Fiscalité du gazole: les transporteurs routiers se tournent vers le Parlement

Les organisations professionnelles du transport routier, dont la proposition alternative à la hausse de la fiscalité sur le gazole n’a pas convaincu mercredi le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Djebbari, ont annoncé jeudi qu’elles allaient désormais solliciter les parlementaires d’ici le vote du projet de loi de finances.

« Le constat est sans appel: le gouvernement demeure sourd aux attentes du secteur », déplorent-elles dans un communiqué commun. « C’est maintenant vers les parlementaires que vont se tourner les professionnels avec, pour date butoir, le vote du projet de loi de finances en première lecture le 19 novembre prochain ».

« En cas d’échec, elles décideront avec leurs représentations régionales des modalités d’expression de la colère de la profession », préviennent encore la FNTR, OTRE, TLF, ainsi que l’Unostra et la Chambre syndicale du déménagement, tous signataires du texte.

La réunion de mercredi avec les représentants de l’Etat avait pour objectif « d’apporter une réponse concrète à la contre-proposition du secteur pour se substituer à la baisse de deux centimes de la rétrocession sur le gazole professionnel ».

Les patrons du transport routier avaient déjà été reçus le 19 septembre au ministère de la Transition écologique et avaient indiqué qu’ils formuleraient une proposition alternative à la hausse de 2 centimes d’euros par litre de gazole, la mesure qui est envisagée par le gouvernement et porterait atteinte à leur compétitivité selon elles.

« Le projet de loi de finances 2020 (PLF 2020) alourdira nécessairement la fiscalité des entreprises du secteur du transport et de la logistique », poursuivent les organisations dans leur communiqué. « Les professionnels ont décidé de faire appel à la responsabilité des parlementaires en portant, en lieu et place de l’article 19, un amendement alternatif sur une éco-contribution obligatoire ».

Selon l’Etat, cette augmentation de fiscalité représenterait 140 millions d’euros en année pleine. Son produit doit être affecté à l’Agence de financement des infrastructures de France (AFITF).
Le transport routier revendique 600.000 emplois et 40.000 entreprises en France qui représentent selon eux « seulement 5,7% des émissions de CO2 (…) et 1,7% des émissions de particules fines ».

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