Le nucléaire, seule solution viable contre le réchauffement climatique ?

Par Alice Hocquel et Jérôme Attolini, consultants du cabinet Spinpart.

Le contexte actuel de lutte contre le réchauffement climatique ne cesse d’animer le débat public, notamment dans le secteur de l’énergie. Alors qu’au nom de cette lutte certains prônent une sortie rapide du nucléaire, les défenseurs de l’atome recommandent le maintien voire même le développement de l’énergie nucléaire.

Nucléaire et écologie sont-ils incompatibles ? Quelle est la place optimale de l’énergie atomique dans le mix énergétique décarboné de demain ?

Une énergie souvent critiquée …

Bien que l’utilisation massive du nucléaire permette à la France de se classer parmi les bons élèves en matière d’émissions de carbone (voir carte ci-contre) l’énergie atomique continue de diviser l’opinion publique française (53% des Français seraient contre cette énergie selon un sondage réalisé pour Challenges).

Cette hostilité envers l’énergie nucléaire s’est accrue à la suite de la catastrophe de Fukushima survenue en mars 2011. Cet accident est devenu le fer de lance des ONG et des partis « écologistes » qui communiquent sur les risques sanitaires et économiques liés au nucléaire.

Plus important, la catastrophe de Fukushima a entrainé une anticipation de fermeture des centrales nucléaires par des pays tels que l’Allemagne, la Belgique ou encore l’Espagne (dont les dates de fin de sorties de l’énergie atomique sont respectivement prévues en 2022, 2025 et 2036).

Outre les risques inhérents à une catastrophe nucléaire, ses détracteurs dénoncent également la production de déchets radioactifs (environ 2 kg par habitant et par an) aujourd’hui stockés dans des centres ou enfouis à 500 m de profondeur, faute de solutions pérennes ou viables de recyclage.

… Pourtant considérée comme incontournable

Une énergie considérée comme incontournable pour le « père » des climatologues, James HANSEN. Bien que l’utopie du « tout renouvelable » et une sortie complète du nucléaire prônés par la plupart des partis écologistes et ONG en séduisent plus d’un, le nucléaire continue d’être considéré comme un atout indispensable pour bon nombre de climatologues.

En effet, face au réchauffement climatique et à la demande d’électricité qui devrait continuer à croître dans les prochaines années (véhicules électriques, digitalisation accrue, etc.), d’éminents climatologues et économistes voient en l’énergie nucléaire l’alternative idéale aux énergies fossiles.

Notamment, dans son rapport du 6 octobre 2018, le GIEC (Groupement International d’Experts pour le Climat) qui présente le consensus scientifique mondial sur les questions climatiques dont les trajectoires de réduction des émissions de gaz à effet de serre, estime que le nucléaire est une énergie incontournable pour limiter le réchauffement climatique (Rapport GIEC).

Les arguments en faveur du nucléaire sont nombreux et majeurs, puisque ce dernier offre aux états la possibilité d’une production massive d’électricité bas carbone (les faibles émissions de CO2 du nucléaire sont comparables voire inférieures à celles de l’éolien).

De plus, l’énergie nucléaire occupe une faible surface au sol (et laisse donc plus de place pour la biodiversité) et nécessite peu de matière première rapportée à la puissance fournie.

Et surtout, elle présente l’énorme avantage d’être pilotable pour répondre efficacement aux variations de la demande, contrairement aux ENR dont la production dépend des conditions climatiques et n’est pas ajustables en fonction des besoins.

Bilan des émissions de CO2 des différentes sources d’énergie en France (g de CO2/kWh) – Source : EDF

 

Le nucléaire consomme peu de ressources naturelles puisque 96% du combustible usé est retraité, réenrichi et réutilisé sous forme de combustible MOX (mélange de 93% d’oxyde d’uranium et de 7% d’oxyde de plutonium) ou d’URE (uranium de retraitement).

Par ailleurs, parmi les déchets restants, seuls 0,2% (environ 1 cuillère à café par personne par an) sont classés en hautement radioactifs et à vie longue (destinés à être enfouis en couche géologique profonde). En effet, 99,8% de ces déchets (outils, gants, etc.) sont aujourd’hui stockés dans des centres spécialisés car considérés de très faible à moyenne activité et 91% d’entre eux ont une durée de vie courte (demi-vie inférieure ou égale à 31 ans).

Enfin, pour réduire drastiquement les risques d’accidents, les centrales nucléaires françaises sont contrôlées et surveillées par l’ASN (Agence de Sureté Nucléaire) et les experts techniques de l’IRSN afin de s’assurer du respect des exigences de la réglementation en matière de sûreté nucléaire. Cette surveillance se traduit par de nombreuses inspections ainsi que la rédaction de dossiers de sureté, véritable feuille de route pour les exploitants du nucléaire[1] .

… Et indispensable au développement du renouvelable

Les « anti-nucléaires » prônent une sortie complète du nucléaire d’ici 2050 et un mix électrique entièrement renouvelable. Cette solution ne semble toutefois pas envisageable puisque les énergies renouvelables (qui rejettent autant voire plus de CO2 que le nucléaire) seraient incapables de répondre au besoin d’une production d’électricité fiable, pilotable et massive.

À titre d’exemple, une capacité de production totale de l’ordre de 29 GW de nucléaire correspond à une capacité de production de 110 GW d’éolien onshore (environ 4 fois plus que le nucléaire) ou de 220 GW de solaire photovoltaïque (environ 7 fois plus) compte tenu de l’intermittence de la production d’électricité issue de ces énergies.

Pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, pourquoi ne pas s’appuyer sur la complémentarité de toutes les énergies bas-carbone, qu’elles soient nucléaires et renouvelables ?

Ces deux approches pourraient être complémentaires, d’autant que remplacer à court-moyen termes l’énergie nucléaire par du renouvelable pourrait avoir de lourdes conséquences financières sans réelle valeur ajoutée pour le climat.

L’échec du plan d’investissement massif engagé par l’Allemagne en est la parfaite illustration : la perte de capacité de production d’électricité engendrée par fermeture des centrales nucléaires n’a pas été compensée par le seul développement des énergies renouvelables (capacité trop faible) mais également par les centrales à charbon hautement polluantes.

Le nucléaire, en plus de fournir une électricité décarbonée à moindre coût, est un socle indispensable pour le développement des énergies renouvelables car il permet de sécuriser la production d’électricité en palliant les intermittences de ces dernières.

L’enjeu climatique pour la France, dont l’électricité est déjà décarbonée (94%), n’est donc pas de sortir du nucléaire, mais bien de l’exploiter aux côtés des ENR pour décarboner d’autres secteurs consommateurs d’énergie fossile tels que les transports ou l’habitat.

 

 

 

commentaires

COMMENTAIRES

  • Le nucléaire m’apparait surtout comme la solution la moins capable de répondre au réchauffement climatique en raison d’une part des délais de construction des outils de production qui sont 7 à 8 fois plus long à construire que les moyens utilisant l’énergie renouvelable, et d’autre part utilisant un combustible qui est la seule terre rare qui le soit effectivement au point d’en rendre le stock nul à brève échéance (de l’ordre du siècle selon l’AIEA ), et positionnée au 13 em rang en partant de la fin de l’ensemble des corps de la table de Mendeleïev classés par ordre d’abondance dans la lithosphère.
    L’article n’est donc qu’un amas de fakes news à commencer par le soi-disant recyclage de 93% des combustibles usagés sous forme de mox qui nécessiterait une quantité de plutonium dont nous ne disposons pas pour amalgamer en mox ces « 93% » de déchets, et le reste est à l’avenant.
    Et même si cela était, il y aura une fin. De plus le nucléaire est la seule solution de production d’énergie électrique qui nous rends totalement tributaire de l’étranger puisque 100% de notre approvisionnement en combustible vient de l’étranger (Niger, Kazakhstan,…) et il n’est PAS POSSIBLE de nous en passer, il n’y a pas de solution nationale. En revanche, les renouvelables sont les seuls à pouvoir garantir notre indépendance énergétique car personne ne peut nous prendre notre Soleil, notre vent, nos mers, nos marées, nos courants marins, notre agriculture….). Et rien n’empêche de faire nos PPV nous même il n’y a aucune ressource particulière en Chine qui en fasse le fabricant exclusif autrement que parce qu’il les fait pour moins cher qu’ailleurs, comme pour les stylos à billes ou les pantoufles ou n’importe quel autre produit manufacturé. Rien n’empêche non plus de faire nos éoliennes en France, d’ailleurs elles viennent d’Europe et maintenant de France. Seul le renouvelable nous rend indépendants des autres pays.
    Le nucléaire est né dans le mensonge qui devait nous affranchir de l’étranger et de son pétrole, il a vécu durant 60 ans dans le même mensonge, et cet article témoigne de ce que c’est ça façon naturel de vivre….. le mensonge.

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    • Salut. C’est vrai que le cuivre, les terres rares etc utilisés MASSIVEMENT pour les ENR sont tout à faire renouvelables. Oui le combustible du nucléaire est fini, mais d’un part il en faut très peu pour beaucoup d’énergie, et il peut être recyclé. De plus, la recherche sur les réacteurs de génération IV se penchent sur des matières abondantes, d’où l’importance des investissements.

      Et c’est sûr que les éoliennes et panneaux solaire sont tellement français. Laisse moi rire tout est fait en Chine avec des matériaux venants des 4 coins du monde. Quelle blague mon dieu. Une centrale nucléaire on peut la construire chez nous avec nos travailleurs, et seul le combustible est importé.

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      • @Eliot
        Les ENR n’utilisent pas plus le cuivre que les autres solutions de production d’énergie, que ce soit les fossiles ou le nucléaire. Quant à ce qu’il en est des terres rares, la seule utilisée dans la production d’énergie et qui le soit vraiment est l’uranium., et là vraiment massivement, rien que pour la transformer en chaleur, ce qui fait que cette terre rare vraiment rare disparait du capital de la planète. Classé par ordre d’abondance décroissante des corps de la table de Mendeleïev, l’uranium est à la treizième position en partant de la ….. fin ! Pas de bol Eliot, mais quand on discute avec des gens qui savent de quoi ils parlent il vaut mieux faire attention à ce qu’on dit.
        Dire qu’il faut très peu du combustible nucléaire pour produire beaucoup d’énergie est une hérésie car on commence par extraire des millions de tonnes de minerai de la montagne que l’on concasse en fines poussières que l’on sépare ensuite à l’acide ce qui fait qu’à partir de 1 à 2 tonne selon teneur en uranium on ne produit plus que quelques 500 grammes de yellow cake qu’on envoie chez moi à Narbonne pour être retraité pour séparer l’uranium des boues de décantation avant de les envoyer dans une usine de la Drôme pour être enrichi dans la bonne proportion U235/U238 puis réduit en petites pastilles que l’on enfile à raison de 600 dans un crayon d’uranium de 60 Kg qui ira rejoindre avec ses homologues la cuve du réacteur mais il en faudra 9000 tonne par an pour produire nos 400 MWh nucléaires annuels. Et en refaisant le calcul à l’envers on verra que l’on a remué et traité (autant saloper chez les autres, au Niger et au Kazakhstan…) 300 Kg de minerai par KWh produit. Alors…… pas beaucoup ? On voit ici un des aspect de l’aberration de la super concentration d’énergie qu’il faut ensuite redétailler à la hauteur des besoins de chaque utilisateur.
        Pour la recherche sur les réacteurs à neutron rapides (mais ça fait bien de parler de génération IV, ça fait instruit) utilisant des matières abondantes (lesquelles) Si c’est U238 même plus abondant que le 235 et même près de 100 fois plus, ceal ne change rien à l’affaire cor on le consomme plus vite déjà le mélange utilisé dans les crayons etant de l’ordre de 30% de 235 pour 70% de 238. Et prétendre que ces nouveaux réacteur vont rendre fissible le fertile 238 on s’y essai sans succès depuis 1957, avec 8 réacteurs différents construits déjà à grand coups de milliards et tous des bides, il y a même eu déjà un mort, vous manquez de culture jeune homme. Alors pour ces réacteurs de la génération iV il reste le thorium, une autre terre rare, mais qui l’est un peu moins puisqu’il est 38em par ordre d’abondance alors que le néodyme, la seule terre rare qui ne l’est justement pas, et utilisée dans les ENR aussi bien bien dans les alternateurs des éoliennes que dans ceux des centrales nucléaires, est classé 29 em. Dans les noyaux des rotors et stators des alternateurs le néodyme n’est pas consommé et transformé en énergie mais recyclable et recyclé contrairement à l’uranium et aussi à ce qu’il adviendra si nous nous mettons à fabriquer des réacteurs à thorium….. ce qui m’étonnerai pour des raisons que vous ne comprendriez pas donc je m’abstiens de l’expliquer. De toutes les façons, ces réacteurs n’existent pas aujourd’hui et probablement pour toujours. Donc nous en restons à la finitude de l’Uranium tous isotopes confondus et dont l’avenir est derrière eux.
        Les éoliennes ne sont pas faites en Chine mais en Europe et même maintenant en France, Et si les PPV sont fait en Chine, oui, laissez moi rire avec vous ce n’est que parce que les chinois fabriquent pour moins cher comme pour vos chaussures, votre chemise, votre ordinateurs qui vous sert à sortir des bêtises, les pneus de votre voiture en attendant que ce soit la totalité de la voiture. Mais si on veut assurer notre indépendance énergétique d’une bout à l’autre de la chaine, il nous suffit d’accepter des les payer un peu plus cher parce que fais en France. Tandis que votre uranium, quelque soit notre bonne volonté il viendra de l’étranger à 100 % comme aujourd’hui. Et seul le combustible est importé ? Alors oui, laissez moi rire, le combustible c’est 9000 tonnes tous les ans et pour tout le temps où la centrale produira …. c’est le plus important. Il n’y a pas d’embargo possible sur le Soleil pour notre indépendance. Et une centrale nucléaire construite à 20 milliards pièce avec nos ouvriers ça sert à quoi sans combustible ?
        Mais vous êtes de ceux qui le nez dans le caca diront que ça sent bon, je vous connais bien

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    • Je vous croise mais ne vous lis plus, serge ROCHAIN ! Votre frénésie anti-nucléaire est pire que le covid 19, elle vous conduit à nier des évidences admises par de grandes instances internationales telles l’ AIE ou même le GIEC. La Russie relance son nucléaire, plusieurs pays européens ont annoncés de nouveaux projets, Hongrie, Pologne, Tchéquie, et plus étonnant encore, les Pays-Bas !
      Vous continuez en ce qui vous concerne, à faire peur aux gens en énonçant des contre-vérités : je vois à cela deux hypothèses, vous travaillez pour l’ industrie éolienne qui vous appointe, ou vous êtes un agent de l’ Allemagne qui persiste à empêcher tout retour au nucléaire, parce que c’ est sa stratégie de plaque tournante du gaz russe !

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      • @ Michel Desplanche
        Vos fantasmes nucléaires qui ne reposent que sur vos convictions ne m’intéressent pas.
        A vous lire tout le monde se rue sur le nucléaire mais celui qui mène la dance dans le monde, la Chine, investit 14 fois plus dans le renouvelable que dans le nucléaire….. et vous vous parlez de faits ? non des fantasmes colportés par le lobby dont vous faites innocemment partie

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    • Serge Rochain, à vue de nez vous avez passé 2 ou 3h à troller sur cet article.
      Et si vous trouviez une occupation ?

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    • Il sera en effet de développer massivement le nucléaire comme solution au réchauffement climatique, tant que par idéologie ou calculs politiques notre pays croira au mirage du « 100 % renouvelable ». Car l’hydraulique, qui est l’énergie primaire la plus noble, ne pouvant nous permettre de produire guère plus de 12 % de notre électricité, les seules solutions renouvelables « bas carbone » qui restent sont le solaire et l’éolien, que leur intermittence rend impropre à la consommation au delà de 30 % dans le mix de production.
      Les Allemands qui sont proches de ce seuil commencent à se rendre compte qu’ils se dirigent dans une impasse ; avec moins de 10 % de ces énergies dites « renouvelables » notre pays n’est pour l’instant pénalisé que par les 6 à 7 milliards d’€ de subventions nécessaires au développement de ces énergies dispendieuses autant qu’inutiles.
      La crise sanitaire qui va engendrer une crise économique dissuadera-t-elle nos dirigeants de foncer dans le mur ?
      Restons optimistes, d’autant qu’un programme de construction de 6 EPR dès 2024 serait, d’après des sources journalistiques, déjà à l’étude au gouvernement : il semblerait donc que Macron ait compris que le nucléaire est la seule solution viable à la crise climatique, mais aussi à notre économie autant qu’à notre souveraineté énergétique.

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      • Une démonstration de la méthode Coué par Studer, l’homme qui détient la vérité avec pour preuve le fait lui incontestable, qu’il le dit.

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  • L’article propose comme solution de faire cohabiter les ENRs électriques avec le nucléaire parce que ce sont 2 sources décarbonées d’électricité.
    J’y vois au moins une raison pour lesquelles ces 2 moyens de produire de l’électricité ne sont pas compatibles: Ils sont tous les deux très intensif en capital et n’ont qu’un faible coût d’exploitation.

    Du coup, pour l’investisseur dans l’un de ces systèmes, il est nécessaire de maximiser la production pour maximiser le retour sur invetissement. En effet, une centrale nucléaire ou une éolienne ou un panneau PV coutent autant qu’ils produisent ou pas.
    Comme en plus, les ENRs ne sont pas pilotables (on ne peut décider du jour et de l’heure à laquelle elle produisent), il est suicidaire pour elles de limiter leur production lorsqu’elles peuvent produire parce qu’il y a du vent et du soleil mais que la demande est basse (weekend par exemple).
    De la même facon, si les centrales nucléaires produisent autant qu’elles peuvent en suivant la consommation, c’est une perte sèche pour elles de laisser la place à d’autres moyens de production.
    Du coup, si les centrales nucléaires viennent seulement en soutien des ENRs les jours sans vents et soleil, celles-ci augmentent considérablement leur coût au MWh produit.

    C’est complètement l’opposé pour les centrales à gaz: celles-ci on un coût de fonctionnement très élevé (principalement le coût du gaz) et ne coûtent que très peu à l’arrêt (elles ne consomment pas de gaz).
    Donc, économiquement et pour le système complet, le gaz est vraiment le seul complément aux ENRs.

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      • On va alors parler du potentiel limité du biogaz du coup…
        Mais vous onnaissez déjà le sujet et savez très bien que le biogaz ne pourra pas répondre à la demande du backup.
        Pas pour rien que l’Allemagne se met au bout du tuyau de gaz (pas bio).

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        • Non je ne sais pas !
          Mais ce que je sais c’est qu’il suffit que le biogaz atteigne seulement 8,4% du mix électrique pour qu’il puisse suppléer à toutes autres sources de production d’énergie électrique pendant un mois entier.
          Par ailleurs, je n’ai jamais vu durant un mois entier une absence total de vent partout en France en même temps en même temps qu’une nuit durant les 24 fois 24 heures des 30 jours du mois, ….. je ne vous parle pas non plus de l’absence de marées, courant marin, géothermie, hydraulique, et autres babioles susceptibles de fournir quelques électrons.

          Quant à dire qu’avoir 8,4% de biogaz dans notre mix électrique est impossible, ces idiots d’Allemands qui ne le savent pas, le font déjà.

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          • Il m’interresse ce 8.4% de biogaz suffisant pour le backup électrique (dans un scénario tout ENR je présume).
            Pouvez-vous m’indiquer d’où il provient?

          • Des methaniseur des déchets agricoles que l’on commence à installer dans les grosses exploitations et certaines coopératives.. Aujourd’hui en France nous en sommes à un peu oins de 2% du mix ce qui veut dire au mieux 1 semaine d’autonomie…. Bien trop court pour être une solution.

    • Et c est la que la problématique de stockage d energie rentre en compte.
      2 solutions envisagees pour niveler la surproduction des ENR durant les periodes favorables et la charge de base devant etre assuree pour rentabiliser le nucleaire: les batteries et l hydrogène (il y a aussi l hydroelectrique).
      Ces deux sujets se dechirent la primeur a ce jour. L une est tres dependante des terres rares et l autre a un prix/cycle thermodynamique defavorable.
      Mais au final ils n ont que tres peux d impact sur les emissions de CO2 quand ils seront reconverti en energie electrique.
      Par contre le gaz, sans reel plan de ‘carbon capture’ ni l infrastructure pour transporter le CO2, ni une reele technologie mature, ca promets de prendre plus longtemps encore que le nucleair et produire bien plus de CO2, surtout si on l utilise aussi pour faire le l hydrogène (>90% de la production vient du methane aujourd’hui ).
      Au final, si effectivement le.but est de trouver quelque chose de pas cher et rapide, le gaz est clairement LA solution. Si par contre on parle de reduction du CO2 pour limiter le réchauffementclimatique, pas sûr que le gaz offre la.meilleur solution.

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      • @amaury
        Encore un chapelet de bêtises.
        Il n’y a aucune problématique de stockage !
        On a besoin surtout d’électricité dans la journée quand l’activité économique est au plus haut, comme le Soleil, donc on l’utilise tout de suite. Il faut être malade pour vouloir la mettre en conserve….. et pour en faire quoi ?
        Quand il n’y a plus de Soleil on n’a pas besoin de conserves qu’on n’a pas pu faire dans la journée puisqu’on n’en produisait déjà pas assez…. et ça pour encore un bon bout de temps. Donc ce dont on a besoin c’est d’une énergie de remplacement, et renouvelable…. s’il vous plait ! On a déjà l’hydraulique, mais aussi le biogaz qui ne demande qu’à se développer, sans compter les marées les courant marin… bref des solutions dont beaucoup ne sont pas encore tout à fait au point mais ca viendra. Le biogaz lui, est au point, ce n’est qu’une question de volonté de développer les méthaniseurs agricoles.

        Ensuite plus bas je lis un truc qui me fait dresser les cheveux que la tête :
         » L une est tres dependante des terres rares et l autre a un prix/cycle thermodynamique defavorable. »
        Quelles terre rares ? La seule terre rare et qui soit vraiment rare c’est l’uranium donc c’est le même qui accumule les deux défauts !!
        Les renouvelables n’ont pas de défauts, ils ont des qualités qui se compensent ou se complètent
        Bon, et le reste c’est du blabla

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        • Les reacteurs en cours de développement ( ailleurs qu’en France où la R et D en matière d’énergie nucléaire est quasi nulle. On est train de sortir du nucléaire sans le dire) seront à neutrons rapides et de ce fait consommeront cent fois moins que les centrales actuelles ou du thorium ou encore les dechets nucléaires actuels.
          Par ailleurs, mais c’est juste pour corriger votre inculture scientifique l’uranium est le dernier du tableau de Mendeleïev sinon ne prend en compte que les ressources naturelles existant sur terre.

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          • Les grands scientifiques comme vous Gaillet devraient savoir que cela fait plus de 50 ans que l’on court après sans jamais réussir à avoir un résultat probant. Rien qu’en France c’est 8 réacteurs spécialement construit dans le but d’évaluer cette solution qui ont été créés rien que pour cela avec des budgets en milliards à rendre l’EPR bon marché. D’ailleurs pourquoi s’est on lancé dans cette aventure EPR alors que nous disposions du nec plus ultra de l’avenir nucléaire avec les machines à neutron rapide ? Faut-il être distrait tout de même. Mais ayant déjà depuis longtemps complété ma culture scientifique sur le sujet, loin derrière la votre, bien sûr, tant vous m’impressionnez par vos connaissances que je ne demande qu’à découvrir, je peux me permettre sans vous froisser de vous lister ces supermachines, en oubliant les italiennes, américaines…. et bien d’autres qui ont tous abandonné la course à l’impossible sauf à faire rêver les incultes naïfs qui se prennent pour de distingués scientifiques en avance sur leur temps et surtout sur les autres, sans même savoir qui ils sont :
            1957 Rapsodie
            1961 Rachel
            1965 Harmonie
            1966 Masurca
            1968 Phénix
            1968 Prospero
            1970 Caliban
            1986 Superphénix
            2010 Astrid abandonné avant de commencer car le budget aventureux dépassait de très loin la hauteur promesses….. même si elles avaient pu être tenues.
            Rapsodie est le premier réacteur nucléaire expérimental français de la filière à neutrons rapides et à caloporteur sodium, conçu à la fin 1957 par le département des études de pile du CEA à Cadarache. Il a fonctionné de 1967 à 1978 et son arrêt définitif fut acté en avril 1983. En 1994, un accident tua une personne et en blessa quatre.

    • Lemdunord :
      « L’article propose comme solution de faire cohabiter les ENRs électriques avec le nucléaire parce que ce sont 2 sources décarbonées d’électricité. »
      Ca me rappelle autre chose qui ressemble.
      1er Temps : Le nucléaire va absorber les ENR qui vont s’intégrer dans la production
      2e temps : Il faut apprendre à vivre ensemble entre nucléaire et ENR.
      Vous voulez savoir ce que sera le troisieme temps, et ce qui va arriver au nucléaire ?

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  • Mécaniquement votre solution augmenterait considérablement le contenu carbone de l’électricité en France en substituant au nucléaire (6g CO2/KWh) du renouvelable (solaire PPV 55g éolien 12,7g) et du gaz à 418 g et plus à chaque remise en route, ou des importations de 200 à 500g/KWh. Et des coûts importants dus au coût du très gros parc de production à construire et à maintenir (au moins 250 GW cumulés)

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  • Voici la recette miracle pour manipuler un maximum de personnes :

    cette intox de faire croire que le nucléaire est indispensable et à vie ; c’est savamment orchestré et avec l’aide inconditionnelle de la majorité des serviles politiciens :

    6 règles à respecter pour que votre industrie nucléaire reste incontournable dans le paysage énergétique européen et sans effort !

    https://www.facebook.com/watch/?t=5&v=2140075552780103

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    • Mais notez mon cher Labrique que cet ingrédient indispensable ne représente que 10 % du mix électrique mondial et ne fait que décroitre. L’indispensable aura bientôt disparu du paysage ….. ca va être dramatique pour notre survie

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        • 60 centrales en construction ? Vous voudrez bien afin de ne pas confondre les effets d’annonces et la réalité me les citer nommément, et vous verrez que vous aurez bien du mal à en trouver une douzaine sachant que celui qui mène la dance est la Chine qui investit 14 fois plus dans le renouvelable que dans le nucléaire.
          En ce qui concerne les investissements, la Chine a consacré 91 milliards de dollars au développement des énergies renouvelables en 2018 et seulement 6,5 milliards au nucléaire. Aux Etats-Unis, la capacité de production d’énergie renouvelable devrait augmenter de 45 GW au cours des trois prochaines années, alors que celles du nucléaire et du charbon devraient reculer de 24 GW. C’est ici :
          https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/nucleaire-trop-lent-lourd-et-couteux-pour-sauver-le-climat-CNT000001jrON3.html

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          • Au 1er janvier 2019, on comptait 450 réacteurs nucléaires opérationnels dans le monde. Ensemble, ils produisent 10,3 % de l’électricité mondiale. La capacité de production internationale de l’énergie nucléaire augmente depuis 4 ans et atteint actuellement un nouveau niveau record de plus de 399 000 MW. En 2018, cela représentait une augmentation de 3 % de la capacité. En d’autres termes, il n’y a jamais eu autant d’énergie nucléaire dans le monde (en termes de puissance installée) qu’aujourd’hui. L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) prévoit environ 1,1 billion de dollars d’investissements dans l’énergie nucléaire d’ici 2040, ce qui signifie une augmentation de 46 % de la production d’énergie nucléaire.

            57 centrales nucléaires sont également en construction dans 16 pays. À cela s’ajoutent la construction prévue de 147 réacteurs nucléaires ainsi que 337 réacteurs proposés. Une vingtaine de pays, qui ne disposent pas encore de centrales nucléaires, manifestent un intérêt concret pour l’énergie nucléaire.

          • Cochelin toujours en train de se gargariser avec des progressions fulgurantes du nucléaires ce qui le rassure certainement mais malheureusement sans donner les sources d’organismes statistiques de ces propres inventions car il n’est pas lui même un organisme statistique indépendant et ne défendant aucune chapelle, il n’est, hélas que Cochelin et ses rêves.
            La réalité n’a donc rien à voir avec les rêves de Cochelin et de quelques autres ici qui ne font jamais que colporter les fadaises issues de cerveaux dérangés comme celui de notre ami.
            Je vous propose une autre lecture montrant plutôt un déclin du nucléaire mondial observé entre 2008 et 2016 Figure 2 et entre 2008 et 2018 figure 4 sur ce site d’analyses statistiques qui vous met en parallèle les décroissances et stagnation du nucléaire et les envolées des renouvelables :
            https://www.encyclopedie-energie.org/lelectricite-mix-energetique-mondial/
            Par ailleurs, vous trouverez dans les sites d’économie le montant des investissements de tous ces pays dont Cochelin et ses moutons aveuglés placent tous leur espoir pour découvrir que le leader d’entre eux investit 14 fois plus dans les renouvelables que dans le nucléaire, alors de là à imaginer une proche explosion de l’engouement pour le nucléaire je reste dubitatif. :
            https://www.boursier.com/actualites/economie/nucleaire-trop-lent-lourd-et-couteux-pour-sauver-le-climat-42257.html
            Mais soyez sans crainte, les Cochelin, Sirius et autres Diedisheim reviendront au galop une fois la pilule digérée avec de nouvelles allégations démontrant par la force de leur conviction que le monde du futur sera nucléaire pour la bonne et simple raison que c’est la seule solution pour être décarboné, avoir un cout d’électricité très bas, aucune pollution d’aucune sorte, et tutti quanti…. car on connait la musique and i know all the angles.

        • Si vous en êtes à feindre confondre « à titre informatif » avec « à titre indicatif » nous ne parlons pas la même langue alors passez votre chemin.
          Cette estimation est celle du GIEC et concerne une moyenne car elle tient compte d’une très grande variabilité de la teneur des gisement en uranium car leur calcul de base mondiale inclut les conséquences de cette extraction, contrairement à celle de l’ADEME limité à ce qui se passe en France à partir du moment où il s’agit de combustible et non de minerai et qui s’affranchi donc de cet aspect de la question peut donner un calcul qui n’est pas une moyenne, la teneur en uranium du yellow cake qui arrive en France étant constant.
          Arrêtez de ne regarder que ce qui flatte l’idée innocuité que vous voulez donner au nucléaire en m’accusant d’inobjectivité

          Répondre
          • @Rochain
            C’est insulter l’ADEME que de prétendre qu’elle n’a pas fait une analyse de cycle de vie complète des emissions CO2 du nucléaire francais…
            Mais du coup, quelle est la signification de ce 6g/kWh repris dans la base ADEME que j’ai mis en lien?
            Et pourquoi serait-il moins valable que le montant d’une étude mondiale (pas le cas francais donc) donné à titre indicatif (mais pas la valeur retenue officiellement du coup) dans votre lien?

          • C’est bien le cycle vie complet, mais de la transformation de l’énergie du combustible nucléaire à l’énergie électrique.
            Ce n’est un combustible que sous la forme du yellow cake.
            Avant il s’agit de minerai qui est traité par le carrier qui exploite un filon de minerai dont on sortira plusieurs sortes de métaux qui seront séparés à des destination s et pour des usages différents. Pour cette raison cette phase du traitement n’est pas considéré comme appartenant à la chaîne de l’électricité, et la nomenclature internationale considère bien qu’il s’agit d’un minerai et pas d’un combustible.

          • @Rochain
            Euh, non, une ACV inclut toujours l’extraction des matières premières, depuis la mine donc. C’est définit par une norme ISO14000.
            Sinon, l’ADEME l’aurait mentionné dans sa base. D’ailleurs dans sa méthodologie, l’extraction est bien indiquée:
            https://www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?electricite.htm

            Sinon, pourquoi ce montant de 6g/kWh calculé pour la France est moins valable que l’autre valeur (moyenne mondiale) donnée « à titre indicatif » et pas officiel?

          • Vous pouvez toujours contester les évaluations du GIEC puisque vous avez trouvé le calcul tronqué de l’ADEME qui détermine le CO2 emis pour le cycle de vie du combustible 6g (et donc pas du minerai qui est le plus générateur de CO2, et de loin avec 60 g en moyenne et jusqu’à environ 100g).

            Alors pour celui du Giec vous le trouverez ici avec une fourchette donc extrêmement large entre le mini et le maxi en raison des conditions tres variables de l’extraction et du traitement in situ du minerai dans les différents payas de production avant d’en faire un combustible qui débute le cycle de vie du combustible :
            https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mission_de_gaz_%C3%A0_effet_de_serre_par_source_d%27%C3%A9nergie_%C3%A9lectrique

    • 1° les insultes sont les arguments de ceux qui n’en n’ont pas

      2° « LE NUCLEAIRE, UNE OPTION DE PLUS EN PLUS FUMEUSE CONTRE LE RECHAUFFEMENT »

      C’est un document de 323 pages, établi par huit experts interdisciplinaires de six pays.

      « Trop cher, trop lent… l’atome ne fait plus le poids face aux énergies renouvelables pour lutter contre l’urgence climatique, selon le rapport Mycle Schneider 2019. »

      « l’énergie nucléaire n’est pas la panacée pour lutter contre le changement climatique. C’est l’une des principales conclusions de l’édition 2019 du World Nuclear Industry Status Report, présenté mardi à Paris par son coordinateur, le consultant indépendant Mycle Schneider, dont la réputation de sérieux n’est plus à faire dans les milieux «pro» comme“anti”. »

      « ”Les options non nucléaires permettent d’économiser plus de carbone par dollar […] et par an» que l’atome. En effet, «dans de nombreux pays nucléaires, les nouvelles [énergies] renouvelables peuvent désormais concurrencer le nucléaire existant” »

      « [.. ;] la construction de nouveaux réacteurs “prend cinq à dix-sept ans de plus que pour le solaire ou l’éolien terrestre commerciaux ; ainsi, en attendant leur remplacement par l’option nucléaire, les centrales thermiques fossiles continuent à générer des émissions pendant de longues périodes. La stabilisation du climat est urgente, le nucléaire est lent” ».,

      « Il n’y a aucun doute, le taux de renouvellement est trop bas pour garantir la survie de la technologie. Nous sommes face à une sorte de sortie du nucléaire « organique » non déclarée »,

      « La production d’électricité éolienne a augmenté de 29 % en 2018 et celle du solaire de 13 %, contre 2,4 % pour celle du nucléaire, imputable pour les trois quarts à un seul pays, la Chine. Mais aucun réacteur commercial chinois n’a été mis en construction depuis décembre 2016. Et la part de l’atome dans la production d’électricité dans le monde «poursuit son lent déclin», passant d’un record historique de 17,5 % en 1996 à 10,15 % en 2018 »

      https://www.liberation.fr/planete/2019/12/17/le-nucleaire-une-option-de-plus-en-plus-fumeuse-contre-le-rechauffement_1769816?fbclid=IwAR30rw2lhYZ1-OVdDkq9KE94tDhvs8fIR0GDhPrH-PdZ6DXkRKcxp8AwgYc

      Répondre
    • Toujours à se tirer des bales dans le pied Cochelin.
      Le noir tableau des minerais ? Oui, pour le nucléaire qui est le seul à utiliser une terre rare et qui l’est vraiment avec l’Uranium classé en 13em position en partant de la fin de la liste des éléments naturels classés par ordre d’abondance décroissante.
      Le genre de truc qui vous échappe quoi…. vous avez entendu parler de Mendeleïev, Cochelin ?
      En revanche, les sites d’opinion c’est votre tasse de thé, pour les utiliser il n’y a pas besoin d’être très futé ni très instruit; vous faites deux tas, d’un coté ceux qui disent des choses qui vous arrange et de l’autre ceux qui disent des choses qui ne vous arrangent pas. Quant vous avez fini de les répartir vous jetez la pile numéro 2 à la poubelle et quand vous divaguez sur un forum vous tapez dans le pile des « bons » pour montrer que vous ne dites pas n’importe quoi puisque vous citez vos sources.
      C’est ça la mécanique à Cochelin !

      Répondre
      • Merci pour cet échange informatif pour la non scientifique que je suis. Il va de soi que Tchernobyl et ce qu’il en reste à gérer aujourd’hui, Fukushima, le stockage des déchets, l’extraction des matières nécessaires me posent clairement un problème. On a vu cette année Venise sous les eaux , le sud de la France ne rien pouvoir faire face à un flot de boue et des architectures s’effondrer comme fétu de paille. Une grande partie des centrales sont en bord de rivière ou de mer, il me semble. Sans être une grande catastrophiste, on voit bien le danger.
        Quant à l’argument économique et/ ou écologique (énergie décarbonée, peu d’emprise au sol, et moins chère pour le consommateur) , elle semble porter en elle même les contradictions que vous évoquez.
        Le lecteur lambda trouve que c’est bien risqué et cher payé pour l’avenir bien incertain qui nous attend.

        Répondre
  • L’énergie des mers et la géothermie n’ont aucun de inconvénients ni du nucléaire ni des éoliennes , ni du solaire . Leurs productions sont constantes et inépuisables . En outre l’énergie produite en bord de mer correspond à la migration des populations vers les littoraux .

    Répondre
    • La force des lobbies nucléaires aprécisément fait capoter cette superbe opportunité d’utiliser l’énergie des mers avec l’éolien (en Belgique) :

      la construction (arrêtée par le politique) d’un atoll en mer et qui devait voir le jour en 2019 et ensuite de plusieurs autres : un parc à éoliennes (cinq projets en mer du nord) couplé à un atoll remplace un réacteur nucléaire.

      (Fonction de l’atoll : lors d’absence de vent, l’eau stockée avec des pompes alimentées par les éoliennes actionne des turbines qui permettent de produire de l’électricité).
      https://www.levif.be/actualite/belgique/l-atoll-energetique-en-mer-du-nord-pour-2019/article-normal-351315.html

      :

      Répondre
      • En revanche te c’est scandaleux : cette compulsion à produire via la nucléaire à brider volontairement la production éolienne et après on viendra dire que la part du nucléaire est cruciale ! :

        « On met les éoliennes à l’arrêt pour faire tourner le nucléaire  »

        « Ça se répète de plus en plus souvent, dénonce le secteur du renouvelable: on doit arrêter les éoliennes pour faire de la place à l’électricité nucléaire.

        Être obligé d’arrêter les éoliennes pour permettre au réseau électrique d’absorber l’électricité produite par les centrales nucléaires: voici la situation qui se répète depuis près de deux mois en Belgique. »

        https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200429_01470930/on-met-les-eoliennes-a-l-arret-pour-faire-tourner-le-nucleaire

        Répondre
        • Mais il y a une bonne raison à cela mon cher Labrisur, ce n’est pas de la mauvaise volonté de leur part. C’est tout simplement parce que le nucléaire n’est pas vraiment pilotable, ce n’est qu’un argument de façade.. Lorsqu’il faut diminuer la puissance pour la plupart des réacteurs qui sont faits pour ne fonctionner qu’en régime de base, c’est impossible il ne reste qu’à les arrêter complètement. Et pour les quelques uns qui peuvent réduire la voilure éventuellement cela n’est possible que de façon très lente pour ne pas sortir d’une fourchette qui conduirait soit à l’emballement de la réaction en chaîne soit à son extinction, quand le réacteur est dans sa phase favorable du cycle de vie du combustible. Hors de cette phase favorable, c’est à dire dans le dernier quart de sa durée d’activité, même cette diminution lente est impossible.

          Répondre
  • « le GIEC (Groupement International d’Experts pour le Climat) qui présente le consensus scientifique mondial sur les questions climatiques dont les trajectoires de réduction des émissions de gaz à effet de serre, estime que le nucléaire est une énergie incontournable pour limiter le réchauffement climatique (Rapport GIEC). »

    1° peu de gens savent Les gouvernements pouvant être influencés par différents lobbies économiques ;
    pourquoi le GIEC serait-il à l’abri de telles influences (1) ?

    https://www.climat-artificiel.com/Le-GIEC-la-communication-avant-tout

    « Parmi les 30 organisations « participantes » à la conception des rapports on trouve :
    — International Atomic Energy Agency (IAEA)
    — International Maritime Organization (IMO),
    — International Civil Aviation Organization (ICAO)
    — World Tourism Organization (UNWTO). »

    Autrement dit où est la vraie indépendance car il y a des conflits d’intérêt entre autres à propos du nucléaire !

    GIEC : « Le lobby nucléaire y est dès le départ très présent.

    Il est amusant de constater que le GIEC s’est renommé « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat » dans les traductions suivantes. L’appellation anglophone IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) ne contient pas ce mot. Le GIEC est un « Groupe Intergouvernemental » c’est à dire avant tout une structure soumise aux forces politiques.  »

    Alors le GIEC vraiment indépendant ?

    https://blogs.mediapart.fr/antoine-calandra/blog/100116/le-rechauffement-climatique-anthropique-un-mensonge-qui-arrange

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    • 2° Le nucléaire énergie décarbonée ?

      La méta-analyse de Benjamin K. Sovacool de l’université de Singapour a montré que les émissions de C02 attribuables à la production d’électricité nucléaire sont en moyenne de 66 gr/CO2/kWh sur la base d’un examen critique de 103 études consacrées à cette question. 38 % des émissions de CO2 du secteur sont dues aux opérations d’extraction des minerais d’uranium, à leur conditionnement et leur acheminement.

      JAMAIS le nucléaire n’effacera son empreinte grise !

      L’empreinte grise du Photovoltaïque est de 27gr/kWh (20-25 selon d’autres sources plus récentes et donc moins du TIERS de celui du nucléaire) avant amortissement !

      – Le démantèlement des centrales compte pour 18%,
      – l’activité des centrales – 17 %,
      – le stockage des déchets – 15 %.
      – Enfin la construction des centrales ne comptent que pour 12%.

      L’auteur explique les grandes divergences des résultats des études qu’il a examinées « en identifiant des erreurs à la fois dans les estimations les plus basses par manque d’exhaustivité et des plus hautes par l’absence de prise en compte des coproduits. » (« Valuing the greenhouse gas emissions from nuclear power: A critical survey » Energy Policy Volume 36, Issue 8, August 2008, Pages 2950–2963).

      https://www.jfdumas.fr/La-Contribution-Climat-Energie-de-la-loi-de-finances-2014-n-est-pas-ecologique-et-elle-est-inique-_a240.html

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          • Vous êtes donc menteur une fois de plus car je n’ai rien prétendu mais seulement communiqué le site de L’ADEME qui fait état de 66 gr de co2 par KWh de l’électricité nucléaire.
            Vous êtes toujours aussi stupide Cochelin….. Les autres participants du forum savent lire…. Eux.

          • Mais Rochain ne veut pas entendre les rectifications du ministère de tutelle de l’ADEME !

          • La rectification porte sur la limitation du cycle de vie débutant lorsque le minerai devient le combustible une fois sur le sol français sous forme du yellow cake, excluant donc le traitement de concassage mécanique et de dilution chimique à l’acide effectué dans le pays d’origine de l’extraction.
            Voilà une bonne façon de présenter le nucléaire comme étant le plus performant des producteur d’électricité en émission de GES, au motif que c’est dans le décompte du pays d’origine que sont comptabilisés les GES produit lors de la transformation du minerai en combustible, et qu’ils ne sauraient être comptabilisés deux fois.
            Le GIEC quant à lui n’a publié aucune rectification.
            Compris Cochelin ?

          • Rochain ne semble pas bien comprendre que l’ACV porte sur l’ensemble de la chaine et que ses insinuations ne sont là que pour nier la réalité. Pas surprenant de sa part car ce Monsieur défend son fonds de commerce, les ENR dont il est actionnaire.

          • Toujours les mêmes âneries de la part de ce primate de Cochelin qui se prend pour un scientifique de haut niveau

    • @ Labrique Baudoçuin écrit :
      « estime que le nucléaire est une énergie incontournable pour limiter le réchauffement climatique (Rapport GIEC). »
      C’est faux, le GIEC n’a jamais écrit ça, et ne l’écrira jamais , car pour le GIEC il n’est question que d’énergie carbonée ou bas carbone.

      Et pour une raison simple tout en étant double :
      1) la façon de produire ne dépend que du choix des états et le GIEC n’a pas a décider de ce qui est bien ou pas dans chacune des deux catégories
      2) le GIEC est composé d’expert désignés par les Etats et en son généralement conseillés. Certains états sur la foi de ces conseil ont choisi le nucléaire et d’autre lui tourner le dos. Il y a donc dans les experts du GIEC des pour et des contres.
      Si un document devait conseiller le nucléaire, la moitié des expert refuserait de le signer et si le document de vait exclure le nucléaire, c’est l’autre moitié qui refuserait de le signer.

      Répondre
  • Où donc êtes-vous allés cherché ces 2 pseudo experts ? dans leur argumentaire, vient en première occurrence la faible (faible ?) emprise au sol, libérant ainsi de l’espace pour la biodiversité. On croirait lire ces babas cool défenseurs des petits z’ozoiaux. Non, à toute personne sensée il n’importe qu’une démarche : lister et analyser les avantages de la chose (ici l’aventure nucléaire) ainsi que ses inconvénients/tares. Et de là -SEULEMENT – la société décide de ses choix. Ceci dit, et juste pour le fun, allez donc voir le pavé argumenté pondu par le « groupe de réflexion sur les enjeux éthiques posés par l’enfouissement des déchets radioactifs ». Avec cette notion clé : ETHIQUE !

    Répondre
    • @dechnuc 02.11.2020

      Où donc êtes-vous allés cherché ces 2 pseudo experts ? dans leur argumentaire, vient en première occurrence la faible (faible ?) emprise au sol, libérant ainsi de l’espace pour la biodiversité. On croirait lire ces babas cool défenseurs des petits z’ozoiaux. Non, à toute personne sensée il n’importe qu’une démarche : lister et analyser les avantages de la chose (ici l’aventure nucléaire) ainsi que ses inconvénients/tares. Et de là -SEULEMENT – la société décide de ses choix. Ceci dit, et juste pour le fun, allez donc voir le pavé argumenté pondu par le “groupe de réflexion sur les enjeux éthiques posés par l’enfouissement des déchets radioactifs”. Avec cette notion clé : ETHIQUE !

      Malheureusement, c’est bien ce qui compte ici: la densité énergétique du nucléaire en fait l’outil de production d’électricité le moins impactant pour l’environnement (moins de matériaux, y compris en incluant l’Uranium consommé) et donc moins de déchets, moins d’espace pris sur l’environnement, etc.
      Déjà plein de gens et d’organismes ont fait cette liste et comparaisons avec d’autres sources d’énergie et le bilan est sur tout les fronts favorable au nucléaire.

      C’est ca qui m’impressionne dans ce débat: Si le nucléaire avait un défaut nettement pénalisant que d’autres sources d’énergie n’auraient pas. On pourrait alors discuter du poids de ce défaut. Mais sur tout les plans, sanitaire, environnemental, indépendance, resources, déchets, recyclage, you-name-it ; le nucléaire est le meilleur choix.
      Bon, ca m’a pris18 mois pour m documenter petit à petit sur le sujet et sortir des à priori militants.

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  • Migrations
    C’est pourtant simple :on constate que les populations migrent peu à peu vers les littoraux
    Ainsi en France les départements du bord méditerranéen ou vers les côtes atlantiques voient leur résidences principales se multiplier .D’où l’intérêt de produire l’énergie à proximité .

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  • Sirius dit : « En outre l’énergie produite en bord de mer correspond à la migration des populations vers les littoraux . »
    Les parcs éolien offshore vont produire de l’électricité et l’on devrait comprendre que cela pousse les populations à venir habiter en bord de mer ? Pour regarder tourner les moulins à l’horizon ?

    Mais pour Sirius c’est semble t-il très simple à comprendre …..??? Je dois être idiot, alors.

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  • Voila un titre courageux, dans un contexte où les coups portés au nucléaire sont rudes, au niveau de l’UE en particulier, sous influence allemande, laquelle est arrivée au bout de sa nucléophobie, sans en tirer un quelconque avantage écologique ou économique, bien au contraire.
    La France, qui ferme par anticipation les deux réacteurs de Fessenheim et se propose d’en arrêter douze autres, n’est pas en reste et s’auto-flagelle par suivisme obtus en écornant un outil de production exemplaire.

    Seul moyen, avec l’hydraulique de production massive, pilotable et décarbonée d’électricité, le nucléaire est un levier qu’il faut activer autant qu’on le peut. Il présente effectivement les autres caractères positifs que vous lui attribuez, en particulier qu’avec peu de matériaux et peu de surfaces occupées, on génère, à la demande, un maximum de MWh.

    Des accidents nucléaires majeurs s’étant déjà produits, avec des conséquences importantes et un retentissement mondial, leurs échos perdurent dans les sociétés, qui regarderont toujours le nucléaire avec suspicion, même si ayant intégré les enseignements de ces drames, la filière est beaucoup plus robuste aujourd’hui.
    Par ailleurs, vous rappelez, à propos, qu’en France un corps développé de contrôleurs indépendants et compétents, surveille de près toute l’activité nucléaire. Vous auriez pu ajouter que la culture de sûreté est partie intégrante de l’attitude des personnels en charge de l’exploitation, par ailleurs foncièrement légalistes par rapport aux injonctions de leurs inspecteurs.

    Cependant, quelques remarques de détail et moins :

    Vous dites que les déchets radioactifs produits « sont aujourd’hui stockés dans des centres, enfouis à 500m de profondeur, faute de solution pérenne ou viable de recyclage ».
    Cette affirmation est doublement inexacte, les déchets de haute activité qui ont été vitrifiés, attendent une solution de stockage définitif dans des alvéoles ventilées (centre de la Hague), les déchets de moyenne activité possèdent leur centre dédié avec stockage définitif en tumulus (centre de Soulaines), il en va de même pour les déchets de faible activité, stockés en sub-surface (centre de Morvilliers).

    Seul le stockage définitif pour les déchets de haute activité (actuellement entreposés à La Hague) est prévu en couches géologiques profondes (centre de Bure) aménagé dans une couche d’argilite située à 500m de profondeur et qui constitue toujours, aujourd’hui, la solution retenue par la France (et d’autres pays d’ailleurs) A noter que la réversibilité de ce stockage est prévue pour 100 ans (si dans l’intervalle, on trouvait mieux, même si cette option « défiabilise » de fait, le stockage).

    Sur un tout autre plan, vous dites que le nucléaire permet le développement des renouvelables électriques, ce qui est parfaitement juste, puisqu’il assure le back-up de leurs intermittences, sauf que vous devriez ajouter qu’il le fait à son lourd dépens (technique et économique).
    Aujourd’hui, les productions EnR intermittentes sont prioritaires sur le réseau, ce qui conduit les autres acteurs (dont le nucléaire) à devoir s’adapter en permanence (se replier ou remonter en ligne avec des cinétiques rapides et des variations profondes).

    Ce mode de fonctionnement ruine le robuste schéma économique qui avait présidé au choix nucléaire en France. Très capitalistique, l’industrie nucléaire s’accommode mal d’un fonctionnement ne mobilisant que partiellement ses capacités, de plus, les kWh renouvelables, grassement prépayés et à coût marginal de fonctionnement nul, sont en concurrence sur le marché de l’électricité avec les autres productions, ce qui déprime ledit marché. Au final, avec le schéma en place, le nucléaire produit moins de kWh et les vend moins bien (une des causes majeures des difficultés actuelles d’EDF).

    Je vous rejoins dans la perspective que les besoins en électricité vont croître, car ce vecteur d’énergie décarbonée pénétrera de plus en plus les secteurs d’activités (industrie, transports) et les besoins domestiques.
    Mais une vraie complémentarité, qui permettrait l’addition des kWh EnR et nucléaires et non une substitution, comme actuellement, reste à inventer. Elle se ferait forcément au détriment des productions EnR qui bénéficient actuellement d’une situation totalement privilégiée, car prioritaires, prépayées grâce aux obligations d’achat, et n’assurant aucun service réseau (tenue de la fréquence et de la tension). On peut compter sur leur tenants (le lobby n’est pas là où on pense le trouver) pour s’accrocher bec et ongle à leurs avantages exorbitants (ruineux pour le contribuable), mais je crains bien qu’ils ne soient nullement menacés.

    Répondre
  • Bonjour,
    Moi personnellement, sans être un expert, il me semble hasardeux de construire des epr.
    la sobriété énergétique et les énergies renouvelables sont la solution vers un futur responsable.
    L’industrie électro-nucléaire génère trop de problématiques au final.

    Répondre
    • @xavier paris 04.11.2020

      Bonjour,
      Moi personnellement, sans être un expert, il me semble hasardeux de construire des epr.
      la sobriété énergétique et les énergies renouvelables sont la solution vers un futur responsable.
      L’industrie électro-nucléaire génère trop de problématiques au final.

      La sobriété énergétique: tout à fait! Mais en même temps, nous allons bien électrifié de nombreux usages, n’est-ce pas? Chaleur domestique, industrie (si on veut garder quelques emplois), une part du transport et de la mobilité… Bref, même avec une forte décroissance énergétique, nous allons vers un doublement de nos besoins en électricité.

      Après, quelles sont les problématiques de l’industrie nucléaire et des EPRs qui vous posent le plus de soucis? Peut-on en parler? Peut-être que ce ne sont pas des soucis insurmontables.

      Répondre
  • CONTRIBUTION DE LA SEPRA
    ( site internet : https://sepra81.jimdo.com)

    Sans avoir à traiter du retentissement spécifique du nucléaire sur les biens communs, nous préférons situer la vision dans le cadre plus général de l’accès à « l’Énergie, qui gouverne tout » : C’est ce que montrent les étapes franchies depuis ~10 000 ans : depuis la force physique humaine, puis animale ( par exemple le cheval : encore utilisé comme unité de mesure) jusqu’au charbon puis le pétrole .
    Nous estimons que l’hydrogène est la prochaine étape qui permettra de lutter efficacement contre le réchauffement climatique en cours, sans avoir à subir les « inconvénients » du nucléaire . En outre il permet la relocalisation de l’Economie, en harmonie avec « la Nature » : sans dépasser ce qu’elle peut supporter ( notamment la « surpopulation »).

    Les applications de l’hydrogène sont universelles : pas seulement pour la production d’électricité ( piles à combustibles), mais aussi le chauffage, les déplacements ( véhicules automobiles, mais aussi vélos) … La question principale est celle de la production. Actuellement, comme on ne recherche pas les sources naturelles , renouvelables, d’Hydrogène , on met en avant l’électrolyse de l’eau , à cause de la production de CO2 lors du « vaporeformage » (actuellement ~95 % de la production). Pourtant le CO2 peut-être séquestré, ou « piégé » par exemple par la potasse. Dans ce cas il y aura production de bicarbonate de potassium, qui est un engrais majeur (besoin essentiel des plantes en N,P, K), utilisable pour autant qu’il ne produise pas de CO2.
    L’équation chimique globale du vaporeformage est : CH4 ( méthane) +2 H2O > 4H2 + CO2 : même sans abstraction du CO2, il est beaucoup plus favorable de le mettre en œuvre que de bruler directement le méthane avec la même production de CO2 ( CH4+ 2 O2 > CO2 + 2 H2O : sans Hydrogène). Le méthane CH4 est une ressource fossile épuisable mais est aussi obtenu « in vivo » par la dégradation de la matière organique ( la « méthanation »).
    Il est important de noter qu’il peut être produit aussi à partir du charbon (procédé Fischer-Tropsch historiquement plutôt porté pour la production d’hydrocarbures plus lourds , notamment octane/ essence : c’était nécessaire aux chars nazis, L’Allemagne ne disposant pas de pétrole, ou plus récemment pour l’Afrique du Sud pour s’abstraire de l’embargo, en raison de l’apartheid, sur la livraison de pétrole ). Comme au point de vue mondial la source la plus importante de production de CO2 ( près du tiers) provient des centrales à charbon, on voit qu’il y a là un moyen primordial de lutte contre le réchauffement climatique, et rapide avant que l’électrolyse de l’eau soit mature.
    Les surcoûts réels, actuels, avancés pour dissuader de s’engager massivement dans la filière Hydrogène sont bien plus faibles que les conséquences financières du réchauffement climatique.

    En pièce jointe nous donnons l’état de la question donné en juillet dernier par la Région Occitanie, avec quelques compléments importants.

    Répondre
  • Quel article singulier. Il semble rechercher un compromis entre nucléaire et EnR. Pourquoi consommer de l’électricité nucléaire à fabriquer des choses d’intérêt bien moindre ?
    Je suis impressionné d’apprendre sous la plume de M. Rochain, que j’estime beaucoup, que chaque kWh produit par le nucléaire fait traiter 300 kg de minerai d’uranium. Pour 400 milliards de kWh français annuels cela fait donc 120 milliards de tonnes de minerai par an, ce qui doit représenter dans les 40 kilomètres cubes annuels rien que pour l’énergie française. Hé bé…
    Ce sera un choc le jour où on découvrira qu »on a dépensé dans le nucléaire plus d’énergie qu’il n’en a rapporté !
    Quand on annonce l’uranium 13e élément par ordre d’abondance dans lithosphère en partant par la fin, il faudrait préciser selon quel critère. Sinon, le quidam (ou le primate ?) va voir sur Wikipedia et trouve que c’est le 37e.
    L’uranium semble en abondance lithosphérique moins proche plus proche de la 13e place depuis la fin que de la 35e. Précisez les critères ; moi, j’ai lu : « 

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    • @ sarcastelle
      Pour répondre à votre étonnement sur les 300 Kg de minerai à extraire et traité pour au bout de la chaine ne produire qu’un KWh, il faut bien saisir le contexte dont il s’agit. Et j’ai péché par manque d’explication sur cet étrange résultat, loin des conditions d’exploitation d’aujourd’hui j’en conviens mais ce résultat de répondait pas aux conditions d’exploitation du minerai tel que pratiquer aujourd’hui mais à son exploitation dans le cas généralisé selon l’hypothèse de la durée possible de l’usage de l’uranium d’après l’AIEA donnant plus d’un siècle de réserve. J’espère mieux m’en expliquer dans ce qui suit. Les différentes études de géologie et de géophysique donnent une estimation de la disponibilité de l’uranium au rythme actuel de la consommation de l’ordre de 50 à 60 ans. Mais ils se contentent de la ressource sous forme de réserves exploitées ou exploitables par les moyen et à l’investissement économique d’aujourd’hui, notamment les filons de pechblende à forte teneur en uranium. En revanche l’AIEA estime à un peu plus d’un siècle la réserve connue y compris par échantillonnage statistique ce qui inclus l’uranium diffus dans l’ensemble de la matière minérale incluant l’uranium dissous dans les océans et les roches silicatés non exploitées. Il y a donc de l’uranium pratiquement partout. En revanche la proportion d’atomes d’uranium rapportée aux atomes de l’agrégat varie considérablement. Cela va de 0,0000000033 ppm pour les océans ce qui correspond à 3,3 mg par tonne d’eau (bien que la densité d’uranium soit 19 fois supérieur à celle de l’eau cela ne change pas grand-chose compte tenu de sa faible part), à 3,5 ppm en moyenne dans les silicates, et jusqu’au filons de pechblende dont la densité en uranium est extrêmement élevée à raison de 375g d’uranium par tonne de pechblende, soit 375000/3,3 = 114 000 fois plus riche que l’eau de mer, une densité énergétique potentielle énorme. Et c’est bien sûr, ces gisements qui ont été exploités les premiers et qui correspond certainement encore à ce qui fait la plus grande partie des 9000 tonnes d’uranium dont nous avons besoin chaque année pour produire 400 TWh (que je garderai comme constante dans les 3 hypothèses développées pour raison de cohérence).
      Avec la pechblende des filons les plus riches, pour produire nos 400 TWh, on extrait et traite 9000 000 000 /375 = 24 tonnes de pechblende, soit 0,06 mg d’agrégats à extraire et exploiter par KWh.
      Le même calcul avec uniquement la teneur d’uranium dans les silicates moyens avec une teneur de 4 ppm, c’est-à-dire un atome d’uranium de densité 19 contre 5 en moyenne pour les amalgames silicatés constituant la lithosphère, pour extraire 375 gr d’uranium on extrait et on traite 375 g * (million/4) = 93,75 Tonnes ce qui fait qu’il faut 9000000 Kg / 0,375 Kg * 93750Kg = 2250 000 000 000 Kg de silicates soit 5,625 Kg par KWh. La durée possible d’exploitation de la ressource est donc quelque part entre 60 ans et le siècle.
      Enfin le même calcul visant à exploiter la totalité des ressources diffuses, selon l’hypothèse de l’AIEA permettant d’espérer plus d’un siècle de nucléaire de la filière uranium, avec une teneur moyenne résultant de celle des océans et de la lithosphère par leurs volumes respectifs nous avons :
      A raison d’une teneur de l’ordre de 0,074 PPM en moyenne (récupérable océan +lithosphère) c’est-à-dire un atome d’uranium de densité 19 contre 1,5 en moyenne pour les agrégats constituant la lithosphère et l’eau de mer, pour extraire 375 gr d’uranium on extrait et on traite 375 g * (million/0,074) = 5068 Tonnes ce qui fait qu’il faut 9000000 Kg / 0,375 Kg * 5068000Kg = 121 632 000 000 000 Kg de mélange (boues d’eau+silicates) soit 304 Kg par KWh.
      Bien sûr, à ce niveau ce sera tellement hors de prix que l’on aura abandonné la course à l’Uranium bien avant. Ce n’est donc qu’un cas d’école simplement pour montrer où cela nous mène avec l’hypothèse « plus d’un siècle » de l’AIEA.
      Dernier point vous me demander le classement de l’abondance des différents éléments que j’ai utilisé et pour lequel vous contestez la position de l’uranium. Il s’agit du classement par proportion relative que vous trouverez par exemple sur le site :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Abondance_des_%C3%A9l%C3%A9ments_dans_la_cro%C3%BBte_terrestre#:~:text=Abondance%20%28en%20fraction%20atomique%29%20d%27%C3%A9l%C3%A9ments%20chimiques%20dans%20la,au%20fer%20%29%20dans%20la%20classification%20g%C3%A9ochimique%20.
      Colonne la plus richement garnie, titrée proportion relative (ppm). Dans laquelle l’uranium apparait sans chiffres significatifs au-delà de la 4em décimale et donc classée à 0 mais que je place en tête des 13 corps qui sont dans la même situation afin de ne pas être soupçonné de parti-pris puis que j’aurais tout aussi bien pu le classer 13 lignes plus bas en bon dernier.
      Je dois tout de même vous dire que ce n’est pas ce tableau que j’ai utilisé car d’une part il n’est pas organisé en proportion décroissante mais surtout parce que je dispose de l’étude d’origine dont l’auteur de l’article Wikipédia s’est servi pour garnir cette colonne. C’est à dire la publication dans Astronomy and Astophysic de Environmental Chemistry de Kenneth Barbalace and all.
      J’espère avoir répondu à vos interrogations.

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  • Serge Rochain, votre commentaire qui chez moi apparait dilaté hors cadre sur la droite est ainsi tronqué de telle sorte qu’il est mal compréhensible, ne donnant qu’une idée générale peu analysable. S’il y a une manip simple pour le recadrer, je ne sais pas faire.

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    • Je remets après l’avoir recopié….. on verra ce que ça donne
      @ sarcastelle
      Pour répondre à votre étonnement sur les 300 Kg de minerai à extraire et traité pour au bout de la chaine ne produire qu’un KWh, il faut bien saisir le contexte dont il s’agit. Et j’ai péché par manque d’explication sur cet étrange résultat, loin des conditions d’exploitation d’aujourd’hui j’en conviens mais ce résultat de répondait pas aux conditions d’exploitation du minerai tel que pratiquer aujourd’hui mais à son exploitation dans le cas généralisé selon l’hypothèse de la durée possible de l’usage de l’uranium d’après l’AIEA donnant plus d’un siècle de réserve. J’espère mieux m’en expliquer dans ce qui suit. Les différentes études de géologie et de géophysique donnent une estimation de la disponibilité de l’uranium au rythme actuel de la consommation de l’ordre de 50 à 60 ans. Mais ils se contentent de la ressource sous forme de réserves exploitées ou exploitables par les moyen et à l’investissement économique d’aujourd’hui, notamment les filons de pechblende à forte teneur en uranium. En revanche l’AIEA estime à un peu plus d’un siècle la réserve connue y compris par échantillonnage statistique ce qui inclus l’uranium diffus dans l’ensemble de la matière minérale incluant l’uranium dissous dans les océans et les roches silicatés non exploitées. Il y a donc de l’uranium pratiquement partout. En revanche la proportion d’atomes d’uranium rapportée aux atomes de l’agrégat varie considérablement. Cela va de 0,0000000033 ppm pour les océans ce qui correspond à 3,3 mg par tonne d’eau (bien que la densité d’uranium soit 19 fois supérieur à celle de l’eau cela ne change pas grand-chose compte tenu de sa faible part), à 3,5 ppm en moyenne dans les silicates, et jusqu’au filons de pechblende dont la densité en uranium est extrêmement élevée à raison de 375g d’uranium par tonne de pechblende, soit 375000/3,3 = 114 000 fois plus riche que l’eau de mer, une densité énergétique potentielle énorme. Et c’est bien sûr, ces gisements qui ont été exploités les premiers et qui correspond certainement encore à ce qui fait la plus grande partie des 9000 tonnes d’uranium dont nous avons besoin chaque année pour produire 400 TWh (que je garderai comme constante dans les 3 hypothèses développées pour raison de cohérence).
      Avec la pechblende des filons les plus riches, pour produire nos 400 TWh, on extrait et traite 9000 000 000 /375 = 24 tonnes de pechblende, soit 0,06 mg d’agrégats à extraire et exploiter par KWh.
      Le même calcul avec uniquement la teneur d’uranium dans les silicates moyens avec une teneur de 4 ppm, c’est-à-dire un atome d’uranium de densité 19 contre 5 en moyenne pour les amalgames silicatés constituant la lithosphère, pour extraire 375 gr d’uranium on extrait et on traite 375 g * (million/4) = 93,75 Tonnes ce qui fait qu’il faut 9000000 Kg / 0,375 Kg * 93750Kg = 2250 000 000 000 Kg de silicates soit 5,625 Kg par KWh. La durée possible d’exploitation de la ressource est donc quelque part entre 60 ans et le siècle.
      Enfin le même calcul visant à exploiter la totalité des ressources diffuses, selon l’hypothèse de l’AIEA permettant d’espérer plus d’un siècle de nucléaire de la filière uranium, avec une teneur moyenne résultant de celle des océans et de la lithosphère par leurs volumes respectifs nous avons :
      A raison d’une teneur de l’ordre de 0,074 PPM en moyenne (récupérable océan +lithosphère) c’est-à-dire un atome d’uranium de densité 19 contre 1,5 en moyenne pour les agrégats constituant la lithosphère et l’eau de mer, pour extraire 375 gr d’uranium on extrait et on traite 375 g * (million/0,074) = 5068 Tonnes ce qui fait qu’il faut 9000000 Kg / 0,375 Kg * 5068000Kg = 121 632 000 000 000 Kg de mélange (boues d’eau+silicates) soit 304 Kg par KWh.
      Bien sûr, à ce niveau ce sera tellement hors de prix que l’on aura abandonné la course à l’Uranium bien avant. Ce n’est donc qu’un cas d’école simplement pour montrer où cela nous mène avec l’hypothèse « plus d’un siècle » de l’AIEA.
      Dernier point vous me demander le classement de l’abondance des différents éléments que j’ai utilisé et pour lequel vous contestez la position de l’uranium. Il s’agit du classement par proportion relative que vous trouverez par exemple sur le site :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Abondance_des_%C3%A9l%C3%A9ments_dans_la_cro%C3%BBte_terrestre#:~:text=Abondance%20%28en%20fraction%20atomique%29%20d%27%C3%A9l%C3%A9ments%20chimiques%20dans%20la,au%20fer%20%29%20dans%20la%20classification%20g%C3%A9ochimique%20.
      Colonne la plus richement garnie, titrée proportion relative (ppm). Dans laquelle l’uranium apparait sans chiffres significatifs au-delà de la 4em décimale et donc classée à 0 mais que je place en tête des 13 corps qui sont dans la même situation afin de ne pas être soupçonné de parti-pris puis que j’aurais tout aussi bien pu le classer 13 lignes plus bas en bon dernier.
      Je dois tout de même vous dire que ce n’est pas ce tableau que j’ai utilisé car d’une part il n’est pas organisé en proportion décroissante mais surtout parce que je dispose de l’étude d’origine dont l’auteur de l’article Wikipédia s’est servi pour garnir cette colonne. C’est à dire la publication dans Astronomy and Astophysic de Environmental Chemistry de Kenneth Barbalace and all.
      J’espère avoir répondu à vos interrogations.

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      • Rien n’y fait je vois que c’est pareil vous n’y êtes pour rien c’est pareil pour moi au retour, alors qu’à l’expédition c’est correct.
        Je vais essayé autre chose plus tard en transitant par des traitements de texte, je n’ai pas beaucoup de temps en ce moment.

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    • ultime tentative !
      @ sarcastelle
      Pour répondre à votre étonnement sur les 300 Kg de minerai à extraire et traité pour au bout de la chaine ne produire qu’un KWh, il faut bien saisir le contexte dont il s’agit. Et j’ai péché par manque d’explication sur cet étrange résultat, loin des conditions d’exploitation d’aujourd’hui j’en conviens mais ce résultat de répondait pas aux conditions d’exploitation du minerai tel que pratiquer aujourd’hui mais à son exploitation dans le cas généralisé selon l’hypothèse de la durée possible de l’usage de l’uranium d’après l’AIEA donnant plus d’un siècle de réserve. J’espère mieux m’en expliquer dans ce qui suit. Les différentes études de géologie et de géophysique donnent une estimation de la disponibilité de l’uranium au rythme actuel de la consommation de l’ordre de 50 à 60 ans. Mais ils se contentent de la ressource sous forme de réserves exploitées ou exploitables par les moyen et à l’investissement économique d’aujourd’hui, notamment les filons de pechblende à forte teneur en uranium. En revanche l’AIEA estime à un peu plus d’un siècle la réserve connue y compris par échantillonnage statistique ce qui inclus l’uranium diffus dans l’ensemble de la matière minérale incluant l’uranium dissous dans les océans et les roches silicatés non exploitées. Il y a donc de l’uranium pratiquement partout. En revanche la proportion d’atomes d’uranium rapportée aux atomes de l’agrégat varie considérablement. Cela va de 0,0000000033 ppm pour les océans ce qui correspond à 3,3 mg par tonne d’eau (bien que la densité d’uranium soit 19 fois supérieur à celle de l’eau cela ne change pas grand-chose compte tenu de sa faible part), à 3,5 ppm en moyenne dans les silicates, et jusqu’au filons de pechblende dont la densité en uranium est extrêmement élevée à raison de 375g d’uranium par tonne de pechblende, soit 375000/3,3 = 114 000 fois plus riche que l’eau de mer, une densité énergétique potentielle énorme. Et c’est bien sûr, ces gisements qui ont été exploités les premiers et qui correspond certainement encore à ce qui fait la plus grande partie des 9000 tonnes d’uranium dont nous avons besoin chaque année pour produire 400 TWh (que je garderai comme constante dans les 3 hypothèses développées pour raison de cohérence).
      Avec la pechblende des filons les plus riches, pour produire nos 400 TWh, on extrait et traite 9000 000 000 /375 = 24 tonnes de pechblende, soit 0,06 mg d’agrégats à extraire et exploiter par KWh.
      Le même calcul avec uniquement la teneur d’uranium dans les silicates moyens avec une teneur de 4 ppm, c’est-à-dire un atome d’uranium de densité 19 contre 5 en moyenne pour les amalgames silicatés constituant la lithosphère, pour extraire 375 gr d’uranium on extrait et on traite 375 g * (million/4) = 93,75 Tonnes ce qui fait qu’il faut 9000000 Kg / 0,375 Kg * 93750Kg = 2250 000 000 000 Kg de silicates soit 5,625 Kg par KWh. La durée possible d’exploitation de la ressource est donc quelque part entre 60 ans et le siècle.
      Enfin le même calcul visant à exploiter la totalité des ressources diffuses, selon l’hypothèse de l’AIEA permettant d’espérer plus d’un siècle de nucléaire de la filière uranium, avec une teneur moyenne résultant de celle des océans et de la lithosphère par leurs volumes respectifs nous avons :
      A raison d’une teneur de l’ordre de 0,074 PPM en moyenne (récupérable océan +lithosphère) c’est-à-dire un atome d’uranium de densité 19 contre 1,5 en moyenne pour les agrégats constituant la lithosphère et l’eau de mer, pour extraire 375 gr d’uranium on extrait et on traite 375 g * (million/0,074) = 5068 Tonnes ce qui fait qu’il faut 9000000 Kg / 0,375 Kg * 5068000Kg = 121 632 000 000 000 Kg de mélange (boues d’eau+silicates) soit 304 Kg par KWh.
      Bien sûr, à ce niveau ce sera tellement hors de prix que l’on aura abandonné la course à l’Uranium bien avant. Ce n’est donc qu’un cas d’école simplement pour montrer où cela nous mène avec l’hypothèse « plus d’un siècle » de l’AIEA.
      Dernier point vous me demander le classement de l’abondance des différents éléments que j’ai utilisé et pour lequel vous contestez la position de l’uranium. Il s’agit du classement par proportion relative que vous trouverez par exemple sur le site :
      .
      Colonne la plus richement garnie, titrée proportion relative (ppm). Dans laquelle l’uranium apparait sans chiffres significatifs au-delà de la 4em décimale et donc classée à 0 mais que je place en tête des 13 corps qui sont dans la même situation afin de ne pas être soupçonné de parti-pris puis que j’aurais tout aussi bien pu le classer 13 lignes plus bas en bon dernier.
      Je dois tout de même vous dire que ce n’est pas ce tableau que j’ai utilisé car d’une part il n’est pas organisé en proportion décroissante mais surtout parce que je dispose de l’étude d’origine dont l’auteur de l’article Wikipédia s’est servi pour garnir cette colonne. C’est à dire la publication dans Astronomy and Astophysic de Environmental Chemistry de Kenneth Barbalace and all.
      J’espère avoir répondu à vos interrogations.

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  • Essai par un transite en mode texte
    @ sarcastelle
    Pour répondre à votre étonnement sur les 300 Kg de minerai à extraire et traité pour au bout de la chaine ne produire qu’un KWh, il faut bien saisir le contexte dont il s’agit. Et j’ai péché par manque d’explication sur cet étrange résultat, loin des conditions d’exploitation d’aujourd’hui j’en conviens mais ce résultat de répondait pas aux conditions d’exploitation du minerai tel que pratiquer aujourd’hui mais à son exploitation dans le cas généralisé selon l’hypothèse de la durée possible de l’usage de l’uranium d’après l’AIEA donnant plus d’un siècle de réserve. J’espère mieux m’en expliquer dans ce qui suit. Les différentes études de géologie et de géophysique donnent une estimation de la disponibilité de l’uranium au rythme actuel de la consommation de l’ordre de 50 à 60 ans. Mais ils se contentent de la ressource sous forme de réserves exploitées ou exploitables par les moyen et à l’investissement économique d’aujourd’hui, notamment les filons de pechblende à forte teneur en uranium. En revanche l’AIEA estime à un peu plus d’un siècle la réserve connue y compris par échantillonnage statistique ce qui inclus l’uranium diffus dans l’ensemble de la matière minérale incluant l’uranium dissous dans les océans et les roches silicatés non exploitées. Il y a donc de l’uranium pratiquement partout. En revanche la proportion d’atomes d’uranium rapportée aux atomes de l’agrégat varie considérablement. Cela va de 0,0000000033 ppm pour les océans ce qui correspond à 3,3 mg par tonne d’eau (bien que la densité d’uranium soit 19 fois supérieur à celle de l’eau cela ne change pas grand-chose compte tenu de sa faible part), à 3,5 ppm en moyenne dans les silicates, et jusqu’au filons de pechblende dont la densité en uranium est extrêmement élevée à raison de 375g d’uranium par tonne de pechblende, soit 375000/3,3 = 114 000 fois plus riche que l’eau de mer, une densité énergétique potentielle énorme. Et c’est bien sûr, ces gisements qui ont été exploités les premiers et qui correspond certainement encore à ce qui fait la plus grande partie des 9000 tonnes d’uranium dont nous avons besoin chaque année pour produire 400 TWh (que je garderai comme constante dans les 3 hypothèses développées pour raison de cohérence).
    Avec la pechblende des filons les plus riches, pour produire nos 400 TWh, on extrait et traite 9000 000 000 /375 = 24 tonnes de pechblende, soit 0,06 mg d’agrégats à extraire et exploiter par KWh.
    Le même calcul avec uniquement la teneur d’uranium dans les silicates moyens avec une teneur de 4 ppm, c’est-à-dire un atome d’uranium de densité 19 contre 5 en moyenne pour les amalgames silicatés constituant la lithosphère, pour extraire 375 gr d’uranium on extrait et on traite 375 g * (million/4) = 93,75 Tonnes ce qui fait qu’il faut 9000000 Kg / 0,375 Kg * 93750Kg = 2250 000 000 000 Kg de silicates soit 5,625 Kg par KWh. La durée possible d’exploitation de la ressource est donc quelque part entre 60 ans et le siècle.
    Enfin le même calcul visant à exploiter la totalité des ressources diffuses, selon l’hypothèse de l’AIEA permettant d’espérer plus d’un siècle de nucléaire de la filière uranium, avec une teneur moyenne résultant de celle des océans et de la lithosphère par leurs volumes respectifs nous avons :
    A raison d’une teneur de l’ordre de 0,074 PPM en moyenne (récupérable océan +lithosphère) c’est-à-dire un atome d’uranium de densité 19 contre 1,5 en moyenne pour les agrégats constituant la lithosphère et l’eau de mer, pour extraire 375 gr d’uranium on extrait et on traite 375 g * (million/0,074) = 5068 Tonnes ce qui fait qu’il faut 9000000 Kg / 0,375 Kg * 5068000Kg = 121 632 000 000 000 Kg de mélange (boues d’eau+silicates) soit 304 Kg par KWh.
    Bien sûr, à ce niveau ce sera tellement hors de prix que l’on aura abandonné la course à l’Uranium bien avant. Ce n’est donc qu’un cas d’école simplement pour montrer où cela nous mène avec l’hypothèse « plus d’un siècle » de l’AIEA.
    Dernier point vous me demander le classement de l’abondance des différents éléments que j’ai utilisé et pour lequel vous contestez la position de l’uranium. Il s’agit du classement par proportion relative que vous trouverez par exemple sur le site :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Abondance_des_%C3%A9l%C3%A9ments_dans_la_cro%C3%BBte_terrestre#:~:text=Abondance%20%28en%20fraction%20atomique%29%20d%27%C3%A9l%C3%A9ments%20chimiques%20dans%20la,au%20fer%20%29%20dans%20la%20classification%20g%C3%A9ochimique%20.
    Colonne la plus richement garnie, titrée proportion relative (ppm). Dans laquelle l’uranium apparait sans chiffres significatifs au-delà de la 4em décimale et donc classée à 0 mais que je place en tête des 13 corps qui sont dans la même situation afin de ne pas être soupçonné de parti-pris puis que j’aurais tout aussi bien pu le classer 13 lignes plus bas en bon dernier.
    Je dois tout de même vous dire que ce n’est pas ce tableau que j’ai utilisé car d’une part il n’est pas organisé en proportion décroissante mais surtout parce que je dispose de l’étude d’origine dont l’auteur de l’article Wikipédia s’est servi pour garnir cette colonne. C’est à dire la publication dans Astronomy and Astophysic de Environmental Chemistry de Kenneth Barbalace and all.
    J’espère avoir répondu à vos interrogations.

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  • Merci, c’est plus compréhensible ainsi.
    L’avenir du nucléaire à l’uranium est lié à la surgénération ou à l’eau de mer.
    A défaut de pouvoir sérieusement arrêter le nucléaire existant, le blocage de la surgénération est le moyen le plus certain d’étouffer le nucléaire à terme (hors eau de mer). Je ne connais pas les motivations intimes qui ont fait arrêter la filière surgénératrice, mais l’exacerbation des passions en la matière exclut la confiance dans le politique.
    Paradoxalement le gisement d’uranium le plus dilué avec 3,3 tonnes par kilomètre cube marin est le moins absurde à envisager. Vu la mince part du combustible dans le prix du kWh et vu le prix qu’acceptent certaines populations, on peut dire qu’il y a de la marge pour le financement ! Une marge que le développement de l’éolo-solaire muni des stockages adéquats ne fera qu’accroître.

    Détail comique inspiré par les réactions à la perspective du rejet en mer des eaux stockées à Foucouchima : si le 235 est tiré de l’eau de mer, je suis prêt à parier qu’un grand mouvement se lèvera contre le renvoi du 238 là d’où il vient.

    Répondre
    • Outre l’incroyable chapelet de fakes new de l’article vous croyez bon d’ajouter les vôtres
      Ce qu’il y a de marrant c’est cette obstination a écrire que le GIEC considère le nucléaire comme indispensable pour lutter contre le dérèglement climatique alors qu’il est si facile en lisant ce fameux rapport que le GIEC ne parle que de Bas carbone ou d’énergie carbonée, et de rien d’autre…. mais les auteurs savent parfaitement que leur lectorat trop heureux de trouver dans leur blabla ce qu’ils veulent entendre…. par simple habitude, ou par fénéantise, n’ira pas vérifier car ils ne vérifient jamais rien.
      Vous avez ajouté 3,3 tonne d’U235 par Km3 d’eau de mer et cette fakes new sera colportée comme toutes les autres comme celle du mauvais génie anti nucléaire qui a fait arréter la « recherche » sur l’U238 entamée en France depuis 1957 avec 8 réacteurs spécialisés….. tous des bides et ce même génie a fait abandonner les recherche aussi à l’étranger, USA, Italie… Bref, les spécialistes capitulent partout dans le monde, mais Sarcastel, lui, IL SAIT

      Répondre
  • 3,3 tonnes d’uranium naturel, total, par km3 d’eau de mer, soit 23 kg de 235.
    En outre je n’ai pas parlé du GIEC, sachant distinguer tout seul ce qui est carboné ou ne l’est pas.
    Vous lisez vraiment plus que je n’écris.

    Répondre
  • Et vous vous ne lisez pas ce que j’ai écrit :
    « Outre l’incroyable chapelet de fakes new de l’article vous croyez bon d’ajouter les vôtres »

    Vous n’avez fait qu’ajouter les vôtres car je parle de ceux que l’on trouve dans cet article de mauvaise fois et dans lequel vous pouvez lire par exemple :
    « Notamment, dans son rapport du 6 octobre 2018, le GIEC (Groupement International d’Experts pour le Climat) qui présente le consensus scientifique mondial sur les questions climatiques dont les trajectoires de réduction des émissions de gaz à effet de serre, estime que le nucléaire est une énergie incontournable pour limiter le réchauffement climatique (Rapport GIEC) ».
    Et bien sur ce n’est qu’un exemple car chaque paragraphe est une tromperie. Ce va même jusqu’aux cartes dont disparaissent les pays qui font mieux que nous en matière de CO2. C’était si gênant que ça d’avoir une Suède plus verte que la France ? Ben oui quoi! il faut être le meilleur incontestable.
    Des escrocs les auteurs de ce type d’article de propagande

    Répondre
    • @Serge Rochain
      Vous voulez dire la Suède avec son mix électrique fait d’hydro (40%) + nucléaire (40%) ?
      La Suède, l’autre pays le plus nucléarisé au monde ?
      Plus grande quantité d’électricité d’origine nucléaire par habitant à 6MWh/hab d’origine nucléaire contre 5MWh/hab en France

      En effet, ca manque dans l’article…

      Répondre
  • Je ne vois pas où ce LEMduNord a vu que je parlais de la Suède, je n’ai pas citer ce pays une seule fois dans tous mes postes
    Il faut arréter d’inventer des messages que je n’ai jamais passé, vous êtes dans une telle confusion que vous ne savez plus à qui vous répondez

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    • @Rochain
      Je cite Serge Rochain 09.11.2020
      « C’était si gênant que ça d’avoir une Suède plus verte que la France ? Ben oui quoi! il faut être le meilleur incontestable. »

      Bref… Sur la confusion, elle n’est pas forcément là où vous cherchez.

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      • Ah ? Il y a 17 jours de ça et anecdotique ment en plus…?
        Et seulement pour dire que je trouvais étrange qu’elle ai disparue de la carte

        Quel fantasme en tirez vous ?

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    • Et moi je suis mal votre incompréhension.
      Les projets de construction de centrales et réacteurs nucléaires sont toujours annoncés à hauteur de 4 ou 5 ans, et même trois pour certain comme ceux construits dans les années 60 et début 70, alors que le promoteurs savent très bien que c’est devenu impossibles, ce qui en dit long sur l’honnêteté de leurs intentions.
      Déjà les derniers réacteurs construits à la fin des années 70 ont mis entre 9 et 11 ans pour être construits les exigences sécuritaires ayant déjà augmentées, alors sachant qu’elles sont encore devenues plus contraignantes on sait qu’elles ne peuvent qu’amener à des délais de construction plus longs.
      En occident où les soumissionnaires doivent faire accepter leur projet tout est bon pour enjoliver la mariée, super délai, super bas prix. et une fois les marchés obtenus tout augmente régulièrement durant toute la durée de construction mais comme on ne peut plus faire marche arrière …. le bon peuple paiera 4 fois le prix convenu…. mais ce ne sera pas dans 4 ou 5 ans mais dans 13 ou 15 !!
      Même les EPR chinois qui n’avaient pas à mentir pour se faire accepter puisque c’était un ordre sec de la Direction du pays, on doublé le délai de construction annoncé et on dépasser le budget annoncé de 60%…. Dans n’importe quelle entreprise privée un tel retard et un tel dépassement des budget d’un responsable de centre de profit se serait fait viré immédiatement.

      Alors les délais c’est très clair : Le nucléaire c’est 12 ans quand n’importe quel parc éolien ou solaire c’est 2 ans entre la pose de la première pierre et l’outil opérationnel.
      Si vous n’intégrez pas ça, je ne peux rien pour vous.

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  • Merci beaucoup. Je comprends, car j’ai toujours eu dans la vie à résister à un penchant qui m’aurait fait acheter un truc médiocre en stock plutôt que patienter jusqu’à la livraison plus lointaine d’un truc bien mieux.

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    • Non vous n’avez rien compris. Vous avez au bout de 2 ans un système déjà supérieur à celui que vous n’aurez que 12 ans plus tard et qui aura toujours les mêmes déchets, les mêmes risques, les mêmes problèmes d’acheminement et de répartition entre des millions d’utilisateurs éloignés du lieu de production, toujours 300 000 pylônes….. Bref les inconvénients tous connus 12 ou 14 ans avant plus tous ceux qu’on aura découvert entre temps.
      Mais je sais qu’il y a des masos

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  • Ce n’est pas le foisonnement qui risque, par son principe même de réduire le mégamétrage de lignes à haute tension à longue distance, à moins que l’électricité éolienne produite en Syldavie pendant que le calme plat règne au Bretzelbourg n’arrive à ce dernier par l’opération du Saint Esprit.
    Mais ce n’est pas grave puisque le foisonnement autrement que dans tel cas particulier bien choisi est une plaisanterie. Je suis convaincu par la démonstration qu’en fait Jancovici, homme courtois qui ne répond jamais en bavant de mépris. Eh ! Face aux petits esprits, cela compte !

    Répondre
    • Et si vous ne savez pas faire la différence entre porter au loin juste ce qui manque en un endroit à qui il faut porter secours et devoir porter au loin tout en le distribuant en route la totalité de la consommation de tous c’est que vous n’avez rien compris au mode réseaux locaux interconnectés et réseau global gérant la totalité et que vous n’avez de surcroit, pas le sens des proportions.

      Répondre
  • Il est évident que je ne comprends rien, sinon je serais éoliste intégral au lieu de pronucléaire. Porter juste au loin ce qui manque en un endroit, quand c’est la totalité, qui manque, c’est bien, je vous remercie.

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    • Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
      Nulle part il n’a jamais manqué de tout, la nature a toujours autant horreur du vide

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  • bonjour à la fois intéressante et stérile ces joutes oratoires…!!!
    Serge Rochain , s’agit-il de ce brillant autodictade ; dont je reprends ci-après la présentation de son livre intitulé:
    Une histoire de la conquête de l’énergie jusqu’au XXIe siècle – La France à la croisée des chemins
    https://www.decitre.fr/livres/une-histoire-de-la-conquete-de-l-energie-jusqu-au-xxie-siecle-9782351205310.html
    dans un des paragraphes il loue l’usage du nucléaire , selon l’abstract, je n’ai pas encore acheté ce livre
    Serge me semble de formation « universelle »: consultant Ingénieur informaticien, Serge Rochain est diplômé de l’Université Paris XI en astronomie et astrophysique. Il est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages en histoire des sciences
    cordialement LOUIS BRANQUET

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    • « Stérile ces joutes oratoires »
      Stérile ? Ne serait-ce pas une grosse lacune de ne pas consacrer un chapitre rapportant l’état d’esprit qui règne en ce moment du XXIe siècle au sujet de l’électricité selon les différents moyens de la produire ? Dans 20 ou 30 ans si ce n’est pas écrit, le monde à naitre ignorera qu’il y a eu tant d’empoignades sur ce sujet. C’est de l’histoire qu’il s’agit, pas de l’intérêt des contenus de ces virulents échanges.

      « dans un des paragraphes il loue l’usage du nucléaire, selon l’abstract »
      Les réductions des abstracts ont l’inconvénient de mettre en exergue les détails qui ont sensibilisé leur auteur, les magnifiant au détriment de l’esprit de l’ouvrage. Remis à sa juste place,cette reconnaissance du nucléaire ne le doit qu’à ce que nos incohérences nous ont conduits à ne pas pouvoir nous en passer, avant au moins une trentaine d’années. Il serait bien fou celui qui voudrait arrêter net notre base nucléaire de 56 réacteurs, et mon espoir est de le voir prolonger aussi longtemps qu’il le faudra jusqu’à ce que les renouvelables sous toutes leurs formes soient en mesure de les remplacer totalement, afin que nous ne soyons plus tributaire du sous-sol de la planète que l’on transforme en chaleur depuis plus de deux siècles. La fin se rapproche car nous avons déjà consommé plus de la moitié des disponibilités, les alternatives commencent à s’imposer…. notre espèce n’a-t-elle plus que 200 ans à vivre ?
      Tout aussi cordialement mon cher Louis
      SR

      Répondre
  • RE BONJOUR je me présente : ancien ingénieur de la marine marchande, retraité j’ai 89 ans, toujours en » activités » avec divers ingénieurs dont mon fils (ingénieur chimie Paris, docteur en chimie organique) et dautres quadragénaires….!!! sujets énergie et environnement/j’ai fini ma carrière à la compagnie générale des eaux
    je ne suis ni pro ni anti nucléaire, je cherche des solutions fondées sur quelques vecteurs clés, donc les SMR pour le nucléaire, les EnR j’ai monté un parc éolien ,dans le finistère comme ingénieur conseil , de 32,5 MW, themicien/thermodynamicien (la marine), je suis contre la mobilité tyout électrique une hérésie, (bon mot Serge…!) mais pour les moteurs thermiques à hydrogène… cet hydrogène étant produit par des SMR MARINES (i.e. au large de saint nazaire)
    pour moi ce débat scinetifique doit être calme et serein, excluant les insultes. bien à vous LOUIS

    Répondre
  • Outre que, selon votre souhait, l’hydrogène sera produit à partir d’une machine thermique, soumise au cycle de Carnot, le moteur thermique qui l’utilisera sera lui aussi une machine thermique soumise au même cycle de Carnot, c’est votre solution qui semble relever de l’hérésie, mon cher Louis. Comment un ingénieur peut-il ignorer les notions de rendements, pour ne parler que de ce handicap de votre solution ?
    Le tout électrique est en train de démontrer sa supériorité …..à tous points de vue.
    Bien cordialement,
    Serge, utilisateur de VE, et bien content de l’être, c’est la meilleure voiture que j’ai jamais eu, et là encore….. à tous points de vue

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