Albioma: bénéfice net 2017 en hausse de 13%, objectifs dépassés

Le producteur français d’électricité Albioma, surtout présent outre-mer, a enregistré une augmentation de son bénéfice net de 13% en 2017, à 37,4 millions d’euros contre 30 à 35 millions visés, porté par la bonne performance de ses centrales.

Concernant l’excédent brut d’exploitation (Ebitda), il s’est établi à 138,3 millions d’euros (+5%), légèrement au-dessus de son objectif de 130 à 138 millions d’euros.

Enfin, le chiffre d’affaires a progressé de 10% à 403,2 millions d’euros.

Ces résultats s’expliquent par une meilleure performance des centrales du groupe par rapport à l’année dernière, déjà bonne.

La disponibilité des centrales thermiques en France s’est établie à 89,6% en 2017 contre 89,2% en 2016.

A l’Île Maurice, la disponibilité a même atteint 93,8% contre 93,4% l’année précédente.

La production d’électricité issue du solaire est, elle, restée « élevée », à 95 gigawattheure, « en dépit de conditions d’ensoleillement moins favorables ».

« Pour la première fois de notre histoire, nous dépassons le seuil des 50% d’énergie renouvelable dans notre mix », s’est parallèlement félicité le directeur général Frédéric Moyne, cité dans le communiqué.

Au Brésil, malgré des conditions météorologiques défavorables, les deux centrales biomasses ont vu leur production légèrement augmenter.

Les bénéfices dans ce pays ont en outre été soutenus « par un prix de vente moyen de l’énergie plus élevé qu’en 2016 ».

En 2017, Albioma a poursuivi ses investissements au Brésil en acquérant 60% d’une centrale de cogénération dans l’Etat de Goias (centre du Brésil). C’est le quatrième investissement en quatre ans du groupe au Brésil.

Concernant la coopération avec une distillerie de l’État de São Paulo, dont l’accord a été signé en 2016 pour un début d’exploitation de son installation de cogénération en 2021, le permis de raccordement a été obtenu en février 2017, « conformément au plan de marche », a souligné le communiqué.

Pour 2018, Albioma vise un bénéfice net de 37 à 42 millions d’euros et un Ebitda de 158 à 166 millions d’euros.

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  • Dabord sinformer avant de diffuser des informations erronées. Le cable de Guyacom est raccordé sur AmericasII et va au Brésil. Il sagit dun opérateur privé qui a été financé avec les fonds européens (P.O Amazonie géré par le Conseil régional de lépoque)- Cet opérateur est propriétaire privé dun réseau terrestre et pourrait être sollicité par les autres opérateurs pour sortir par le Brésil. La question est pourquoi ne lest il pas? La CTG ne peut intervenir quen cas de carence ou dabsence des opérateurs privés. Les procédures en vigueur, les études, les délais administratifs sont des délais quasi incompressibles en y ajoutant les contrariétés créées par Orange 2 ans cest pas mal.

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