Les énergies renouvelables plus compétitives face au pétrole et au gaz, selon un rapport

Les énergies renouvelables, dont le coût baisse régulièrement, deviennent de plus en plus compétitives face aux énergies fossiles avec la flambée des prix du gaz et du pétrole, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA) publié mercredi.

« Aujourd’hui, les énergies renouvelables sont sans conteste la forme d’énergie la moins chère », assure Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA, dans un communiqué.

« Les énergies renouvelables permettent aux économies de s’affranchir de la volatilité des prix et des importations de combustibles fossiles, réduisent les coûts énergétiques et renforcent la résilience du marché, et ce d’autant plus si la crise énergétique actuelle se poursuit », déclare-t-il encore.

Selon l’IRENA, le coût de production des énergies renouvelables a encore baissé: en 2021, le coût de l’électricité produite par éoliennes a perdu 15%, 13% pour les éoliennes en mer et celui du photovoltaïque a baissé de 13%, par rapport à 2020.

En revanche, le prix des énergies fossiles augmente, en particulier depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie étant un important producteur d’hydrocarbures. Les cours du pétrole ont pris environ 32% depuis le début de l’année et celui du gaz naturel européen a été multiplié par 2,5.

« L’exemple européen montre que les coûts du combustible et du CO2 pour les centrales à gaz existantes pourraient être en moyenne quatre à six fois plus élevés en 2022 que le coût du cycle de vie des nouvelles installations solaires photovoltaïques et éoliennes terrestres mises en service en 2021 », indique l’organisation.

Dans ce contexte de flambée du prix des énergies fossiles, « l’énergie renouvelable installée en 2021 permettra d’économiser environ 55 milliards de dollars sur les coûts mondiaux de production d’énergie en 2022 », estime l’IRENA.

À quelques mois de la COP27 en Égypte, le directeur général de l’IRENA rappelle également que les énergies renouvelables sont pour les Etats « un moyen abordable de se rapprocher de l’objectif zéro émission nette et de convertir leurs promesses climatiques en actions concrètes ».

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estimait dans un rapport publié en mai 2021 qu’il fallait abandonner dès maintenant les projets d’exploration pétrolière ou gazière pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Mais qui est IRENA ,
    International Renewable Energy Agency (IRENA)
    Opinion un peu orientée et partisane, donc.
    En ce qui concerne les énergies intermittentes (pour l’essentiel éolien et solaire), la nécessité de garantir la continuité du service sur notre réseau électrique impose de doubler ces installations par des centrales pilotables, comme notre centrale à gaz de Landivisiau, toute neuve.
    Ceci dit, comme le développement des 50 réacteurs nucléaires dont nous aurions besoin n’a pas été lancé en temps utile, nous allons être obligé, pour au moins 20 ans, de construire un parc de centrales classiques à gaz assistées, lorsque les conditions météo sont favorables, par des éoliennes et même du solaire.
    Triste.

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  • Bonjour,
    Oui Hervé,
    Je dirais même que nous avons des énergies pilotables pour satisfaire les besoins de production d’énergie électrique. DONC, tout investissement en production d’énergie intermittente (EnRi) est un investissement en double. Comment peut on affirmer que les EnRi sont compétitives alors qu’elles sont inutiles lorsqu’il n’y a pas de vent ou de soleil !

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  • Pour contrer le gargarisme écolo de Francesco La Camera qui est juge et partie
    Et pour être réactif quelques propositions pour EDF :
    Mettre en place des contre-pouvoirs, renforcer au capital d’EDF la présence d’actionnaires industriels et financiers, puissants et capables d’influer sur les décisions de l’Etat
    Placer un dirigeant étranger capable de penser et d’agir « hors de la boite »
    Abandon des tarifs préférentiels de vente d’électricité par EDF à ses concurrents.
    Concentrer EDF et ses financements sur ses vrais défis, sortir EDF de ses filiales éoliennes et solaires hors d’Europe.

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  • Le document de l’IRENA indique les coûts constatés dans de nombreux pays pour la production d’énergie selon différentes filières. Les données sont vérifiables.

    Mais ce qu’annonce l’agence du nucléaire pour de nouveaux réacteurs en Europe ou aux États-Unis (données vérifiables), est très loin de la réalité.

    Cette agence annonçait un coût de construction « overnight » de 4.000 $/kWe et de 5.130 $/kWe avec des frais financiers moyens, pour l’EPR. Les coûts annoncés étaient du même ordre pour les AP1000 construits à Vogtle aux États-Unis. Le coût complet de production était annoncé à 71 $/MWh pour EU et US (et 66 $/MWh pour Chine et Inde : surprise).

    Au taux de change de l’époque, cela faisait un coût de construction de 5,4 G€ (milliards d’euros) pour l’EPR et un coût de production de 60 €/MWh. Coûts similaires pour l’AP1000 aux US.

    Dans la vraie vie, le coût de construction de l’EPR de Flamanville était de 12,9 G€ aux dernières nouvelles (qui datent déjà) et son coût de production de 120 €/MWh.

    Pour les EPR britanniques d’Hinkley Point, le tarif d’achat actualisé était déjà de 115 £/MWh, équivalent à 135 €/MWh, en 2021.

    Coûts réels bien supérieurs à ceux des annonces de l’industrie nucléaire.

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  • Le coût de construction en question (12,9 G€) est le coût « overnight », sans les frais financiers, pour comparer la partie construction en elle-même.

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  • Comme toujours les coûts annoncés n’intègrent pas les coûts du réseau nécessaire à la gestion des EnRi comprenant une adaptation du réseau de transport et de distribution (foisonnement des lieux de production), ,d’important stockages d’électricité (STEP, batteries..) et des moyens de substitution important pour se substituer aux EnRi quand le stockage ne suffit plus (turbines à gaz pour l’essentiel). Tous ces coûts cachés par l’IRENA (on comprend pourquoi) font qu’en réalité le coût final de l’électricité payé par le consommateur sera bien supérieur aux seuls coûts de production des EnRi: on frise le mensonge ou la tromperie. Le prix de l’électricité allemande est 70 à 80 % plus cher qu’en France mais bientôt avec les EnRi massivement subventionnées nous les rattraperons… et là les GJ ne seront plus d’accord!

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    • D’accord avec vous, mais il faut tout de même rappeler aussi la baisse du coût des ENRv lors de ces 20 dernières années, mise à part la remontée lors de ces 2 dernières.
      Le fait que l’électricité allemande soit plus chère pour les particuliers est grandement lié aux subventions accordées alors que les ENRv (hors moyens d’intégration) étaient encore très chères.

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      • Je ne crois pas un instant que la part de taxe dans le prix public de l’électricité allemande soit majoritairement du au subvention sur l’achat de cette électricité quand q’d’unnzutre cité il faut indemniser des propriétaires de mines et de centrales à charbon ainsi que renflouer la caisse de retraite du secteur minier.
        Si l’essentiel de la taxe devait être une subvention d’achat de l’électricité ENR cette subvention représenterait plusieurs fois le coût de production alors qu’en France ces subventions n’en sont qu’une fraction ! C’est simplement incohérent.

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    • L’électricité allemande est d’un coût de production bien inférieure à la française comme en témoigne chaque jour le prix spot disponible sur eco2mix ainsi que les rapports statistiques de la commission européenne.
      Mais Victor ignore qu’il compare surtout des taxes qui servent à payer les indemnités de fermeture anticipées des mines et des centrales à charbon a leur propriétaires respectifs ainsi qu’à renflouer la caisse de retraite du secteur minier ou 6 retraités pèsent maintient sur les épaules d’un actif.

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    • @ Victor
      Je suis bien d’accord avec vs sur les coûts réseaux et flexibilité engendrés par le « tout » renouvelable sans garantie de son efficacité technique réelle.
      Il suffit d’analyser ds le rapport RTE ( 625 pages) de fin 2021 le scénario M0 100% renouvelable ci après montants des investissements en milliards d’€ à l’horizon 2050 repris en page 496
      ENR intermittentes………………..: 444 Md€
      Réseaux……………………………: 352 Md€
      Flexibilité (avec Cgaz et batteries) : 132 Md€
      Donc la formule est démontrée qui dit qu’1 € investi ds les intermittents nécessite plus d’1 € investi pour les secourir par un bout ou par ailleurs.
      Au jour d’aujourd’hui, malgré les sommes colossales prévues d’être dépensées pour les réseaux et l’intercommunication, la stabilité de la tension et de la fréquence des réseaux sont loin d’être garanties à l’horizon 2050 !

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  • Nous verrons bien la vérité des prix dans quelques années (<10ans) mais je ne pense pas du tout que vos explications suffisent à expliquer que les coûts complémentaires à la production des EnRi pour assurer la sécurité d'un réseau électrique européen seront toujours une part importante (quel pourcentage?) du coût final et que la baisse du prix des EnRi finira par se stabiliser et peut-être même par remonter lorsque les matériaux pour les construire se raréfieront nécessairement.
    Si IRENA a raison, tant mieux, car nous réussirons une transition électrique / énergétique souhaitable mais je ne mettrais pas toutes mes économies sur ce pari…

    Répondre
    • Il n’est pas nécessaire d’attendre quelques années, les instances officielles qui ont toutes les données pour faire cette séparation dans ce qui constitue le prix l’ont fait pour les 27 pays européens et retranscrits dans les rapports qu’ils publient chaque année afin de les actualiser. Je vous joins le dernier en date montrant cette répartition en euros (celui de 2020) figure 3 page 9 : https://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/pdf-pt-vue/Rapport%20Union%20de%20l%27%C3%A9nergie%202020.pdf
      Sur celui de 2021 ils ont choisi de montrer la répartition en % mais c’est tout aussi édifiant. Je vous communiquerez son URL dans un autre message sinon il sera zappé par la censure sur ce site.
      Vous traduisez ensuite des opinions, ce que je n’ai pas, je n’ai que des chiffres que je compare. Vous faites l’hypothèse que le prix des métaux dont on a besoin pour construire les dispositifs de capture de l’énergie naturelle remonteront mais d’une part ils ne sont qu’une partie du coût de ces dispositifs et ils ont toujours augmenter comme tout le reste, et non parce qu’ils se raréfient, ils font tous partis de la moitié la plus abondante de la croute terrestre les augmentations que nous constatons en ce moment en dehors de l’augmentation générale sur tout jusqu’au prix du pot de moutarde ne sont dues qu’à une demande forte sur une offre qui ne réagit pas au quart de tour dans les moyens industriels à mettre en œuvre pour suivre la demande. Cela s’est toujours vu il y a 8 ans quand tout le monde se méfiait des VE je n’ai attendu qu’un mois ma nouvelle voiture PHEV, j’ai passé commande d’une VE il y a deux mois, je ne sais toujours pas quand je l’aurai. Les moyens de production de ces métaux comme le néodyme ou autre sont en mesure de répondre à une demande qui est restée faible longtemps jusqu’à très récemment mais cette demande explose et la Guerre d’Ukraine augmente le stress sur ces matières qui vont permettre aussi de se passer plus facilement du gaz. Il faut donc prospecter et trouver de nouveau filons puis les exploiter… cela met du temps, l’industrie est un pachyderme à réaction lente et le prix des ressources déjà disponibles en profite et monte.
      Les matériaux ne se raréfieront pas car d’une part ils sont abondants et d’autre part leur usage ne les consomme pas. Une masse de cuivre sous forme de bobinage d’alternateur reste la même masse de cuivre quel que soit l’âge de l’alternateur et ce dernier devenu obsolète le refondre en fait un nouveau lingot, généralement moins cher à produire qu’un lingot de même masse issu de l’extraction minière qu’il a fallu traiter à haute température et selon des procédés chimiques pour séparer les atomes de cuivre de ceux des matières avec lesquelles il était amalgamé sous forme de minerais multiples.
      A l’inverse, l’uranium est bon dernier dans la moitié des corps chimiques les moins abondants de la croute terrestre et de plus, on le transforme en chaleur tout en créant un atome de baryum et un atome de krypton pour chaque atome d’uranium fissionné. Il n’est donc plus réutilisable comme uranium. Et son prix ne peut donc effectivement augmenter jusqu’ç atteindre des niveaux qui seront insupportables. Et moi je ne mettrai pas un centime de mes économies dans une filière qui détruit ce qui lui est indispensable, en revanche je les ai bien réparties dans toutes les filières du renouvelables pour lesquelles une opportunité s’est présentée, car nous auront besoin de toutes et mes actes sont en accord avec mes idées.

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  • Votre démonstration n’est toujours pas plus convaincante surtout quand elle noie le poisson avec de grandes déclarations sur les métaux qui ne me convainquent absolument pas.
    Prenons le sable qui vous en conviendrez est abondant et pourtant il manque en très grande quantité pour continuer à bâtir les mégapoles du monde! Idem pour les matériaux de fabrication des batteries et bien d’autres produits …. mais le pompon vient de votre déclaration « Les matériaux ne se raréfieront pas car d’une part ils sont abondants et d’autre part leur usage ne les consomme pas. » : je laisse les lecteurs apprécier. C’est la plus grande découverte des temps, nous pouvons produire tout ce que l’on veut puisque ça ne consomme pas de métaux! Sauf bien sûr pour l’uranium, lui la malédiction des temps.
    Sans bien comprendre votre démonstration les graphiques sur la répartition du prix de l’électricité confirment bien que l’Allemagne pour subventionner ses EnRI et le backup nécessaire est le deuxième pays européens avec les plus hautes taxes, d’où le prix moyen de l’électricité : DE 280 € /Mwh- FR 180 €/Mwh.

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    • Puisque vous avez décidé de faire l’imbécile je vous laisse dns votre ignorance volontaire, oui en effet les membres du forum apprécieront. La valeur de nos arguments respectifs

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    • Le long, très long, trop long post de SR du 16 juil est imbitable et incohérent pour le moins, de plus il ne ne conforte pas l’argument des ENR intermittentes pas chères quand on leur adjoint toutes les béquilles dont elles ont besoin sans sécurité de leur efficacité et de leur résultat économique !
      Je conseille à SR d’écouter / de lire les paroles (voire de les méditer) de la chanson « Tu parles trop » qui lui vont comme gant, cette chanson était chantée à l’origine par les Chaussettes noires début des années 60 et les paroliers de la dite chanson étaient Florent Jacques, Emmanuel Vintrigner.

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      • Le vottrer Dubus est effetivement bien trop long pour ne rien dire si ce n’est me baver dessus comme d’habitude de parler de béquille pour le renouvelable, lesquelles sont bien mystérieuses alors que les béquilles du nucléaire dont 30 réacteurs sont en panne elles sont bien palpables avec l’importation massive d’électricité depuis l’étranger jusqu’à 8 GW aujourd’hui UN DIMANCHE et essentiellement depuis l’Alleamgne, ce chien ce galeux dontnous vient tout le mal !
        Vous trouviez mon message imbitable comme vous dites….. normal, car vous êtes bien incapable de comprendre les graphiques que je mettais en évidence et qui eux ne sont pas des opinions, mais des relevés réels des prix de production de l’électricité qui démolissent vos convictions selon lesquelles le nucléaire serait le moins cher… ! En effet incompréhensible pour vous, mais il se trouve être le plus cher et le moins fiable comme on le constate aujourd’hui même si vous choisissez de faire l’autruche. Ceux qui viennent s’informer ici ne s’y trompent pas et vos references aux chaussettes noirs en matiere de diversion ne les trompent pas .

        Répondre
  • Rien à faire vos neurones ne supportent pas l’argumentation contradictoire. Pourquoi imbécile?
    J’imagine la galère des personnes qui ont pu travailler avec un autoritaire aussi rigide, méprisant….

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    • Vous n’avez donné aucun argument simplement conteste la réalité vérifié sur le site officiel que je vous ai donné sur la foi de votre seul dogme.
      Vous avez décidé d’être idiot ! C’est votre affaire et oui j’avoue ne pas supporter l’idiotie volontaire.

      Répondre
  • L’Allemagne était en surproduction, aujourd’hui, en milieu de journée, comme souvent, le dimanche, mais pour le reste, ce sont des importations fossiles (sans la demande de la France, l’Espagne, le RU et l’Allemagne auraient brûlé moins de combustibles fossiles). Le nucléaire est descendu jusqu’à 20,6 GW en milieu de journée.
    Il semblerait qu’il y ait une recherche d’économie de combustible par peur d’en manquer ou/et de manque de place dans les centres de stockage.

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