Feu vert des actionnaires au retrait de la Bourse de Siemens Gamesa
Les actionnaires de Siemens Gamesa, groupe germano-espagnol spécialisé dans l’éolien, ont approuvé mercredi le retrait de la Bourse de la société, souhaité par sa maison-mère Siemens Energy suite à son OPA conclue en décembre.
Les actionnaires du groupe, réunis en Assemblée générale extraordinaire à Bilbao (nord de l’Espagne), « ont approuvé à 98,43% le retrait de la Bourse de la société », a indiqué Siemens Gamesa dans un communiqué transmis au gendarme boursier espagnol (CNMV).
« Le retrait de la cote de Siemens Gamesa » est désormais soumis « au feu vert de la CNMV » et à la finalisation d’une dernière étape de l’opération de rachat, a ajouté le groupe.
Siemens Energy, qui détenait auparavant 67% de Siemens Gamesa, a lancé à l’automne une offre de rachat sur le solde du capital de sa filiale qu’il ne détenait pas encore pour simplifier la structure d’actionnariat de cette société et la retirer de la Bourse.
Cette opération, menée dans le cadre d’un vaste plan stratégique baptisé Mistral, lui a permis d’élever à 93% sa participation dans sa filiale, cotée à la Bourse de Madrid depuis 22 ans et en grande difficulté depuis plusieurs années.
Les 7% d’actionnaires minoritaires n’ayant pas apporté leurs titres à l’offre, qui a pris fin officiellement le 19 décembre, pourront le faire au prix de 18,05 euros par action retenu pour l’OPA, jusqu’au 7 février.
Siemens Gamesa, issu de la fusion en 2017 de l’espagnol Gamesa et de la division énergie éolienne de Siemens, est confronté depuis des années à de fortes difficultés liées à l’envolée des cours des matières premières et à une concurrence accrue d’acteurs à bas prix, notamment chinois.
Ses pertes ont atteint un niveau record de près d’un milliard d’euros sur son exercice 2021-2022.
Dans ce contexte, le groupe germano-espagnol avait annoncé en septembre la suppression de 2.900 postes dans le monde, soit près de 11% de ses effectifs. Ces suppressions de postes toucheront en particulier le Danemark (800 emplois supprimés), l’Espagne (475) et l’Allemagne (300).
COMMENTAIRES
C’est marrant de mettre un « Feu vert » dans le titre alors qu’une des entreprises « étendard » des soit-disant énergies vertes est complètement dans le « Rouge »…
La pensée « verte » rend t’elle Daltonien !???
Bien possible vu les cohortes de Nouvelles dans le Rouge dans le secteur des ENRi en Europe…