état du combustible), il ne resterait que les « peakers » au fioul ou au gaz pour le faire.

    Une éolienne utilise de 300 à 500 tonnes de béton par MW pour son socle, selon la nature et la résistance du terrain. La moyenne de 400 tonnes / MW diminue en fait lorsque la puissance de l’éolienne augmente.

    La consommation de béton en France est d’environ 69 millions de tonnes par an.

    Construire 1.000 MW d’éolien terrestre chaque année en France, en consommant 400.000 tonnes, ne représenterait ainsi que 0,6% du béton utilisé chaque année en France.

    Pour ce qui est des fibres de verre et de carbone des éoliennes, le tonnage annuel est très nettement inférieur à celui utilisé pour la navigation de plaisance et d’autres usages de loisir, dans l’industrie automobile … mais cela ne gêne pas les chroniqueurs nucléophiles qui se répandent sur divers médias.

    Quant aux « terres rares » dans les panneaux photovoltaïques, on attend toujours de savoir qui produit de tels panneaux. Le silicium n’est pas particulièrement rare : second élément le plus abondant (28%) dans l’écorce terrestre, après l’oxygène.

    En Chine, la production d’électricité éolienne a dépassé celle du nucléaire en 2012. Pour 2020, les productions respectives étaient de 347,5 TWh pour le nucléaire, de 431,0 TWh pour l’éolien et de 262,7 TWh pour le solaire photovoltaïque (en TWh net).

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  • L’EPR de Flammanville, second du genre après Olkiluoto en Finlande, a été commencé en décembre 2007 et devait être construit en 54 mois, donc connecté en juin 2012. Depuis, aucune production d’électricité et ce n’est pas près d’arriver.

    Pendant les années 2013 à 2020, 10.000 MW d’éolien et 6.800 MW de solaire photovoltaïque ont été mis en service. La production d’électricité éolienne est passée de 14,9 TWh en 2012 à 39,7 TWh en 2020. Celle du solaire photovoltaïque est passée de 3,9 TWh en 2012 à 12,6 TWh en 2020.

    Au total, pour éolien et solaire seuls, une progression de 33,5 TWh dans la production annuelle en huit ans et une production cumulée sur la période de 270 TWh.
    En 2020, éolien et solaire ont produit 52,3 TWh, soit 4 à 4,5 fois ce qu’aurait produit l’EPR.

    Au niveau mondial, le nucléaire n’a toujours pas retrouvé son niveau de production de 2010, avec une production inférieure de 70 TWh en 2020.

    Mais les énergies renouvelables ont bien progressé entre ces deux dates : + 3.450 TWh pour l’ensemble des énergies renouvelables, dont + 1.240 TWh pour l’éolien et + 820 TWh pour le solaire.

    On comprend bien que le nucléaire n’est guère convaincant pour produire rapidement beaucoup d’électricité non carbonée.

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    • Comment prétendre que la situation du nucléaire dans le monde est moribonde ? La situation en 2020 n’est pas pertinente pour statuer sur ce cas. C’est de la muvaise foi. Car : « L’électricité produite à partir des réacteurs nucléaires mondiaux a augmenté pour la septième année consécutive en 2019, la production d’électricité atteignant 2657 TWh. Il s’agit d’une augmentation de 95 TWh par rapport à l’année précédente et de la deuxième production la plus élevée jamais produite. » https://www.world-nuclear.org/our-association/publications/global-trends-reports/world-nuclear-performance-report.aspx

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      • M. Serge Rochain, votre ton méprisant envers vos contradicteurs, vos arguments qui font feu de tout bois, votre superbe ignorance des arguments valables, votre ton insultant vous rendent un peu suspect dans votre défense de l’éolien. Vous ne nous apprendrez pas le français et les éoliennes sont bien intermittentes et pas seulement variables. Qui n’en a pas vu à l’arrêt sans vent? S’il n’y en a pas sur tout le territoire c’est pour deux raisons: il y a d’immenses zones où il n’y a pas assez de vent ou un vent pas assez régulier, j’en habite une, la moitié nord de l’Aveyron, et il y a des implantations que les gens ne veulent pas. Un parc éolien actuel donne une puissance de 8 à 10 MW par km2 et ce km2 produit 20 Gwh par an, c’est un inconvénient des ENR, elles sont très diffuses sur le territoire, heureusement pour notre santé, et il faut d’immenses surfaces pour en « récolter » peu. Le non foisonnement en Europe est très visible dans une publication de M. Hubert Flocard, Sauvons le climat 2011, où il a superposé la courbe annuelle de l’éolien de UK, Irlande, Danemark, Espagne, Autriche+ Allemagne, France. Dans mes calculs, qui sont bien entendu approximatifs, j’ai tenu compte explicitement du rendement des moteurs thermiques sinon on serait dans les 280 Twh pour les voitures particulières! Vous me prenez vraiment pour un con! Votre calcul basé sur des kilométrages moyens par jour et la consommation supposée de voiture électrique moyenne aboutit visiblement à n’importe quoi puisque je suis parti de la quantité d’énergie réellement consommée aujourd’hui par les voitures particulières et qu’il faudrait doubler cela si on prennait en compte les utilitaires légers. Il s’agit bien de remplacer le pétrole par une autre source d’énergie, n’est ce pas?. Quant au rendement de la voiture électrique ce n’est pas que celui du moteur qui est de 0.9 pour les aimants permanents, il faut tenir compte du transport de l’électricité et des pertes à la charge et décharge de batterie, au final c’est entre 60 et 70%. Vous vous gardez bien par ailleurs d’évoquer le rapport AIE + RTE qui explicite l’impossibilité de tenir le réseau en 2030 avec 50% « d’intermittent ». Votre attitude est clairement celle d’un lobbyiste de l’éolien, non d’un scientifique, et comme on ne vous fera pas taire je n’irai pas faire la compilation de tout ce que j’ai lu, vu sur internet, calculé moi même pour vous convaincre, c’est parfaitement impossible et inutile.

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        • Comme vous percistez à raconter de plus en plus d’âneries et de plus en plus grosses, je vous confirme que nous n’avons plus rien à nous dire

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          • Mais M. Rochain, moi j’ai à vous dire, car je ne raconte aucune ânerie et c’est pour ça que vous n’avez rien à dire. N’étant pas spécialiste de l’énergie ni spécialement documenté, ENGIE GREEN n’est pas un informateur indépendant n’est ce pas, vous vous comportez comme un stipendié du lobby éolien en écrasant de votre morgue et de moqueries les contradicteurs alors que vos compétences ne semblent certifiées qu’en informatique et astronomie. Vous n’êtes pas quelqu’un d’estimable M. Rochain, je pèse mes mots.S’il s’agissait de confronter des opinions je ne dirais pas cela, mais ne pas admettre que 2×2=4 c’est un peu trop! J’espère que vous êtes bien rétribué pour ça. Il y a beaucoup de gens de votre espèce sur le net et ils utilisent les mêmes méthodes, la moquerie, le mépris et des articles plus ou moins pertinents fournis par leur sponsor.

          • La taille des âneries grossi encore….
            Engie Green qui implantée des parcs éoliens mais ne fabrique pas d’eolienne est donc assez stupide pour faire des études truquées qui font ressortir un faux résultat favorables aux eoliennes qui ne produiront donc pas l’électricité qu’Engie green ne vendra donc pas et fera faillite après avoir enrichi le fabricant d’eoliennes à qui Engie Green les a acheté…..
            Vous comprenez pourquoi nous n’avons rien à nous dire ?
            J’ai presque honte d’être aussi ingénieur diplômé et pas seulement universitaire quand je vous lis…. Passez votre chemin… Je ne suis plus la pour vous le dogmatisme n’est pas ma tasse de thé. J’ai espèré une étincelle d’intelligence jusqu’à l’extrême limite mais c’est sans espoir maintenant.
            Adieu

  • Message à tous, si dans 20 années l’ensemble de ces commentaires est lu par un de nos décendents, ils pourront se poser tous la même question: « comment avons-nous pu survivre à tant de pensée négative venant d’hommes dont le CV est aussi brillant (en moyenne) . Il pourront aussi penser que le modérateur de ce site, s’il y en a un, ne fait pas son boulot. Je ne vois aucune idée, aucune analyse sérieuse non partisane, bref tout est à jeter sauf rares exception et c’est là qu’un modérateur pourrait intervenir tout simplement en suppriment tout message ne contenant que la critique systématique d’un message déclencheur de réaction, pas de réflexion, pas de proposition, bref à jeter dans la poubelle de l’histoire de l’energie. Mr le modérateur, ne tremblez pas, commencez par le mien, mon égo a été travaillé depuis ma naissance !

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  • Selon que l’on prend les valeurs en énergie brute (IEA) ou en énergie nette (IAEA), les valeurs de la production d’électricité nucléaire sont les suivantes (net entre parenthèses) :

    2006 : 2.804 TWh (2.661) – 2010 : 2.768 TWh (2.630) – 2012 : 2.471 TWh (2.346) – 2018 : 2.700 TWh (2.563) – 2019 : 2.796 TWh (2.657) – 2020 : 2.700 TWh (2.553).

    Selon les estimations disponibles à ce jour, la production en 2021 resterait inférieure à celle de 2019.

    En pourcentage de la production totale d’électricité, le nucléaire représentait 17,5% de la production mondiale d’électricité en 1996 – 12,8% en 2010 – 10,8% en 2012 – 10,1% en 2018 – 10,4% en 2019 et 10,1% en 2020.
    En 2050, aux dires de l’IAEA, le nucléaire représenterait de 5,7% à 11,2% de la production mondiale d’électricité.

    Selon toute probabilité, éolien + solaire auront dépassé le nucléaire en 2022 au niveau mondial.

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    • En France (et souvent ailleurs), le nucléaire est appelé après des sources telles que l’éolien et le solaire PPv selon le « merit order ». « L’électricité ne se stockant pas à grande échelle, un parc électrique donné est plus ou moins sollicité en fonction de la demande. La logique dite de « merit order » (préséance économique) consiste à faire appel aux différentes unités de production électriques, au fur et à mesure, en fonction de leurs coûts marginaux croissants(.
      Suivant cette logique, les premières unités de production appelées sont celles produisant l’électricité dite « fatale », c’est à dire l’électricité « perdue » si elle n’est pas utilisée à un instant donné (hydraulique au fil de l’eau, éolien et solaire). Les centrales nucléaires, aux coûts marginaux faibles, sont ensuite appelées, avant les centrales thermiques (à charbon, à gaz, voire au fioul) qui produisent de l’électricité aux pics de consommation. Enfin, les barrages hydrauliques dits « de retenue » qui stockent de l’eau, offrent une capacité de production électrique de réserve. » https://www.connaissancedesenergies.org/electricite-qu-est-ce-que-la-logique-de-merit-order-120215
      @Marguerite, les données que vous fournissez, même si celles-ci sont probablement exactes, devraient être complétées par cette notion (merit order) qui peut expliquer cette baisse de la production nucléaire dans certains pays, et en France particulièrement Mais, depuis novembre 2020, la production nucléaire (en France)semble dépassent les données de l’année précédente, malgré la fermeture de Fessenheim. Et si aucun fermeture n’intervient dans les années qui viennent, la production pourrait repartir à la hausse.

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  • La quatrième génération de réacteur nucléaire produisant de l’électricité a commencé en décembre 1951 avec l’EBR-1, réacteur à neutrons rapides utilisant de l’uranium enrichi à 90% en U235.

    En 1953, il est devenu le premier réacteur surgénérateur, produisant plus de combustible qu’il n’en consommait. Par la suite, ce réacteur a fonctionné avec du plutonium.

    En soixante-dix ans, aucune solution industrielle n’a encore abouti pour déployer ce genre de réacteur dans un cadre de production commerciale d’électricité.

    De toute façon, nul besoin de ce genre de réacteur avant des décennies. Les réserves d’uranium sont suffisantes.

    Et, de la même façon que l’âge de pierre s’est terminé avant d’avoir épuisé toutes les pierres utilisables, l’âge du nucléaire se terminera avant d’avoir épuisé les réserves d’uranium.

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    • Il est en train de se terminer…. La borne de rentabilité économique sera atteinte la première
      L’économie judicieuse du nucléaire c’est d’investir au mieux dans les réacteurs amortis pour les faire durer le temps nécessaire pour développer le renouvelable de remplacement.
      Investir aujourd’hui dans des EPR pour remplacer plus tard le nucléaire amorti nous mettrai devant un double problème économique.
      L’ancien abandonné au profit d’un nouveau qui sera inamortissable avec une double dépense simultanée à la totale charge de l’état…. Nous !
      Tandis que le renouvelable du futur est financé par le privé ne s’ajoutant pas à la charge de l’état qui doit assurer la prolongation de l’ancien nucléaire.

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      • M. Marguerite, quand on parle de 4 ème génération on fait allusion en général au forum international de 2000 et aux accords cadres de 2001 je crois que 10 pays ont signé. 6 technologies ont été retenues dont trois à neutrons rapides (refroidissement gaz, sodium ou plomb) et trois technologies différentes, sels fondus, très haute température refroidi à l’hélium et eau supercritique. La filière RNR-Na est la plus avancée, on avait eu Rapsodie, Phénix et Superphénix et on projetait Astrid que le gouvernement a arrêté. Deux quasi clones de Superphénix fonctionnent en Russie, l’Inde en construit un. Des pilotes existent en Chine et au Japon. Le projet Natrium de Bill Gates est de cette famille.Un pilote sels fondus fonctionne en Chine avec coopération des USA et un modèle industriel va être construit. Les USA voudraient développer des petits réacteurs modulaires (SMR) en particulier à sels fondus. Le gouvernement US pousse à des projets de production concomitante de chaleur pour l’électricité et d’hydrogène décarboné dans les SMR.

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  • Vous oubliez que « ces charges sont supportées à 90% par EDF (mais aussi par 166 autres opérateurs du secteur de l’énergie)(7) et leur financement est assuré depuis 2016(8) par :

    un compte d’affectation spéciale dit « Transition énergétique » (intégré au budget de l’État) pour le soutien aux énergies renouvelables. Ce compte est lui-même alimenté par « une partie des recettes des taxes intérieures de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) et le charbon (TICC) ainsi que par le produit de la mise aux enchères des garanties d’origine par l’État » ;
    le budget général pour le reste des charges de service public de l’énergie.
    https://www.connaissancedesenergies.org/soutien-aux-energies-renouvelables-et-autres-charges-de-service-public-quel-cout-en-2021-210412

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    • Je n’oublie rien du tout… L’aide au renouvelable ne représente rien au regard du montant des investissements fait par les prives à qui appartiennent les nouvelles installation. Les montants dont vous parlez ne sont que des garanties de valeurs d’achat d’une production….. Si elle existe. Le risque est nul pour l’état et il est total pour l’investisseur mais il assume. S’il ne produit pas il n’a rien à vendre et c’est la faillite.

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  • Cher Alain, tu as raison, il n’est plus temps de tergiverser, mais je crois qu’il n’y a plus que les retraités d’EDF ou les stagiaires ingénieurs de l’EPR bien endoctrinés pour croire qu’EDF est encore cette belle entreprise qui nous a fait tant rêver ! Avec des valeurs de solidarité, d’éthique…, de véritables savoir-faire transmis de générations en générations, le tout à des prix compétitifs. Mais ça, c’était avant, il y a trente ans !
    Du temps de L’Ecole de Gurcy et du démarrage des 900 MW….
    Comme je pense qu’il n’y a plus que quelques illuminés pour croire en la parole d’un président banquier qui dit blanc un jour et noir le lendemain, qui dit tout et son contraire, qui n’y connait pas grand-chose et a un avis sur tout ! Comme me disait un ami, « laisser la France à un banquier, c’est comme laisser les clefs de sa cave à un ivrogne » !
    Comme tu le dis, la preuve en est avec la fermeture des 2 réacteurs de Fessenheim pour acheter la paix des écolos et sa promesse électoraliste de la fermeture de 12 réacteurs que l’on sait exploiter alors qu’on est incapable d’en finir deux depuis plus de 15 ans. Ce quin’est pas pour renforcer la crédibilité de cette belle entreprise qui ne cesse de remplir le tonneau des danaïdes de l’EPR !
    Mais que ne feriez-vous pas pour défendre cette entreprise qui tombe en déliquescence dont on ne sait plus que vanter que les faibles rejets de CO2 pour essayer de la brader en omettant tous les autres rejets sympathiques qu’elle occasionne : éléments radioactifs en tout genre liquides, gazeux, voire solides, produits d’activation, produits de fission, rejets tritium incommensurables – dont j’aime à rappeler que cet élément n’existe pas l’état naturel et impacte notablement la biodiversité environnante et les nappes phréatiques- rejets chimiques, bore, lithium -métal rare qui coute de plus en plus cher parce que prisé pour les batteries et que l’on rejette allègrement dans la gironde-, éthanolamine, phosphate, soude, acide chlorhydrique, etc, etc., rejets thermiques, bref des broutilles !…. ET surtout du fluide frigorigène, en veux-tu, en voilà dont il est à noter que l’on dépasse très largement les autorisations annuelles TOUS LES ANS qui sont de 100 kg pour le site du Blayais. Or pour votre gouverne, connaissez-vous l’équivalent CO2 de ce fluide ? Chaque site rejette plus de 210 Tonnes d’équivalent CO2 /an selon la règlementation F-Gas, là encore une paille ! Et je ne parle pas de tous les déchets soi-disant valorisables et qui ne seront jamais valorisés ! Pas plus je ne parle de toute la production de CO2 des chantiers de Fla 3 et de Finlande qui ne produiront peut-être jamais un seul Kw !
    Alors par pitié, cessez là votre propagande à tout crin, démagogique à souhait ! Ouvrez les yeux, l’EPR n’est pas un produit d’avenir… Exelon n’en a pas voulu, l’Afrique du Sud non plus et bien d’autres pays encore. La Finlande n’en fini pas de nous maudire… Taïshan parlons-en… (voir mon précédent article)… Mais où est passé la belle Anne qui après avoir flingué Areva, a initié la descente aux enfers que connait EDF ? Bienvenu dans l’ère des irresponsables !
    Encore une fois, je ne suis pas de celle qui veut s’éclairer à la bougie ou pédaler dans ma cave, ni même un soupçon anti-nucléaire au contraire, mais s’il vous plait, garder raison… Aucune production n’est sans effet sur notre environnement ni sur les travailleurs qui contribuent à leur production.
    S’il vous fait plaisir pour défendre ce qui reste de cette entreprise de cracher sur les éoliennes, les écolos, les pro-ceci, les anti-cela, je trouve cela bien dommage d’y mettre tant d’énergie à fond perdu. N’avez-vous pas mieux à faire ? EDF est-il tombé si bas d’avoir à être défendu par ses retraités et par ses stagiaires… n’est-ce pas là le signe du déclin ?
    Quant aux emplois, cher Alain, je t’invite à regarder la répartition des actifs d’EDF SA (63244) qui a encore perdu plus de 2000 salariés ces deux dernières années ; et c’est fort dommage, mais tu y verras plus de bureaucrates, de juristes que d’électriciens ! Alors, ni vu, ni connu on externalise le risque social sur les sous-traitants, on se désolidarise, on se décharge, … comme ces labos qui nous vendent des vaccins sans engager leur responsabilité, on se désengage de toute culpabilité. La politique du « pas nous, pas nous » ! Cela me rappelle quelque chose… Oui à cet article sur « la vérité de Taïshan » que j’ai précédemment écrit et que je t’invite à lire ou à relire !! Et oui, les temps changent, pas en bien je te l’accorde… Encore une fois, où est cette belle maison que mon papa m’a tant fait aimer. Très bien à toi

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    • Chère Sophie, quel joli message ! Nous sommes tres nombreux a avoir la nostalgie des valeurs défendues par EDF du temps où c’était un véritable service public. Mais aujourd’hui, le néo-libéralisme bruxellois a fait en sorte que tous les postes de direction soient occupés par des libéraux bon teint, y compris et surtout là où ils peuvent être le plus nuisibles, au sein même de tous les services publics , et qui collaborent avec ceux qui croit aux valeurs du marché lequel depuis 1980, environ, triomphe partout, sauf dans les faits. Effectivement, le marché concentre les richesses, mais ça, ça ne s’appelle plus République, ça s’appelle triomphe de l’Oligarchie et des ses serviteurs sur qui ça ruisselle…un peu. Et le peuple regarde et commence à gronder, sans avoir hélas, bien identifié le problème à résoudre, et complètement déboussolé par les moeurs dominantes du personnel, du petit personnel même, politique.

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    • @Sophie Dejoué
      Quel est alors le modèle que vous défendez et qui a fait ses preuves quelque part dans le monde, après avoir énuméré tous ces arguments sans aucune valeur, et si peu de conséquences sur le climat et sur la santé humaine ?

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      • A Cochem…,
        Comment pouvez vous dire que mes arguments ont aucune valeur ! Un flagrant délit de dénie de réalité caractéristique de ces aveuglés de la propagande pronucléaire ! Lisez tous mes articles avant de critiquer. Vous adopter la même stratégie minable qu’EDF à mon encontre : quand on ne peut pas s’en prendre aux faits on s’attaque à la personne. Chez moi tout est factuel et sourcé et vous pouvez vérifier et revérifier mes dires et mes écrits. Bien à vous

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        • @ Sophie Dejoué,
          Vous perdez votre temps avec lui, c’est un dogmatique de la bande de nucléophiles qui hantent les forums mais ne comprennent rien au problème du nucléaire….. depuis 60 ans on les bassine avec « le nucléaire c’est le top » et ça leur a suffit pour se convertie à la religion

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    • Cela fait 15 ans que l’on suicide EDF à coup d’EPR.
      Il ne restera bientôt plus un centime. Pour pouvoir prolonger les anciens amortis qui  » ont jamais autant rapporté tout en étant notre planche de salut pour nous permettre le délai nécessaire d’investissement dans les renouvelables tout aussi nécessaire.

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  • Bien sûr, lorsqu’un réacteur nucléaire est à l’arrêt pendant des mois, cela ne se voit pas de l’extérieur. Pourtant, le réacteur Flamanville-2 a bien été arrêté pendant 23 mois et EDF a dû faire le forcing pour qu’il n’atteigne pas le 24e mois. Car, selon la législation en vigueur, un réacteur à l’arrêt pendant deux ans est déclaré en arrêt définitif.

    L’étude de Sauvons le nucléaire, car il faut bien l’appeler par son vrai nom, est très spécieuse car elle considère des pays dont la population et la production d’électricité sont très différentes, et dont l’équipement en éolien varie encore plus.

    Une étude honnête de foisonnement éolien prendrait en compte une répartition homogène de la capacité éolienne en fonction de la superficie du pays et/ou de sa population.

    En pratique, les nombreuses études fondées sur quarante ans de relevés des vents par la NASA sont beaucoup plus crédibles. Les données de la NASA sont disponibles en accès libre dans la base MERRA-2 reanalysis (Modern-Era Retrospective analysis for Research and Applications).

    Maintenant, combien de quintaux de blé donne chaque année un champ d’un km2 sur lequel on a implanté quelques éoliennes ?

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  • En 2019, la consommation énergétique des transports routiers, le contenu énergétique de l’essence et du gazole converti en TWh, a été très proche de 300 TWh pour les véhicules particuliers et de 200 TWh pour les autres : VUL, PL, bus … , soit un total proche de 500 TWh (+10 TWh pour le « hors route »).

    Compte tenu des caractéristiques des véhicules électriques à batterie, des chargeurs, des pertes en ligne de transport et de distribution, la consommation énergétique du transport, toutes choses égales par ailleurs, avec des véhicules électriques à batterie serait environ de 130 TWh pour les seuls véhicules particuliers et de 220 TWh pour la totalité des transports routiers (pour l’année).

    Avec des véhicules à hydrogène (et moteur électrique), la consommation d’électricité serait trois fois plus importante qu’avec des véhicules à batterie.

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  • Les gestionnaires de ce site pourraient-ils faire qqchose pour mr Rochain, ce troll agressif. Il pollue complètement les commentaires. Une suggestion: une rubrique spécialisée il où il serait tenu d’y laisser ses commentaires, mais ne pourrait pas les distribuer ailleurs; ou alors le droit à deux commentaires par rubique pour ce Mr!
    Il gâche ce site.

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    • Messieurs les modérateurs de ce site, pourriez vous zapper systématiquement les commentaires de Baudchon dont aucun, sans aucune exception, n’apporte quoi que ce soit d’enrichissant sur le sujet traité, et qui sont exclusivement des montagnes de fake news pour ceux qui disent quelque chose d’autre que des calomnies sur mon compte ?
      Merci pour la futur efficacité de votre action.
      Signé le troll de Baudchon qui n’insulte jamais personne et surtout pas Rochain comme on peut le voir dans son message.

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  • Ce soir, j’ai lu tous les commentaires et on est loin du thème de base : Nucléaire ou gaz ? Monsieur le Président, il faut choisir et assumer. J’ai l’impression qu’on se perd un peu !
    Pour revenir au sujet, les allemands, pour éviter les black out en périodes anticycloniques hivernales, ont choisi le gaz en back-up (en remplacement du charbon très polluant et très émetteurs de CO²). D’ailleurs les prix du gaz flambent et ce n’est pas fini car il a un risque de pénurie…
    Chez les Allemands, leurs émissions de CO² liées à l’électricité ont augmenté de 25% au 1er semestre 21 malgré leur armada d’ENRi (voir l’article de Transition&Energie du 9 août).
    Marguerite dira que ce n’est pas là qu’il faut regarder et rochain dira que c’est une ânerie ou une fake news de bas étage. Quand à macron, à qui on ne peut plus faire confiance dans le domaine des énergies et même ailleurs, attend tranquillement les élections en peaufinant la com de présentation du « bilan » de son quinquennat. Et nos concitoyens dans tout çà ? Le Grand Charles, qui était toujours très optimiste, disait : « les français sont des veaux ».
    Bonsoir

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    • Après la messe de Cochelin, c’est celle de Dubus…. …. que ce passe-t-il ? On est vraiment dimanche et ma montre ne fonctionne plus ?

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    • Michel DUBUS, votre article est parfaitement juste, pessimiste, sûrement, mais rien aujourd’hui n’incite à l’optimisme, donc …Il est vrai que dans les réactions, il y a pas mal de réactions d’abord, et hors sujet souvent (pour certains , la réponse hors sujet semble être une tactique systématique, évidemment tres irritante, mais comme ceux qui écrivent ont toutes les raisons du monde pour être insatisfaits, ….on peut comprendre. Macron de ce dernier point de vue est absolument excellent,….pour multiplier le nombre d’insatisfaits.

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  • Certains n’ont guère que le CO2 sous la main pour justifier le nucléaire, mais qu’en est-il en réalité de tout ce tapage fait autour du CO2 ?

    Voir : https://www.lemondedelenergie.com/giec-climat-alarmant/2021/08/18/

    Pour répondre à une intervenante, le lithium ne coûte pas de plus en plus cher (excepté la période actuelle de tension sur tous les minéraux) et n’est pas rare.

    Aussi bien sa production que ses réserves connues augmentent chaque année avec le développement de la prospection.

    En 2019 a été découvert le plus grand gisement de lithium au monde, au Mexique.

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    • Evidemment si, comme Marguerite et Rochain, on considère que le problème numéro un n’est pas les émissions de G.E.S. !

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      • @ Cochelin, pour moi il y en a 3 ex éco GES, Pillage de la Terre, production de déchets
        Le nucléaire n’en résout qu’un ! Les renouvelable : les 3

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        • @Rochain, non, Serge, c’est faux, et vous le savez tres bien sauf si vous parlez de renouvelables pilotables. Sinon, c’est parfaitement faux s’agissant des renouvelables intermittents et ce n’est pas un mince argument en leur défaveur précisément. Mais naturellement, la meilleure défense, c’est l’attaque !
          Il y a néanmoins une possibilité de lisser la production des ENR intermittents, de préférence le solaire dont l’intermittence est facile à prévoir et donne le temps de compenser l’arrêt par la mise en service volontaire d’une autre energie renouvelable pilotable, au hasard la biomasse et les déchets urbains qui trouvent en eux-mêmes leur propre stockage d’energie. pas de batteire ou tres peu, ça ne fait évidemment pas l’affaire de tout le monde mais normalement, les vrais écolos devraient y trouver leur compte. Sollicités sur ce type de complémentarité, j’ai bien peur que cela dépasse un peu les capacités des des verts de chez verts, ou au moins se revendiquant comme tels. Pas tres sérieux tout ça. Je ne prédis pas un gros succès des verts aux présidentielles sauf si le candidat est un ingénieur, et il se trouve qu’il y en a un candidats aux primaires. Delphine Batho m’irait tres bien aussi. Les reste, c’est de la bouillie pour les chats.
          Si les promoteurs du solaire, se précipitaient vers notre techno, je serais bien placé pour le constater. Hélas, ou ça bouge un peu du côté des plus intelligents.les autres sont des bourins qui investissent la dedans car c’est accessible au premier venu. Pardonnez-moi, mais c’est bien le cas, non ?

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          • Quand je parle des renouvelables je parle de tous les renouvelables mais si vous segmentez entre les pilotables permanents et les variables, allons y, ces variables sont, par chance mais pas uniquement en vérité, très complémentaires à tous les niveaux, saisonniers, lorsqu’il y a plus de puissance solaire en été et faiblesse du vent et réciproquement plus de puissance éolienne en hiver quand le solaire est faible; quotidiens, quand la puissance solaire est maximale comme la demande en énergie électrique; à un moment quelconque saisonnier ou quotidien quand plus de 350 jours par an la couverture nuageuse est diffuse sur le territoire et que d’autres lieux sont claires, et quand toujours 350 jours par an les vents soufflent forts dans une moitié de France et que c’est calme plat ailleurs, vous disposez là d’un foisonnement que rend en grande partie le variable pilotable.
            Mais il est des cas extrêmes où le renouvelable pilotable devra entrer en action on le sait et on peut même décider de ne s’équiper en renouvelables variables qu’en fonction de la disponibilité connue elle aussi des ressources variables pilotables afin d’en maximiser l’aspect économique.
            Je regrette Choppin, mais il n’y a en la matière aucune équation que l’on ne sache résoudre, le groupe statistique et probabilité associé à l’analyse fine des big data météo est un outil prodigieux, je vous suggère la lecture de « Une histoire des mathématiques » paru chez ISTE récemment.
            Par ailleurs, une petite info dans votre message est une des clefs de l’électricité pour dans 15 à 20 ans (je suis plus optimiste que vous). La couverture de tout le bâti français avec des PPV produirait presque le double de ce que produit le parc nucléaire actuel ( Le regard des hommes sur le Soleil… toujours chez ISTE),donc la moitié ce sera déjà bien.
            Je vous suggère une expérience pratique, déconnectez votre ballon d’eau sanitaire un soir (en été, et en hiver) et mesurez sur votre Linky de quoi vous avez vraiment besoin la nuit et vous comprendrez vite qu’au niveau du résidentiel le Soleil de la journée suffit à plus de 60% en hiver à plus de 100% du temps en été avec quelques m2 de PPV et sans batteries, autre que le stockage dans le ballon d’eau (comme le fait si bien le nucléaire (calcul fait avec 6 KWc élec et 1,5 m2 de solaire thermique eau chaude, région de Narbonne).Il en faudra seulement un peu plus à Calais.

    • Bonjour,
      Pour vous répondre, voici ce qu’écrivait le journal des mines en mars 21 : »le prix du carbonate de lithium utilisé dans les batteries électriques a grimpé de 88 % depuis janvier pour atteindre 12 600 $ la tonne à la mi-mars ». Or vous n’êtes pas sans savoir que le ph des réacteurs est régulé avec du Lithium enrichi en Lithium 7 . Une centrale 900 Mw en utilise d’autant plus qu’elle fait du suivi de charge, mais c’est en moyenne 120 kg par an utilisés dans un site 900 Mw qui seront rejetés tôt ou tard dans l’environnement. Sachant que ce Lithium enrichi coute un bras, 76 k€/an/site, ce dont EDF se garde bien communiquer par les temps actuels…. Bien à vous

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      • En effet, le suivi de charge est au moins aussi couteux qu’une production en mode de base pour un réacteur nucléaire …. sans compter la saturation rapide des barres de contrôle au bore.

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        • @serge Rochain. Quand vous le voulez, non seulement vous n’êtes pas mauvais, mais vous êtes même tres bon !

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  • Ce soir après une journée très laborieuse en plein air j’ai lu et relu le commentaire de Sophie Dejoué qui a un sacré baguage scientifique. C’est très décapant et elle n’aime pas macron aussi : « laisser la France à un banquier c’est comme laisser les clés de sa cave à un ivrogne ». L’image est « belle » et je suis bien d’accord (voir ce que j’ai écrit le 17 août à ce sujet…) maintenant je suis resté un peu sur ma faim car le tableau d’EDF dépeint, bien que sans doute fondé, est très attristant. Il n’apparait pas de solution pour EDF, pour le nucléaire français mais ailleurs qu’en est-il ? Et que pense cette dame des ENRi, des VE et de l’H² vert ou non? Cela m’intéresserait.?

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    • A Marguerite,
      Je pense que c’est la chimie qui mène à tout plus que le nucléaire ! J’ai trente-et-un an de chimie et de radiochimie au sein des centrales, 14 ans dans la cuisine et l’œnologie. Je ne sais pas travailler autrement que par passion et c’est ce que je fais à EDF ce qui me vaut le statut officiel de lanceur d’alerte pour entre autres avoir dénoncé des fraudes de mon chef de service à l’ASN et l’incompétence d’un second. Chimiste, Instructeur et concepteur de formation, je suis aujourd’hui « Ingénierie de fonctionnement » selon ma direction… ce qui ne veut absolument rien dire ! Mon tort est de poser les questions qui fâchent et mon savoir faire dérange … Je ne parle plus de compétence, ce mot est galvaudé à EDF, on gère les gens via des tableaux excel ce qui permet de rendre les gens interchangeables, mais on va plus chercher les experts de domaine… Ils dérangent ! La gestion des plannings est prioritaire à celle des savoir-faire… Avant la mise en place des entretiens individuels, c’était différent… La compétence collective était plus importante que la compétence individuelle… Mais ça, c’était avant ! Je vous invite à lire mon article ci-joint: https://frontpopulaire.fr/o/Content/co353382/edf-ou-l-histoire-d-une-dislocation-programmee. Bien à vous

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      • Sans remettre en question les compétences de Mme Dejoué, je trouve consternant de mettre en avant des lanceurs d’alerte issus de milieux très politisés et militants engagés comme « La France Insoumise » ou « Le Front Populaire ». La référence à Tchernobyl et son fameux « nuage » imaginaire discrédite de prime abord tous les autres arguments avancés. https://www.lepoint.fr/societe/l-increvable-mythe-du-nuage-de-tchernobyl-03-10-2019-2339144_23.php
        De même qu’avec M. Marguerite, à quand le procès des centrales à charbon abusivement utilisées outre-Rhin et dans un certains nombre de pays (dont le nombre de victimes est reconnu officiellement très important) abhorrant une énergie nucléaire civile parmi les moins victimisantes au TWh produit.

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        • A cochem..,

          C’est la dernière fois que je réponds, car je perds mon temps avec des incurables de votre espèce. Les pires, qui s’attaquent aux personnes et non aux faits. Votre médiocrité fait peur à voir, je ne suis absolument politisée et je n’appartiens à aucun parti et mes idées sont tout aussi respectables que les vôtres, voire plus, car je suis tombée dedans toute petite, mon père ayant été à la tête de la centrale du Blayais. Alors je sais de quoi je parle, et je ne parle que de ce que je sais et factuellement. Ma formation scientifique fait que je ne m’attache qu’aux données chiffrées étayées et argumentées, ce qui a n’a pas l’air d’être votre cas. Votre intolérance à la pensée différente de la vôtre est apparemment bonne à jeter aux chiens, pour ma part la pensée différente à la mienne me permet de me remettre en question. Christophe Dejours que j’ai eu le plaisir de rencontrer parle de discussion déontique…vous feriez bien d’en prendre de la graine ! Par ailleurs apprenez à lire…

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          • En effet, j’ai constaté à maintes reprises qu’il ne sait pas lire.
            J’ai aussi fait un autre constat : la majorité des nucléophiles n’ont aucune formation scientifique, à part ceux qui ont gagné leur titre dans ce milieu et que n’ont pas envie de faire le triste constat qu’ils ont gâché leur vie dans le cul de sac nucléaire.

          • Non seulement je ne m’attaque pas à des personnes, mais une filière technologie n’est jamais parfaite. Les lanceurs d’alerte peuvent être utiles s’ils sont sérieux dans leurs arguments.
            Vous n’avez toujours pas de pays modèle comparable à la France plus perfomant et moins délétère pour la santé humaine à proposer autre que le modèle Français dans la course aux réductions des émissions de G.E.S. https://www.afis.org/L-impact-sur-la-sante-des-differentes-sources-de-production-d-energie

          • A Cochem…
            Espèce de faux cul, relisez vos messages, si cela ne s’attaque pas à ma personne!! Je suis une et entière et je sais de quoi je parle. Vos propos sont infondés… Quel est votre historique, pur ma part je suis transparente sur ma fonction et mes compétences… Quelles sont les vôtres pour m’agresser de la sorte ?

            Bien à vous

          • @Rochain
            Il me semble que Sophie Dejoué est nucléophile par nécessité et par défaut car ne croyant pas que les ENR variables soient la solution. D’après l’entretien ci-contre : https://www.youtube.com/watch?v=parM-mhhfws Ce n’est donc pas ce que vous croyez. Pour le reste, à vous de juger !

          • Apparemment ça vous magne de savoir qui est Sophie Dejoué! Mes propos vous agacent, mais ils ne sont que le fruit de 31 ans d’INSAG4 et d’INSAG 13, en résumé d’attitude interrogative et critique sur l’évolution de nos métiers et de mon entreprise qu’est encore EDF. Je suis de la patrie de Descartes et je ne cesse de me remettre en question, mon expérience ainsi mon niveau de connaissance de la chimie et de la radiochimie du nucléaire dérange. Alors comme mes propos ne vont pas dans votre sens, vous êtes allé chercher mon nom sur internet… La confiance règne!! Vous n’avez vraiment que cela à faire !
            Vous voulez donc savoir ce que je pense des ENR, du Gaz, de l’H2, etc… Mon avis sur tout et surtout mon avis ! Qui je suis vraiment… Je n’ai qu’une vie transparente et engagée dans tout ce que je fais. Je défends le bon sens et l’intérêt général avec pour préoccupation première l’Humain, car pour moi ce que je fais et qui je suis n’a aucun intérêt si ce n’est pas pour une cause : le bien-être du plus grand nombre et l’intérêt général. Vous retrouverez là les valeurs que défendait EDF quand j’y suis rentrée et qui aujourd’hui n’existent plus au sein de l’entreprise. Vous me trouverez sur Blast, sur Médiapart, sur Front Populaire, une résistante dans l’âme qui croit que « l’autre est plus important que moi » et dans des valeurs de transmission (titre de mon premier ouvrage). Vous n’aurez pas à chercher beaucoup pour trouver qui je suis et ce qui m’anime. Adepte de Simone Weil, de Gunther Anders, d’Hannah Arendt, Christophe Dejours, de Roland Gori, de Cynthia Fleury, de François Sureau, voici entre autres quelles sont mes lectures.
            Pour en revenir aux énergies, comme je me tue à l’écrire je ne suis pas contre le nucléaire, mais en total désaccord avec les hommes qui le gère aujourd’hui. La France et EDF ont bradé tous leurs savoir-faire au point que les chargés d’affaires d’EDF ne savent plus ce qu’ils demandent à leurs prestataires et je trouve cela grave. Le retard accumulé est tel de même que le gouffre financier que je crains que cela soit rattrapable, surtout si l’on s’acharne sur l’EPR. Du moins pas dans l’état actuel de la boite qui est un mastodonte incapable de se remettre en question. L’incapacité à reconnaitre ses erreurs la mène tout droit à l’échafaud. Pour tout vous dire, ce qui m’a amené entre autres à devenir lanceur d’alerte, c’est le changement de produit de conditionnement du circuit secondaire du CNPE du Blayais. Ce dernier a été imaginé il y a plus de 20 ans à la suite d’une étude réalisée aux États-Unis par un de nos pontes pour qui j’ai une grande admiration. Le passage de la morpholine à l’éthanolamine devait être un gain en termes de corrosion du circuit. Or, en test depuis 1995 sur Saint Laurent B, les essais n’ont jamais rien donné de concluant, BRT cicero, l’application qui permet de mesurer cela ne montre rien de probant. De plus l’éthanolamine représente un cout supplémentaire de l’ordre de 60 k€/an et par tranche, génère 3 fois plus de déchets, à une VLEP 3 fois plus faible, et en plus le grand carénage fait que l’on remplace nos aciers au carbone par le l’inox… Donc cette modification qui coute un bras n’a plus lieu d’être par les temps qui courent … Et comme m’a dit mon chef de service, « ce n’est pas grave, ce n’est pas notre argent » !! Je ne peux donc pas me résoudre à entendre de tels propos et faire comme si de rien était.
            Bref, revenons à ce que je pense des ENR , du gaz, de l’H2, etc, etc… puisque cela à l’air de vous tenir à cœur de savoir ce que je pense… Pour mémoire j’ai un principe qui est de ne parler que de ce que je connais bien alors je mettrais du conditionnel dans ce qui suit :
            Je pense que nous savions exploiter les sites 900 jusqu’à 1450 MW. Mais force est de constater que plus c’est gros ( j’ai commencé à Belleville sur Loire 1300 MW, puis Gurcy (concepteur de formation), puis Blayais (900 MW), plus c’est délicat. Les cycles de 18 mois sont bien en termes de disponibilité, mais nous avons rencontré de grosses problématiques de combustible, d’étanchéité d’enceinte, et aujourd’hui c’est le 1450 MW qui connait de gros déboires avec l’alliage M5. Mais faire un arrêt tous les 18 mois en termes de maintien des compétences, c’est compliqué à gérer. La sous-traitance est à mes yeux une vraie problématique, mais EDF a fait le choix d’externaliser ses savoir-faire et le risque social en même temps. C’est pour moi là le véritable problème.
            Concernant les ENR, je crois dans l’hydraulique et pas dans l’éolien qui dénature entre autres nos campagnes, tout le monde en veut bien, mais pas à côté de chez soi ! Le solaire j’en sais rien, je n’ai pas d’idée dessus, je ne connais pas suffisamment . L’hydrogène est une ineptie, car pour le produire, il faudra un apport massif d’électricité, je ne pense pas que ce soit la solution… Le gaz, énergie fossile, je n’en sais rien, je ne connais ni les quantités disponibles ni les moyens d’extraction, les sels fondus et le Thorium, je n’ai pas suffisamment étudié la question pour me prononcer … Alors, je crois en quoi, me direz-vous. Dans les SMR à taille humaine, peut-être la fusion que les Américains sont en passe de mettre au point, la cogénération.
            Mais je ne suis en rien une politicienne et en rien une experte qui soit en capacité de décider pour une population entière. Nous avons des politiciens trop chèrement payés pour faire cela, et ils le font mal!
            Voilà vous savez presque tout sur Sophie Dejoué et j’espère que cela vous permettra de mieux dormir ! Très bien à vous

          • Il m’est indifférent de savoir pour quelle raison Déjoué est nucléophile…
            La nucléophilie n’est qu’une maladie qui disparaitra d’elle même faute de nucléons fissibles comme la peste faute de pestiférés

    • Ce message s’adresse à tous ceux qui sont préoccupés par le rôle que EDF doit jouer au sein de l’industrie française.
      Je suis désolé de prendre la sté dont j’assure une partie de la promotion comme exemple, Edda-Energie, mais ce cas n’est sans doute pas isolé.
      D’où viens Edda-Energie ? Directement des années 73-85, crise mondiale du pétrole, et à cette époque, je, Claude Choppin entre en qualité de jeune ingénieur (28 ans) chez Moteurs DUVANT à Valenciennes et ne suis pas du tout le chemin tracé à l’origine, et ce en raison de l’actualité de l’époque.Après avoir participé à la mise au point de la version suralimentée des excellents moteurs 750 trs /mn maison en cycle dual fuel (résultat 38% de rdt élec avec 8% d’injection de fuel pilote et 92% de syngas de gazéïfication de biomasse) , je m’intéresse ensuite à la gazéïfication de la biomasse, avant de mal tourner et d’être affecté au commercial car parlant le moins mal l’anglais de la bande de jeunes cinglés susceptibles d’occuper le même poste.
      Au départ, 2 réalisations pour EDT (électricité de TAHITI) , ces 2 réalisations étant à priori ignorées de EDT et donc du groupe SUEZ !! Je peux leur envoyer des articles de l’époque au cas où…??? On me dit qu’il y a beaucoup d’argent disponible aujourd’hui pour les énergies renouvelables à Tahiti ?? Je n’en doute pas mais personne ne songe a refaire ce qui a déja été fait il y a près d’un demi-siècle !!! Donc, je vais personnellement parcourir le monde (sauf Tahiti, hélas) pour en revenir avec des contrats qui ont pour théatre la Côte d’Ivoire, le Mali, le Cameroun et les Philippines (Ah les Philippines et les caisses de matériel remplies de vipères de 2 m de long, quel souvenirs ! Différent de Tahiti, tres différent !).
      Tout ça a assez bien fonctionné mais dans les conditions de pays à bas coûts de MO qui tiraient les OPEX vers le bas ! Il nous fallait faire mieux pour que la filière s’épanouissent totalement. Et c’est de l’extérieur que la solution définitive est venue via à l’origine le CEMAGREF et un GIE composé du premier cité (invention due à Jean Lucas , directeur technique du CNEEMA-Cemagref) ELF, et Creusot Loire, excusez du peu ! Essais sur moteurs DUVANT tres prometteurs. Nous avions trouvé le gazéïficateur du 21e siècle ! Mais 1985 arrive et la chute vertigineuse des cours du pétrole surabondant, et notre épanouissement est remis à plus trad. les excellents moteurs dual-fuel de DUVANT sont allés tranquillement au bout de leur vie en cycle 100% diesel et les gazéïfieurs ont pourri sur pied lentement. Voilà s’il en était besoin une justification de la pertinence du choix du moteur dual-fuel, dommage qu’aujourd’hui aucun constructeur au monde ne se penche sur le problème.
      Et puis, la lumière se rallume au début du 21e siecle pour des raisons évidentes et un petit groupe de vieux fous tres expérimentés et tres motivés, font renaitre à partir de 2008 ce que nous avions fait de meilleur en ces années pionnières. Et quel est le résultat des courses: un appareil probablement le meilleur du monde dans sa catégorie (moins de 5 MW pci syngas) , mais en France…rien, absolument rien, nous avons eu certes de la malchance, mais ce que nous pouvons affirmer, c’est que côté institutionnel nous n’avons pas trouvé un seul interlocuteur ayant compris clairement ce que nous proposions et la portée internationale de nos travaux. Qu’ils se rassurent, nous avons compris et si rien ne se produit pour nous avant fin 2021, maxi printemps 2022 (enfin !!) nous saurons trouver d’autres chemins quitte à y aller en voilier. Mais rencontrer en permanence des interlocuteurs qui n’ont pas 20% de notre culture scientifique et technique, et qui nous demandent de reprouver comme des débutants ce que nous faisions déja tres bien en 1985 (et que nous pouvons démontrer, mais désolé, la video en 1985 était tres confidentielle) on en a ras le bol ! La France d’aujourd’hui est vraiment peu attirante !

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      • JP Moulard, mais seuls des abrutis bornés (voilà que je tombe moi aussi dans la fureur , c’est la preuve flagrante d’un immense trouble existentiel) peuvent aujourd’hui nier l’évidence à savoir que le nucléaire est un fleuron français qu’il convient de préserver au moins pendant encore 30 années et 30 ans ce n’est pas rien , n’en déplaise aux marchands d’éoliennes (je suis beaucoup plus modéré sur les panneaux solaires à la condition expresse qu’ils n’envahissent nos meilleurs terres, mais envahir nos toitures, aucun problème et ça fait déja pas mal de puissance potentielle). Quant à l’UE elle est malade l’ultra-libéralisme (je ne parle pas du parlement, mais de ceux qui détienne vraiment le pouvoir et auxquels de bons français comme MOSCOVICI (il s’est littéralement vautré dans le conformisme bruxellois, n’est pas LARROUTUROU qui veut, ou peut, et ça se passe au dessous du niveau de la ceinture) se sont confondus et l’on s’étonne de la disparition d’un parti historique comme le PS qui laisse derrière lui de nombreux orphelins (et Orphelin) qui ne savent plus où ils habitent.
        Je suis désolé mais il est vain et faux cul de parler d’énergie sans parler de philosophie politique. Je suis de ceux qui parlent encore des services publics à l’ancienne et qui pensent que pour qu’un pays fonctionne correctement il faut un certain équilibre social que seule la notion de bien commun peut préserver. La France est de ce point de vue totalement à reconstruire, et je suis près à voter pour celui qui me garantira un retour aux valeurs républicaines, où la liberté devra perdre du terrain, face à l’égalité et la fraternité . même notre devise nationale a été bafouée depuis trop longtemps et bizarrement, la France est entrée dans le déclin et les plus fortunés semblent s’y complaire. Ce n’est pas la France que j’aime !!! Et tant pis pour mes affaires, c’est totalement secondaire ! Je ne suis pas un homme de compromis tres large.

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          • @rochain, tout le mal que je souhaite à notre pays, c’est que d’autre Jaures vienne remplir le vide laissé par Jean . Macron, dans une petite quarantaine d’année ? Non, c’est dans la petite enfance qu’un homme se forge, et le mot forger pour un banquier est totalement inadapté ! Pauvre gosse !

      • @ Choppin,
        Oui, à Tahiti il n’y a pas plus de vipère de quelque longueur que ce soit que de rhinocéros. L’animal le plus dangereux là-bas après l’homme et sa canette d’Hinano, c’est le scolopendre pouvant atteindre la taille de 20 cm et dont la morsure est très douloureuse, c’est ce que l’on m’avait dit en arrivant en 2003 en déplacement de mesures pour le rapprochement historique de Mars. Excellents souvenir de près de deux mois sur place, mais je n’y aurait pas passée ma vie…… J’ai tout de même remarqué qu’il y avait l’électricité dans tous les archipels du coin, d’autres était venus avant moi….. Merci Choppin.

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  • A ce que l’on peut en savoir, le nucléaire de chez EDF mène à tout, y compris à l’épicerie, à condition d’avoir une formation en cuisine et en chimie … la région du Blayais ayant aussi suscité un intérêt pour l’œnologie.

    En fait, en creusant un peu, avec la vérité sur l’arrêt de Taishan-1, premier réacteur EPR mis en service en Chine, on en apprend de belles sur les réalités opaques du nucléaire EDF (et chinois).

    Ainsi, on comprend mieux une partie du message de cette nouvelle intervenante. Mais des points sont à éclaircir.

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    • Concernant l’EPR chinois auquel Marguerire fait allusion c’est EDF qui a fait pression pour arrêter, les chinois considérant que ça pouvait attendre. Le défaut d’étanchéité d’un crayon de combustible contamine légèrement peu à peu le circuit primaire qui est parfaitement confiné. La politique d’EDF est de ne pas laisser ce défaut perdurer. La technologie EPR n’est absolument pas en cause la dedans, ça peut arriver dans n’importe quelle centrale et ce n’est pas dangereux.

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      • A M. Moulard,
        Je vous réponds en connaissance de cause sur Taîshan,je vous invite à lire mon article :
        La vérité sur L’ARRÊT de TAISHAN 1
        Je ne peux que réagir et m’indigner à lire des articles de presse rassurants et les commentaires d’agents EDF de l’EPR de Flamanville qui semblent déjà bien conditionnés et bien endoctrinés sans certainement jamais avoir vu un réacteur fonctionné ! -et qu’ils ne verront peut-être jamais fonctionné- ; en effet, ces agents – dont j’espère qu’il n’ont pas encore suivi les formations à la sûreté, à l’INSAG 4, INSAG 13,…- parle « d’aléa d’exploitation » concernant l’arrêt de l’unité 1 de Taïshan à la suite de niveaux de radioactivité du le circuit primaire plus qu’alarmants qui ont conduit les experts d’EDF à avouer que les seuils atteints auraient conduits à l’arrêt du réacteur en France dans les 48 heures, puisque « à Taïshan, le seuil de 150 GBq/t de gaz rares radioactifs dans le circuit primaire de la centrale a été dépassé, affirme l’ASN ». Voilà la belle affaire ! …Ceci veut tout et ne rien dire, car c’est une donnée inexploitable seule, ce qui est loin d’être gratuit et anodin, ce qui témoigne encore une fois de toute la transparence de l’ASN qui se garde bien de mettre en avant qu’il s’agit là de la rupture de la première barrière biologique !
        Mais, une rupture de la première barrière BIOLOGIQUE n’est jamais anodine, ni sur le plan de l’exploitation, ni sur le plan de la maintenance et encore moins sur le plan de la radioprotection.
        Quant aux services centraux d’EDF, co-exploitant à 30% de l’EPR de Taïshan, ils doivent immanquablement avoir des données factuelles plus précises en temps réel telles que les courbes d’activités permettant l’analyse des résultats (rapports de Xénons, des iodes, Équivalent I 131, activité de l’iode 134 -caractéristique d’une dissémination- rapport des Césiums, présence d’Alpha, etc.…). Données qu’EDF s’empresse de taire, révélateur là encore d’un niveau de transparence à peu près similaire à celui de CGN et de l’ASN, financée elle-même à 46% par EDF.
        Après 31 ans d’EDF dans le nucléaire, conceptrice de la formation des chimistes de centrale dans l’évaluation de l’état du gainage combustible, la caractérisation des pertes d’étanchéités du combustible et une des rares spécialistes de la mise en œuvre du ressuage combustible sur le parc, je suis navrée d’avoir à corriger ce stagiaire ingénieur car ce ne sont pas de « petits à-coups », … pour que les Chinois arrêtent l’unité, ce sont bien des millions de MBq de radio-isotopes et plus que probablement des particules alpha -vu les niveaux d’activités atteints, 290 GBq/t en  des gaz au 30 mai 2021- présents dans le circuit primaire et qui seront en grande partie rejetés à l’atmosphère et dans les effluents de la centrale de Taïshan…Une paille !!
        De plus, sachant que leurs spécifications radiochimiques sont bien plus laxistes -remontées à 324 GBq/t en somme des gaz rares – que dans l’hexagone -150 GBq/t en somme des gaz rares ou 20 Gbq/t en Eq I 131 dans le CCP pour un arrêt sous 48h-, que l’exploitant de la centrale, TNPJVC, a demandé et obtenu une dérogation de la part de l’autorité de sûreté chinoise, la NNSA, pour poursuivre l’exploitation, je crains qu’il y ait de quoi s’inquiéter.
        Car toujours est-il que ces niveaux d’activités en tout genre (gazeux, liquides, voire solides) vont indéniablement impacter des Hommes et des Femmes, la santé des travailleurs qui vont effectuer entre autres le déchargement du réacteur, la manutention du combustible et la maintenance de circuits hautement contaminés après un transitoire d’arrêt d’une grande complexité et pour lequel il est important de noter que les équipes ne sont ni préparées, ni entrainées compte tenu de la jeunesse de l’installation et de l’extrême rareté des compétences dans ce domaine, à EDF comme certainement encore plus chez CGN.
        Pour mémoire, en 2000, lors du 8ème cycle du réacteur 3 de Cattenom nous avons atteint au moins de 150 GBq/t rien qu’en Xe 133 avec 92 crayons ruptés par fretting (phénomène d’usure vibratoire puis au percement de gaines), et en 2002, lors du 11 ème cycle du réacteur 2 de Nogent, nous avons atteint 60 GBq/t de Xe 133 avec 39 crayons ruptés par fretting. Ici on nous parle de 5 défauts avec une somme de gaz rares que l’on peut supputer bien supérieure à 300 GBq/t en somme des gaz à ce jour. En tant que chimiste et compte-tenu de mon expérience, tout cela me laisse perplexe.
        De plus, le REX français -CAT 308 et NOG 211- estime à environ 2000MBq/t en Xe 133 et 3000MBq/t en somme des gaz par défaut de fretting… Il semblerait donc qu’il ne s’agisse pas de fretting puisque l’on arriverait à plus d’une centaine de crayons ruptés ! Là encore, sur 60000 crayons, c’est vrai, cela ne fait que 0,17% -sachant que la limite chinoise est à 0,25% -pour des questions de gestion d’effluents-, une paille !
        Bref, si on exclut le fretting, il n’en reste pas moins que le nombre des défauts de gainage ne pourra faire l’objet d’une première estimation que lors du ressuage qualitatif des 241 éléments combustibles et la nature, voire l’origine des défauts de gainage que lors de ressuages quantitatifs des éléments combustibles précédemment détectés au « ressuage au mât » comme non-étanches (ruptés) ou douteux. Le tout, complété par des inspections télévisuelles et bien d’autres examens en tout genre. C’est-à-dire qu’une première estimation du nombre de pertes d’étanchéité ne pourra être réalisée qu’après dépouillement des résultats du ressuage qualitatif effectué lors du déchargement du cœur -en en allongeant plus que significativement la durée et la dosimétrie-, si tant est que le niveau de radioactivité ambiant dans le bâtiment réacteur ne perturbe pas les mesures ; la nature et l’origine des pertes d’étanchéité ne pourront quant à eux être connus que bien longtemps après ; lors de l’expertise des résultats du ressuage dit « en cocotte », élément par élément réalisé en cellule BK (Bâtiment Combustible) lorsque les éléments « auront refroidi ». C’est-à-dire pas avant de nombreux mois.
        En conséquence, les hypothèses plausibles semblent se réduire : corps migrant – probable-, hydruration (peut-être), fabrication (corrosion prématurée par bas taux de fer, défaut de fabrication, nature de l’alliage (M5) plus que probable, etc…) ou défaut de conception et/ou de dimensionnement du cœur (toujours plus grand, toujours plus complexe, mais peut-être toujours plus fragile)…On ne peut rien exclure.
        Sans omettre que nos experts ont déjà du grain à moudre compte tenu des problèmes actuels rencontrés notamment sur le N4 (Chooz B, Civaux ) et les alliages M5 du parc français.
        Avant d’en avoir le cœur net, cela prendra donc des mois, voire bien plus, le ressuage combustible étant une compétence rare, une affaire de spécialistes et l’exploitation de ses résultats encore bien plus. Cette perte de compétence est une des raisons qui a poussé l’ASN a demandé à EDF de ne plus rechargé les éléments ruptés.
        Vous comprendrez que tout ceci explique la réticence des chinois à vouloir arrêter le réacteur, la disponibilité sur le réseau sera de zéro pendant des mois, le coût abyssal et la gestion des suites infernales, sans même aborder le coté effluents et déchets qui ne sont pas de ma spécialité.
        De même qu’il est aisément compréhensible qu’EDF minimise les faits et ne fasse pas de déclaration allant dans le sens de la sureté et/ou de la radioprotection ; Taïshan étant le seul EPR en exploitation de conception française, cela ne fait pas bonne presse pour vendre ses EPR à l’étranger ; EDF risque ainsi de voir ses promesses de ventes à la Pologne et à l’Inde s’envoler définitivement. Là encore, c’est certainement une des raisons pour laquelle, EDF s’empresse à rejeter la responsabilité sur sa filiale Framatome dans une politique du « pas nous, pas nous » !
        Toujours est-il que pour en revenir à l’exposition aux radiations, là encore, on diluera la dosimétrie totale sans rien en dire, sur des prestataires, sur des « nomades du nucléaire », voire sur des liquidateurs comme l’ont pratiqué les ukrainiens et les japonais ; cela rendra les choses moins visibles et plus acceptables aux yeux du plus grand nombre et aux yeux du monde !
        Pendant ce temps le patron exécutif du groupe EDF tente de faire diversion et s’enorgueillit que l’Allemagne repense au nucléaire !! Dans un même temps aujourd’hui bien rodé il tente de vendre 4 à 6 EPR en Pologne, 6 en Inde, bien évidemment en douce, puisque cela fait tache dans le tableau d’un pays comme la France qui veut soi-disant réduire à 50% sa part du nucléaire -pour les raisons électoralistes que l’on connait- et qui n’arrive pas à mettre en service la technologie qu’il essaie désespérément de vendre.
        Les propos de ces journalistes ignares sur le sujet pour qui ces « aléas d’exploitation » semblent anecdotiques est à l’image de cette propagande pro-nucléaire qui devient insupportable tant elle devient démagogique et contre-productive et pourtant…Chinois ou pas il s’agit là d’Humains qui vont être irradiés et qui devront se battre pendant des dizaines d’années pour être, des années après -s’ils ne meurent pas avant- reconnus en maladie professionnelle si tant est que cela existe chez eux…!
        Parlez-en à D. Minière, Directeur de la centrale à Cattenom en 2001 pendant le cycle CAT 308, parlez-en aux intervenants la tranche 2 de Nogent et aux intervenants de la tranche 4 du CNPE du Blayais -pour ne citer qu’eux- qui se battent encore pour abaisser la dosimétrie autant que faire se peut à la suite de pertes d’étanchéité combustible disséminantes ou non et/ou de transitoires d’arrêts désastreux qui remontent à bien des années.
        Cette bataille-là, n’en déplaise à certains bureaucrates et à ces journaleux inconscients, celle du droit de vieillir et de mourir en bonne santé me semble une bataille fort honorable, tout aussi honorable que celle d’avoir une énergie décarbonée ou la survie du lobby nucléaire… Mais ce n’est là que mon avis.
        Je comprends bien ce que cela ne semble pas très grave aux yeux de ces endoctrinés bien formatés, l’EPR doit bien essuyer ses plâtres !… Et puis, ce ne sont pas eux, pas plus que les dirigeants d’EDF ou de CGN qui prendront des doses.
        Pour ma part, je trouve cela grave bien au contraire, car avec le REX accumulé pendant plus de 40 ans sur ces « aléas d’exploitation » -bien que je préfère parler de rupture d’étanchéité de la première barrière biologique- qui restent accidentels, -et le peu qu’on veut bien nous en dire, apparition de défaut au redémarrage d’octobre, 5 crayons selon les dires(?)-, tout pourrait porter à croire que ces « défauts de gainage » soient vraisemblablement indépendants du fait que ce soit de l’EPR. En effet, la SFEN nous assure que « le réacteur EPRTM dispose des évolutions nécessaires de design permettant de fournir les fonctionnalités adaptées pour garantir en toute sûreté et sécurité l’application de différentes stratégies chimiques et radiochimiques ».
        S’il est évident que la disponibilité des tranches est améliorée si les campagnes d’irradiation sont suffisamment longues et que les taux de combustion des combustibles sont accrus, il est tout aussi évident que les pertes d’étanchéités combustibles impactent significativement la disponibilité des tranches, mais bien plus que la disponibilité. Or, depuis le début des années 2000, l’IRSN pointe « une augmentation du taux de défaillance pour les paliers 1300 Mwe et 1450 Mwe du fait d’usure par fretting et de percement des gaines en alliage M5 ». Alors tout ceci n’était-il pas prévisible ? A-t-on vraiment considérer la balance bénéfices/risques ? On est en droit de se poser la question.
        Malgré tout cela, ce que nous savons et c’est une certitude, c’est que la contamination du fluide primaire et des circuits annexes impactera d’une façon ou d’une autre la dosimétrie des agents pour les décennies à venir, que les intervenants devront travailler dans des conditions plus que dégradées. (Et ce, même si le transitoire d’arrêt est correctement géré, ce qui est loin d’être gagné).
        Car contrairement aux installations du CEA ou d’Orano, les bâtiments réacteurs sont des bâtiments principalement dédiés à l’exploitation ; l’ergonomie plus qu’exiguë de ces enceintes de confinement (3ème barrière biologique) rend les conditions de travail particulièrement délicates, voire souvent difficiles. En situation normale, lors des arrêts de tranche pour rechargement, visite partielle ou visite décennale, les chantiers se superposent et s’enchainent toujours plus vite pour ne pas perdre de temps sur le chemin critique du redémarrage. Mais qu’en est-il dans une telle situation ? Des cartographies de tous les locaux devront être réalisées par les équipes de radioprotection, elles-mêmes de plus en plus souvent prestées, l’entreprise évitant ainsi d’engager sa responsabilité. Les nombreux chantiers à risque de contamination et notamment à risque de contamination alpha devront être identifiés et équipés. Des contraintes supplémentaires et des conditions d’interventions particulières devront être déployées (déprimogènes, tenues ventilées, déshabilleurs, …). Des contrôles complémentaires devront être réalisés, tout en sachant que peu de matériel de radioprotection doté de sonde alpha équipe les services de radioprotection et que ce dernier est un matériel fragile, sensible avec un temps de réponse long. La gestion des plannings, des chantiers, des EPI, des rejets, des déchets va s’en trouver grandement modifiée. Le suivi médical des intervenants -si tant est qu’il y en ait un- devra être renforcé (antropogammamétrie, mouchage, analyses d’urine, des selles, etc… Alors c’est sûr qu’en ne parlant que de la somme des gaz, on évite le sujet et on se garde bien d’avoir à répondre à toutes ces questions d’ordre sanitaire. D’autant que l’on a pu voir par le passé que la mauvaise gestion de ces chantiers à risque alpha -pas ou peu pris en compte par le mémento de la radioprotection en France- conduisait bien souvent à des contaminations internes non détectables aux portiques, avec toutes les conséquences radiotoxicologiques qui en découlent.
        Alors, quand je lis les titres de la presse « incident très rarement inquiétant », parle-t-on de la banalisation du mal ? D’un mal nécessaire ? De l’accoutumance à sacrifier quelques vies comme chair à canon pour une soi-disant nouvelle génération de réacteurs ? Après plus de 40 ans d’exploitation et de retour d’expérience, je ne peux m’y résoudre parce que je suis intimement persuadée que tout ceci était évitable.
        Et ce, d’autant que les des pays comme les États-Unis, l’Afrique du sud, l’Italie, et bien d’autres sont revenus à la raison avec des réacteurs de moindre puissance et se sont détournés définitivement de l’EPR pour différentes raisons.
        Mais c’est vrai, c’est un « aléa d’exploitation », bien loin de chez nous, comme ces centrales à charbon à l’autre bout du monde que finance TOTAL, non… TOTAL-Énergies, qui s’est racheté un nom pour paraitre plus vertueux … Et puis, si je les suis dans leur cynisme, avec un brin de provocation, on peut même penser que tout ceci va générer de la croissance ! mais à quel prix ?!
        Alors en effet, ces « aléas d’exploitation » semblent bien regrettable!! Je vois que nos journaleux et nos propres agents ont beaucoup à apprendre du monde de l’entreprise et de celui du nucléaire en particulier. Je les invite à plus d’humilité, à moins d’arrogance et à lire ou à relire mon article paru dans sur ce même journal que j’ai plaisir de vous joindre.
        https://frontpopulaire.fr/o/Content/co353382/edf-ou-l-histoire-d-une-dislocation-programmee
        Bref, tout cela ne me rassure en rien, pas plus que les dernières photos que j’ai pu voir de ce fleuron qu’est l’EPR de Flamanville qui montre que les installations de la salle des machines et du bâtiment des auxiliaires nucléaires du fait de son retard abyssal en train d’être rongé par la corrosion avant même sa mise en service ! Qu’en est-il de celui de la Finlande ? Alors un peu de modestie ne ferait pas de mal dans ce monde de certitudes.
        Pour autant, que les choses soient claires, je ne réfute en rien l’Énergie Nucléaire pour laquelle je travaille avec passion depuis plus de trente ans pour m’y être engagée et en être lanceuse d’alerte incontestée. Mais je ne peux que regretter aujourd’hui le manque de mesure et d’humilité, la perte de sens et la perte des savoir-faire des hommes de l’art au profit d’une technocratie de la communication. Car, quand je vois sur les réseaux sociaux des Hommes comme le Directeur de la Division Production Nucléaire d’EDF -Homme que j’ai grandement apprécié en tant que Directeur de la centrale du Blayais- être aussi chèrement payé pour faire de la propagande pro-nucléaire, je trouve cela simplement triste et dégradant … EDF n’a pas de quoi se payer des communicants ? Ce directeur n’a-t-il pas mieux à faire avec 18 sites, 56 réacteurs en exploitation et les problèmes qu’on leurs connait ?
        Pendant ce temps, le prix de l’électricité ne cesse d’augmenter. Vous n’y voyez pas de lien ? L’argent de nos factures qui flambent- pas celle des agents-où passe-t-il ? Si ce n’est à payer chèrement des avocats agressifs et menteurs pour se défendre contre des lanceurs d’alerte ou pour remplir le tonneau des danaïdes de l’EPR ?
        C’est certainement une des raisons qui pousse nos dirigeants à chercher à vendre à tout prix en pièces détachées ce qu’il reste de cette belle entreprise qu’est EDF, pour gagner leurs procès et combler sans cesse le gouffre technologique et financier de ce cadeau empoisonné d’une certaine Anne Lauvergeon.
        Mais où sont les heures de gloire du Grand EDF que mon papa m’a fait tant aimer ?

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      • Cela est vrai : Ce n’est pas l’EPR qui est en cause mais de probables déchirures dans les gaines de zirconium des crayons. C’est bien de le dire car l’EPR a assez de vrais défauts par lui-même sans lui mettre sur le dos des problèmes qui ne le concernent que par leur conséquence. Cela arrive presque une fois par an au moins dans l’ensemble du parce de réacteurs en France, et tout dépends de la taille de la fuite… quand c’est faible et à la limite du détectable, le cas le plus fréquent, on laisse courir jusqu’au prochain rechargement de combustible.

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        • QUEL DÉNIE DE RÉALITÉ… quand on y connait rien on a l’humilité de ne pas la ramener… Du moins c’est ce que je m’applique… Vous êtes pitoyable… Voilà la vérité sur Taïshan:

          La vérité sur L’ARRÊT de TAISHAN 1
          Je ne peux que réagir et m’indigner à lire des articles de presse rassurants et les commentaires d’agents EDF de l’EPR de Flamanville qui semblent déjà bien conditionnés et bien endoctrinés sans certainement jamais avoir vu un réacteur fonctionné ! -et qu’ils ne verront peut-être jamais fonctionné- ; en effet, ces agents – dont j’espère qu’il n’ont pas encore suivi les formations à la sûreté, à l’INSAG 4, INSAG 13,…- parle « d’aléa d’exploitation » concernant l’arrêt de l’unité 1 de Taïshan à la suite de niveaux de radioactivité du le circuit primaire plus qu’alarmants qui ont conduit les experts d’EDF à avouer que les seuils atteints auraient conduits à l’arrêt du réacteur en France dans les 48 heures, puisque « à Taïshan, le seuil de 150 GBq/t de gaz rares radioactifs dans le circuit primaire de la centrale a été dépassé, affirme l’ASN ». Voilà la belle affaire ! …Ceci veut tout et ne rien dire, car c’est une donnée inexploitable seule, ce qui est loin d’être gratuit et anodin, ce qui témoigne encore une fois de toute la transparence de l’ASN qui se garde bien de mettre en avant qu’il s’agit là de la rupture de la première barrière biologique !
          Mais, une rupture de la première barrière BIOLOGIQUE n’est jamais anodine, ni sur le plan de l’exploitation, ni sur le plan de la maintenance et encore moins sur le plan de la radioprotection.
          Quant aux services centraux d’EDF, co-exploitant à 30% de l’EPR de Taïshan, ils doivent immanquablement avoir des données factuelles plus précises en temps réel telles que les courbes d’activités permettant l’analyse des résultats (rapports de Xénons, des iodes, Équivalent I 131, activité de l’iode 134 -caractéristique d’une dissémination- rapport des Césiums, présence d’Alpha, etc.…). Données qu’EDF s’empresse de taire, révélateur là encore d’un niveau de transparence à peu près similaire à celui de CGN et de l’ASN, financée elle-même à 46% par EDF.
          Après 31 ans d’EDF dans le nucléaire, conceptrice de la formation des chimistes de centrale dans l’évaluation de l’état du gainage combustible, la caractérisation des pertes d’étanchéités du combustible et une des rares spécialistes de la mise en œuvre du ressuage combustible sur le parc, je suis navrée d’avoir à corriger ce stagiaire ingénieur car ce ne sont pas de « petits à-coups », … pour que les Chinois arrêtent l’unité, ce sont bien des millions de MBq de radio-isotopes et plus que probablement des particules alpha -vu les niveaux d’activités atteints, 290 GBq/t en  des gaz au 30 mai 2021- présents dans le circuit primaire et qui seront en grande partie rejetés à l’atmosphère et dans les effluents de la centrale de Taïshan…Une paille !!
          De plus, sachant que leurs spécifications radiochimiques sont bien plus laxistes -remontées à 324 GBq/t en somme des gaz rares – que dans l’hexagone -150 GBq/t en somme des gaz rares ou 20 Gbq/t en Eq I 131 dans le CCP pour un arrêt sous 48h-, que l’exploitant de la centrale, TNPJVC, a demandé et obtenu une dérogation de la part de l’autorité de sûreté chinoise, la NNSA, pour poursuivre l’exploitation, je crains qu’il y ait de quoi s’inquiéter.
          Car toujours est-il que ces niveaux d’activités en tout genre (gazeux, liquides, voire solides) vont indéniablement impacter des Hommes et des Femmes, la santé des travailleurs qui vont effectuer entre autres le déchargement du réacteur, la manutention du combustible et la maintenance de circuits hautement contaminés après un transitoire d’arrêt d’une grande complexité et pour lequel il est important de noter que les équipes ne sont ni préparées, ni entrainées compte tenu de la jeunesse de l’installation et de l’extrême rareté des compétences dans ce domaine, à EDF comme certainement encore plus chez CGN.
          Pour mémoire, en 2000, lors du 8ème cycle du réacteur 3 de Cattenom nous avons atteint au moins de 150 GBq/t rien qu’en Xe 133 avec 92 crayons ruptés par fretting (phénomène d’usure vibratoire puis au percement de gaines), et en 2002, lors du 11 ème cycle du réacteur 2 de Nogent, nous avons atteint 60 GBq/t de Xe 133 avec 39 crayons ruptés par fretting. Ici on nous parle de 5 défauts avec une somme de gaz rares que l’on peut supputer bien supérieure à 300 GBq/t en somme des gaz à ce jour. En tant que chimiste et compte-tenu de mon expérience, tout cela me laisse perplexe.
          De plus, le REX français -CAT 308 et NOG 211- estime à environ 2000MBq/t en Xe 133 et 3000MBq/t en somme des gaz par défaut de fretting… Il semblerait donc qu’il ne s’agisse pas de fretting puisque l’on arriverait à plus d’une centaine de crayons ruptés ! Là encore, sur 60000 crayons, c’est vrai, cela ne fait que 0,17% -sachant que la limite chinoise est à 0,25% -pour des questions de gestion d’effluents-, une paille !
          Bref, si on exclut le fretting, il n’en reste pas moins que le nombre des défauts de gainage ne pourra faire l’objet d’une première estimation que lors du ressuage qualitatif des 241 éléments combustibles et la nature, voire l’origine des défauts de gainage que lors de ressuages quantitatifs des éléments combustibles précédemment détectés au « ressuage au mât » comme non-étanches (ruptés) ou douteux. Le tout, complété par des inspections télévisuelles et bien d’autres examens en tout genre. C’est-à-dire qu’une première estimation du nombre de pertes d’étanchéité ne pourra être réalisée qu’après dépouillement des résultats du ressuage qualitatif effectué lors du déchargement du cœur -en en allongeant plus que significativement la durée et la dosimétrie-, si tant est que le niveau de radioactivité ambiant dans le bâtiment réacteur ne perturbe pas les mesures ; la nature et l’origine des pertes d’étanchéité ne pourront quant à eux être connus que bien longtemps après ; lors de l’expertise des résultats du ressuage dit « en cocotte », élément par élément réalisé en cellule BK (Bâtiment Combustible) lorsque les éléments « auront refroidi ». C’est-à-dire pas avant de nombreux mois.
          En conséquence, les hypothèses plausibles semblent se réduire : corps migrant – probable-, hydruration (peut-être), fabrication (corrosion prématurée par bas taux de fer, défaut de fabrication, nature de l’alliage (M5) plus que probable, etc…) ou défaut de conception et/ou de dimensionnement du cœur (toujours plus grand, toujours plus complexe, mais peut-être toujours plus fragile)…On ne peut rien exclure.
          Sans omettre que nos experts ont déjà du grain à moudre compte tenu des problèmes actuels rencontrés notamment sur le N4 (Chooz B, Civaux ) et les alliages M5 du parc français.
          Avant d’en avoir le cœur net, cela prendra donc des mois, voire bien plus, le ressuage combustible étant une compétence rare, une affaire de spécialistes et l’exploitation de ses résultats encore bien plus. Cette perte de compétence est une des raisons qui a poussé l’ASN a demandé à EDF de ne plus rechargé les éléments ruptés.
          Vous comprendrez que tout ceci explique la réticence des chinois à vouloir arrêter le réacteur, la disponibilité sur le réseau sera de zéro pendant des mois, le coût abyssal et la gestion des suites infernales, sans même aborder le coté effluents et déchets qui ne sont pas de ma spécialité.
          De même qu’il est aisément compréhensible qu’EDF minimise les faits et ne fasse pas de déclaration allant dans le sens de la sureté et/ou de la radioprotection ; Taïshan étant le seul EPR en exploitation de conception française, cela ne fait pas bonne presse pour vendre ses EPR à l’étranger ; EDF risque ainsi de voir ses promesses de ventes à la Pologne et à l’Inde s’envoler définitivement. Là encore, c’est certainement une des raisons pour laquelle, EDF s’empresse à rejeter la responsabilité sur sa filiale Framatome dans une politique du « pas nous, pas nous » !
          Toujours est-il que pour en revenir à l’exposition aux radiations, là encore, on diluera la dosimétrie totale sans rien en dire, sur des prestataires, sur des « nomades du nucléaire », voire sur des liquidateurs comme l’ont pratiqué les ukrainiens et les japonais ; cela rendra les choses moins visibles et plus acceptables aux yeux du plus grand nombre et aux yeux du monde !
          Pendant ce temps le patron exécutif du groupe EDF tente de faire diversion et s’enorgueillit que l’Allemagne repense au nucléaire !! Dans un même temps aujourd’hui bien rodé il tente de vendre 4 à 6 EPR en Pologne, 6 en Inde, bien évidemment en douce, puisque cela fait tache dans le tableau d’un pays comme la France qui veut soi-disant réduire à 50% sa part du nucléaire -pour les raisons électoralistes que l’on connait- et qui n’arrive pas à mettre en service la technologie qu’il essaie désespérément de vendre.
          Les propos de ces journalistes ignares sur le sujet pour qui ces « aléas d’exploitation » semblent anecdotiques est à l’image de cette propagande pro-nucléaire qui devient insupportable tant elle devient démagogique et contre-productive et pourtant…Chinois ou pas il s’agit là d’Humains qui vont être irradiés et qui devront se battre pendant des dizaines d’années pour être, des années après -s’ils ne meurent pas avant- reconnus en maladie professionnelle si tant est que cela existe chez eux…!
          Parlez-en à D. Minière, Directeur de la centrale à Cattenom en 2001 pendant le cycle CAT 308, parlez-en aux intervenants la tranche 2 de Nogent et aux intervenants de la tranche 4 du CNPE du Blayais -pour ne citer qu’eux- qui se battent encore pour abaisser la dosimétrie autant que faire se peut à la suite de pertes d’étanchéité combustible disséminantes ou non et/ou de transitoires d’arrêts désastreux qui remontent à bien des années.
          Cette bataille-là, n’en déplaise à certains bureaucrates et à ces journaleux inconscients, celle du droit de vieillir et de mourir en bonne santé me semble une bataille fort honorable, tout aussi honorable que celle d’avoir une énergie décarbonée ou la survie du lobby nucléaire… Mais ce n’est là que mon avis.
          Je comprends bien ce que cela ne semble pas très grave aux yeux de ces endoctrinés bien formatés, l’EPR doit bien essuyer ses plâtres !… Et puis, ce ne sont pas eux, pas plus que les dirigeants d’EDF ou de CGN qui prendront des doses.
          Pour ma part, je trouve cela grave bien au contraire, car avec le REX accumulé pendant plus de 40 ans sur ces « aléas d’exploitation » -bien que je préfère parler de rupture d’étanchéité de la première barrière biologique- qui restent accidentels, -et le peu qu’on veut bien nous en dire, apparition de défaut au redémarrage d’octobre, 5 crayons selon les dires(?)-, tout pourrait porter à croire que ces « défauts de gainage » soient vraisemblablement indépendants du fait que ce soit de l’EPR. En effet, la SFEN nous assure que « le réacteur EPRTM dispose des évolutions nécessaires de design permettant de fournir les fonctionnalités adaptées pour garantir en toute sûreté et sécurité l’application de différentes stratégies chimiques et radiochimiques ».
          S’il est évident que la disponibilité des tranches est améliorée si les campagnes d’irradiation sont suffisamment longues et que les taux de combustion des combustibles sont accrus, il est tout aussi évident que les pertes d’étanchéités combustibles impactent significativement la disponibilité des tranches, mais bien plus que la disponibilité. Or, depuis le début des années 2000, l’IRSN pointe « une augmentation du taux de défaillance pour les paliers 1300 Mwe et 1450 Mwe du fait d’usure par fretting et de percement des gaines en alliage M5 ». Alors tout ceci n’était-il pas prévisible ? A-t-on vraiment considérer la balance bénéfices/risques ? On est en droit de se poser la question.
          Malgré tout cela, ce que nous savons et c’est une certitude, c’est que la contamination du fluide primaire et des circuits annexes impactera d’une façon ou d’une autre la dosimétrie des agents pour les décennies à venir, que les intervenants devront travailler dans des conditions plus que dégradées. (Et ce, même si le transitoire d’arrêt est correctement géré, ce qui est loin d’être gagné).
          Car contrairement aux installations du CEA ou d’Orano, les bâtiments réacteurs sont des bâtiments principalement dédiés à l’exploitation ; l’ergonomie plus qu’exiguë de ces enceintes de confinement (3ème barrière biologique) rend les conditions de travail particulièrement délicates, voire souvent difficiles. En situation normale, lors des arrêts de tranche pour rechargement, visite partielle ou visite décennale, les chantiers se superposent et s’enchainent toujours plus vite pour ne pas perdre de temps sur le chemin critique du redémarrage. Mais qu’en est-il dans une telle situation ? Des cartographies de tous les locaux devront être réalisées par les équipes de radioprotection, elles-mêmes de plus en plus souvent prestées, l’entreprise évitant ainsi d’engager sa responsabilité. Les nombreux chantiers à risque de contamination et notamment à risque de contamination alpha devront être identifiés et équipés. Des contraintes supplémentaires et des conditions d’interventions particulières devront être déployées (déprimogènes, tenues ventilées, déshabilleurs, …). Des contrôles complémentaires devront être réalisés, tout en sachant que peu de matériel de radioprotection doté de sonde alpha équipe les services de radioprotection et que ce dernier est un matériel fragile, sensible avec un temps de réponse long. La gestion des plannings, des chantiers, des EPI, des rejets, des déchets va s’en trouver grandement modifiée. Le suivi médical des intervenants -si tant est qu’il y en ait un- devra être renforcé (antropogammamétrie, mouchage, analyses d’urine, des selles, etc… Alors c’est sûr qu’en ne parlant que de la somme des gaz, on évite le sujet et on se garde bien d’avoir à répondre à toutes ces questions d’ordre sanitaire. D’autant que l’on a pu voir par le passé que la mauvaise gestion de ces chantiers à risque alpha -pas ou peu pris en compte par le mémento de la radioprotection en France- conduisait bien souvent à des contaminations internes non détectables aux portiques, avec toutes les conséquences radiotoxicologiques qui en découlent.
          Alors, quand je lis les titres de la presse « incident très rarement inquiétant », parle-t-on de la banalisation du mal ? D’un mal nécessaire ? De l’accoutumance à sacrifier quelques vies comme chair à canon pour une soi-disant nouvelle génération de réacteurs ? Après plus de 40 ans d’exploitation et de retour d’expérience, je ne peux m’y résoudre parce que je suis intimement persuadée que tout ceci était évitable.
          Et ce, d’autant que les des pays comme les États-Unis, l’Afrique du sud, l’Italie, et bien d’autres sont revenus à la raison avec des réacteurs de moindre puissance et se sont détournés définitivement de l’EPR pour différentes raisons.
          Mais c’est vrai, c’est un « aléa d’exploitation », bien loin de chez nous, comme ces centrales à charbon à l’autre bout du monde que finance TOTAL, non… TOTAL-Énergies, qui s’est racheté un nom pour paraitre plus vertueux … Et puis, si je les suis dans leur cynisme, avec un brin de provocation, on peut même penser que tout ceci va générer de la croissance ! mais à quel prix ?!
          Alors en effet, ces « aléas d’exploitation » semblent bien regrettable!! Je vois que nos journaleux et nos propres agents ont beaucoup à apprendre du monde de l’entreprise et de celui du nucléaire en particulier. Je les invite à plus d’humilité, à moins d’arrogance et à lire ou à relire mon article paru dans sur ce même journal que j’ai plaisir de vous joindre.
          https://frontpopulaire.fr/o/Content/co353382/edf-ou-l-histoire-d-une-dislocation-programmee
          Bref, tout cela ne me rassure en rien, pas plus que les dernières photos que j’ai pu voir de ce fleuron qu’est l’EPR de Flamanville qui montre que les installations de la salle des machines et du bâtiment des auxiliaires nucléaires du fait de son retard abyssal en train d’être rongé par la corrosion avant même sa mise en service ! Qu’en est-il de celui de la Finlande ? Alors un peu de modestie ne ferait pas de mal dans ce monde de certitudes.
          Pour autant, que les choses soient claires, je ne réfute en rien l’Énergie Nucléaire pour laquelle je travaille avec passion depuis plus de trente ans pour m’y être engagée et en être lanceuse d’alerte incontestée. Mais je ne peux que regretter aujourd’hui le manque de mesure et d’humilité, la perte de sens et la perte des savoir-faire des hommes de l’art au profit d’une technocratie de la communication. Car, quand je vois sur les réseaux sociaux des Hommes comme le Directeur de la Division Production Nucléaire d’EDF -Homme que j’ai grandement apprécié en tant que Directeur de la centrale du Blayais- être aussi chèrement payé pour faire de la propagande pro-nucléaire, je trouve cela simplement triste et dégradant … EDF n’a pas de quoi se payer des communicants ? Ce directeur n’a-t-il pas mieux à faire avec 18 sites, 56 réacteurs en exploitation et les problèmes qu’on leurs connait ?
          Pendant ce temps, le prix de l’électricité ne cesse d’augmenter. Vous n’y voyez pas de lien ? L’argent de nos factures qui flambent- pas celle des agents-où passe-t-il ? Si ce n’est à payer chèrement des avocats agressifs et menteurs pour se défendre contre des lanceurs d’alerte ou pour remplir le tonneau des danaïdes de l’EPR ?
          C’est certainement une des raisons qui pousse nos dirigeants à chercher à vendre à tout prix en pièces détachées ce qu’il reste de cette belle entreprise qu’est EDF, pour gagner leurs procès et combler sans cesse le gouffre technologique et financier de ce cadeau empoisonné d’une certaine Anne Lauvergeon.
          Mais où sont les heures de gloire du Grand EDF que mon papa m’a fait tant aimer ?

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          • Alors si vous niez que le problème de l’EPR chinois n’est qu’un problème de packaging du combustible ….. je n’ai rien à ajouter,
            Mais je me pose vraiment des question sur vous même maintenant…… mais pas longtemps, car ce que vous êtes réellement m’est bien égal, …..JESAIS CE QUE JE SAIS !

          • @Claude Choppin,
            EDF n’a tordu le bras à personne, simplement on courrait à la catastrophe en terme d’effluents et de radioprotection, l’humain étant la dernière de leur priorité (vous l’aurez compris ce n’est pas ma façon de voir, mais c’est vrai, il n’y a rien d’autre qu’un Chinois qui ressemble à un autre chinois !(ironie)) : Le dimensionnement des bâches d’effluents gazeux et liquides ne sont pas dimensionnées pour recueillir un tel niveau d’activité (lire la vérité sur Taishan). De plus la décroissance réglementaire avant rejet ne pourras donc pas être respectée… Mais tout ceci n’est pas très grave!!
            Sur les propos de Monsieur Moulard: « Le défaut d’étanchéité d’un crayon de combustible contamine légèrement peu à peu le circuit primaire qui est parfaitement confiné. La politique d’EDF est de ne pas laisser ce défaut perdurer. La technologie EPR n’est absolument pas en cause la dedans, ça peut arriver dans n’importe quelle centrale et ce n’est pas dangereux. » je vous invite à lire l’article « la vérité sur Taishan », ce qu’écrit Monsieur Moulard est totalement faux. EDF arrête ses centrales lorsque la somme des gaz atteint 150 GBq/t ou 20 GBq/t en eq I 131: je pense que vous ne vous rendez pas compte de la quantité que cela représente et surtout de l’impact sur: 1) la dosimétrie des intervenants – mais si je suis le raisonnement absurde d’EDF, on s’en fout un peu, car ce ne sont plus les agents qui prennent les doses, mais les prestataires ! , 2° sur les matériels qui vont être contaminés pendant de nombreux cycles, 3) sur l’environnement .
            @ Serge Rochain :quand je lis cela  » Alors si vous niez que le problème de l’EPR chinois n’est qu’un problème de packaging du combustible ….. je n’ai rien à ajouter,
            Mais je me pose vraiment des question sur vous même maintenant…… mais pas longtemps, car ce que vous êtes réellement m’est bien égal, …..JESAIS CE QUE JE SAIS ! » je suis affligée, car comme disait Coluche quand on a rien à dire on ferait mieux de fermer sa gueule ! Je vous remercie pour vos arguments scientifiques!! Et puis apprenez à lire et à écrire correctement (juste par respect pour ceux qui vous lisent, mais peut-être en êtes-vous pas capable ?) vous verrez que je ne réfute aucune hypothèse, seul l’issue du déchargement nous le dira… Votre mauvaise foi fait peur à voir. Enfin, si la belle ANNE ne s’est pas barrée, mais s’est fait virer le résultat est à peu près similaire sauf qu’elle a du bien négocier son départ et qu’elle doit être à l’abri jusqu’à la fin de ses jours… Areva a trinqué, EDF trinque et trinquera encore pour longtemps, c’est-à-dire nous les contribuables!!

  • EDF – Rapport Annuel Rejets des Effluents chimiques et radiochimiques des CNPE en exploitation …

    Cette note présente les rejets de substances radioactives et chimiques, à l’état solide, liquide et gazeux, pour les 19 CNPE en exploitation …

    Ce Document contient des informations sensibles relevant du secret et juridiquement protégées. Il est réservé à l’usage exclusif des personnes désignées comme destinataires du document et/ou autorisées à y accéder. Il est illégal de photocopier, distribuer, divulguer ou d’utiliser de toute manière les informations contenues dans ce document sans accord du service émetteur de la DIN.

    On peut lire aussi ceci :
    https://www.ma-zone-controlee.com/maisons-des-lanceurs-dalerte

    Ma Zone Contrôlée est une association des sous-traitants du nucléaire. En dehors de leurs préoccupations professionnelles pour leur propre sécurité (radiations ionisantes) et pour celle du public autour des centrales, on apprend, à les lire, beaucoup de choses que les nucléophiles ignorent ou ne veulent pas voir.

    Par ailleurs, l’opposition au nucléaire n’empêche pas d’apporter son soutien à Sophie. Certains peuvent savoir pourquoi.

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  • Marguerite ne se pose pas de problème au sujet des monstrueux rejets gazeux et du devenir des cendres des nombreuses centrales à charbon en Allemagne et chez quelques autres pays. Ni de leurs innombrables victimes autrement plus nombreuses qu’avec la filière nucléaire.

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  • Déjà la première phrase du site (ma-zone-contrôlée) en dit long sur l’objectivité du contenu. On commence par vendre de la peur avec des soi-disant scandales. Ensuite, on brode.

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  • Mme Déjoué a apporté une critique d’EDF, mais aucun avis sur la question « nucléaire ou gaz » qui est le sujet de l’article. On aimerait aussi que les anti nucléaires passionnés esquissent des solutions un peu solides. Pour M. Rochain l’éolien n’est pas intermittent et il n’y a pas de problème, c’est merveilleux, mais à part ça? Sauf aux yeux de ceux qui ont une peur panique du nucléaire que je trouve excessive, l’article de M. Dubus est parfaitement justifié, la question est politique, et en France on a fait beaucoup de sottises pour ménager les verts. En Allemagne c’est pire bien sûr mais le reste du monde semble majoritairement plus réaliste.

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    • à M. Moulard,
      je ne suis pas de celle qui ont un avis sur tout et surtout un avis ! Je ne parle que de ce que je connais, c’est-à-dire du nucléaire et plus spécifiquement du 900 et du 1300 que j’ai pratiqués et enseignés. Je ne parle pas du gaz, car je ne connais suffisamment le sujet… Je me garderai bien de faire comme ce cher président et comme certains contributeurs de ce site de la politique politicienne. Relisez tous mes articles, je ne suis pas anti-nucléaire, je dis juste qu’il n’y a pas d’énergie propre et que faire croire que le nucléaire, c’est la panacée est du foutage de gueule. Comme toute production d’énergie cette technologie a des avantages et des inconvénients. Ce que je reproche à vous tous les pronucléaires, c’est votre aveuglement, vôtre sectarisme et votre manque d’humilité. Rien n’est tout blanc ni tout noir. Le nucléaire a des défauts qui malheureusement aujourd’hui sont accentués par la perte de compétence des hommes qui le managent. Quand on me fout un chef de service chimie qui ne connait rien a la chimie cela me fout les boules, c’est tout !

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  • A madame Sophie Dejoué
    Au travers de vos commentaires très techniques (dans un premier temps) je trouve dommage que vous ayez quitté ce domaine. Cela a dû être pour vous un vrai crève-cœur, cela se ressent.
    Comme vous le dites il n’y pas d’énergie propre, chacune a ses avantages et ses inconvénients.
    Maintenant en regardant devant nous, et en tenant compte de vos constats très sombres sur EDF et l’ASN, que devons nous faire en sachant que les centrales nucléaires fournissent encore par an environ 67% de l’électricité consommée pour une puissance installée de 45% par rapport à notre parc ?
    Faut-il suivre la voie des Allemands qui ont pratiquement arrêté leur nucléaire et qui vont installer des centrales gaz en back-up alimentées par North Stream2 ?
    Merci de votre réponse.

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    • Bonsoir Monsieur Dubus,
      Je pense qu’il faut remettre du bon sens et de l’intelligence dans tout cela et dans cette entreprise. Le nucléaire à lui seul n’est pas la seule solution, car pas assez réactif et que la complémentarité avec les barrages était plutôt intelligente (bien plus qu’avec le charbon) : mais à ce jour, compte tenu de la consommation sans cesse croissante, le nucléaire est une solution incontournable, mais attention pas dans l’état dans lequel il est : il faut remettre l’église au centre du village : virer tous ces arrivistes et ses bureaucrates de chefs de service incompétents à qui on demande de suivre des indicateurs de merde (je vous prie de m’excuser) qui ne veulent rien dire et qui n’y connaissent rien : cela donne lieu aux derniers ESS et ESE qui sont dignes d’une incompétence des démarrages des 900 MW (au démarrage ils avaient des excuses valables ! Aujourd’hui non !). Il suffit de regarder la gravité des oublis des derniers ESS des 900 MW : oublis d’ouverture de vannes des réservoirs REA Bore, oublis de fermeture de vannes d’isolement d’enceinte (3ᵉ barrière biologique), etc, etc, … EDF n’a plus le savoir-faire ni la motivation des débuts du nucléaire et du service public ;Aujourd’hui c’est une usine à fric qui le jette par les fenêtres dans le nucléaire surprotégé et l’EPR improductif et qui exploite les consommateurs via ENEDIS, LINKY, etc. Tout cela me fait honte…
      L’essentiel n’est pas là, mais il faut se rendre à l’évidence EDF n’a plus les moyens. L’EPR est un gouffre que la belle Anne nous a refilé avant de se barrer en douce et que nos dirigeants pas plus brillants ne savent pas faire fonctionner et pour cause : l’EPR est une usine à gaz, mieux que bien qui ne sera pas exploitable -et ce pour plein de raisons technologiques- et encore plus invendable avec ce qui se passe a Taishan?(voir la vérité sur Taïshan) Nous avons à la tête du pays et à la tête d’EDF des technocrates bruxellois qui voient leur avenir avant l’intérêt de l’entreprise, et avant l’intérêt du pays et des citoyens … Je ne crois pas trahir de secret en écrivant cela… Mais si j’ai tort, qu’ils n’hésitent pas à porter plainte pour diffamation, je les attends, et j’ai suffisamment d’éléments pour les attaquer ! Très bien à vous.

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      • Lauvergeon ne s’est pas barrée en douce ….. Elle s’est faites VIRER ……un peu tardivement seulement, avec beaucoup de retard.

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      • @sophie dejoué, première chose qui me plait chez vous, Sophie, vous ne vous cachez pas derrière un pseudo ridicule. Il en est de même pour moi-même et mon profil est disponible sur Linkedine. je suis donc totalement transparent. J’essaie désespérément de remplacer des éoliennes par des petites et moyennes installations utilisant de la biomasse et des déchets urbains dans une logique de structuration des territoires. via donc des installations de 300 kWe à 2 MWe, pas de quoi déséquilibrer EDF, et si un jour nous arrivons à produire 1% des besoins en energie des territoires français (j’ai bien dit des territoires français, tous les territoires) nous serons comblés. L’hétérogénéïté des biomasses n’autorisent pas plus que ça et les tentatives faites à Cordemais ou à Gardanne nous sont toujours apparus comme vouées à l’échec, nous avons mes collègues et moi, déja sur le pont entre 73 et 85 (que s’est-il donc passé dans ces années fantastiques pour les ingénieurs) le recul et l’expérience requise pour émettre un avis pertinent.
        Vous dénoncez à juste titre les trous du cul de cadres EDF actuels, carriéristes et plus préoccupés de prendre leurs RTT et la totalité de leurs vacances, et qui plus est, tres perméables aux idées néo-libérales aussi « modernes  » que stupides. Mon père s’est tué au boulot pour construire en tant que sous-traitant de Framatome un bon nombre de centrales pas toutes nucléaires, c’était une autre époque. C’est pourquoi je comprends parfaitement votre amertume de voir ce qu’est devenu EDF aujourd’hui, une machine à dégager du cash comme le sont d’ailleurs ENGIE et TOTAL où les gens honnêtes qui sont encore au boulot sont au bord du malaise. Jamais la politique énergétique française n’a été aussi incohérente que depuis une bonne dizaine d’années, voire plus.
        J’ai une question à vous poser. De par mon métier, illustré par 3 expressions, cogénération sous haut rendement (malgré les fermiers qui se foutaient complètement du rdt), gazéïfication des biomasses, et production d’électricité décentralisée, j’ai toujours cru aux petites installations (car elles sont facilement assimilées par les profanes qui se l’approprient avec des effets hyper-positifs) et j’ai été un des premiers à relancer sur ces colonnes mêmes, l’idée des SMR associée bien sûr à la cogénération .Le simple mot cogénération est totalement banni du vocabulaire des energéticiens d’aujourd’hui, un mot qui semble ne pas faire partie du vocabulaire d’un homme comme JANCOVICI, qui ne me parait pas le plus mauvais aujourd’hui. merci de votre réponse Sophie à moi qui fait de l’electricité depuis plus de 50 ans qet qui entend bien continuer et se bat pour ça, modestement et (presque) totalement en dehors de EDF. La France ne souffre t-elle pas d’un centralisme excessif ?

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  • PS :je n’ai pas quitté le domaine, ils ne veulent pas de la rupture conventionnelle que je leur ai proposé.. Pourquoi ? Demandez leur ! Moi je n’ai pas de réponse… No comment!!

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  • @jean Pierre Moulard,
    Merci de vos précisions sur l’arrêt de l’EPR chinois dont EDF a un peu tordu le bras pour les obliger à stopper. Vos explications sur l’étanchéïté des crayons sont claires, et je vous confirme que dans toute autre activité, lorsqu’un arrêt de production à cout terme est programmé pour un échelon de maintenance, on tire sur la machine pour gagner en dispo. Rien n’est plus normal !

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  • Mme Déjoué, il semble que vous soyez d’accord pour dire que le nucléaire est incontournable en France pour gérer la transition, donc que l’article de M. Desgrange est justifié. Je ne conteste pas votre critique d’EDF, je n’en ai jamais fait partie et ne connais pas intimement l’entreprise comme vous. Il faut constater que Bruxelles déteste EDF par idéologie néolibérale et que depuis plus de 20 ans les gouvernements successifs ont imposé des injonctions contradictoires à l’entreprise, paupérisé avec l’ARENH, subventionné les concurrents, imposé de faire aussi de l’éolien, un grand n’importe quoi. Si l’EDF est en décomposition faut-il à votre avis faire construire et exploiter les prochains réacteurs par les américains ou les chinois? C’est ça ou remettre EDF sur pied avec recapitalisation et effacement de la dette. De toute façon si des pilotes de 4ème génération s’avèrent performants il faudra les acheter dans 10 ans aux USA ou à la Chine puis qu’aujourd’hui nos gouvernants (et la plupart des candidats pour 2022) ont peur des verts et peur de Bruxelles!!

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  • @Mme Dejoué.
    La violence de vos propos (« incurables de votre espèce » et plus dont vous faites part en tant qu’être humain il me semble) à mon égard hier, en réaction, non à une supposée attauqe personnelle envers vous mais à une interrogation suite à une publication de votre part dans une revue plutôt du type « Valeurs Actuelles » et adhérant au mythe du nuage de Tchernobyl (https://www.transitionsenergies.com/nuage-tchernobyl-fake-news-mythe/), n’encourage pas à donner du crédit à l’intégralité de vos propos. Et une approche épidémiologique sur les conséquences radiologiques suite à ces incidents aurait été bienvenue.
    Bien à vous
    Daniel COCHELIN

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    • @ Cochem…
      Faites ce que vous voulez de mes propos, pour ma part je sais de quoi je parle et personne dans la maison EDF ne les contredit. Je ne sais pas quelle est votre formation pour vous permettre de remettre en cause mon expérience et mes écrits purement scientifiques et factuels. Croyez ce que vous voulez, cela m’importe peu, et cela me donne raison quand je parle d’incurable. Cela n’est en rien un gros mot ni n’a rien d’insultant, cela semble être tout aussi factuel que ce que j’ai écrit sur Taishan…. Bien à vous

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      • Où avez-vous vu que je contestais vos compétences professionnelles ? Nulle part. Mais il semble que vous sortiez de temps en temps de votre domaine. Et encore une fois, publier dans une revue de « touts les souverainismes » (Front Populaire) peut questionner.

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    • @ Daniel Cochelin,
      Ce qui devient un mythe, c’est de parler du « mythe du nuage de Tchernobyl » qui existait bel et bien. Mais il est vrai qu’à partir de cette réalité on a inventé des fables selon lesquelles Pellerin aurait dit qu’il s’était arrêté à la frontière ce qui est totalement faux ce n’était que le titre déformé de l’article d’un journal satirique en réaction à ce qu’avait réellement dit Pellerin qu’avec les vents la dangerosité était tellement diluée qu’elle n’en n’était plus dangereuse…. . Le mythe aujourd’hui consiste a essayer de faire croire qu’il n’y avait pas de nuage de substances radioactive, mythe que l’on retrouve dans l’accident de Fukushima à propos duquel 100% des morts sont dus directement au tsunami et donc zéro % à sa conséquence nucléaire.
      Bien sûr Cochelin vous êtes de ceux qui affirment cette contrevérité comme si vous aviez vous mêmes participé au tri des morts. Moi même je n’y était pas, mais j’ai une arme qui semble vous manquer terriblement : La logique.
      S’il était vrai qu’il n’y a eu aucun mort de l’accident nucléaire lui-même à Fukushima, on nous ment effrontément en nous disant qu’il y en a eu des morts à Tchernobyl puisqu’il n’y a pas eu de tsunami pour provoquer la catastrophe nucléaire…????

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        • Cochelin. En effet les instances internationales surveillent suffisamment le nucléaire et enquêtent assez pour qu’on leur fasse plutôt confiance sur l’information. Des trois accidents nucléaires majeurs avec perte de contrôle et fusion du cœur, seul Tchernobyl a fait des victimes du nucléaire parmi les liquidateurs ». Three Miles Island n’a eu aucune conséquence extérieure, le confinement a tenu. A Fukushima c’est le tsunami qui a fait des victimes, pas l’atome, une vaste zone a été contaminée et je crois qu’elle est entièrement réhabilitée aujourd’hui, c’est quand même grave. On peut s’interroger sur un exploitant qui n’arrête pas à temps à l’annonce du tsunami, d’autres l’ont fait sur la même côte et n’ont eu aucun problème. Tchernobyl est un cas très spécial, une technologie mal aboutie de l’URSS finissante avec des défauts de conception et de réalisation, pas d’enceinte de confinement, sécurités trop lentes, coefficient de vide positif. La dessus un chef d’exploitation qui veut absolument faire le test périodique des sécurités malgré une configuration de marche où c’est interdit. Les réacteurs MBK survivants ont été modifiés avec l’aide de l’occident. Certains ont calculé que le nucléaire est la source d’énergie massive qui avait fait le moins de mort au KWh produit, il est vrai que si l’on compare au charbon et au pétrole il n’y a pas photo et même aux barrages.

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  • En effet, le problème numéro un n’est pas les émissions de GES. Le CO2 en particulier, que certains nucléophiles ne cessent de citer pour faire croire que le nucléaire serait nécessaire et irremplaçable (il s’agit bien de croyance).

    Au moindre évènement météorologique sortant un peu de l’ordinaire, on nous sert le réchauffement climatique et l’on voit apparaître sur les plateaux télé deux climatos français qui ont successivement dirigé le groupe 1 du GIEC depuis 2002. Personnes qui savent pourtant, pour l’avoir publié en juin 2008, qu’un brusque changement climatique peut intervenir en quelques années sans CO2 ni autres GES, puisque cela est déjà arrivé à une époque ni trop récente, ni trop lointaine.

    Voir : https://www.lemondedelenergie.com/giec-climat-alarmant/2021/08/18/
    pour plus de détails.

    Est-ce que la teneur en CO2 de l’atmosphère était pour quelque chose dans l’incendie des Landes de Gascogne, en août 1949, le plus meurtrier de France ? On y a déploré 82 victimes, toutes dans leur combat contre le feu. Plus de 50.000 hectares détruits, sans compter les maisons et les entreprises.

    Quel CO2 pour l’Auguat d’octobre 1940, qui fit plus de 350 morts dans les Pyrénées-Orientales et en Catalogne avec des pluies diluviennes ? Par endroits, le cumul de pluie est proche de 2.000 mm (deux mètres) en quatre jours. Au point le plus impacté, les précipitations ont atteint 1.000 mm (un mètre) en une seule journée, le 17 octobre.

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    • Merci de ce message Marguerite. On sait maintenant que vous êtes un climato-sceptique , pas forcément une insulte dans ma bouche, mais au moins comme vous sembliez perché sur votre Olympe, on sait aujourd’hui que vous êtes bien sur terre, peut être même en dessous du niveau de la mer. Si ce n’est pas encore le cas, patientez un peu, ça va venir.

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  • Et quel CO2 pour les inondations catastrophiques de mars 1930 dans le sud-ouest, qui firent sept cents morts le long du Tarn et de la Garonne et dans une partie du Languedoc ? Des milliers de maisons détruites, des routes et voies ferrées emportées par les flots, des dizaines de ponts détruits, 1.540 communes inondées (plus de 200 morts pour la seule région de Montauban et Moissac). Premier deuil national en France.

    Et le CO2 dans la canicule de 1911 qui a fait 40.000 morts en France ? Une canicule qui a duré de début juillet à mi-septembre, malgré des périodes d’accalmie.

    Et dans les sécheresse de 1942 à 1949 ? Surtout 1945, 1947 et 1949.

    Ou, il y a seulement quelques millénaires, dans la montée du niveau de la mer de 16 mètres en seulement 350 ans (46 mm par an), à un rythme quinze fois plus élevé qu’aujourd’hui. Et lorsque la température globale s’est élevée de 12°C (douze °C) en seulement 50 ans (cinquante).

    Les causes du réchauffement climatique, qui a commencé avec la fin du Petit âge de glace (PAG) sont nombreuses et le CO2 n’est qu’un élément, que le GIEC n’arrive toujours pas à évaluer depuis son premier rapport (FAR) de 1990.

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    • M.Marguerite, je découvre aujourd’hui que vous ne croyez pas à la responsabilité des gaz à effet de serre d’origine humaine, dont le CO2 , il y en a d’autres, dans le réchauffement global à l’œuvre depuis le 19ème siècle. Si j’ai bien compris il y aurait une sorte de complot des partisans du nucléaire (je n’aime pas beaucoup le terme nucléophile qui ne veut pas dire grand chose, ce pourrait être un terme biologique et il n’y a pas besoin d’aimer le nucléaire pour penser que c’est utile ) pour le rendre incontournable en développant cette théorie. Et le GIEC n’aurait rien démontré! Je crois qu’aujourd’hui les « négationnistes » en quelque sorte de votre espèce sont suffisamment peu nombreux pour que l’on ne perde pas son temps à essayer de les convaincre, il y a plus urgent à faire. On sort là du débat suscité par l’article.

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      • En 1896 déjà, un scientifique Suédois, Nobel de chimie 1903, mettait en garde contre les probables effets néfastes des émissions de CO2. Arrhenius (Svante, 1859-1927) fut le premier à quantifier la responsabilité du CO2 dans l’effet de serre, dans un article paru dans le Philosophical Magazine and Journal of Science. (dont je montre la première page du rapport (Figure 8-1)
        C’est dans mon prochain roman ;- )

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    • Marguerite, je vous confirme que pour la St Barthélémy, le CO2, un instant soupçonné, a été mis hors de cause.

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      • Oui, la Terre a effectivement connu des catastrophes considérables sans que le CO2 y soit pour quoi que ce soit…. cela à même commencé il y a environ 4 milliards d’année juste après la création du système solaire et connu sous le nom de grand bombardement tardif. Les GES ont été rapidement innocentés.
        Plus près de nous le dernier séisme à Haïti pourrait lui aussi ne pas être concerné, des analyses sont en cours.

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      • Pourtant, un homme politique important, un président peut-être, avait inclus les tremblements de terre dans les conséquences du réchauffement climatique !

        L’utilisation d’absurdes dérisions marque bien l’incapacité à produire des arguments sérieux.

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  • Le débat, doux euphémisme, ou plus exactement la bataille est à son comble: l’éternel Rochain ….se perds dans sa dialectique de plus en plus irréelle (les mots même sont déformés : l’énergie éolienne est variable mais pas intermittente, le nucléaire lui est intermittent….) et voilà qu’arrive sans aucune retenue Sophie Dejoué qui nous livre son conflit inter perso familio entreprise qui relèverait davantage d’une chronique médicale sur la souffrance au travail . Je ne sais pas si elle classe son père dans « les trous du cul des cadres actuels EDF » mais je ne crois pas qu’il mérite cette outrance….
    Pour le débat je renvoie aux conférences récentes d’Etienne Klein sur le goût du vrai ou Je ne suis pas médecin mais… où chacun pourra réflechir à ce que pourrait être un débat.

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    • Et encore un Gege qui ne sait pas la différence entre intermittent et variable….. on boucle jusque dans la définition des mots que l’on utilise pour croire que l’on se comprend

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        • C’est curieux, mais toutes les grandes organisations qui s’occupent d’énergie parlent d’énergies renouvelables variables (Variable Renewable Energy : VRE), que ce soit l’IEA, l’IRENA, les agences du gouvernement américain, l’Europe, et même l’agence internationale du nucléaire. Seuls les nucléophiles qui interviennent ici et là semblent utiliser le terme « intermittent ». Auraient-ils réussi à influencer RTE ?

          Maintenant, ce n’est pas le nucléaire qui va faire progresser le Schmilblick lorsque l’on voit à quelle rapidité il évolue.

          Entre 2000 et 2020, la capacité nucléaire installée n’a progressé que de 11,7 % en 20 ans, passant de 351,3 GW à 392,4 GW dans le monde. La production d’électricité en 2020 est inférieure (2.700 TWh) à celle de 2006 (2.804 TWh) et celle de 2019 n’a fait que s’en approcher (2.796 TWh).

          Au cours des dix dernières années, la durée moyenne de construction des réacteurs nucléaires, pondérée par la puissance, a été de 102 mois (8,5 ans).

          Pour l’éolien et le solaire, entre autres énergies renouvelables, la progression est beaucoup plus rapide. Au point d’avoir une production de ces deux là (ensemble) supérieure à celle du nucléaire à partir de 2022.

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          • Vous avez raison, Cochelin à une étrange façon de se créer son monde de vérité.
            Par exemple sur le sujet intermittent ou variable, dont le plus important est de comprendre la différence entre ce que ces deux mots sous-entendent, Cochelin se focalise sur autre chose :
            Il cherche à toute force des sites dont l’intérêt est ailleurs comme celui de RTE qu’il a cité où le rédacteur, généralement un membre de l’équipe communication, à utilisé (souvent intentionnellement car il y a chez RTE des nucléophiles et des nucléophobes comme partout) le mot intermittent et il le ressort comme étant la façon dont RTE le comprend.
            Dans ses recherches il a peut-être trouvé 5 ou 6 articles RTE ou autres où il était bien question de variables et non d’intermittent, mais il suffit d’un seul pour le traduire comme étant l’esprit de l’institution.
            On a eu il n’y a pas très longtemps une tribune (de quelques rédacteurs mais on ne sait pas combien, peut être un seul, car il n’y avait aucun signataire) à l’entête de l’académie des sciences tendant à faire croire que ce qu’on y lisait était ce que pense l’académie des sciences unanimes à propos de la nécessité du nucléaire. J’y ai quelques connaissances dont je sais leurs idées sur le sujet et qui n’était même pas informés de cette publication, en fait je leur ai appris.
            En revanche, on trouve de très nombreux supporters du nucléaire à l’académie de technologie car un bon tiers des ses membres ont précisément fait carrière dans le nucléaire. C’était effectivement un secteur de pointe durant assez longtemps pour y gagner quelques titres de reconnaissance.
            On voit là une élégante façon de créer de toute pièce des « vérités » sur ce que pensent les institutions.

        • On trouvera toujours un rédacteur d’article changé de communication même chez « Eolienne et compagnie » qui parlera d’intermittence.
          Ce qui est important c’est de comprendre la différence entre ce qui produit zéro ou son unique capacité de production et ce qui produit tout le temps des puissances variables entre zéro et son maximum.
          Le premier est intermittent et le second est variable.
          Et c’est très diffèrent en pratique Si les éoliennes avec un facteur de charge de 25% étaient intermittentes.
          Lorsqu’une éolienne produit en moyenne 25% de sa puissance nominale, mais tourne 80% du temps en en mettant 4 on on obtient en moyenne 100% de la puissance d’une seule éolienne durant 80% du temps.
          Alors que si les éoliennes fonctionnaient à 100% de leur capacité maximale pendant 25% du temps, en en mettant 4 on obtiendrait 400% de la capacité maximale d’une seule éolienne et zéro les 3/4 du temps.
          Vous comprenez pourquoi on parle de parcs de plusieurs éoliennes et pas d’une éolienne ? Un parc multi-éoliennes ne produit rien que 20% du temps.
          Compris Cochelin….. maintenant débrouillez vous avec le dictionnaire.

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  • Madame Sophie Dejoué ,

    Votre assurance à dénigrer tout ce que peut être EDF et ses dirigeants alors que dans le passé cette entreprise aurait été la perfection m’horripile! J’ai toujours, oui toujours entendu ce genre d’arguments comme quoi c’était mieux avant, mais avant quoi? La vie et particulièrement la vie des entreprises n’est pas un long fleuve tranquille, elles naissent, elles meurent au gré des évolutions permanentes. Alors oui vous pouvez critiquer ce que bon vous semble mais déverser sur la place publique sans aucune retenue, en citant des noms, et particulièrement votre père, un ensemble de réflexions hors de toute contextualisation n’apporte en rien au débat proposé par Alain Desgrange.
    Vos propos ne sont qu’une grande diatribe politico syndicale qui n’a rien à faire là. Vous vous prenez pour plus que vous n’êtes, redescendez sur terre!

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    • Mais pour qui vous prenez vous, relisez mes articles et dites-moi si un seul des éléments factuels et chiffrés est faux ? Qui êtes-vous pour m’attaquer de la sorte. Un pseudo qui ne dit pas son nom ? Facile, un donneur de leçon le cul dans son bureau ? Moi, je sais d’où je viens, je sais qui je suis et je sais la limite de mes connaissances, je pense que peu peuvent en dire de même ! Contrairement à ce que vous avancez, je vous invite à lire ou à relire tous mes écrits avant de faire des attaques AD PERSONAM : attaque personnelle sans rapport avec le fond du débat :
      La première des choses, vous disqualifiez le messager, c’est-à-dire, moi, pour me faire passer pour illégitime, voire fragile, instable, ingérable. Puis disqualifier les personnes qui se font l’écho de mes propos, communément appelé le discrédit par association, toujours pour tenter de me déligitimer et par là même les gens qui me soutiennent.
      La phase 2 que vous devriez adopter à mon encontre c’est l’ATTAQUE AD HOMINEM : attaque dirigée vers mes propos. Vous devriez vous appliquer à dénaturer (atténuer, minimiser déformer) mes propos ce qui a pour but de me discréditer, et de légitimer ces personnes qui m’attaquent sans rien connaitre au sujet.
      Enfin vous devriez finir par me faire PROCES D’INTENTION: Pratique courante de l’inversion accusatoire : pour faire simple, vous devriez m’accuser de vouloir nuire à l’entreprise ce qui justifie d’organiser ma disparition d’une façon ou d’une autre.
      TOUT CECI AYANT POUR BUT DE FAIRE DIVERSION ET DE NE JAMAIS RÉPONDRE AUX ÉLÉMENTS FACTUELS AVANCES.

      C’est drôle, c’est la stratégie perverse utilisée par les avocats d’EDF… vous vous reconnaissez ?

      Pour les questions que vous vous posez, c’est mieux avant, etc… je vous invite à lire mes autres articles vous aurez tout le loisir de me critiquer et de me cracher dessus après… Bien à vous

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  • @gege42,

    Un pseudo qui en dit long, on se cache sans avoir les coudées franches… Pour ma part quand on me pose question, je réponds, apparemment pas vous? je n’ai rien à cacher et si je connais à ce jour le harcèlement moral au travail ce n’est uniquement du fait de ma compétence et de l’incompétence de mes deux derniers chefs de service. L’ego… ça à l’air de vous parler… Je ne suis pas là pour me plaindre ou faire pleurer dans les chaumières, simplement pour partager la réalité de cette entreprise dont près de 50 % est sous antidépresseurs ou en arrêt maladie !. Quant à mon père, je ne vous permets pas de le traiter de la sorte, je l’estime et je l’aime et l’EDF qu’il a connu est loin d’être celui qui existe de nos jours…

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    • Ce sera mon dernier poste concernant Sophie Dejoué dont la prose abondante (j’ai été lire vos nombreuses tribunes) relève davantage d’un conflit professionnel avec sa hiérarchie que d’une véritable argumentation sur le débat en cours.
      Vous déniez passer votre temps à vous plaindre ce que vous faîtes à longueur de post de vos chefs….Il est vrai qu’en général le chef est « CON », quiconque a bossé dans une entreprise a entendu cette litote, peut-être avez-vous rêvé d’être chef et donc devenir « incompétent » comme vous le dite. Mais vous, vous êtes certaine d’être toujours « compétente », quelle assurance.
      Vous ne vous réfugiez pas derrière un pseudo car vous seriez sincère, lanceur d’alerte et vous diriez La Vérité. Quelle blague, votre vérité n’est que votre interprétation des faits au travers de votre sensibilité qui apparaît à fleur de peau et sans retenue doublé d’un égo surdimensionné, votre nom importe peu dans la qualité des arguments.
      Comment faire confiance à quelqu’un qui, sans référence sérieuses, vous affirme qu’au moins 50 % du personnel est sous antidépresseur ou en arrêt maladie? Reposez vous et venez débattre sereinement, calmement et vos arguments seront plus audible.

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      • @gege 42, pseudo de m…,

        Moi aussi, ce sera mon dernier post (sans »e ») à votre encontre, j’ai une entreprise à faire tourner, ce qui est bien plus passionnant que toutes vos agressions AD PERSONAM : attaque personnelle sans rapport avec le fond du débat :
        La première des choses, vous disqualifiez le messager, c’est-à-dire, moi, pour me faire passer pour illégitime, voire fragile, instable, ingérable. Puis disqualifier les personnes qui se font l’écho de mes propos, communément appelé le discrédit par association, toujours pour tenter de me déligitimer et par là même les gens qui me soutiennent.
        La phase 2 que vous devriez adopter à mon encontre, c’est l’ATTAQUE AD HOMINEM : attaque dirigée vers mes propos. Vous devriez vous appliquer à dénaturer (atténuer, minimiser déformer) mes propos ce qui a pour but de me discréditer, et de légitimer ces personnes qui m’attaquent sans rien connaitre au sujet.
        Enfin vous devriez finir par me faire PROCES D’INTENTION : Pratique courante de l’inversion accusatoire : pour faire simple, vous devriez m’accuser de vouloir nuire à l’entreprise ce qui justifie d’organiser ma disparition d’une façon ou d’une autre.
        TOUT CECI AYANT POUR BUT DE FAIRE DIVERSION ET DE NE JAMAIS RÉPONDRE AUX ÉLÉMENTS FACTUELS AVANCES.

        C’est drôle, c’est la stratégie perverse utilisée par les avocats d’EDF… vous vous reconnaissez ? Sauf que la justice a tranché en ma faveur ! Alors, autre chose?!

        Pour les questions que vous vous posez, c’est mieux avant, etc. je vous invite à lire mes autres articles, vous y trouverez toutes les réponses à vos questions ce qui vous donnera la joie perverse et jubilatoire de me critiquer et de me cracher dessus après… Bien à vous

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        • @ cochem…,
          A cours d’arguments techniques et scientifiques, vous en êtes réduits à vous attaquer une nouvelle fois à ma personne… C’est sincèrement triste de tombé aussi bas… Je pense que les mots Déontique, tolérance, autre, débat, etc… Sont bannis de votre vocabulaire, .. Car qui ne pense pas comme vous est à priori un con… Alors on sort le grand jeu,
          les attaques AD PERSONAM : attaque personnelle sans rapport avec le fond du débat :
          La première des choses, vous disqualifiez le messager, c’est-à-dire, moi, pour me faire passer pour illégitime, voire fragile, instable, ingérable. Puis disqualifier les personnes qui se font l’écho de mes propos, communément appelé le discrédit par association, toujours pour tenter de me déligitimer et par là même les gens qui me soutiennent.
          La phase 2 que vous devriez adopter à mon encontre, c’est l’ATTAQUE AD HOMINEM : attaque dirigée vers mes propos. Vous devriez vous appliquer à dénaturer (atténuer, minimiser déformer) mes propos ce qui a pour but de me discréditer, et de légitimer ces personnes qui m’attaquent sans rien connaitre au sujet.
          Enfin vous devriez finir par me faire PROCÈS D’INTENTION : Pratique courante de l’inversion accusatoire : pour faire simple, vous devriez m’accuser de vouloir nuire à l’entreprise ce qui justifie d’organiser ma disparition d’une façon ou d’une autre.
          TOUT CECI AYANT POUR BUT DE FAIRE DIVERSION ET DE NE JAMAIS RÉPONDRE AUX ÉLÉMENTS FACTUELS AVANCES.

          C’est drôle, c’est la stratégie perverse utilisée par les avocats d’EDF… vous vous reconnaissez ?

          Bien à vous

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          • Ce n’est pas ce que vous croyez de ma part. Un peu moins de passion dans vos propos rendrait vous arguments plus recevables. Mais reconnaissez que votre position comme « ministre de l’énergie » dans un gouvernement d’opérette (Le Gouv) réduit votre crédibilité. Merci tout de même d’avoir soulevé certains problèmes sérieux au sein de EDF.

          • Excusez moi à l’avance des mes propos un peu définitifs à votre égard, mais franchement vous avez l’air d’un con , ce n’est d’ailleurs pas que l’air si on compare votre dernier message adressé à Sophie Dejoué aux premiers quasiment insultants. Moi, je ne suis pas partisan dans le débat nucléaire-EDF, mais comme je ne porte pas en permanence des lunettes noires, j’ai compris que nous avions en Sophie, une personne honnête qui avait considérablement souffert du passage de EDF de service public au statut d’entreprise géré capitalistiquement et ce en totale contradiction avec la réalité de son capital outrageusement public.
            Donc, dans d’autres domaines, des Sophie Dejoué il y en a plein d’autres, mais elle , c’est clairement une femme debout tandis que certains hommes ont une propension très forte, au nom de leur carrière et pas de l’image qu’ils ont d’eux-même, à se coucher ! Elle est donc parfaitement respectable. Sophie Dejoué et Anne Lauverjon, ce n’est pas du tout du copier-coller. Seuls les aveugles ne s’en rendent pas immédiatemlent compte. Mais il n’est jamais trop tard pour faire amende honorable. Moi, à votre place, je présenterais des excuses.

        • @Cochelin, vous voilà devenu démographe maintenant ! Vous faites vraiment tout pour vous ridiculiser, pardonnez-moi, mais un peu de sobriété vous ferait sans doute un bien fou ! Sortez un peu, allez respirer l’air de la rue, voyez des vrais gens, jetez vos médicaments à la poubelle et descendez à la cave chercher une de vos meilleures bouteilles, vous verrez, la vie , ça a des aspects tres sympa et ça remet les idées d’aplomb.

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          • Je vois que Malthus a toujours des adeptes. Mais depuis le temps que l’on parle de surpopulation et de fin du monde, le monde ne se porte pas trop mal et les ressources sont loin d’être épuisées. L’humanité a, jusqu’à présent, su faire face à la demande. Et l’ingéniosité de l’humanité n’a pas de limites pour y arriver. La surpopulation a toujours été, dans l’histoire, une notion politique et la démographie une science encore balbutiante. Informez-vous !

        • Décidément Cochelin, je ne vous prend pas en grippe, mais vraiment vous faites tout pour ça.
          Voilà que vous nous livrez un scoop. le CO2 n’est pas le seul gaz responsable du réchauffement climatique. Vraiment ? Quelle nouvelle ! Mais à nous le peuple, on ne nous dit rien ! Merci d’exister Cochelin, sans vous, ce serait le chaos. J’avais entendu dire que les innombrables rejets de gaz chauds et de vapeur d’eau à plus de 150°C (le rendement, n’est ce pas on s’en fout, pas important) réchauffaient aussi l’atmosphère (au moins de celle des villes). Rassurez nous, dites-nous que c’est faux. Dans l’attente de votre réponse, je me mets en apnée.

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          • Cochelin sort en permanence des stupidités de ce genre comme « quand il n’y a pas de vent les éoliennes ne tournent pas » ou encore « la nuit il n’y a pas de Soleil »…. ce sont des insultes à l’intelligences même des plus niais et qui ne mérite bien en retour que de se faire traiter de CON MAJUSCULE…. et je pense avoir été bien moins insultant envers cet idiot en ne répondant qu’à ces insultes à la hauteur de ce qu’elles méritent, qu’il ne l’a été envers moi.

          • @cochelin, vous êtes vraiment tres con lorsque vous vous y mettez. Non seulement, vous interprétez tout à votre façon et de façon rarement bienveillante, contrairement à ce que j’essaie de faire en isolant une déclaration de ce que je sais de mon interlocuteur. je répète : vous avez toutes les caractéristiques du gros con, prétentieux, imbus de sa personne, sarcastique, et…méchant, ce qui est encore ce qu’il y a de plus intolérable. Tout ce qui tend à humilier son interlocuteur sans aucune justification sérieuse est du domaine de la pure pathologie. Aussi, comme je suis très transparent, je confirme sans état d’âme que vous correspondez à la catégorie des cons et que puisque j’ai une caractéristique, c’est que je ne prends jamais une baffe (purement gratuite) sans réagir, si un jour nos routes se croisent, ça risque de se mal passer pour vous. Sauf si vous me présentez une ordonnace de traitement, vous feriez bien d’aller consulter.

  • Tout de suite les insultes, les amalgames, c’est classique. Le conditionnement, particulièrement en France, est aussi fort pour le CO2 que pour le nucléaire. Les deux sont en partie très imbriqués.

    Le GIEC n’a rien démontré de plausible. Par exemple, pour le forçage radiatif du CO2, il donne des valeurs allant de un à trois depuis déjà trente ans (FAR, 1990) sans rien de plus précis depuis.

    Et prendre la base « à 100 ans » amplifie le rôle du CO2 par rapport à celui du méthane (CH4) alors que la base « à 25 ans » correspond davantage aux réalités dans le rôle partiel que peuvent jouer les GES sur le climat.

    Pour Arrhenius, on connaît, et on sait que son explication des glaciations à partir du CO2 était fausse. Le système climatique de la planète est autrement plus compliqué qu’une serre de jardin. Et Arrhenius voyait surtout des vertus dans l’augmentation du CO2, voyant (d’après sa théorie) dans un monde plus chaud le moyen de nourrir une population plus importante : il faut lire les Classiques.

    Pour le CO2, K. Ångström a montré dès 1900 les limites et la saturation de l’absorption du CO2 dans les bandes de l’infrarouge, contestant ainsi la théorie d’Arrhenius. Voir ce qu’en dit la société américaine de météorologie (Ametsoc) dans son bulletin de juin 1901.

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    • Ne vous inquiétez pas. J’ai déjà supprimé ce compte courriel lorsque je me suis aperçue de mon erreur lors de l’envoi du message.

      Ce compte était spécifique et sa suppression ne m’a pas gênée. Un autre le remplace, pour un usage limité.

      Par contre, la modération n’existe pas sur ce site, car il était évident qu’il y avait un problème.

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  • *** MODERATION : merci d’effacer mon message précédent envoyé par erreur ***

    Tout de suite les insultes, les amalgames, c’est classique. Le conditionnement, particulièrement en France, est aussi fort pour le CO2 que pour le nucléaire. Les deux sont en partie très imbriqués.

    Le GIEC n’a rien démontré de plausible. Par exemple, pour le forçage radiatif du CO2, il donne des valeurs allant de un à trois depuis déjà trente ans (FAR, 1990) sans rien de plus précis depuis.

    Et prendre la base « à 100 ans » amplifie le rôle du CO2 par rapport à celui du méthane (CH4) alors que la base « à 25 ans » correspond davantage aux réalités dans le rôle partiel que peuvent jouer les GES sur le climat.

    Pour Arrhenius, on connaît, et on sait que son explication des glaciations à partir du CO2 était fausse. Le système climatique de la planète est autrement plus compliqué qu’une serre de jardin. Et Arrhenius voyait surtout des vertus dans l’augmentation du CO2, voyant (d’après sa théorie) dans un monde plus chaud le moyen de nourrir une population plus importante : il faut lire les Classiques.

    Pour le CO2, K. Ångström a montré dès 1900 les limites et la saturation de l’absorption du CO2 dans les bandes de l’infrarouge, contestant ainsi la théorie d’Arrhenius. Voir ce qu’en dit la société américaine de météorologie (Ametsoc) dans son bulletin de juin 1901.

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    • « ON » sait beaucoup de choses et j’aimerait bien le rencontrer…… et si les classiques détenaient la vérité, cela se saurait depuis le temps qu’on y fait référence…..

      Répondre
      • Marguerite, ce débat n’a plus lieu d’être, tous les arguments que vous sortez font partie d’une panoplie connue, ça ne tient pas la route une minute. Le consensus planétaire est aujourd’hui à 95% au moins. Si l’échauffement venait de l’extérieur de la terre les hautes couches en témoigneraient, il vient du sol et de l’activité humaine. Évidemment que les modèles mathématiques ne sont pas parfaits et qu’il faut les perfectionner tout le temps. Le GIEC n’est pas un laboratoire, c’est l’ONU qui synthétise les travaux de tous les spécialistes mondiaux et l’ONU marche au consensus. Leur dernier rapport dit que ça va plus vite que prévu, que les 1.5°C c’est plutôt pour 2030 et que pour 2050, ce que l’on a déjà émis pourrait donner +2°C. C’est énorme, pour mémoire avec -4°C il y avait un kilomètre de glace sur l’Europe du nord. Ne pas oublier non plus que sans le réchauffement on a déjà détruit une bonne partie de la biosphère. cf les conférences d’Aurélien Barreau!

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    • Marguerite, une question sérieuse : « Comment vous situez-vous par rapport à Cochelin ?. Cette question importante m’est venue dans la nuit , je n’arrivais pas à dormir, pouvez vous lever mes doutes ? Et réciproquement, bien sûr.

      Répondre
      • Je ne m’intéresse pas aux individus « postant » sur ce site, ou sur d’autres que je lis parfois sans y intervenir, quelle que soit leur inculture ou leur obsession.

        Ce qui m’intéresse, c’est d’approfondir les connaissances, pas seulement dans le domaine de l’énergie, déjà bien vaste, mais aussi dans quelques autres.

        Et je ne m’intéresse pas à la cueillette des cerises, mais aux grandes tendances significatives. Ou encore, à toujours gratter derrière les apparentes évidences pour connaître le fonds des choses, parfois subtil.

        « Mais à nous le peuple, on ne nous dit rien !  » Bien sûr, si on se limite aux médias « classiques » ou « sociaux », on ne va pas bien loin.

        Pourtant, il existe une grande quantité de publications de qualités où trouver toute l’information nécessaire (enfin, presque). On trouve la bonne information au bon endroit quand on sait où la trouver (comme les cueilleurs de champignons connaissent les bons sites) ou on la trouve par hasard à l’occasion d’une autre recherche.

        Mais je ne lis pas « Neurobiology of Sleep and Circadian Rhythms » qui pourtant est en accès libre et développe les connaissances acquises par Michel Siffre lors de son expérience de deux mois, en 1962, cent mètres sous terre et sans aucun repère temporel, pour étudier les rythmes circadiens.

        Répondre
  • Selon le GIEC, la teneur de l’atmosphère en CO2 serait la plus élevée depuis 800.000 ans. D’un autre côté, on sait que la température globale a augmenté de 22 °F (12,2 °C) en seulement cinquante ans, il y a 11.700 ans (étude de l’Université du Colorado) :

    https://phys.org/news/2008-06-greenland-ice-core-analysis-drastic.html

    « The ice core showed the Northern Hemisphere briefly emerged from the last ice age some 14,700 years ago with a 22-degree-Fahrenheit spike in just 50 years, then plunged back into icy conditions before abruptly warming again about 11,700 years ago. »

    Alors, il faudrait savoir : soit le CO2 ne joue qu’un rôle modéré dans l’élévation de température atmosphérique, soit il faisait beaucoup plus chaud qu’aujourd’hui il y a 14.700 ans (22 °F = 12,2 °C).

    Le GIEC est petit bras avec ses 1,5°C ou 2°C d’ici 2100, par rapport à 1850.

    Et ce n’est pas la peine d’invoquer les cycles astronomiques de Milankovic (excentricité, obliquité, précession) qui sont bien différents d’une période de 50 ans. La nutation (lune) ne fait pas l’affaire non plus.

    Répondre
  • A madame Sophie Dejoué
    Il est dimanche soir et j’ai pris le temps pour vous répondre.
    J’ai d’abord relu votre long commentaire notamment sur les défauts de gainage des crayons (munis de pastilles d’Uranium) qui sont à l’origine de bien des problèmes de sûretés des réacteurs nucléaires.
    Puis j’ai lu quelques publications notamment sur
    • la composition de l’alliage zirconium M5 qui constitue ces gaines
    • la fabrication de ces gaines (tubes de plus de 4 m de long, de 10 mm diamètre et d’épaisseur de 0.6 mm) avec les types de soudure en extrémités.
    • Les modes d’assemblage (grilles,tubes-guide). Cotation fonctionnelle !
    • La généalogie des défauts rencontrés à ce sujet.
    • Les causes possibles et les facteurs aggravants amenant ces phénomènes rapides qu’on peut qualifier d’érosion-corrosion).
    Pour faire court, ce que j’ai retenu et compris (je le dis avec les mots d’un néophyte) :
    plus le réacteur est puissant, plus il y a de micro vibrations et de frittage possible, plus les circuits d’eau pressurisée au travers du réacteur et des tubes peuvent être perturbés (ou préférentiels), plus leur déformation est possible et plus les températures peuvent être élevées ceci de manière hétérogène avec des incidences sur le grain de la matière et sur le fluage de ces mêmes tubes.
    Ces phénomènes sont connus et ont fait l’objet d’étude mais la course à la puissance (900, 1300, 1450, 1650 Mw) demande circonspection et analyse via des task-forces (nationales voire internationales) autrement cela risque de tourner mal ou pas du tout.
    Car comme vous le dites nous avons besoin pour l’avenir du nucléaire, de l’hydroélectrique et des Enri en appoint.
    N’hésiter à compléter ce commentaire si besoin.
    Bonsoir

    Répondre
    • En effet, vous soulignez les conséquences d’un principe général s’appliquant à tous les domaines : Il y a des seuils en-deçà desquels certains phénomènes ont des conséquences anodines et au-delà desquelles ces conséquences conduisent à la catastrophe sans que, dans un cas comme dans l’autre le pire ou le meilleur, ne soit garanti.
      Dans le domaine du nucléaire qui se trouve au sommet des concentrations de puissance tous les seuils se trouvent contraints dans une petite zone étriquée où la moindre erreur sur l’un ou l’autre peut tourner à la catastrophe. La largeur de la zone que nous connaissions avec les réacteurs à 900MW qui donnait une certaine largeur à la fourchette de sécurité pour chaque caractéristique sensible, se trouve réduite pour chacune d’elles de presque moitié avec un EPR.
      Inversement, en divisant la puissance concentrée entre un plus grand nombre de petits générateurs de puissance comme on l’imagine avec les SMR, on multiplie le nombre de ces dispositifs concentrateurs de puissance et proportionnellement le risque que l’un où l’autre devienne une catastrophe malgré que les fourchettes de tolérance aux erreurs y soient plus larges.
      La cause origine est bien la concentration de puissance.

      Répondre
  • S’il n’y a pas de vipères (à vérifier) et pas de rhinocéros à Tahiti, il s’y trouve toujours des coraux, qui ont résisté aux variations du niveau de l’océan et de sa température depuis plusieurs glaciations et inter-glaciaires, y compris lorsque cette température était plus élevée qu’aujourd’hui. Ce qui était le cas de l’Eémien, bien documenté.

    C’est ce qui a permis à une équipe du CNRS de déterminer qu’à partir de 14.650 ans avant notre époque (avant 1950, base AP) le niveau de la mer est monté de 16 mètres en 350 ans, soit 45 à 46 mm par an.

    C’est quinze fois plus que maintenant. Et quel étaient les émissions de CO2 d’origine anthropiques à cette époque ?

    Quel était aussi le contenu de CO2 dans l’atmosphère (en ppm) lors des inondations catastrophiques dans les Pyrénées Orientales en 1940, dans le Sud-Ouest en 1930, à Toulouse en 1875 ?

    Qu’en était-il pour le CO2 lors des grandes sécheresses de 1942 à 1949 à côté desquelles celle de 1976 est assez modeste ?

    Et pour le gigantesque incendie des Landes de 1949, le plus important et le plus meurtrier de France, c’était le réchauffement climatique provoqué par le CO2 ?

    Répondre
    • Il serait temps que quelqu’un ferme ce débat qui ne concerne plus du tout le thème de l’article de M. Desgranges, entre les invectives de Rochain et sa passion éolienne et les élucubration climatiques de Marguerite on perd notre temps.j

      Répondre
      • J’aimerai bien que vous me rapportiez les si nombreux messages de ce forum ou j’invective quelqu’un en revanche j’en ai où je suis moi-même l’objet des invectives…. faute de ce retour je devrai vous considérer objectivement comme un menteur ce qui ne saurait en la circonstance être une invective

        Répondre
    • Je ne crois pas que qui que ce soit, ici sur ce forum, ou ailleurs, ait dit que toutes les catastrophes naturelles ne pouvaient se produire qu’en raison d’un taux de CO2 élevé.
      Vous êtes sur ce sujet et certainement bien d’autres, dans la confusion entre effets et causes en croyant qu’un même effet ne pouvait avoir qu’une seule cause….. il y a 6 façons différentes de faire 421 dans un jeu de dès bien connu, mais peut-être n’y avez vous jamais joué.

      Répondre
  • Au lieu de se limiter au flots médiatiques sur le sujet, certains feraient bien de lire la littérature scientifique et historique sur l’évolution du climat. Un bon livre (déjà ancien) en parle « … depuis l’an mil ».

    Et même lire quelques pages, ici et là, des très volumineux rapports du GIEC. Pas le SPM, qui est parfois contradictoire avec le contenu du rapport complet. Et encore moins le résumé du résumé pour les journalistes.

    Maintenant, si les activités humaines, surtout liées à la surpopulation, sont responsables de changements climatiques, ce n’est qu’en partie à cause du CO2 provenant de la combustion du charbon, du pétrole et du gaz. Lesquels ont plus de conséquences sur la santé que sur le climat.

    Sans parler des causes naturelles, très mal connues, que ce soit El Niño / La Niña (ENSO), le rôle de la vapeur d’eau, la circulation océanique thermoaline, le courant circumpolaire antarctique, la NAO (oscillation nord-atlantique), l’AMO (oscillation atlantique multi-décennale), l’AMOC (circulation méridienne de retournement atlantique), la circulation atmosphérique (cellules de Hadley, de Ferrel et polaires), les variations des courant jets (polaires et sub-tropicaux) …

    Répondre
  • Le GIEC fait face à des prévisions invraisemblablement chaudes du réchauffement futur. C’est dans « Science » de l’AAAS.

    Les modèles climatiques informatiques exagèrent l’influence du CO2 (et des GES) sur l’évolution du climat, le CIMP6 encore plus que le CIMP5 précédent.

    Mais … les modèles climatiques qui les aident à projeter l’avenir sont devenus un peu trop alarmistes. « But … the climate models that help them project the future have grown a little too alarmist. »

    Les scientifiques qui ont rédigé le rapport du GIEC s’en sont aperçus, mais il était trop tard pour modifier le rapport (selon le directeur de GISS de la NASA).

    Pour vérifier (si possible) un modèle, on lui fait reconstituer le passé. Et les modèles précédents donnaient déjà deux fois plus d’importance au CO2 qu’il n’en a réellement, explique Jessica Tierney, l’un des auteurs principaux du chapitre 8 (Water cycle changes) du WG1 de l’AR6 (vers la page 1870/3949 du rapport complet).

    L’article de « Science » du 27 juillet 2021 est ici :

    https://www.sciencemag.org/news/2021/07/un-climate-panel-confronts-implausibly-hot-forecasts-future-warming

    De nombreux scientifiques travaillant avec le GIEC font ces constatations.

    Mais, dit l’un d’eux, des articles scientifiques paraissent déjà en utilisant les pires scénarios : « You end up with numbers for even the near-term that are insanely scary—and wrong. » (Vous finissez avec des nombres, même à court terme, qui sont incroyablement effrayants et faux).

    Surtout avec le RCP 8.5 (forçage radiatif de 8,5 W/m2) qui suppose une consommation de charbon, pétrole et gaz très supérieures aux possibilités géologiques.

    Qui aura l’honnêteté intellectuelle de lire cet article, et d’autres précités, et de se poser des questions ?

    Répondre
    • @ Marguerite, j’ai lu l’article de AAAS que vous citez et je me garderai bien d’avoir un avis sur ces discussions d’experts. Je constate que différents modèles ont des fourchettes assez proches pour les scénarios Low, Medium et High. Ni vous ni moi ne sommes compétents pour prédire l’absorption des océans, l’effet principal des nuages, etc. Je me souviens que le travail du MIT pour le Club de Rome en 72, souvent appelé rapport Meadows, avait suscité plein de moquerie et de scepticisme, et puis le scénario le plus pessimiste, « business as usual » c’est avéré extrêmement juste malgré les moyens informatiques limités de l’époque. En 2014 Graham Turner, à Melbourne, a confirmé ses prédictions. C’est d’autant plus inquiétant que ça ne prenait pas en compte l’effet global warming mais.principalement l’effet de l’épuisement des ressources et de la pollution et que le début de la décroissance y est prévu pour 2030 au plus tard….Au delà des incertitudes sur les modèles et les prévisions, les causes et les conséquences, il est certain que le genre humain a mis sa survie globale dans des conditions pas trop dégradées en danger et qu’il y a urgence à changer nos pratiques. C’est un défi technique parce que toutes les solutions n’existent pas aujourd’hui, c’est un défi politique aussi et c’est là que l’article de M. Desgranges prend son sens.

      Répondre
    • Bref, vous n’avez pas envie que les pronostics du GIEC se concrétise alors quand ils se concrétiseront (ce qui est en train de se PASSER) il faudra trouver une autre explication que les GES….. C’EST CA?

      Répondre
  • « Business as usual »

    Le contraire aurait été étonnant. Comme il fallait s’y attendre, les inondations en Allemagne et en Belgique ont été attribuées au réchauffement climatique.

    Les inondations dans les Pyrénées Orientales en 1940, dans le Sud-Ouest en 1930, à Toulouse en 1875 (pour n’en citer que quelques-unes), c’était le réchauffement climatique ?

    Au Bangladesh, lors du cyclone de Bhola en novembre 1970, qui fit probablement 500.000 morts, c’était la montée du niveau de la mer ou le réchauffement climatique ?

    Bangladesh, un pays de 147.600 km2, qui comptait 37,9 millions d’habitants en 1950 et 164,7 millions en 2020 (4,3 fois plus), situé sur les alluvions du delta du Gange, un pays en subsidence (2 cm par an dans le sud du pays) du fait du tassement des alluvions (plusieurs centaines de mètres d’épaisseur).

    Et le raz-de-marée de janvier-février en mer du Nord, qui inonda plus de 200.000 hectares et fit plus de 2.500 morts, c’était la montée du niveau de la mer ? le réchauffement climatique ?

    Répondre
    • Il est bien connu qu’avant le réchauffement climatique actuel il ne pouvait pas y avoir de catastrophes naturelles, bien sûr !
      Que ne faut il pas lire ??????????

      Répondre
  • On croit savoir que toutes les catastrophes climatiques AVANT 1990 étaient naturelles et que toutes les catastrophes climatiques APRES 1990 sont dues au réchauffement climatique.

    Répondre
    • Les catastrophe climatiques, quelles soient avant ou après 1990 sont naturelles. Ce qu’il y a de nouveau, c’est que récemment l’homme à considérablement changé l’état dans lequel se trouve la nature, et que c’est précisément de cet état que dépendent les catastrophes.

      Répondre
  • En effet : Je rappelle que le sujet de l’article est : « Nucléaire ou gaz ? Monsieur le Président, il faut choisir et assumer… »
    Et que l’on a beaucoup dévié du sujet tout au long des différents commentaires !

    Répondre
    • @avenir energie et du nucléaire (qui n’a surtout pas besoin d’être mis entre parenthèse).
      Sur ce blog, vous avez des champions de la réponse hors sujet comme j’en ai rarement vu. C’est une stratégie qui personnellement m’exaspère, c’est pourquoi je m’économise pour me concentrer sur l’intéressant . La répétition des mêmes arguments répétés jusqu’à provoquer la lassitude et l’ennui, est aussi une incitation à modérer ses réactions. Quand on n’avance pas on recule, donc sans moi !

      Répondre
  • Wahou, j’étais en voyage (chemin de fer et voiture électrique) et n’avais pas vu cette foire d’empoigne !
    C’est pourtant simple. Le nuc est la seule énergie décarbonée massive à peu près pilotable (moins on le pilote et plus il est économique). Il s’imposera tout seul quand les anciens combattants de Creys-Malville et autres rêvasseurs du même métal auront restitué leur carbone au cycle naturel.

    Répondre
    • @sarcastelle, vous avez dit : « Le nuc est la seule énergie décarbonée massive à peu près pilotable (moins on le pilote et plus il est économique). » Bien joué, réponses sous 2 angles différents dans la même phhrase. Bravo. Et justes bien sûr. Néanmoins, étant donné ce que l’on sait de ce qui nous attend, et surtout de ce que l’on ne sait pas, il est prudent de faire un maximum d’expériences, certes dérisoires vis à vis du nucléaire, mais qui ont un sens. C’est ma ligne de conduite.
      J’ajoute un commentaire acide à destination de nos décideurs, ceux qui en particulier écrivent les PPE.
      La dernière est bourrée de décisions qui ne vont assurément pas du tout dans le bons sens, et si ceux on me donne la preuve que tout ce travail a été fait totalement hors influence des lobbyes, je suis près à me retirer dans un monastère (façon Rabelais, évidemment, sa façon d’accommoder la spiritualité la plus austère et les plaisirs offerts dans ce bas monde, me convient très bien)

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