Prenons le parti du climat, faisons le choix du gaz renouvelable (Tribune)

Tribune signée Pierre de Froidefond, co-président de France Biométhane, associé-fondateur et co-président de CVE (Changing Visions of Energy) et Alain Planchot, co-président de France Biométhane, président directeur général d’Evergaz.

Alors que l’étude tant attendue du gestionnaire national du Réseau de transport d’électricité (RTE) sur le futur énergétique français vient d’être publiée avec six scénarios visant la neutralité carbone en 2050 et que la COP26 à Glasgow se tient sur le thème de l’urgence climatique, les scientifiques sont unanimes : le compte n’y est toujours pas.

Les transitions énergétiques annoncées sont trop longues et incomplètes. Mais la neutralité carbone dans trente ans est encore atteignable, via une constante présente dans l’ensemble des scénarios de RTE : les énergies renouvelables. Parmi celles-ci, une énergie du quotidien, décarbonée et locale, au potentiel énorme mais encore trop méconnue : le biométhane. Une énergie disponible et stockable, qui pourrait être davantage mobilisée.

Force est de constater, après la publication de l »étude RTE et avec la nouvelle réunion des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP26 à Glasgow en Ecosse), qu »aucun pays signataire de l’accord conclu à Paris en 2015 ne respecte à ce jour ses engagements en termes de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre (GES).

Si les explications sont nombreuses, elles n’excusent en rien ce renoncement. Notre pays et l’Europe, sans doute par manque de volonté ou de vision collectives, n’ont pas fait suffisamment appel aux énergies renouvelables, et à la méthanisation en particulier, pour remplacer les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel) et décarboner notre économie. En tant que producteurs de biométhane, nous sommes convaincus que nous pouvons contribuer à ce que l’humanité sorte victorieuse de sa bataille pour préserver le climat de de la Terre.

En France, ne l’oublions pas, l’énergie est utilisée principalement sous une forme non-électrique. Le pétrole employé essentiellement par les transports représente 38 % de la consommation d’énergie finale, le gaz naturel 21 %, soit presque autant que l’électricité (26 %).

Les énergies renouvelables et les déchets pèsent un peu moins de 12 %. Pour faire grandir leur part dans le mix énergétique, nous devons à la fois réduire notre consommation d’énergies non renouvelables et développer les énergies renouvelables. Parmi ces dernières, la méthanisation est, selon nous, un moyen efficace et rapidement mobilisable pour répondre à cette ambition.

Une énergie du quotidien

La méthanisation produit du biométhane, un gaz généré à partir de déchets organiques, et climatiquement neutre, à même de remplacer efficacement les énergies fossiles dans de nombreux usages comme le transport des personnes et des marchandises (bus, camions, navires, véhicules légers fonctionnant au bioGNV), le chauffage, la cuisson et l’eau chaude sanitaire des habitations, ou encore pour couvrir des besoins spécifiques de l’industrie et de l’agriculture.

Le biométhane remplace le gaz naturel fossile sans nécessiter d’adaptation pour les équipements ou les usagers.

Produire du biométhane repose sur une technologie simple et éprouvée. La ressource est présente sur nos territoires : ce sont les matières organiques, qui représentent plusieurs centaines de millions de tonnes produites chaque année.

biométhane
biométhane

Elles proviennent par exemple des déchets alimentaires des cantines (écoles, hôpitaux, maisons de retraite), des biodéchets des ménages (épluchures, déchets de table), des déchets des industries agro-alimentaires, des invendus périssables des marchés et supermarchés ou encore de l’entretien des espaces verts (déchets de taille et tontes).

Elles sont également issues des résidus de récolte et des effluents des élevages. Ces déchets et résidus sont aujourd’hui mis en décharge ou incinérés, directement épandus dans les champs, parfois compostés, mais beaucoup plus rarement méthanisés pour en faire de l’énergie.

Produire du biométhane permet non seulement de valoriser des déchets mais aussi de disposer d’une énergie qui a l’avantage d’être pilotable et stockable. Avec l’essor des énergies renouvelables, cette flexibilité du biométhane est un atout pour assurer une décarbonation à moindre coût du mix énergétique.

Cette particularité le rend complémentaire voire indispensable au développement des autres énergies renouvelables et décarbonées. Enfin, la méthanisation est un moyen pour l’agriculture française de s’engager dans une transition agroécologique.

Un outil pour la transition agricole

La méthanisation permet de limiter le recours aux engrais de synthèse dont on sait que leur production nécessite de grandes quantités d’énergie fossile. Elle permet de restituer aux sols de la matière organique, c’est-à-dire du carbone, et les micro-éléments indispensables aux plantes que sont l’azote, le phosphore et le potassium.

Elle offre à notre agriculture, qui représente 19 % des émissions de GES de la France, la possibilité de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, notamment de méthane. Au-delà de l’enjeu climatique, la production de biométhane est une opportunité de créer des dizaines de milliers d’emplois nouveaux sur nos territoires.

L’ambition affichée par l’Union européenne de réduire de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à leur niveau de 1990 répond à cet enjeu climatique. Afin d’éviter que l’objectif encore une fois ne soit pas atteint, ne laissons pas de côté cette fois l’atout que représente la méthanisation pour la production de gaz renouvelable.

France Biométhane, qui regroupe des professionnels de la méthanisation, s’inscrit dans cette trajectoire qui voit la France produire sur son territoire de manière sûre et respectueuse de l’environnement 10 % de son gaz en 2030, et jusqu’à 100 % en 2050 dans le scénario étudié par RTE et l’ADEME (l’agence de la transition écologique).

Pour y parvenir, la société doit prendre conscience du formidable atout que constitue son gisement de matières organiques, stimuler la mobilisation de cette ressource et soutenir l’innovation technologique afin de la valoriser en gaz renouvelable.

Face à l’urgence climatique, nous n’avons pas d’autre choix.

 

commentaires

COMMENTAIRES

  • @Pierre de Froidefond, effectivement, le rapport de RTE va dans la bonne direction mais comme vous le dites fort justement , ça ne le fait toujours pas. Dans le même temps l’ADEME dit pis que pendre de la pyrogazéïfication, car elle y a dépensé beaucoup d’argent et fait des mauvais choix. Dans une sté privée, c’était la porte directe, mais dans le monde merveilleux de l’ADEME, ça passe sans problème, et au lieu de reconnaitre ses erreurs comme le ferait des personnes capables d’assumer leurs responsabilités, on jette le bébé avec l’eau du bain. Et bon sang qu’il y a de tres beaux bébés dans ce bain. Dés lors comment des gens comme ceux qui composent Edda-Energie (et nous ne sommes pas les seuls) les mêmes dont les efforts ont en son temps été remarqués par l’ADEME qui a la mémoire courte, peuvent-ils supporter un tel traitement sans hurler de rage ! Nous sommes au bord du précipice mais pas encore et bien décidés à nous faire entendre. Mais par pitié qu’on nous mette en face de ce que la France compte de plus « pointu » en ce domaine et ce n’est sûrement pas au sein de l’ADEME que nous allons trouver ces profils ou alors que de mauvaise volonté, ils sont bien cachés, et nous ferons la démonstration tres facile que nous avons sur étagère un process qui fait un excellent syngas « propre  » de pyroligneux et qui peut être consommé en l’état pour faire de la chaleur, de l’électricité, de la cogénération froid et chaud, du charbon de bois et moyennant adaptation du process ( 18 mois de travail et les moyens correspondants) peut faire du méthane ou de l’hydrogène, en consommant des déchets de biomasse ou des déchets urbains fraction sèche et solide. Et du côté des territoires, nous montrons la lune, et tout le monde regarde le doigt. Désespérant ! Origine de nos travaux, 1973 ! 50 années d’expérience ça ne suffirait pas ? Alors message à nos jeunes concurrents , ne perdez pas votre temps, quittez ce pays fermé, verrouillé à double tour, avant de vous épuiser pour rien ! C’est ce que nous aurions du faire nous-mêmes , mais nous aimons trop notre pays pour en avoir le courage !

    Répondre
  • Bien sûr que nous aurons besoin du biogaz, c’est le sauveur de la variabilité, de l’intermittence comme disent les incompétents. Car quelle que soit la compensation réciproque que peuvent s’apporter mutuellement les sources majeurs d’énergies à puissances variables que sont éolien et solaires direct, quel que soit le foisonnement de chacune d’elles, il y aura toujours des faiblesses de production par rapport au besoin, locales ou générales sur le territoire, qu’il faudra compenser par les réserves de renouvelables pilotables que sont l’hydraulique déjà indispensable au nucléaire trop rigide, la bioénergie sous de multiples formes et procédés de production (la plus riche, la plus puissante, et la plus variée des ressources pilotables renouvelable), la géothermie, et les énergies marines en devenir….. toutes remisant la notion de stockage, supposé indispensable, au rang des accessoires, éventuellement alternatifs aux pilotables cités précédemment, et dans des cas d’extrême besoin et surtout marginaux. Le stockage sur batterie, le seul ayant une indispensabilité évidente, se solde à la régulation locale de la production de site éoliens ou solaire pour lisser la production affectée par des évènements météorologiques ponctuels et n’affectant que le site de production.

    Répondre
    • I approve and sign ! message plein de bon sens et de sagesse ce qui prouve s’il en était besoi, que si Rochain a un mauvais caractère (moi aussi), ce n’est pas un imbécile (moi non plus). Donc si on cherche en commun ce qui nous rapproche et pas ce qui nous sépare, il est impossible de passer une feuille de papier de cigarette entre nous. Il suffit, comme pour moi-même, de le mettre dans les meilleures conditions, un peu comme pour tout ceux qui ont un peu de caractère.
      Attention quand même à la dérive productiviste que les derniers changements de rémunération du biogaz risque d’encourager. En diminuant la rémunération, on incite à récupérer le manque à gagner en faisant des installations de taille surdimensionnée, moins résiliente en cas d’évènement climatique extrême (j’ai vaguement entendu dire que ça allait devenir de plus en plus fréquent, moi je ne sais pas je ne lis rien du tout sauf des bandes dessinées) et génératrices d’effets négatifs, et en particulier de mettre plus de camions (pour le moment toujours bien contraires à la limitation du réchauffement climatique) pour transporter de la merde (ce n’est ni grossier ni péjoratif, c’est juste la réalité) en brulant un combustible rare, cher et polluant. Voilà le constat qui se dévoile derrière certaines mesures qui sont prises par des amateurs. Y a t-il autre chose que des politiques au ministère de l’énergie ???? Pour ma part je persiste contre vents et marées (expression d’actualité) à penser que les petites cogénérations produisant localement chaleur et électricité sont bien adaptées à un futur angoissant , mais je ne suis pas un politique (néanmoins ça existe un politique honnête), je suis un homme honnête et totalement libre (il m’arrive de rencontrer d’autres personnes qui peuvent aussi se définir ainsi et nous passons généralement un très bon moment). Dans le cas contraire, c’est beaucoup plus tendu, et hélas, dans une société ou le mensonge est devenu une qualité, ça arrive assez régulièrement. J’en profite pour conseiller à tous d’aller voire le film « illusions perdues » un film à la fois jubilatoire, douloureux, et tres édifiant. La mi-19e siècle telle que décrite par Balzac – oui j’ai haussé mon niveau de jeu-ressemble terriblement à 2021 (en moins pire).

      Répondre
      • On est bien d’accord. Small is not only beautiful , it is secured and reassuring, soft, flexible, and reliable too…

        Ce qui exclu le nucléaire, synonyme de concentration de puissance, totalement anachronique en regard du besoin de puissance qui est aux antipodes de ce concept; il est centré on en a besoin atomisé et on invente une architecture de collecte encore plus centralisatrice circulant sur un fil qui impose ensuite d’inventer l’architecture inverse de distribution vers près de 40 millions d’utilisateurs de toutes petites puissances…… Une aberration pilotée depuis l’origine par un dogme : La puissance doit être la plus concentrée possible…. avec le modèle pervers de la botte de paille qui chauffe peu, de la buche de pin qui chauffe un peu plus, de celle de chêne qui chauffe plus encore, du morceau de charbon qui multiplie encore cette puissance énergétique, alors allons droit au « but » vers l’atome qui concentre le plus de puissance sous le plus petit volume….. et sans s’être aperçu que l’on avait dépassé la cible avec une mauvaise définition de ce qu’était le « but ». Le but n’était pas comme on le croyait, de concentrer le plus d’énergie possible sous le plus petit volume mais de produire lce qui correspond au besoin de chacun en étant le plus près possible de lui afin de devoir transporter le minimum de puissance. L’image qui en résulte est celle d’étoiles multiples dont l’extrémité des branches sont reliés à tous les centres des étoiles les plus voisines. Chaque centre d’étoile fournit chaque extrémité de ses branches mais chaque extrémité de branche est alimenté par plusieurs centres d’étoiles. Le dogme nucléaire a détruit la raison.

        Répondre
  • L’article se termine par « Face à l’urgence climatique, nous n’avons pas d’autre choix » !
    Quelle urgence climatique pour la France quand nous représentons 0.9% du CO² de la planète ceci grâce au nucléaire et à l’hydraulique.
    L’Allemagne a fait la bêtise d’arrêter son nucléaire en le remplaçant par du fossile (charbon+lignite) pilotable en back-up pour compenser sa pléthore d’ENR intermittentes. .
    Avec tout cela, cette dernière est à la rue avec son score de taux de CO² à 8%… Pour sauver la face (et son réseau de distribution élec en périodes anticycloniques hivernales) elle doit maintenant en urgence installer des centrales gaz (via la taxonomie) et s’approvisionner en gaz nat (via le gazoduc Northstream2) avec des retombée non négligeables que l’on connait sur son prix.
    Le biogaz fait partie des ENR pilotables mais il nécessite pour être opérationnel un complément importants de végétaux (tel que le maïs) qu’on appelle pudiquement CIVE. Elles viennent, quoi qu’on en dise) empiéter ds le domaine des cultures dites alimentaires (ce qui est un comble en soi).
    D’autre part , les promoteurs du biogaz et leur enfants seront dcd avant que ce dernier ne double le gaz nat au niveau conso.
    Le biogaz pour être injecter ds le réseau de façon massive devra être nettoyer (on l’oublie souvent).

    Répondre
  • C’est un peu énervant de voir toujours la promotion de solutions miracles par leurs différents vendeurs! La méthanisation est une bonne solution pour certains déchets, urbains en particulier, mais une catastrophe dans l’agriculture, Reporterre a consacré 3 numéros à ça. On attaque de plein fouet les objectifs de l’agroécologie! On rentabilise et pérennise le modèle d’élevage industriel concentrationnaire à base d’aliments soit importés, soja amazonien (!), soit monopolisant les terres et l’eau douce des nappes comme le maïs fourrage. En Allemagne des financiers ont investi dans des fermes-usine pour la rentabilité de la méthanisation! Du coup l’élevage vertueux et de qualité est un peu plus tué par les prix bas. En plus des déjections animales il faut du vert dans le méthaniseur, d’où les CIVE, cultures qui occupent les terres à la place de cultures nourricières. Enfin le digestat utilisé comme fertilisant contient moins de carbone pour le sol que le fumier traditionnel ou des plantes compostées puisqu’on a retiré le carbone du CH4. Dans plusieurs régions des scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme pour la pollution des nappes phréatiques par ce digestat qui est une soupe de bactéries inconnues et peut contenir des produits chimiques. Je ne parle pas des nuisances pour le voisinage ni des fuites de méthane (invisibles, plus léger que l’air). Comme d’habitude l’ADEME fait la promotion d’un truc et le subventionne jusqu’à ce que les effets pervers devenant trop criants elle n’édicte des règles restrictives mais pas trop, pour ne pas se renier: « pas trop de ceci ou cela, ne mettez pas tel truc dans les CIVE, etc. » A la fin, ce méthane une fois épuré, ce qui n’est pas gratuit, il faut prélever le CO2 en particulier, il va brûler en polluant tout autant que du méthane fossile! On me dit « oui mais le CO2 émis correspond à celui absorbé par les plantes dont on nourrit les vaches et les plantes des cive », et je dis: c’est un circuit plus court, plus sûr, plus écolo et sans dépense d’énergie de mettre le fumier dans les prairies où l’on fait paître, de cultiver de la nourriture à la place des CIVE, et que concernant les fourrages importés on se moque de moi! L’enfer est pavé de bonnes intentions, surtout à l’ADEME! Ma conclusion perso est qu’il est plus urgent d’éliminer l’élevage industriel que d’en faire du méthane, d’ailleurs on bouffe trop de viande!

    Répondre
    • C’est un peu énervant que des que l’on parle d’un moyen de produire de l’électricité roprement il est aussitôt attaqué pour mille raisons totalement ridicules montant des exagérations marginales comme étant la très grande majorité des cas manifestement sans aucune objectivité mais du oment que ça fait de l’ombre au nucléaire c’est forcément mauvais. Il est impossible de trouver plus réactionnaire

      Répondre
  • Quand quelques individus bien présents ici arrêteront-ils de raconter des balivernes et autres sornettes à propos de l’Allemagne ?

    De 2010 à 2019, non seulement l’Allemagne n’a pas utilisé des fossiles pour remplacer du nucléaire, mais les renouvelables ont permis de faire diminuer l’un et l’autre.

    La diminution de l’électricité fossile, avec 130 TWh de moins (36%) a d’ailleurs été plus importante que celle du nucléaire avec 77 TWh de moins.

    En 2010, la production nucléaire était de 141 TWh / 64 TWh en 2019.
    En 2010, la production fossile était de 361 TWh / 231 TWh en 2019.
    En 2010, la production renouvelable était de 105 TWh / 251 TWh en 2019.

    En 2010, la production à partir de gaz était de 89 TWh / 91 TWh en 2019. Pas grosse différence.

    Et en France ?
    En 2010, la production à partir de gaz était de 29,9 TWh / 38,6 TWh en 2019.
    C’est moins, mais ça a bien augmenté.

    Répondre
    • Mais enfin Marguerite, comparez le conenu carbone du kWh de chaque pays. Cessez de racontez des balivernes. Personne ne conteste les progrès réalisés en Allemagne, mais l’écart reste important et ne se réduit plus. L’Allemagne est repartie cette année vers les combustibles fossiles (pour la production d’électricité) et la baisse de son autonomie électrique alors que la France est partie pour faire l’inverse. https://allemagne-energies.com/bilans-energetiques/

      Répondre
      • Devant ce qui est pour lui inconcevable Cochelin se refugie systématiquement devant son instantané qui devient de moins en moins convainquant car d’instantané en instantané le CO2 de la France augmentera de plus en plus car nous avons de plus en plus recours au Gaz comme on le voit sur eco2mix, le nucléaire étant incapable d’assurer le suivi de charge alors que celui de l’Allemagne diminue d’années en années comme je l’ai déjà montré avec un graphique publié par le ministère de l’économie et de l’énergie allemand.
        Mais on ne change pas un dogmatique religieux

        Répondre
  • Complètement faux. Je me réfère aux données annuelles pour l’Allemagne et vous m’accusez d’afficher des données intantanées. C’est plutôt vous qui faites référence aux instantanés de ecomix.
    Je n’ai jamais affirmé, non plus, que le nucléaire était capable d’assurer fidèlement le suivi de charge. J’affirme seulement que la France affiche un contenu carbone infiniment plus bas que l’Allemagne et, cette année, il sera plus bas en France car le thermique est à la baisse et les exportations nettes à la hausse alors qu’en Allemagne, le contenu carbone est reparti à la hausse et les exportations nettes à la baisse.

    Répondre
commenter

Répondre à Jean Pierre Moulard Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

on en parle !
Partenaires
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective