pourquoi opinion nucleaire bascule - Le Monde de l'Energie

Pourquoi l’opinion sur le nucléaire a basculé

Une tribune signée Frédéric Moret, ingénieur des Mines et Docteur ès Sciences Physique, qui a contribué à plusieurs projets dans le domaine du nucléaire (turbine, REP, cycle du combustible, fusion…).

Avec le recul et l’accumulation des statistiques, l’irrationalité des décisions de moratoire, d’arrêt, voire de sortie du nucléaire apparaît : le nucléaire est l’une des sources d’énergie les plus sûres, avec l’un des taux de décès provoqués par quantité d’électricité produite les plus bas (0,03 par TWh, contre 31,72 pour la lignite, 24,62 pour le charbon, 18,43 pour le pétrole, 4,63 pour la biomasse énergie, 2,82 pour le gaz naturel, 1,3 pour l’hydro-électricité, 0,04 pour l’éolien et 0,02 pour le solaire).

Depuis 2020, l’opinion a brutalement et massivement basculé, comme le montre le rapport baromètre 2022 de la perception des risques et de la sécurité par les Français établi par l’IRSN.

Alors qu’en 1999, seuls 11% des Français étaient en accord avec la nécessité de continuer à construire des centrales nucléaires, et 64% contre, ils sont cette année 44% pour, et seulement 29% contre. Cette même enquête montre sur la même période un effondrement de la crédibilité des associations écologistes (de 64 à 35%) et une hausse à un niveau jamais atteint de la crédibilité des institutions (ASN, de 42 à 64%).

Ces tendances sont cohérentes avec les scores électoraux, puisqu’aux élections de 2022, une majorité de candidats prônait un développement du nucléaire, l’utilisait comme argument de campagne, et cela n’a pas été un repoussoir pour les électeurs qui les ont portés aux responsabilités.

Ces bouleversements ne sont pas propres à la France, puisque l’opinion a basculé dans la majorité des pays. Pour n’en citer que quelques-uns, 74% des Japonais sont maintenant en faveur d’un redémarrage des réacteurs nucléaires mis en veilleuse après Fukushima, 68% des Allemands sont en faveur de la prolongation des centrales nucléaires, les Sud-Coréens viennent d’élire un président dont le cœur du programme énergétique est le redémarrage, en cours, du nucléaire, et même la Californie, berceau du mouvement anti-nucléaire américain, souhaite maintenant prolonger au-delà de 2025 l’exploitation de sa dernière centrale.

Le basculement s’est fait en plusieurs temps.

D’abord, voici près de 30 ans que l’amplification médiatique et la lutte anti-nucléaire ont abouti à la mise en œuvre progressive de politiques de moratoire, de ralentissement, voire de sortie de cette énergie. Force est de constater pour les citoyens que le déploiement des solutions alternatives (solaire, éolien, biomasse, économies, …) promis depuis cette époque et largement mis en œuvre depuis n’a apporté aucune contribution clairement visible à la lutte contre le changement climatique.

En revanche, les prix de l’énergie ont augmenté, les exemples de contre-performance des mix à forte teneur en ENR se sont multipliés (Allemagne, Californie, Espagne, …), les dépendances géostratégiques aux hydrocarbures russe et aux équipements pour les renouvelables chinois entraînent dans le contexte de l’agression contre l’Ukraine un effondrement des bases de la prospérité occidentale. Enfin, l’information du public concernant le nucléaire s’est améliorée en particulier à travers la présence de plus en plus fréquente et légitime dans les médias d’intervenants portant un discours factuel, tel que ceux de la SFEN.

La renaissance du nucléaire est donc maintenant une réalité, portée par une majorité du public convaincu par l’expérience des 30 ans écoulés.

En Europe, plusieurs pays comme la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la République Tchèque ou encore la Pologne ont des projets très précis dont certains sont allés jusqu’au lancement de nouveaux réacteurs, comme la récente décision anglaise concernant les deux réacteurs EPR de Sizewell C.

Par ailleurs, l’Union Européenne inscrit le nucléaire dans sa taxonomie verte, et le Commissaire au Marché Intérieur Thierry Breton a souligné l’importance de cette énergie pour l’Union, en parlant d’un investissement total de 500 milliards d’euros d’ici à 2050.

commentaires

COMMENTAIRES

  • J’habite à côté de Penly, j’ai vu se construire la verrue sur ma plage et elle est in opérationnelle parce que bricolée par des équipes de rigolos. J’espère voir un jour les éoliennes au large de DIEPPE et du TREPORT mais ces arriérés de pêcheurs ne pensent qu’à eux et pas à leurs gosses. Ce monde va dans le mur, il le sait mais il s’en fout…

    Répondre
    • @Marianne,

      Vous avez bien raison sur l’inesthétisme des Centrales Nucléaires. Un effort devrait être fait dans ce sens et cela pourrait même aller dans le sens de la protection de celles-ci.
      Sinon, Quel est votre avis sur les terminaux gaziers en bord de mer !? (Dunkerque, Le Hvre, Nantes pour les plus gros) Nous risquons de devoir les agrandir pour accueillir plus de GNL issus de Gaz de Schiste américain (faute de disponibilité de Gaz Russe) et cela devrait se faire sur des dizaines d’hectares !?
      Quel est votre avis sur les zones support créées pour l’éolien en mer et celles qui vont être nécessaires !? (bétonnage de 25 hectares de polder à Brest, besoin sur les zones industrielles du Havre, Idem à Saint-Nazaire)

      Anfin Que pensez-vous de la vente libre de Gros véhicules Allemands qui polluent allègrement !? Pour Rappel 30 % des émissions françaises sont liées au transport et l’épidémie de SUV a été exponentielle en France…

      Répondre
  • Moret, encore un baron biberonné à l’uranium qui défend son hochet !
    Aujourdhui 9/9/2022 le petit paquet d’éoliennes rassemblées dans le Nord Est de la France (61% du tout) fournit 8305 MW quad la totalité du parc nucléaire plafonne à 23296 MW !
    Les éoliennes (17 GW de puissance installée) en faible nombre ridiculisent le nucléaire (61,4% de puissance installée)
    Et ce Monsieur vient nous dire que le nucléaire est la solution !

    Répondre
      • Ce matin le littoral depuis la frontière Belge jusqu’à la frontière espagnole de même que le golf du Lion, c’est inondé de vents mais malheureusement il n’y a aucune éolienne Sur ces 2000 km de côtes. Car vous savez, ou plutôt vous semblez ne pas savoir, qu’il faut mettre des éoliennes si vous voulez profiter du vent.
        Et malgré nos engagement de la cop21 de 2015 d’avoir 6 GW d’offshore pour 2020 il y a toujours zéro GW. Et cette inertie généralisée sur le développement du renouvelable pour faire le lit du nouveau nucléaire qui n’est toujours pas là nous vaut en plus une amande de 500 millions d’euros pour non respect de nos engagements. Vous ne saviez pas ? Ah oui, c’est vrai, vous ne savez rien, c’est fatiguant de chercher, c’est plus facile de colporter les ragots de comptoir de bistrots.
        Serge Rochain

        Répondre
        • En effet, les allemands ont un urgent besoin d’étoffer l’éolien en mer qui sera la plus grande part de leur avenir énergétique. Ces 6 derniers jours les vents de mer du Nord et de Baltique etaient bien présent mais peu expolités encore.
          Quant à la France, le mieux loti des européens sur le plan de l’Offshore est pratiquement le seul à ne pas l’exploiter, une véritable honte ! Le vent soufle sans discontinuer sur nos cotes et nous ne produisont qu’avec un bouquet de pres de 5000 éoliennes dans un mouchoir de poche de 16% de la surface du pays, pas particulierement bien venté qui plus est comme on le voit depuis hier. On aurait voulu démontrer que l’éolien n’a pas d’avenir tout en plantant des éoliennes on ne s’y serait pas pris autrement.

          Répondre
          • A voir le taux de réalisation adjudiqué (22 % en 2020, 3 % en 2121), cela ne va pas aller très vite. Et, encore, à condition que le vent souffle suffisamment pour que la production augmente !

          • En 2021, l’Allemagne prenait encor son temps, plus soucieuse certainement de mettres ses deniers dans le réseau Nord-Sud a créer et en retard sur les productions que de mettre en place de nouvelles productions, du moins c’est vraisemblable, la guerre d’Ukaine n’était pas encore passer par là. Les staratégies sont faites pour s’adapter aux nouvelles contreintes dès qu’elles apparaisent. Les prémisces, inçoupsonés à l’époque, de diminution des aprovisionnements en gaz russe qui a fait monter les prix des octobre 2021, ils ont été mal perçus et interprétés. Le rapport entre les deux phénomènes n’est même pas encore apparu pour tous aujourd’hui. Poutine avait tout intéret à ce que le prix soit le plus haut possible au moment où des mesures de rétorsions allaient necessairement s’appliquer lors de l’invasion de l’Ukraine. Voir la courbe du prix du gaz sur la référence européene de fait, le TTF des Pays Bas, l’historique marchand de gaz :
            https://www.ouest-france.fr/economie/energie/entretien-crise-de-l-energie-pourquoi-l-electricite-et-le-gaz-sont-ils-devenus-si-chers-3c868818-2f79-11ed-9e2e-941646c9f304

    • @Sergio,

      C’est Bô de mentionner les effets du passage d’une dépression sur 1 journée !

      Depuis 10 jours en moyenne glissante on est à 3 GW de production éolienne avec des pics à 6 et 2 creux marqués sous les 2 GW…
      Dans le même temps le Nucléaire est quasi plat à 25 GW sauf 2 creux ce samedi et dimanche, hors jour de la semaine…

      Répondre
  • bien rochain , mets donc une croix sur le calendrier , et puis ne dites pas « fournit mais « a fournit » car ça ne dure jamais longtemps , bon vent

    Répondre
    • Il ya tout le temps du vent quelque part, notamment en mer là ou nous n’avons toujours pas la moindre éolienne en fonctionnement contre nos engagements de la cop 21 où l’on devait en avoir 6 GW opérationel pou 2020.
      Kersanté vous faites seulement l’autruche

      Répondre
  • Le seul argument qui reste dans la propagande nucléaire, utilisé à la moindre occasion, est sa prétendue importance pour « lutter contre le changement climatique ».

    Quelle que soit l’importance que l’on puisse attribuer aux émissions anthropiques de CO2 dans le changement climatique actuel, le nucléaire ne contribue guère à changer la situation.

    Plusieurs choses sont d’abord à préciser :
    – Le changement climatique n’est pas une chose nouvelle, le Dr Fuster en parlait déjà en 1845, dans son ouvrage « Des Changements dans le climat de la France – Histoire de ses révolutions météorologiques », dont l’original numérisé se trouve sur le site Gallica de la BNF.

    – Selon les données concordantes de plusieurs centres d’analyses des données de température, la température globale a baissé entre 1880 et 1910, ainsi qu’entre 1945 et 1975, malgré une augmentation de la production industrielle au charbon et des émissions de CO2.

    …/…

    Répondre
    • @Marguerite
      Pour la dernière partie de votre message l’argument n’est pas recevable car en regard de la masse atmosphérique les faibles variations sur des échelles de temps aussi courtes sont contraintes à l’inertie de la masse. Les effets même d’une forte progression de co2 ne se font sentir que bien plus tard. C’est pour cette raison que ce n’est que sur des périodes s’étalant que sur plusieurs dizaine de millions d’années que la corrélation entre temperature de la planète et densité de co2 peut être etabli formellement. Sur des échéances plus courtes cela peut n’être que des hasards fortuits.dans un sens comme dans l’autre.
      Des variations de 100ppm par exemple ont été fréquentes dans l’histoire sur 65 millions d’années mais on constate que ces évolutions naturelles se produisent sur des échelles de temps de plusieurs centaines de millier d’années et jusqu’à un million d’années. En revanche dans le dernier rapport que j’ai pu voir du GIEC ce n’est que durant les dernières 70 années que l’atmosphère de la Terre a augmenté de 100 ppm. Le temps nécessaire à cette varaion c’est la différence entre un phénomène naturel et un phénomène anthropique.

      Répondre
      • Et de combien de ppm la concentration de CO2 atmosphérique a-t-elle augmenté lorsque la température a augmenté de 12 °C (22 °F) en seulement cinquante ans, il y a 14.700 ans ?

        « The ice core showed the Northern Hemisphere briefly emerged from the last ice age some 14,700 years ago with a 22-degree-Fahrenheit spike in just 50 years, then plunged back into icy conditions before abruptly warming again about 11,700 years ago. » (U. Colorado).

        De combien de ppm la concentration de CO2 atmosphérique a-t-elle donc augmenté ces années là, lorsque le climat mondial a basculé en quelques années ?

        C’est ce qu’ont écrit en juin 2008 (avec d’autres) ces responsables du GIEC bien connus sur les petites lucarnes françaises que sont Jean Jouzel (ancien vice-président du groupe de travail WG1 du GIEC de 2002 à 2015 et Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du même groupe du GIEC depuis 2015 (dont rapport AR6).

        « La transition chaude en 14.700 AP est la plus rapide et s’est produite en seulement trois ans alors que la transition chaude en 11.700 AP a duré soixante ans, les deux correspondant à un réchauffement de 10 °C. » (termes voisins de U. Colorado).

        « High-Resolution Greenland Ice Core Data Show Abrupt Climate Change Happens in Few Years » :
        https://epic.awi.de/id/eprint/17919/1/Ste2007b.pdf

        « We have analyzed the transition from the last glacial period until our present warm interglacial period, and the climate shifts are happening suddenly, as if someone had pushed a button, » said [Dorthe] Dahl-Jenson.

        Répondre
        • @ Marguerite « Et de combien de ppm la concentration de CO2 atmosphérique a-t-elle augmenté lorsque la température a augmenté de 12 °C (22 °F) en seulement cinquante ans, il y a 14.700 ans ? »

          Marguerite, ce n’est pas l’augmentation de la température qui augmente le CO2, c’est l’inverse. Et il y a des tas de raisons différentes qui peuvent bouster la température de façon ponctuelle sans que cela ait le moindre rapport avec les émission de CO2. Mais la densitée de CO2 fait monter la température. Comment expliquez vous la corrélation sur 65 millions d’années ? La seule question est celle là, si vous avez une explication à cela faite la parvenir au GIEC ou passez la moi et je ferai suivre, j’y ai une entrée.

          Répondre
  • …/… choses d’abord à préciser (suite)

    – Le niveau des mers était plus élevé qu’aujourd’hui lors de l’Éémien, il y a 125.000 ans, dernière période inter-glaciaire. C’était de six à neuf mètres de plus, selon des études réalisées en différents endroits du monde et dont on trouve les traces aussi bien dans les « plages perchées » en Bretagne et ailleurs que dans les coraux de Great Inagua aux Bahamas, au-dessus du niveau actuel de la mer.

    – L’étude du CNRS sur les coraux de Tahiti a montré qu’il y a 14.650 à 14.300 ans, le niveau des océans est monté de 14 mètres en 350 ans, soit une moyenne de 40 mm/an. Douze fois plus vite qu’actuellement.

    – A la même époque, la température a augmenté de 22 °F ( 12,2 °C) en seulement cinquante ans, avant de diminuer lentement, puis de remonter abruptement il y a 11.700 ans :
    https://phys.org/news/2008-06-greenland-ice-core-analysis-drastic.html

    Vingt-cinq évènements similaires, dits de Dansgaard-Oeschger, ont eu lieu pendant la dernière glaciation.

    Dans ce qui peut être attribué à l’action humaine dans les variations climatiques actuelles, il y a surtout les conséquences de la multiplication par 3,1 de la population mondiale depuis 1950, cette multiplication étant de 5,9 pour l’Afrique, de 3,3 pour l’Asie et de 3,9 pour l’Amérique latine.

    Cela a entraîné une déforestation abondante dans toutes les régions inter-tropicales (Afrique, Asie, Amérique), cause d’une modification de la circulation atmosphérique qui n’a rien à voir avec le CO2.

    Répondre
  • Le battage médiatique sur le moindre évènement climatique, toujours attribué au CO2 pour éviter de rechercher les causes réelles, a servi de terreau à la propagande nucléaire auprès d’une population très mal informée, les dirigeants politiques ne l’étant pas mieux.

    L’argument du prix « moins élevé » de l’électricité nucléaire française est en train de disparaître devant les réalités, depuis plusieurs années.

    Le coût complet de production de l’électricité du nucléaire (ancien) a été évalué par la Cour des comptes à plusieurs reprises. La dernière étude (2021 – données 2019) constate un coût complet de 60,8 € à 68,4 €/MWh, selon le périmètres retenu pour l’inclusion des investissements.

    Le coût de production (futur) de l’EPR de Flamanville a été estimé entre 110 € et 120 € le MWh, la Cour n’ayant cependant pas pu obtenir d’informations précises de la part d’EDF. Entreprise qui ne communique plus à ce sujet depuis février 2009, époque à laquelle le coût de production de l’EPR était annoncé à 54 €/MWh pour un coût de construction de 4 Md€ (« overnight »).

    De son côté, le tarif d’achat actualisé pour le nucléaire EPR de Hinkley Point (Angleterre) était déjà de 115 £/MWh en 2021, équivalent à 135 €/MWh,.

    Alors que le tarif de référence utilisé pour le « complément de rémunération » (positif ou négatif) est de 60 à 65 €/MWh pour l’éolien et de 55 €/MWh pour le photovoltaïque (appels d’offres depuis trois ans).

    Répondre
    • C’est aussi pourquoi on. Peut s’interroger sur l’objectivité et la réalité du prix de l’électricité sur le marché où l’on voit couramment des prix entre 250€ et jusqu’à 800€, parfois même plus. Mais on note que les deux pays de la péninsule ibérique qui se sont discociés du marché européen affichent des prix de l’ordre de ceux que l’on connaît en production renouvelable de 100 à moins de 200 €.
      En fait la réalité c’est que les producteurs qui vendent leur production sur le marché européen font des bénéfices records ! Et ce sont les producteurs-exploitant-commerçants comme EDF qui les empochent.

      Répondre
  • Ce qu’il faut retenir surtout avec ce que met en évidence la guerre en Ukraine qui a servi de révélateur sur la dépendance énergétique au gaz (russe ou autre) de l’UE (et des Allemands notamment)
    Je cite ds le texte ce qui est important avec des passages particuliers en lettres capitales qui en dit long sur la clique à SR :
    « Depuis 2020, l’opinion a brutalement et massivement basculé, comme le montre le rapport baromètre 2022 de la perception des risques et de la sécurité par les Français établi par l’IRSN. »
    « ils sont cette année 44% pour, et seulement 29% contre. Cette même enquête montre sur la même période un EFFONDREMENT de la crédibilité des associations ECOLOgistes (de 64 à 35%) et une hausse à un niveau jamais atteint de la crédibilité des institutions (ASN, de 42 à 64%). »
    « L’opinion a basculé dans la majorité des pays. Pour n’en citer que quelques-uns, 74% des Japonais sont maintenant en faveur d’un redémarrage des réacteurs nucléaires mis en veilleuse après Fukushima, 68% des Allemands sont en faveur de la prolongation des centrales nucléaires, les Sud-Coréens viennent d’élire un président dont le cœur du programme énergétique est le redémarrage, en cours, du nucléaire, et même la Californie, berceau du mouvement anti-nucléaire américain, souhaite maintenant prolonger au-delà de 2025 l’exploitation de sa dernière centrale ».
    Merci Mr Moret de votre tribune.

    Répondre
    • Ce qu’il faut retenir c’est que les nucléophiles rabachent à longueur de tribunes les vérités qu’ils s’inventent notamment de suposées enquêtes dont il ressort que le monde a basculé, par exemple une écrasante majorité de Japonais réclamant la réouverture des centrales nucléaire mais sans qu’on sache d’où sort cette suposée enquête. Comme d’habitude inventé de toutes pieces par Moret lui même.
      Quand je rapporte le résulté d’un sondage je précise l’organisme de sondage, et je donne le lien qui permet de vérité la réalité de mes dires, c’est la moindre des choses.
      Pour les nucléophiles il faut toujours considérer qu’il écrivent l’évangile, ils sont fatiguant et ridicule comme Dubus qui parle de ma clic, ce qui en dit long sur sa mentalité de chef de gang harangant ses ses troupes et leur montant la tête.
      Heureusement, il y a des gens normaux qui lisent ces messages et qui savent à quoi s’en tenir.

      Répondre
      • clic s’écrit clique et signifie bande comme la bande à SR
        « il y a des gens normaux qui lisent ces messages et qui savent à quoi s’en tenir. »
        Ne prends pas tes rêves pour des réalités,
        C’est un fait, l’opinion a basculée quoi que tu fasses, du genou !

        Répondre
  • L’opinion pensait, à 75% que le nucléaire était fortement émetteur de GES. Le niveau s’est donc amélioré !
    Mais l’opinion va se fâcher lorsqu’auront lieu les « délestages tournants », bien que ne connaissant rien au secteur de l’énergie pour l’immense majorité des gens. Combien de gens savent ce qu’est une STEP ou un RNR ? 0,001% ?
    Il y a eu un émoi après Fukushima. Il me semble qu’il y a eu une faute grave en construisant cette centrale pas plus au-dessus du niveau de la mer que cela.

    Répondre
    • De toutes les façons ce ne sera jamais assez haut, ou assez ceci ou assez cela. Quand on veut jouer avec des puissance hyper concentrées on est à la merci d’un courant d’air.
      Pourtant on n’a pas besoin d’hyper concentrer une puissance qui n’est utilisée qu’à un très faible niveau de puissance.
      Qui a besoin de 5 GW ?
      Quelle population dans quel rayon a besoin de 5 GW ? Même pas Paris, loin de là ! 2 millions d’habitant à 15 KW et c’est déjà beaucoup !

      Répondre
  • La production d’électricité (seule) représente 20,4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), cette proportion étant à peu près stable depuis plusieurs années.

    Pour que le nucléaire puisse contribuer à réduire les émissions de GES dans la production d’électricité, encore faudrait-il qu’il soit capable d’augmenter sa production de façon significative au niveau mondial.

    Or, le nucléaire n’a pas encore retrouvé en 2021 le niveau de production qu’il avait atteint en 2006, alors que la production mondiale d’électricité a augmenté de 48,5 % (de 19.200 à 28.500 TWh).

    Les fossiles n’ont augmenté que de 37 % sur la même période (de 12.950 à 17.750 TWh), alors que les renouvelables ont augmenté de 130 % : multipliés par 2,3 (de 3.450 à 7.950 TWh).

    Répondre
  • Au cours des cinq dernières années (de 2016 à 2021), la production mondiale d’électricité nucléaire n’a augmenté que de 186 TWh alors que celle des renouvelables a augmenté de 2.070 TWh et celle des fossiles de 1.250 TWh (sur un total de 3.540 TWh avec les « divers »).

    A elle seule, la progression « éolien + solaire » a été de 1.600 TWh en cinq ans et la production 2021 de l’éolien + solaire a dépassé celle du nucléaire.

    Répondre
    • Détrompez vous Marc,
      Ce n’est pas pour la raison que vous évoquez, la difficulté de reconstruire une industrie comme le nucléaire, que les allemands n’y reviendront pas, c’est pas ce qu’ils n’ont nulle envie d’y revenir.

      Répondre
  • L’Allemagne est, pour ainsi dire, sortie du nucléaire.
    Et pour la petite histoire, elle est sortie des RNR avant même d’y rentrer !
    Il y a deux partis favorables au nucléaire en Allemagne: la droite nationale et la droite libérale, qui sont minoritaires.
    En France, l’arrivée au pouvoir de la droite nationale (pas seulement pro-nucléaire, mais aussi anti-éolien) dans 5 ans me semble probable.

    Répondre
    • Je ne prends pas de pari politique pour dans 5 ans, mais j’en prend un sur l’avenir du renouvelable :
      Après le blocage du développement des renouvelable par Macron pour préparer le lit de L’EPR, le renouveau de ces derniers après le constat d’échec de L’EPR, et malgré la décision électorale d’en construire 6 de plus, le sur-place du nucléaire dans ces 5 prochaines années et le résultat des ENR maintenant débloqués va convaincre beaucoup de gens qui y sont aujourd’hui opposés de leur efficacité et leur faire changer le fusil d’épaule. Dans ces 5 ans il ne se passera rien du côté des nouveaux EPR si ce n’est l’annonce régulière de nouveaux retard, ce qui ne sera pas de nature à conforter la confiance dans cette solution. Et tout le monde verra bien que notre électricité vient de plus en plus de ces renouvelables et de moins en moins du nucléaire ancien qui sera toujours aux prises avec des problèmes de plus en pus frequents car je ne crois pas du tout que l’on va se sortir des problèmes que l’on connaît aujourd’hui. Il y aura toujours une proportion importante de réacteurs arrêtés malgré les efforts D’EDF à les maintenir en vie après avoir doublé ou triplé les équipes de maintenance.
      On n’arrivera pas à cacher qu’un réacteur ne peut fonctionner qu’en mode de base, ce qui n’est possible que s’il n’est que d’une participation minimum dans un mixe, comme on le voit dans tous les pays nuclearisé ou il est effectivement efficace, à hauteur d’environ 10% du mixe. C’en sera alors fini du rêve de l’énergie abondante et bon marché grâce au nucléaire dans l’esprit des populations. Les fanatiques de l’atome disparaîtront petit à petit de la planète… Mais ça ce sera pour bien au-delà des 5 prochaines années et seulement leurs conséquences, en France. Ailleurs ça se dessine déjà.

      Répondre
  • De toutes manières, ce nucléaire à l’U235 n’est qu’une solution partielle et transitoire.
    La France peut bien en faire, mais inutile de blâmer ceux qui n’en font pas, il n’y aurait pas assez d’U235 pour tout le monde !
    La suite est dans les ENRv ou/et les RNR et surtout dans une sobriété forcée qui va pas tarder à arriver, et qui va faire mal tant la société a refusé de s’y préparer au cours de ces 25 dernières années de décadence.

    Répondre
      • @Serge,

        Beaucoup de Gilets Jaunes s’étaient aperçu de cette « sobriété non voulue », d’où la violence surtout de la part de certains provinciaux étranglés financièrement par diverses raisons…
        Il n’y a que les retraités aisés et les cadres pour ne pas percevoir depuis quelques années des « inflations » diverses et d’une baisse du pouvoir d’achat réel !

        Répondre
        • APO: oui quand on va habiter au fin fond de la campagne, ce qui oblige à utiliser son véhicule très souvent, il ne faut pas venir pleurer ensuite sur le fait que le carburant est cher.
          A leur décharge, les GJ ne connaissent pas les falaises: du pétrole, du gaz et du parc nucléaire français qui ne vont pas tarder à arriver. Ils vont regretter le bon temps où le carburant n’était qu’à 2 euros le litre.
          La faute revient aux politiques qui ont soutenu ce système pervers tant qu’ils ont pu.

          Répondre
          • Où qu’on habite, on peut rouler au quotidien à l’électrique pour 1,5 à 1,9 € au 100 KM depuis bien avant la venue des GJ.
            Mais on veut que cette même voiture piuisse assurer les 800 a 1000 Km des vacances A/R pour deux voyages par an. Alors on l’achete pas, on la critique même. Pour les déplacements quotidiens, hebdomadaires, ou annuelles, pas question de devoir supporter une contreinte qu’on n’a pas en VT, le confort total avant tout ! C’était même d’ailleurs possible bien avant les GJ en électrique mais réservé au « Riches ». C’est oublier qu’à l’apparition des VT il y a un siecle, c’était aussi réservé aux « Riches » mais les moins riches ne demandaient pas d’avoir le train de vie des riches, on savait qui on étaient !
            La sobriété va paraitre dure, très dure !

          • Marc : Oui quand on les ressources financières pour habiter dans un centre ville cossu avec transport en commun et accès à son travail avec ces mêmes transports, on peut être étonné de voir débarqué des « sauvages » (référence à la 1ère vague des GJ – ie: les violents de l’Arc de Triomphe).

            Sinon :
            – Connaissez-vous beaucoup d’usines de l’Agroalimentaire en centre ville et/ou en périphérie immédiate donc accessible en transport en commun !? Moi (breton) pas trop… La majorité sont éloignées des villes et accessibles uniquement en voiture (le Permis est par ailleurs un critère de recrutement… et le co-voiturage à plus de 2 très mal vu, car en cas d’absence et/ou de retard de trop de personnel les chaines de production s’arrêtent…). Les regroupements de lieux de production de manière régulière ont souvent créé de l’éloignement supplémentaire pour des employés (il n’est pas rare que des employés de l’agroalimentaire logent à plus de 50 km de leur lieu de travail, sans rapprochement aisé – famille, maison acheté, etc… – sur une usine importante une information que m’avait donné un proche était une moyenne de trajet Aller de plus de 30 km chez les employés de base de la boite ! soit plus de 60 km /jour…)
            Oui, vivement le Litre de carburant à 3 Euros, il risque d’y avoir beaucoup de monde au régime en France… Non par manque de production mais par manque de traitement/transformation des productions…
            (Je ne parle qu’agroalimentaire et pas d’autres industries, elles aussi loin des centre villes pour des raison multiples, avec certes sur des gros sites parfois des accès en transport en commun, mais pas pour la majorité des grosses PME provinciales qui emploient encore pas mal de monde en France pour le moment…).

            Pour l’anecdote, un ancien collègue cadre Sup et ayant participé à une grosse restructuration d’un grand groupe français me certifiait qu’on pouvait supprimer de manière organisée 1/4 à 1/3 des postes de cadres dans les sièges de quasi toutes les grosses boites et sans impact majeur sur le fonctionnement de ces boites (voir même avec de bonnes surprises !). Je ne ferais surtout pas cette expérience avec les emplois de base dans l’agroalimentaire, car ce n’est pas 1/4 ou 1/3 de la production/transformation qui manquerait mais nettement plus…
            Oui, il est plus qu’urgent de faire des petites voitures électriques de série standard (genre Dacia Spring) et de les diffuser abondamment dans certaines catégories de provinciaux avec les plans de financement ad’hoc… (Les retraités, ils peuvent rouler 2 fois moins et gardé leur thermique, pas certains actifs de base à faible revenu…).

          • APO: la clé de cela est la densification de l’habitat dans des petites villes.
            L’étalement urbain conduira à une catastrophe.
            J’espère me tromper, mais je ne vois pas comment.

          • La clef n’est pas dans l’empilement verticale des populations, mais dans un retour à une démographie contenue.

          • @Marc,

            Oui la densification dans des villes moyennes est une des clés. Mais notre modèle de développement a conduit et est en train de conduire vers des regroupements autour de « métropoles » à travers la France (avec dans bien des cas des « félicitations » des politiques sur ces résultats…). Moi je suis né et j’ai grandi dans une petite ville moyenne, qui n’a fait que se vider (sauf depuis le COVID !!!!).

            Pour les Usines agroalimentaires, on ne va pas les reconstruire dans et/ou à proximité immédiate de ces villes !!! De toutes les façons , il n’y aura pas d’investisseurs pour payer…
            Idem pour l’Habitat, qui va payer pour reconstruire toutes ces logements et également indemnisés les habitants des petites zones rurales !??? Dans le passé, certains villages se sont vidés et les prix de l’immobilier ont permis des accès faciles à la propriété à des gens très modestes, faire une usine dans les environs de plusieurs zones de ce genre et vous avez votre main d’oeuvre pas cher et dédiée sans trop de concurrence, mais le soucis du transport reste !!! Faire des plans sur la comète pour changer notre monde en « tout mieux » Oui, le financer et le réaliser, c’est autre chose…
            Il faudrait des voitures électriques en masse dans les campagnes pour aller au plus vite et au moins cher pour pas mal de catégories de Français et dans l’intérêt GLOBAL des Français. Avec quelques avantages secondaires si les parkings des usines sont équipées de bornes de recharge, ce sera la pilotabilité des recharges à distance (Optimisation des ENRi et du Nucléaire…).
            Par ailleurs, beaucoup de ces usines agroalimentaires fonctionnent avec des process incluant beaucoup de Gaz, une électrification massive des process est à faire au plus vite, et là sans Nucléaire en Base, c’est pas gagné pour de la continuité de production donc de la consommation !!! Les ENRi pourront/pourraient avoir un role, mais trop compter dessus parait « risqué »… Si on ne « transforme » le Lait que les jours de vent et l’été quand le PV produit bien sur des plages horaires significatives, cela va être un peu la diète (certes on pourra jeter par ex. le lait pourri dans des méthaniseurs, mais pas sur que cela suffise pour faire tourner des Usines et surtout des chaines de production globale de manière efficiente).

          • APO: oui, il faut des petites voitures qui consomment peu, en urgence, et aussi construire des petites villes nouvelles plutôt que de continuer l’étalement urbain au maximum. Les petites villes se sont vidées car il était plus agréable d’avoir une maison à la campagne, et puis, les immeubles se vidant, les précédents habitants ont été remplacés par des cas sociaux, qui, souvent, rendent la vie impossible aux habitants restants de l’immeuble.
            Mais, il n’y a pas de vision politique: les politiques gouvernent en fonction de l’opinion, qui ne sait rien des perspectives énergétiques.

          • Comment ça l’opinion publique ne sait rien des questions d’énergie ? Mais si ils savent, Marc.
            Ils savent ce qu’ils entendaient à la radio au début et maintenant depuis longtemps déjà a la TV. C’est à dire depuis 60 ans, ils savent que grâce au nucléaire on a l’électricité la moins cher du monde puis quand les notions d’Europe one commencées a apparaître dans les infos c’était devenu la moins cher d’Europe, plus facile à intégrer certainement dans les esprit car plus proche. Et cela avant, pendant, et après la mise en service de chaque nouveau réacteur et à bien d’autres occasions encore, notamment à chaque augmentation du prix de l’électricité, ‘C’ était la course à celui qui exprimait le mieux notre chance d’avoir le nucléaire, car vous savez chez les autres c’ est une véritable catastrophe, nous avons bien de la chance….. On en profitait même quand dans un autre pays d’Europe ouvrait à son tour un réacteur nucleaire, suivant notre exemple de pionnier, nous avions bien de la chance d’être dans un pays novateur qui inondait de sa science nos voisins en leur permettant d’accéder au statut de pays moderne, nous avions bien de la chance, nous avions bien de la science, nous avions bien de l’avance, nous avions….
            Et vous venez me dire que la population, l’opinion, n’est pas au fait de ce qu’il faut savoir sur le sujet ? Allons Marc, un peu de réalisme tout de même.

          • @Serge,

            Et vous placez ou le curseur d’information et/ou de désinformation dans les médias sur les ENRi ???
            Les médias ont étalé cela et après 15 ans d’effort on a toujours 500TW.h de Gaz importé…

  • Essayer de rendre un idiot intelligent, c’est comme se masturber avec une râpe à fromage, c’est beaucoup de mal pour un résultat nul ! (P. Desproges)

    Répondre
      • C’est la démarche de vouloir créer l’homme nouveau. C’est sur ce principe que certains systèmes brûlent les livres

        Répondre
        • Non, c’est simplement l’évolution que l’on connaît depuis toujours, malgré les réactionnaires comme vous qui s’accrochent à la supposée perfection de tout ce qui existe au moment où ils vivent. Les amishes ont décidé que c’était il y a 1 siècle et demi avant que le monde ne soit électrifié et que soient apparues les vt.

          Répondre
  • « réactionnaire ». Merci de justifier. De plus, je ne vous permets pas de m’insulter et ce n’est pas un argument…

    Répondre
    • Je n’ai fait que répondre et sur le même ton de votre accusation de brûler les livres et de vouloir fabriquer l’homme nouveau en rupture avec le passé.
      Ne commencez pas à insulter les autres si vous ne voulez pas qu’on vous renvoie la balle.

      Répondre
  • Relisez vous avant… Et je confondez pas le  » faire l’idiot  » et être un idiot. Je suis sûr que vous faites la différence.
    Serge Rochain 12.09.2022
    Un idiot n’a pas besoin d’expliquer qu’il est ignorant, c’est sa nature !

    Répondre
  • A Fr libre
    Avec le SR vs n’aurez pas le dernier mot, sauf si vs lui faites allégeance comme certains qui se reconnaitrons !
    Autrement si vs le contestez vs êtes un lignard, un imbécile qui ne raconte que des âneries et vs pouvez lui faire 50 posts il en fera un 51 ème comme Isambert !
    S’il insulte c’est que vs avez commencé et vs aurez : « Ne commencez pas à insulter les autres si vous ne voulez pas qu’on vous renvoie la balle ». C’est un homme parfait !
    Allez Fr libre, bien venu à la confrérie des CONS de rochain !

    Répondre
    • @Dubus… Con de Rochain? Don’t vous êtes le chef de file.
      Vous recrutez la ? Vous cherchez un nouveau soutien avec ce message hautement argumenté pour soutenir le nucléaire ?

      Répondre
      • Et la Radio-Rochain-Active continue d’essayer de contaminer le plus grand nombre à un anti-nucléarisme forcené !!!

        Au fait, @Sergio, avez-vous des actions chez Gazprom !? Chez Engie, je pense sincèrement que oui (je serais déçu si c’était le contraire !).

        Répondre
  • Pourquoi l’opinion sur le nucléaire a basculé ?
    Bonne question. On peut cocher plusieurs réponses…
    Parce que l’opinion finit par comprendre que la fission ne donne pas de gaz carbonique ? (sauf dans le discours vert où les externalités vont de 60 à 300 grammes de CO² par kWhe).
    Parce que l’opinion s’aperçoit que les millions de morts par les déchets de fission se font attendre ?
    Parce que l’opinion s’avise que l’antinucléarisme se moque d’elle depuis cinquante ans ?

    Répondre
  • Allons donc, même notre radio nationale depuis un an ou deux a cessé de vouloir nous convaincre tous les jours que le nucléaire c’est mal.

    Répondre
commenter

Répondre à Fr libre Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

on en parle !
Partenaires
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective