Le gouvernement annonce des mesures réglementaires « d’urgence » pour les énergies renouvelables

La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a annoncé jeudi un premier paquet de mesures réglementaires « d’urgence » pour accélérer le développement des énergies renouvelables, confrontées à une hausse du coût des matériaux de construction.

Plusieurs projets de production d’énergies renouvelables sont actuellement menacés par la hausse des coûts de construction, qui ne sont « plus couverts par le prix d’achat d’électricité ou de biométhane garanti par l’Etat », précise le ministère dans un communiqué. Cela concerne 6 à 7 GW pour les projets solaires et 5 à 6 GW pour l’éolien.

Les premières mesures, qui seront publiées au Journal officiel dans les prochains jours, devraient permettre de débloquer des projets ou d’en accélérer certains avant l’hiver, période de tensions anticipées sur l’approvisionnement énergétique en raison des conséquences de la guerre en Ukraine.

La première permettra aux projets achevés rapidement de vendre leur électricité aux prix – élevés – du marché pendant 18 mois avant la prise d’effet des contrats conclus dans le cadre d’appels d’offre. Cela devrait permettre de compenser les surcoûts, a précisé le ministère à l’AFP.

Une deuxième mesure doit permettre l’indexation du prix de l’énergie revendue, pour qu’il reflète mieux la hausse des coûts des projets futurs soumis aux guichets tarifaires, tandis qu’une troisième doit geler la baisse initialement prévue des tarifs pour les projets photovoltaïques sur des bâtiments.

Enfin, les projets ayant répondu à des appels d’offres pourront augmenter leur capacité de 40% sans justification avant leur mise en service tandis que les projets pour les installations de production de biométhane bénéficieront d’un délai supplémentaire pour leur permettre de faire face aux difficultés liées à la crise sanitaire et aux problèmes d’approvisionnement.

D’autres mesures réglementaires pour les énergies renouvelables électriques ou gazières sont attendues d’ici la fin de l’été, en complément d’une loi plus large pour accélérer le déploiement des renouvelables.

commentaires

COMMENTAIRES

  • alors elle plus pourries tu meurs , des places stratégiques détenues par des vedettes du pantouflage , on est pas sorti de l’auberge avec des tas d’en….s comme ces gens là , chez ces gens là on ne pense pas a la France Monsieur , on se goinfre avec les lobistes

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  • La réalité c’est qu’il viennent de s’appercevoir que le nucléaire ne sera jamais à la hauteur et que ça a été une énorme erreur d’avoir bloquer le développement des renouvelables depuis la cop21 pour faire le lit de ces EPR qui n’en finissent pas de ne pas arriver. Alors maintenant, c’est à fond sur l’accélérateur des renouvelables et comme il ne faut pas avouhé l’erreur de les avoir bloqué on dit qu’il faut les aider à cause du prix des matieres premieres qui ne font qu’augmenter ce qui n’est pas le cas, car elles subissent elles aussi les « à coup » des fake news et on n’est pas pres de manquer de tout ce qu’il faut, et à bas prix en plus, pour faire des éoliennes et des PPVC. La preuve ? :
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/07/18/coup-de-froid-sur-le-cuivre-et-les-matieres-premieres_6135188_3234.html

    Les blablas de Kersanté sont hors sujet comme d’habitude, jamais étayés par la moindre présomption favorable, et encore moins par l’ombre d’une preuve….seulement les convictions de son dogmatisme. Les marchés eux n’ont pas de dogmes !

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  • On légifère pour sauver les renouvelables trop chères et leurs lobbys !
    La cause: l’évolution de leurs prix dus à l’inflation des énergies fossiles, des matières premières, des terres rares etc…
    On va ensuite leur donner (comme aux Français) artificiellement du pouvoir d’achat, c’est désastreux à terme !
    C’est le chien qui se mord la queue et ça fait mal !

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    • Comme d’habitude du Dubus qui dit n’importe quoi en prenant en marche la premiere fake qui passe pour dire que cela porte un coup de grace aux moyens de produire de l’énergie renouvelable…. les matieres premieres ne sont pas de plus en plus cheres et leur prix ne dépend que de la relation offe/demande, et comme ça fini toujours par s’auilibrer il se trouve qu’on est plutot en phase de baisse des prix dans la réalité mais pas au comptoir du bistrot où vous prenez vos infos :
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/07/18/coup-de-froid-sur-le-cuivre-et-les-matieres-premieres_6135188_3234.html

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      • Les prix de marché ne sont pas prêts de redescendre tant que les problèmes concernant le nucléaire français historique ne sont pas résolus. (Et un peu plus tard arrivera la falaise: du nucléaire français, du gaz et du pétrole…)
        Alors, même à 100 euros les ENRv, c’est rentable par rapport au 500 euros de prix spot, et aux 1500 euros en heure de pointe sur les marchés à terme pour la France, pour cet automne.

        Quant au nouveau nucléaire, c’est tout « l’écosystème » autour de celui-ci, qui a dégringolé par rapport aux années 70/80.

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        • Les prix de marché de tous nos voisins finira par s’établir au niveau de celui de l’Espagne Portugal qui va se stabiliser au 1/4 1/5 du prix de la production électrique française. Il est aujourd’hui par exemple entre 130 et 160 € /MWh quand le Français est entre 400 et 550 €, l’Anglais entre 300 et 450 et l’Allemand entre 350 et 500 €.
          D’ailleurs, sous un certain point de vue, France et Alleamgne sont un peu sur le même plan.
          L’Allemagne fournit 49% de l’électricité dont elle a besoin avec le systeme qu’elle a choisie de généraliser, le renouvealble ;
          La France fournit 47% de l’électricité dont elle a besoin avec le systeme qu’elle a choisie de généraliser, le nucléaire, finalement ausii intermitent comme disent les nucléophiles que les renouvelables variables.:-)

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          • Les prix de l’Espagne et du Portugal ne sont pas de véritables prix de marché, mais ont été bloqués administrativement.

          • Vous voulez dire que les exploitants de parcs travaillent à perte sur ordre du gouvernement espagnol ?

          • Marc, « Quant à savoir pourquoi Bruxelles a fait une exception pour la péninsule, la réponse est à trouver du côté du manque d’interconnexions avec le reste de l’Europe. »

            Pour moi ce n’est pas la question…. la vrai question est plutôt « Pourquoi le prix de l’électricité est indéxée sur le prix du gaz et pas du prix de la carotte ?
            La catastrophe actuelle n’est que le fruit de cette incohérence ! La production d’électricité à bien un prix celui qui résulte des outils utilisés pour la produire et il n’y a aucune raison de le voir augmenter alors que justement les outils de production sont de moins en moins cher comme démontrer déjà mille fois. Le résultat c’est que les producteurs d’électricité qui n’ont vu leur prix de production que baisser sont autorisés pour ne pas dire qu’ils ont reçu l’ordre de le ventre à un prix plusieurs fois celui qu’il leur coute de le produire. A croire que l’Europe veut enrichir une catégorie d’industriels particuliers ! les producteurs d’électricité ! Cela fait d’ailleurs considérablement l’affaire du gouvernement français avec l’affaire des compléments de rémunération qui font goufler la caisse de l’état de façon éhonté mais sans encrichir les producteurs français, sauf ceux qui n’ont pas signé l’accord du complément de rémunération et qui vendent de façon directe de gré à gré.
            Le scandal c’est cette assimilation du prix d’un produit avec le prix d’un autre produit avec lequel il n’a que peu de rapport, voir pas du tout.

          • C’est juste que l’Espagne et le Portugal ont imposé cela, et pour ne pas perdre la face, la CE a invoqué cette raison totalement bidon du manque d’interconnexions.

          • Certes, mais j’ai du mal à croire que cela ne corresponde pas à une réalité. Si le revenu des investisseurs n’est pas (ou plus) à la hauteur de la mise, ce sera terminé pour la marche vers le 100% renouvelable, il n’y aura plus un investisseur pour mettre un kopek dans un quelconque parc éolien, PPV, méthaniseur, géothemie haute température, barrage hydro…… Ce tarif de vente entre 120 et 150 € ne peut pas être inférieur au coût de production, ça ne tiendrait pas la route. Les producteurs gagnent nécessairement de quoi vivre, donc à un coût de production inférieur, et cela se traduit par une simple interdiction de vendre à l’étranger à ce supposé prix de marché qui tourne au tarif gaz, lequel est une incongruité par ailleurs.

    • L’économiste du monde n’y connaît rien sur le cœur de marché des métaux, mais Dubus, lui il sait !
      Qu’elle misère…. 😢😢😢

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  • Je suis très étonné qu’on se focalise sur les renouvelables en tant que tels, et non sur le système complet d’alimentation de notre réseau électrique.
    Le réseau doit être alimenté en permanence, et éolien et solaire sont intermittents.
    On devrait donner des cahiers des charges pour des systèmes complets correspondant au besoin :
    – Base pilotable (hydraulique, gaz, charbon, même un peu de bio si ça existe)
    – Complément par éolien et solaire les jours favorables, moins de la moitié du temps pour l’éolien, moins de 10% pour le solaire.
    Et on y verrait plus clair.

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    • Parce que les renouvealbles à maturité sont un systeme complet à eux seuls.
      Comme on peut le voir aujourd’hui, seul le nucléaire à maturité à besoin de béquilles à une hauteur supérieure à ce qu’il produit lui-même (entre 46 et 47% du besoin).

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  • Tout à fait Hervé Guéret si les intermittents coûtent 1€ les béquilles (réseaux, back-up etc valent 1.5 € (voir le rapport RTE d’oct 21 qui dérange pastèques).
    Et ces intermittents seront encore fabriqués pendant 30 ans avec du fossile quoi que racontent en permanence (pour faire diversion) nos zigotos(tes) habituel(les.)

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    • Le réseau devrait être renforcé de toutes les façons quels que soient les sources de production car dimentionné selon des besoin déjà dépassés. Par exemple : https://www.strasbourg-electricite-reseaux.fr/Actualites/Renouvellement-de-la-ligne-haute-tension-63-000-V-entre-Haguenau-et-Brumath
      Maintenant, tous vos boniments n’ont aucune signification tant que c’est l’Allemagne qui produisant 49 % de son énergie électrique avec du renouvelable, sauve tous les jours la France du blackout qui ne produit que 47% de son énergie avec son nucléaire, et pas l’inverse.

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    • Comme rien à ce sujet ne se trouve à la prétendue page précédemment citée (496) du rapport de RTE, on attend d’en savoir plus : quel document et quelle version, quel chapitre, quel sous-chapitre à 2 – 3 ou 4 chiffres ?

      Et quel montant pour le nucléaire maxi (N03) ? Sachant que les dés sont pipés avec un taux des frais financiers plus faible que la réalité pour le nucléaire (et plus élevé que la réalité pour les renouvelables).

      Avec aussi un coût « overnight » du nucléaire en baisse alors qu’il ne baisse pas dans la réalité, comme le montrent Hinkley Point et le projet Sizewell.

      Avec des dates de mise en service d’éventuels EPR2 qui ont déjà dérivé et ne correspondent plus aux hypothèses de RTE.

      Le contenu carbone maximum du kWh photovoltaïque des panneaux agréés en France pour les appels d’offres (CRE) est de 19 g CO2/kWh sous le soleil de Lille et de 13 g CO2/kWh à Perpignan. Avec les panneaux certifiés de Q-Cells (normes ISO 14040/ISO 14044), ces valeurs tombent à 14 et 10 g CO2/kWh.

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    • Autre chose à faire que perdre son temps à regarder des vidéos.

      Un document écrit est beaucoup plus important et permet de réfléchir à ce que l’on lit.

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      • Marguerite: c’est vrai, mais malheureusement, les documents de qualité sont souvent sous forme audiovisuelle.
        Pas beaucoup d’articles de fond documentés dans les journaux…

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  • Les énergies renouvelables, éolien et solaire en particulier, ne sont pas trop
    chères. La preuve en est le tarif de référence de l’éolien terrestre à 60-65 €/MWh et celui du photovoltaïque à 55 €/MWh, en moyenne des appels d’offres depuis plus de trois ans. Tarifs qui servent pour le calcul du complément de rémunération, positif ou négatif.

    Par comparaison, le coût complet de production du nucléaire ancien était récemment évalué à 60,8 € ou 68,4 €/MWh, selon le périmètre des investissements pris en considération, par la Cour des comptes.

    Pour l’EPR de Flamanville, c’était estimé à 120 €/MWh (en monnaie 2015). Pour ceux de Hinkley Point, le tarif d’achat actualisé était déjà de 115 £/MWh (135 €/MWh) en 2021.

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  • Simplement, du fait de l’augmentation temporaires et imprévue sur les coûts des matériaux au niveau mondial, il est prévu de décaler de dix-huit mois le début de l’application des tarifs de référence attribués lors des récents appels d’offres, pour les installations concernées.

    Pendant dix-huit mois, à dater de leur mise en service, ces installations (qui sont en complément de rémunération) pourront vendre leur production sur le marché de l’électricité (marché de gros) sans avoir à restituer à l’État la différence entre le prix du marché et le prix de référence de l’A.O.

    Cette « subvention négative » a été en moyenne de 185 €/MWh entre juin 2021 et juin 2022 (base CRE) pour les parcs photovoltaïques.

    Conserver le gain réalisé sur le marché (au lieu de le reverser à l’État) permettra de compenser l’augmentation actuelle des coûts de construction. Les dispositifs habituels reprendront ensuite.

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    • Sauf que trop préoccupé par les élections le gouvernement ne s’est pas tendu compte que le prix des métaux était l’objet d’une bulle spéculative et qu’elle se dégonflé depuis fin 2021. Les nucleophiles ont à peine eu le temps de crier AU LOUP que l’argument des métaux en quantité insuffisante pour assurer la transition énergétique s’est écroulé comme le signale la journaliste économique du Monde qui veille au grain sur les places de marché s aux métaux et minerais., ces trucs ignorés par les nucleophiles.

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  • Solaire et éolien sont un marché mondial à grande échelle qui repose sur le secteur privé

    Le nucléaire concerne essentiellement la Russie, la Chine, l’Inde et repose sur le secteur public.
    Le nucléaire est un secteur délicat. Un accident majeur n’a pas le même impact que celui d’un panneau solaire ou d’un éolienne qui tombe en panne ! Il nécessite un haut niveau intellectuel, notamment pour faire avancer la recherche sur les RNR.
    Le stade de sous-génération stable et industrialisable sera peut-être atteint avec le BN 800, mais le stade de la surgénération stable et industrialisable reste de la science fiction.
    Or, alors que le niveau d’instruction des Chinois s’est grandement amélioré, celui des Français s’est effondré à cause des programmes scolaires. Nos jeunes ont le bac tout en étant illettrés: en maths, en physique, en français, en anglais, partout.
    Par ailleurs, nombre d’ingénieurs des dites meilleures écoles partent dans la finance…
    D’autres choisissent l’aéronautique (formidable: les Chinois viennent de passer une énorme commande d’avions pendant que eux sont occupés à fabriquer des PV et autres éoliennes, STEP, batteries, et réacteurs nucléaires… autrement plus stratégiques que ces « cons d’avions » en grande partie inutiles).

    Profitons bien de ce bon temps relatif qu’il reste avant la falaise du nucléaire français, du pétrole et du gaz, parce qu’ensuite, ça risque d’aller mal…

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    • Marc,
      Ne surestimez pas non plus les chinois, la science et la technologie y sont maitrisées de façons très inégales. Une petite poignée, quelques milliers d’hommes (une peccadille par rapport à l’ensemble de la population) sont à la pointe dans ces domaines, et le reste, en bien trop grand nombre, est plutôt à la traine.
      Vous avez pris l’exemple de l’avion, soulignant qu’ils achètent les avions en occident. En fait l’élite technologique est loin d’être en nombre suffisant pour pouvoir alimenter tous les domaines où la haute technologie est requise, comme l’avionique par exemple. Comparé au nucléaire et au spatial l’avionique ne serait pas une vitrine de prestige vis-à-vis de l’étranger et il n’y est pas allouée le meilleur des rares ressources de haute technicité. Et aujourd’hui la Chine est incapable de construire des avions qui obtiendraient les qualifications nécessaires pour pouvoir desservir des aéroports occidentaux et les autorisations de survol de leurs territoires. Il se trouve que j’ai un petit fils qui, avec sa femme, exercent un métier d’ingénieur en aéronautique chez SAFRAN à Toulouse dans une spécialité liée à l’électromagnétisme qui consiste à déterminer la topologie de passage des dizaines de Km de liaisons électriques qui parcourent le fuselage d’un avion, afin d’éliminer les risques d’inductions entre les conducteurs voisins. Il s’agit, par exemple, de faire en sorte qu’une action du pilote qui veut couper l’éclairage de la soute à bagage n’induise pas une impulsion électrique parasite dans la ligne de commande du volet de gouverne situé dans la queue de l’appareil.
      La Chine, désireuse, comme tous les grands pays de disposer d’une industrie aéronautique a décidé d’acheter le savoir-faire selon la méthode de transfert de technologie. Ils se sont adressés pour cela à de grandes entreprises occidentales dont SAFRAN et on passés des marchés visant à faire venir durant plusieurs années des spécialistes de chaque domaine pour former un personnel qui leur a été présenté le plus souvent comme étant des ingénieurs, mécaniciens, électriciens, informaticiens….. C’est comme ça que mon petit fils et sa femme tous deux exerçant la même spécialité ont étés envoyés avec d’autres équipes de volontaires (pour voir du pays, ….ce qui permet de passer sous silence les énormes avantages pécuniaires accompagnant le contrat) d’autres spécialités, à Shanghai pour 4 ans.
      S’ils sont revenus enchantés et prêts à repartir pour le même genre d’aventure, ils ont été plutôt déçus de ceux qu’on leur avait présentés comme les collègues de même niveau à initiés aux méthodes en usage dans l’aéronautique civile en occident. La plupart bredouillaient à peine l’anglais qui devait être la langue de travail. En résumé, à de très rares exceptions ils n’avaient pas le niveau et les connaissances pré-requises pour recevoir cette formation, et d’après eux, le sentiment était général parmi les divers spécialistes occidentaux européens (des anglais et des allemands surtout, mais aussi quelques italiens, suédois, et espagnols ) avec lesquels ils étaient logés dans de somptueux appartement d’un immeuble de Shanghai qui leur était exclusivement réservés avec pour chaque appartement un personnel de ménage très à L’écoute et particulierement attentif. En dehors de l’aspect compétence ils ont remarqué un manque de motivation à la limite du « j’m’enfoutisme ». Ils partaient à la seconde sonnante de l’heure de fin de journée de travail, quitte à perdre une ou deux heures de la préparation d’une expérimentation en cours à 10 minutes de la fin, et qu’il faudra entièrement recommencer le lendemain. Ils racontent aussi que ce sont les rois de l’à-peu-près, du moment que ça marche, même si ce n’est pas conforme à ce que ça devrait être, c’est bon comme ça puisque ça marche. Un montage incluant plusieurs sous-ensembles dépendant les uns des autres, et dont chacun est à sa limite extrême de tolérance dans les réglages ne les choque pas.
      Ils sont revenus complétement dépités et pensent qu’avant de pouvoir obtenir les certifications internationales, les chinois devront faire beaucoup de progrès dans tous les domaines à commencer par croire en ce qu’ils font. Et ça c’est sans doute la face cachée de la Chine que nous ne pouvons pas percevoir d’ici. Finalement, on voit le spectaculaire de haute technicité quelque 0,00…? % de la population comme le spatial ou le nucléaire, et les produits industriels de faible technicité mais demandant beaucoup de main d’œuvre pour produire en grande quantité comme les PPV, les batteries, les gadgets électroniques…..et les autres, réalisés par 99,99..? % de la population. Je retiens des récits de mon petit-fils que la Chine n’est pas encore bien réveillée, c’est encore beaucoup trop tôt.

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      • SR: c’est un témoignage très intéressant.
        Cela explique aussi pourquoi la matière grise pour le nucléaire est donc en quantité limitée en Chine à l’échelle du pays, d’où cette avancée à un rythme modéré.

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        • @ Marc
          En raison de l’état de la Chine il y a encore 30 ans soit 20 ans après la mort de Mao Tsé Toung, quand elle sortait tout juste du chaos, Je trouve même assez étonnant qu’ils aient pu arriver à former les quelques milliers de scientifiques et d’ingénieurs dont ils ont besoin ne serait-ce que pour les opérations de prestige. 30 ans c’est le temps moyen nécessaire pour former des spécialistes de haut niveau de type scientifique ou ingénieur et leur donner quelques années d’expérience avant de pouvoir leur confier la responsabilité des grands projets. Il y a 30/40 ans, il n’y avait alors pas des milliers de familles chinoises assez riches pour pouvoir envoyer leurs enfants étudié à l’étranger notamment en occident dans les université et écoles d’ingénieurs car celles qui auraient pu le faire avant la révolution ont été totalement dépouillées, puis la révolution culturelle dans les dernières années de Mao a achevé ceux qui avaient réussi à recréer une petite bourgeoisie issue du pouvoir maoïste. Cela veut dire que les jeunes chinois qui sont venus dans les universités américaines et européennes depuis 30 à 40 ans venaient avec une bourse du gouvernement chinois, avec le devoir de regagner le bercail études faites. Et il me semble difficile que cela ait pu produire une armée d’intellectuels forte de plus de 10 000 têtes, ce qui n’est pourtant rien pour un pays comme la Chine (Il y a aujourd’hui 1 134 970 ingénieurs et scientifiques enregistrés dans le répertoire.de l’IESF seulement en France, laquelle ne pèse rien en regard de la Chine). Sans compter qu’il y a eu des pertes, une certaine part n’est jamais retournée en Chine une fois les études terminées, on en trouve partout, de San Francisco à Berlin. Il n’y a donc pas lieu de s’étonner que le gouvernement chinois ait dû faire des choix dans les affectations des têtes lors du retour au Pays. Des choix du genre 45% pour le spatial, 45% pour le nucléaire, et les 10% résiduels à saupoudrer sur tous les autres domaines. Ce qui fait que pour les équipes en avionique charger de l’étude des liaisons de commande l’équipe des futurs spécialistes chinois était de UN entouré d’une équipe d’une bonne dizaine de bras cassés qui ne comprenaient rien à ce qui leur était expliqué et qui n’avaient pas tellement envie de comprendre.

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  • Le prix de l’électricité ne dépend pas du prix du gaz mais de celui du producteur le plus cher, celui dont la production ajoutée permettra de produire une quantité totale égale à la demande totale, heure par heure.

    C’est le principe de l’ordre de mérite (« merit order ») qui reflète le coût marginal de production +/- taxe carbone. S’il n’en était pas ainsi, les producteurs les plus chers fermeraient boutique et une production inférieure à la demande entraînerait les conséquences que chacun est censé connaître.

    Les enchères sont fixées pour le lendemain (« day-ahead »), par tranches de une heure, afin de satisfaire toutes les demandes pour chaque heure. Les producteurs s’engagent pour tel ou tel volume, selon le niveau atteint par les enchères, pour chaque tranche horaire.

    Selon les prix du charbon, du gaz, du fioul et le montant de la taxe carbone, c’est soit le charbon, soit le gaz qui a le coût de production le plus élevé et qui détermine le prix Spot.

    En fonction d’évènements non prévisibles ou d’une incertitude sur la demande et/ou la production effective, il existe aussi un marché en cours de journée (« intraday ») sur lequel les échanges se font jusqu’à une heure avant la tranche de marché : par exemple jusqu’à 10 h pour fourniture entre 11 h et midi.

    Les offres de fourniture faites en « day-ahead » (volume et prix) peuvent être modifiée le lendemain en cours de journée en « intraday ».

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  • La raison pour laquelle le prix de l’électricité est plus faible au Portugal et en Espagne est très simple. Au lieu d’être tributaire du marché de l’électricité au niveau européen, ces pays s’en sont déconnectés.

    C’est ce que la Commission européenne a autorisé pour une durée limitée.

    L’approvisionnement en gaz de ces deux pays étant bien assuré, il n’y a pas de tension sur le prix du gaz et celui-ci y est inférieur à celui du reste de l’Europe.

    Le débit des gazoducs vers la France et le reste de l’Europe étant trop limité (comme la capacité des lignes électriques), trop peu de gaz peut être exporté pour faire bénéficier le reste de l’Europe d’un gaz moins cher.

    Au final, en fonctionnant en autarcie partielle pour le marché du gaz et de l’électricité, ces deux pays ont un prix de marché de l’électricité inférieur : le fournisseur le plus cher propose un prix inférieur à celui du fournisseur le plus cher de chacun des autres pays européens.

    Si la France à un prix de marché le plus souvent supérieur à celui des autres pays, c’est que les coûts marginaux de production y sont plus élevés et qu’il n’existe pas suffisamment de capacités d’interconnexions pour acheminer de l’électricité moins chère, provenant d’autres pays, en quantité suffisante.

    Les producteurs portugais et espagnols ne travaillent pas à perte, leurs coûts de production sont simplement inférieurs.

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  • Le secteur nucléaire semble à la peine aussi en matière de fabrication ou/et rechargement de combustible, et le sera également en matière de stockage des déchets.
    Sinon, effectivement, plutôt que de réduire la production en milieu de journée comme aujourd’hui, et d’importer massivement d’Allemagne (qui n’était pas en surproduction d’ENRv), EDF aurait pu vendre davantage en milieu de journée, à un prix très confortable.
    Le coût marginal du nucléaire est effectivement devenu élevé à cause des difficultés de l’ensemble du secteur, et pas du fait du prix d’achat de l’uranium qui reste très faible dans le coût final.

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  • Une fois de plus, le prix de l’électricité n’est pas indexé sur celui du gaz. Selon les circonstances, c’est un producteur d’électricité au charbon, au fioul ou au gaz qui sera le dernier appelé pour répondre à la demande, étant celui de l’offre la plus chère pour participer à la production nécessaire pour répondre à la demande.

    Ce sera donc celui-là qui déterminera le prix de marché et son prix dépendra du prix du charbon ou du fioul ou du gaz et du prix du carbone.

    Utiliser du gaz était plus coûteux que d’utiliser du charbon pour produire de l’électricité entre 2012 et 2015. C’est la raison pour laquelle l’Allemagne a augmenté l’utilisation du charbon en 2012 et diminué celle du gaz. Cela sans aucun rapport avec l’arrêt de réacteurs nucléaires dont la moitié étaient déjà en panne.

    Tous les pays européens ont fait de même à l’époque (plus de charbon, moins de gaz). Entre 2011 et 2012, la production d’électricité au charbon a augmenté de 32 % (de 108 à 143 TWh : +35) en Grande-Bretagne et celle au gaz a diminué de 32 % (de 146 à 100 TWh : -46).

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    • Il s’y greffe d’autres facteurs, comme la disponibilité des centrales. Historiquement on a créé plus de centrales à charbon qu’à gaz, lequel est, comparativement, une source récente de production d’électricité dont il a fallu, et il faut encore, créer les centrales.

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  • Si les capacité d’échange d’électricité entre tous les pays étaient infinies, la « plaque de cuivre », le prix de l’électricité serait identique dans tous les pays.

    Mais il existe une limite aux capacités qui peuvent transiter entre les pays.

    Par exemple, si la France avait plus de capacités d’interconnexions, elle n’utiliserait pas ses centrales au coût marginal le plus élevé mais importerait davantage lorsque ses voisins ont beaucoup d’électricité disponible à prix faible.

    Lorsque les prix sont identiques pour plusieurs pays, c’est que les besoins d’échange restent en deçà des capacités d’échange (lignes électriques).

    C’est le mouvement de bascule entre le prix du charbon et celui du gaz (aussi celui du fioul), complété par les variations du prix du carbone, qui détermine quelle électricité a le coût marginal le plus élevé.

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    • Ce que l’on peut voir dur eco2mix à la rubrique « Echanges commerciaux aux frontieres » .
      Les imports d’Angleterre et d’Espagne sont constants, à la limite de la capacité d’échange, seul la part d’importation venant de Suisse (petitement) et surtout d’Allemagne, avec laquelle les capacité d’échange sont plus importantes, varie dans la journée (aujourd’hui de 2402 MW à 5333 MW)

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    • Oui et in lu également le Luxembourg…. Mais tout ça pour laisser entendre que cette importation ne vient pas d’Allemagne ? Mais peut être surtout de la Belgique et du Luxembourg et donc, pas de l’Allemagne….? Décidément l’idée que l’Allemagne pourrait être notre sauveur vous terrorise Cochelin…..
      Vous avez si mauvaise conscience que cela de la dénigrer a tous propos.?

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  • Où avez-vous vu que je dénigrais l’Allemagne ? Seulement une constatation de la situation problématique de sa transition énergétique, partagée aussi par de nombreux Allemands : https://www.n-tv.de/politik/Kretschmer-sieht-Energiewende-misslungen-article23499433.html
    Vous constatez vous-même que nous n’avons pas que l’Allemagne comme fournisseur d’électricité et que ces importations ne représentent qu’une petite partie de la production par lignite et gaz nécessaire à ce pays.

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    • Vous êtes tellement imprénié du besoin de critiqué l’Allemagne que vous ne vous en rendez même plus compte…. ce message par lequel vous vous en défendez n’est lui même qu’un réquisitoire sur la stratégie allemanfr de l’energiewende. Pas un mot pour dire qu’ils gardent le cap malgré l’adversité, covid (qui sert toujours à expliquer que le nombre de réacteurs nucléaires en panne ne fait qu’augmenter depuis le covid-19 ….en 2022) le reste du monde a rétabli ses maintenance depuis longtemps, pour autant qu’elles aient été perturbées car rien ne transpire des autres pays nucléarisés, et la guerre en Ukraine qui n’est pour eux qu’un motif à mettre les bouchées doubles dans le renouvelable.
      Pour preuve que les allemands pensent comme vous vous sortez un article de ce Kretschmer qui a vos yeux représente le sentiment dominant en Allemagne ! Vous ne vous sentez pas ridicule ? On trouvera toujours un allemand pour critiquer son gouvernement, la majorité de son pays ! Et vous appelez ça des preuves…. on voit bien que vous ne savez vraiment pas ce qu’est une preuve, et même une simple présomption favorable ou défavorable……. l’opinion d’un homme ! Quel misere de voir qu’il existe des gens comme vous Cochelin !

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  • Ahurissante réponse de Rochain à court d’arguments et en déformant tous mes propos. Je n’ai même pas utilisé de terme de « preuves ». Seulement le terme de « partagée » et, là, on en trouve des quantités (de personnes) pour douter du bien-fondé de leur « energiewende ». Mais cela ne m’enpêche pas d’aimer ce pays, ainsi que sa culture et sa langue. Pas de haine comme vous l’écriviez ailleurs. Encore un propos inventé.

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    • Arretez vos divagations Cochelin, vous voulez que je reconnaisse que vous êtes un fervent partisan de la transition écologique vers le renouvelable et que l’Alleamgne fait bien ce qu’elle peut fairre en ce sens en raison de sa situation géographique et des avantages et inconvénients que cela implique ?
      Si ça vous fait plaisir, je le reconnaitrai volontiers si vous envoyez bien des messages en ce sens et non en sens inverse !
      Poit Barre terminé sur le sujet, il y a d’autres choses à discuter sur le sujet que la perception que vous en avez, notamment à travers la façon de le traiter par l’Allemagne.

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  • Je n’ai jamais rejeté la transition vers le renouvelable mais seulement l’abandon prématuré du parc nucléaire qui laisse une grande place aux énergies fossiles (charbon et gaz) pour une fourniture de chaleur plutôt qu’une conversion des usages à l’électricité.

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  • Je n’ai jamais contesté pas cette réalité que vous décrivez. Mais la non-fermeture du parc nucléaire aurait permis de moins consommer de gaz et de charbon. D’ailleurs, la consommation de charbon a bien augmenté en 2012 et 2013 lors du début de fermeture de tranches nucléaires. Un programme de transition qui aura coûté aussi très cher. Et bien des problèmes sont encore à venir car de nombreux besoins en électricité ont basculé depuis sur de l’utilisation de chaleur : https://www.focus.de/finanzen/news/forderung-des-finanzministers-mit-seiner-neuesten-forderung-wuerde-sich-lindner-den-strom-im-eigenen-buero-abstellen_id_127581722.html Dans le domaine domestique et en prévision de hausses massives du prix du gaz, c’est actuellement la ruée vers les radiateurs électriques, et vers les briques de tourbe pour le combustible à brûler.

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    • Et voilà et ça revient et entre 14h45 et 15h 22 le 7 octobre 2013…. N’y a t’il pas eu une légère reprise du charbon ?
      Vous êtes plus qu agaçant Cochelin avec vos turpitudes de dénigrement !

      Répondre
      • Quelle mauvaise foi ! et je pense que Rochain ne connait pas bien la définition de dénigrement. Rien dans mes propos n’a à voir avec ce mot. Je ne poste que des faits établis par des instituts sérieux que Rochain ne prend même pas le temps de consulter. Mais cela ne lui plaît pas et rejette la faute sur ses interlocuteurs.

        Répondre
        • Cochelin vous nous fatiguez avec vos rabzchages. Tant que la France aura besoin de l’électricité allemande arrêtez de critiquer leur politique et faite vous tout petit dans un coin sombre.
          Je ne vous lis plus. Revenez quand le nucléaire français sauvera l’Allemagne du blackout.

          Répondre
    • Rappel :
      « Utiliser du gaz était plus coûteux que d’utiliser du charbon pour produire de l’électricité entre 2012 et 2015. C’est la raison pour laquelle l’Allemagne a augmenté l’utilisation du charbon en 2012 et diminué celle du gaz. Cela SANS aucun rapport avec l’arrêt de réacteurs nucléaires dont la moitié étaient déjà EN PANNE.

      Tous les pays européens ont fait de même à l’époque (plus de charbon, moins de gaz). Entre 2011 et 2012, la production d’électricité au charbon a augmenté de 32 % (de 108 à 143 TWh : +35) en Grande-Bretagne et celle au gaz a diminué de 32 % (de 146 à 100 TWh : -46). »
      Voir au 1er août.

      Répondre
  • Non. En Allemagne, en 2011 2012 et 2013 la production nucléaire tournait autour de 100 TWh ( 108 en 2011, 100 en 2012 et 97 en 2013), le charbon est reparti à la hausse en 2012 et les exports nets de même.

    Répondre
  • Pour le années 2010 – 2011 – 2012 – 2013 – 2014, la production d’électricité en Allemagne a été (Energiebilanzen) :
    – Nucléaire : 140,8 -108,0 – 99,5 – 97,3 – 97,1 TWh

    – Charbon + lignite : 262,9 – 262,5 – 277,1 – 288,2 – 274,4 TWh
    – Gaz + pétrole : 97,4 – 92,7 – 83,4 – 74,0 – 66,1 TWh

    – Tous fossiles : 360,3 – 355,2 – 360,5 – 362,2 – 340,5 TWh
    – Nucléaire + fossiles : 500,9 – 463,2 – 460,0 – 459,5 – 437,6 TWh

    – Énergies renouvelables : 105,2 – 124,0 – 143,4 – 151,9 – 161,0 TWh

    En particulier, on voit bien que la production à base de charbon + lignite n’a pas augmenté entre 2010 et 2011, malgré une baisse de 32,8 TWh de la production nucléaire.

    Simplement, les exportations ont un peu baissé en 2011, le solde exportateur restant positif sur l’année entière, au global et vis-à-vis de la France en particulier.

    Répondre
    • Et on voit surtout que ce qui les a remplacé (Nuk+Charbon) c’est le renouvelable.
      Et que ce renouvelable accompagné de façon INDISPENSABLE par le gaz selon certains nucléodogmatiques a su se passer de son compagnon INDISPENSABLE pour les périodes SANS VENT et SANS SOLEIL toutes aussi inexistantes que la matiere grise dans le crane de ces nucléodogmaiques.

      Répondre
    • C’est bien ce que j’annonçais plus haut. Le charbon a bien augmenté en 2012 et 2013. La consommation d’électricité a baissé à partir de 2011 et de nombreux usages se sont orientés sur la production de chaleur à partir d’énergies fossiles à partir de cette date. Depuis 2011, les exports nets sont repartis à la hausse avec le développement des renouvelables intermittentes en 2012. 6,3 TWh en 2011. 23,1 en 2012. 33,8 en 2013. Depuis quelques années (2018) , la production totale et la consommation d’électricité sont en baisse et les exports nets de même. Le coût de cette transition tourne tout de même autour de 550 milliards d’euros. Et la suite ? https://www.transitionsenergies.com/finalement-lallemagne-pourrait-ne-pas-mettre-a-larret-ses-trois-derniers-reacteurs-nucleaires/

      Répondre
  • Contrairement aux manipulations mensongères habituelles des adorateurs du nucléaire, on voit bien avec les séries statistiques sur plusieurs années depuis 2010 que :

    – le charbon + lignite n’a pas remplacé le nucléaire puisque l’usage du gaz a diminué lors de l’augmentation temporaire de l’usage du charbon (question de prix matière + CO2)

    – la production nucléaire + fossiles a diminué de 63,3 TWh (12,6 %) entre 2010 et 2014, alors que la production renouvelable a augmenté de 55,8 TWh (53,0 %) sur la même période.

    Répondre
  • Comme partout en Europe et particulièrement en Grande-Bretagne, l’utilisation du charbon pour produire de l’électricité a augmenté en Allemagne alors que l’utilisation du gaz naturel a diminué.

    Phénomène cyclique bien connu : le charbon ou le gaz ont la préférence des producteurs, selon le coût des combustibles et le coût du carbone sur le marché des émissions.

    Cela n’a aucun rapport avec l’arrêt de huit réacteurs en Allemagne, dont deux étaient à l’arrêt depuis 2008. La production des six autre étant très limitée au cours de années 2007-2010.

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  • Par ailleurs, la loi de sortie du nucléaire date de février 2002 (et pas de 2011), après celle d’avril 2000 sur les renouvelables.

    En septembre 2010, le gouvernement conservateur avait bien essayé de repousser à 2036 la sortie du nucléaire, prévue à 2022 par la loi de 2002 (résultant d’un consensus avec les industriels).

    Ce changement n’a jamais été ratifié par le Bundesrat et après la catastrophe de Fukushima, la loi de 2002 a repris son cours, avec l’arrêt des huit plus vieux réacteurs, déjà arrêtés ou faiblement productifs.

    De son côté, la loi sur les énergies renouvelables a vu ses objectifs réalisés avec des années d’avance : ceux pour 2010 atteints en 2007 et ceux pour 2020 atteints en 2011.

    Une révision plus ambitieuse de la loi en 2011 prévoyait d’atteindre 35 % d’électricité renouvelable en 2020. Le résultat a pratiquement été atteint en 2018 (34,7 %), puis dépassé : 39,6 % en 2019, puis 43,6 % en 2020 et 40,5 % en 2021.

    Répondre
  • Pour la houille, les achats de l’UE à la Russie sont ainsi passés de huit millions de tonnes en 1990 (7% des importations) à 43 millions en 2020 (54%).
    Face à la chute des livraisons de gaz russe et au risque de pénurie, plusieurs pays (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Italie) ont annoncé ces derniers mois un recours accru aux centrales électriques au charbon.
    Sur les cinq premiers mois de 2022, l’électricité produite à partir de charbon en Allemagne a bondi de 20%, selon le cabinet Rystad.
    Tout ceci malgré la croissance annoncée des productions annuelles des fabuleuses ENR INTERMITTENTES, chercher l’erreur !

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