Nucléaire : EDF repousse le redémarrage de l’EPR de Flamanville à la mi-octobre
Le réacteur EPR de Flamanville, symbole des ambitions françaises dans le nucléaire de nouvelle génération, devra encore patienter avant de fonctionner à pleine puissance. EDF a annoncé dimanche dernier un nouveau report de sa remise en service, désormais prévue pour le 17 octobre.
Des soupapes sous surveillance
À l’arrêt depuis le 19 juin, le réacteur était en phase d’essais de mise en service, étape classique pour une installation nucléaire neuve. Mais au cours de ces tests, EDF a identifié un problème sur deux des trois soupapes du pressuriseur, l’équipement chargé de maintenir l’eau du circuit primaire à une pression de 155 bars. Leur étanchéité n’était pas conforme aux attentes.
Une opération de maintenance préventive a donc été engagée, prolongeant l’arrêt. Initialement, l’énergéticien espérait une montée en puissance avant la fin de l’été, mais la date a été repoussée à l’automne. EDF assure néanmoins viser une pleine capacité « avant la fin de l’automne ».
Un projet marqué par les retards et les surcoûts
Le raccordement de Flamanville 3 au réseau électrique, en décembre 2024, avait marqué une étape historique : il s’agissait du premier réacteur nucléaire mis en service en France depuis 25 ans. Mais derrière cette avancée, le projet reste emblématique des difficultés industrielles de la filière.
Lancé au début des années 2000, le chantier a cumulé les retards, avec 12 années de décalage par rapport au calendrier initial. Quant aux coûts, ils ont littéralement explosé : de 3,3 milliards d’euros prévus au départ, le budget s’élève aujourd’hui à 19,3 milliards aux conditions de 2015 et même 22,6 milliards aux conditions de 2023, selon la Cour des comptes.
Une étape clé pour l’avenir du nucléaire français
Malgré ces déboires, l’EPR de Flamanville est un jalon stratégique pour la France, qui mise sur le nucléaire pour sécuriser son indépendance énergétique et réduire ses émissions de carbone. Le succès – ou les difficultés persistantes – de ce réacteur de nouvelle génération pèsera dans la crédibilité du programme de relance nucléaire annoncé par le gouvernement, qui prévoit la construction de six nouveaux EPR2.
Chaque nouveau report du calendrier est scruté de près, tant par les autorités que par les observateurs internationaux. Pour EDF, réussir à amener Flamanville à pleine puissance d’ici la fin de l’automne apparaît désormais comme un impératif industriel et politique.

COMMENTAIRES
Pour un redémarrage à ant la fin de l’automne, c’est encore raté !
Mais cette plaisanterie D’EPR est devenue tellement clownesque que l’on s’en fiche totalement.
Bah oui des soupapes allemandes !
Rien de surprenant , l’allemagne a largement contribué aux échecs de l ‘EPR Fla avecc un design inapproprié que la France a du avaler alors que les allemands ont quiyyzr le navire depuis 20 ans.
Une forfaiture….
des soupapes allemandes ? Vous êtes certain qu’elles ne sont pas plutôt chinoises ? Car c’est aussi très à lamode de critiquer la Chine. En revanche, il est assez probable qu’elle ne viennent pas de France qui a choisi d’abandonner son industrie puisque c’est emetteur de GERS, on a préféré l’envoyé dans d’autres pays ce qui diminue nos émissions en propre.
Je cite ds le texte
EDF a identifié un problème sur deux des trois soupapes du pressuriseur, l’équipement chargé de maintenir l’eau du circuit primaire à une pression de 155 bars. Leur étanchéité n’était pas conforme aux attentes.
Il est à espérer que ces défauts d’étanchéïté sur ces types de soupape pilotée soient réglés durablement..
Ah j’oubliais le clownesque SR qui sait, LUI !.
VCe que je sais c’est que vous êtes toujours aussi ignorants qu’insultants
En France, nous avons perdu un savoir-faire dans la robinetterie, plomberie, soudure, et fonderie. Quand tout cela sera réglé, les résultats devraient être à la hauteur. Il ne s’agit pas de difficultés liées à la partie coeur du dispositif nucléaire. Il n’y a pas d’urgence côté production d’électricité puisque nous sommes excédentaires tous les jours et exportons à tout-va !
Oui, nous exportans à tout va grace aux renouvelables, et surtout grace à eux, merci à eux.
Oui, car les ENR variables viennent en plus des sources pilotables, nucléaire et hydraulique, et ne sont pas vraiment indispensables pour alimenter le réseau la plupart du temps. https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&legendItems=1whw4&week=23
Il est même nécessaire de les brider régulièrement (ainsi que le parc nucléaire) car elles sont souvent à l’origine de prix négatifs partout en Europe à cause de leur variabilité excessive.
Elles sont toujours indispensables car sans elle ….PAS D’EXPORTATION? comme aujourd’hui car elles seules ont été capables d’assurer l’égalité de la production avec la consommation grace à leur prodigieuse réactivité.
Et en plus l’exportation elles sont indispensables pour assurer nos propres besoins :
Il suffit de lire le rapport annuel de RTE de 2024 pour s’en convaincre :
Notre besoin intérieur : 449,2 TWh
Notre production nucléaire : 361,7 TWh !
En ajoutant l’hydraulique 74,7 TWh ça nous fait un total de production de 436,4 TWh le compte n’y est toujours pas ! De plus nous avons exporté 89 TWh !
Nous avons donc utilisés ou vendus (449,2+89) 538,2 TWh dont (538,2-436,4-19,9) 81,9 TWh ont été produits exclusivement par l’éolien et le solaire, les fossiles étant devenus marginaux avec 19,9 TWh.
Sans renouvelables, non seulement nous ne serions pas les champions européen de l’exportation d’électricité mais nous n’aurions même pas satisfait nos propres besoins intérieurs.
Mais si la production nucléaire s’établit autour de 361 TWh, c’est qu’elle doit aussi s’adapter aux productions renouvelables variables par de fréquentes modulations à la baisse. Vos calculs ne sont donc pas sérieux et biaisés par votre idéologie.
De plus vous faites erreur sur les productions solaire et éoliennes. D’après RTE, le solaire représente 24,8 TWh et l’éolien 46,8 TWh. Cela fait 71,6 TWh et non 89, sans précisions sur la quantité consommée sur le territoire national et la quantité exportée. Ce qui est certain, c’est que nos exportations sont en grande partie dues aux ENR variables, mais souvent à des prix de marché faibles, voire quelquefois nuls.
L’EPR de Flamanville a redémarré. Autour de 500 MW ces jours-ci. Voir production ici : https://www.services-rte.com/fr/visualisez-les-donnees-publiees-par-rte/production-realisee-par-groupe.html Rochain s’est encore trompé !