Le FMI revoit à la hausse ses prévisions de croissance mondiale : quelles conséquences pour les marchés et les entreprises ? Décryptage par l’expert Avi Itzkovich

Dans sa mise à jour de juillet des Perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) a relevé ses prévisions de croissance économique mondiale à 3,0 % pour 2025 et 3,1 % pour 2026. Bien que modeste, cette révision à la hausse constitue un signal clair : l’économie mondiale se remet progressivement des chocs de ces dernières années. Cette prévision repose sur la stabilisation des marchés de l’énergie, l’assouplissement progressif des politiques monétaires dans les grandes économies, ainsi que sur la montée des investissements dans les technologies et les infrastructures.

L’expert financier international Avi Itzkovich souligne que cette révision est à la fois un signal adressé aux entreprises et aux gouvernements — mais qu’elle ne doit pas être interprétée comme un motif d’euphorie excessive : « Un taux de croissance de 3 % relève davantage d’une stabilisation que d’une véritable percée. Il ne faut pas oublier que les pressions inflationnistes et les tensions commerciales persistent. Une escalade pourrait rapidement anéantir ces attentes positives », met en garde Avi Itzkovich. Selon lui, la projection du FMI vise aussi à préserver la confiance des milieux d’affaires et à inciter les gouvernements à ne pas retirer trop tôt les dispositifs de soutien à l’investissement.

Un retour à la croissance : l’analyse d’Avi Itzkovich

Autre signal encourageant, selon Avi Itzkovich : la relative stabilité des marchés des matières premières, notamment le pétrole et le gaz, observée ces derniers mois. Cela permet aux entreprises d’établir des prévisions de coûts plus fiables et réduit le risque de flambées inflationnistes soudaines. Cependant, le FMI souligne que la reprise reste inégale : les économies avancées devraient croître à un rythme plus lent (autour de 1,6 à 1,8 % en 2025), tandis que les pays en développement représenteraient la majeure partie de la croissance mondiale — au-delà de 4 %.

Malgré ces signaux positifs, le FMI alerte sur plusieurs risques majeurs susceptibles de compromettre la reprise. Le principal : les conflits géopolitiques et les guerres commerciales. Si la trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine a permis de réduire légèrement les tensions, le différend n’est pas résolu, et une nouvelle vague de droits de douane pourrait à nouveau perturber les chaînes d’approvisionnement mondiales. « Les entreprises s’adaptent rapidement à un monde où les marchés deviennent plus fragmentés. Beaucoup bâtissent déjà des itinéraires alternatifs d’approvisionnement et ouvrent de nouveaux centres de production afin de limiter leur exposition au risque », explique Avi Itzkovich.

Autre facteur de vulnérabilité : le niveau élevé d’endettement public, notamment dans les pays dont les systèmes financiers sont fragiles. La hausse des taux directeurs aux États-Unis et dans l’Union européenne renchérit le coût du crédit, ce qui incite les investisseurs à une plus grande prudence. Le FMI insiste sur la nécessité, pour les États, de mener des politiques budgétaires plus équilibrées afin d’éviter les scénarios de défaut.

Avi Itzkovich ajoute qu’une nouvelle vague de défis se profile, notamment liée à la transition énergétique : « Le passage à une économie verte exige des investissements massifs. Les pays qui tardent à engager des réformes risquent de perdre en compétitivité. Mais pour ceux qui agissent vite, c’est une opportunité d’accéder à de nouveaux marchés et de créer des secteurs innovants dans leur économie », conclut-il.

Moteurs de croissance et perspectives : les prévisions d’Avi Itzkovich

Selon les prévisions du FMI relayées par Avi Itzkovich, l’économie mondiale est à l’aube d’une transformation structurelle. L’un des principaux moteurs identifiés est l’énergie verte : investissements dans les énergies renouvelables, développement des technologies de l’hydrogène, électromobilité et solutions numériques pour améliorer l’efficacité énergétique. « Nous voyons déjà de grandes entreprises réorienter leurs portefeuilles d’investissement vers des projets durables. Ce n’est pas du marketing — c’est un signal fort de notre époque, car les consommateurs comme les régulateurs attendent des engagements ESG concrets de la part des entreprises », souligne Avi Itzkovich.

Le FMI met également en avant le rôle central de l’Asie en tant que moteur de la croissance mondiale. Des pays comme l’Inde, l’Indonésie, le Vietnam ou les Philippines affichent des taux de croissance annuels supérieurs à 5 %, compensant ainsi la croissance plus lente de l’Union européenne et des États-Unis. En Europe, la croissance pourrait être portée par la numérisation, la modernisation des infrastructures et la transition énergétique. « L’UE a l’opportunité de transformer ses défis actuels en opportunités — à condition de bâtir un marché unifié de l’innovation et de soutenir la production à forte valeur ajoutée », estime Avi Itzkovich.

À moyen terme, le FMI prévoit une croissance modérée mais stable, autour de 3 % par an. Toutefois, il précise que ces niveaux ne seront atteints qu’à condition de maintenir une stabilité politique et de favoriser une coopération internationale active.

« L’économie mondiale reste vulnérable aux chocs. C’est pourquoi l’innovation, la diversification et le développement durable seront des axes essentiels au cours des cinq prochaines années », conclut Avi Itzkovich.

Les nouveaux défis de la mondialisation : régionalisation, fragmentation et alliances émergentes. Analyse d’Avi Itzkovich

Au-delà des indicateurs macroéconomiques, le FMI met également en lumière des mutations profondes qui redessinent l’architecture même de l’économie mondiale. Une des tendances dominantes est la régionalisation croissante : les entreprises réduisent leur dépendance aux chaînes d’approvisionnement mondiales pour privilégier des marchés plus proches et plus stables. Parmi les facteurs déclencheurs de ce changement : la pandémie, la guerre en Ukraine, les barrières commerciales et la montée des tensions géopolitiques entre grandes puissances.

« Nous passons d’un modèle mondialisé à un système de régions interconnectées. Ce n’est pas un repli sur soi, c’est une adaptation. Les multinationales optent pour des stratégies de sécurité : elles rapprochent la production du marché final, tout en tenant compte de la stabilité politique, de la logistique et des ressources énergétiques », explique Avi Itzkovich.

Il précise que les entreprises investissent non seulement dans des capacités de production physiques, mais aussi dans de nouvelles alliances commerciales, des infrastructures numériques, et la cybersécurité.

Le FMI insiste également sur l’importance croissante du Sud global — comprenant l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie du Sud-Est. Ces régions abritent des marchés de consommation émergents, une classe moyenne en expansion, ainsi que de nombreuses opportunités de projets d’infrastructure à grande échelle. Toutefois, leurs faiblesses institutionnelles et leur faible intégration dans le système financier mondial font peser le risque d’un développement inégal.

« Pour les investisseurs, il ne s’agit plus seulement de lire les chiffres — il faut savoir interpréter la carte géoéconomique. Ceux qui s’adaptent le plus vite aux nouveaux équilibres de pouvoir prendront l’avantage. L’enjeu actuel ne se limite plus aux profits : il concerne aussi la résilience à long terme, face aux évolutions réglementaires, aux risques climatiques et à l’instabilité politique », conclut Avi Itzkovich.

 

 

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