Sarkozy : "si je suis réélu président, on ne fermera pas Fessenheim"
« Ceux qui veulent fermer Fessenheim, c’est pour une petite combine politicienne. Ils ne sont pas venus le dire ici. Ils ne savent même pas qu’il y a des gens qui travaillent ici », avait déclaré aux ouvriers d’EDF, en février 2012, un Nicolas Sarkozy en pleine campagne présidentielle. Alors que mardi des employés de la centrale alsacienne et des pro-nucléaires ont manifesté pour réclamer la sauvegarde du site, l’ancien Président de la République s’est rendu jeudi après-midi dans le Haut-Rhin pour réaffirmer son opposition à la fermeture de la plus ancienne des centrales nucléaires françaises en activité.
Promesse de campagne du Président François Hollande, la fermeture annoncée de la centrale nucléaire continue de diviser les politiques. Cette semaine, Nicolas Sarkozy s’est rendu dans le Haut-Rhin pour apporter son soutien aux élus locaux et aux employés d’EDF dans leur combat pour le maintien de l’exploitation de la centrale de Fessenheim. Une visite qui intervient 48 heures après une manifestation organisée par des défenseurs de la centrale.
Toujours opposé à cette fermeture, le président de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) a accusé François Hollande d’instrumentaliser la fermeture de Fessenheim pour s’attirer les faveurs des écologistes. « Je n’ai pas l’intention de laisser sacrifier Fessenheim sur l’autel de la reconstitution de la majorité plurielle », a-t-il déclaré dans la salle de conférence où été notamment réunis les syndicats de la centrale alsacienne.
L’ancien président s’est notamment étonné de la décision de fermer cette unité de production alors que l’Autorité de Sûreté Nucléaire a pourtant « confirmé que cette centrale pouvait encore fonctionner au moins pendant dix ans ». Une fermeture qui coûterait« entre 5 milliards et 8 milliards », a affirmé le leader de l’opposition.
« Est-ce qu’on a vraiment cet argent en France (…) pour fermer une centrale nucléaire qui rapporte 400 millions d’euros par an », s’est interrogé M. Sarkozy, qui propose plutôt de consacrer une partie des bénéfices du site au développement des sources d’énergies renouvelables.
Alors que François Hollande a réaffirmé il y a quelques jours que la doyenne du parc nucléaire serait fermée « à l’horizon de la fin du quinquennat », M. Sarkozy s’est engagé à ce qu’on « ne touche pas à Fessenheim, quelle que soit la place où je serais dans deux ans ».
Crédit photo : UMP Photos
COMMENTAIRES
Nicolas Sarkozy est arrivé avec des biscuits. Le matin même, il a fait parvenir une lettre à tous les syndicats d’EDF et GDF, annonçant que le projet de loi sur le statut des entreprises, bloqué au Conseil d’Etat, serait remanié. «L’Etat ne descendra pas en dessous de 60 ou 66 % du capital», promet-il. Les 34 à 40 % restants seraient souscrits par les agents eux-mêmes, les collectivités locales et «vos clients, les Français», vend-il comme un bateleur. Il envisage même que l’Etat apporte de l’argent au capital, ce que la puissance publique n’a pas fait depuis vingt-deux ans. Pas d’irruption, donc, de grands groupes privés. «C’est le scénario de France Télécom, on voit ce que cela donne !» crie un spectateur. «Non. France Télécom, ce sont des centraux téléphoniques. EDF, c’est la filière nucléaire, la sûreté, la sécurité et le service public.»….c’était en 2004, à Chinon, Sarkozy étaitvenu renconteer les salariés, avant qu’il ne vende GDF à Suez….
sarkosy il vaut plus rien personne en veut c du nouveau qu on veut et pas du rechauffe c peut etre mieux d anticiper pour fermer une centrale que de la prendre en pleine tete
Non Merci.
Il avait pas promis qu’il reviendrait plus en politique celui là ?
Quelle énergie (d’avancer) !
Il y a quand même un couac : pourquoi affirme-t-il qu’il « consacrera une partie des bénéfices de Fessenheim pour développer des énergies renouvelables » ???
Car si on conserve le nucléaire, qui est propre (pas d’émission de GES) sûr (dixit l’ASN) et pas cher (dixit la Cour des Comptes), le solaire et l’éolien sont totalement superflus !! En construisant éoliennes et panneaux solaires et en subventionnant le courant produit, on appauvrit nos concitoyens avec une taxe CSPE (déjà de + 15% sur nos factures EDF !) et on ne gagne strictement rien !
Est-ce une façon de dire à (certains) écolos qui se sont déjà rendus compte de la stupidité de la politique énergétique actuelle qu’il ne verrait aucune objection à ce qu’ils votent pour lui plutôt que pour Hollande ou plutôt que le Mélanchon ?
La politique politicienne n’a jamais eu comme priorité l’intérêt général de la nation….
en fait , la centrale de fessenheim n’est pas obsolete ; ça fermeture eventuelle a fait partie des promesse de F.H lors des presidentielle de 2012 afin de recuperer les voix des ecolos ; maintenant c’est N.S qui promet la non-fermeture pour « faire plaisir aux alsaciens ; ce dernier a entierement raison quant au cout enjendre par la fermeture de deux reacteurs de 900 MW ; de plus les travaux de mise en conformite ont ete tres eleves et l’autorite de surete est favorable au maintien de l’exploitation , ce serait du gachis de la fermer » sans etre du parti de N.S »