L’énergie éolienne pourrait fournir 20 % des besoins mondiaux en 2030
Selon un rapport du Global Wind Energy Council publié mardi 18 octobre, l’énergie éolienne pourrait voir ses capacités multipliées par cinq et représenter 20 % de la production électrique mondiale à l’horizon 2030, contre seulement 4 % aujourd’hui. Une tendance soutenue en grande partie par des coûts de plus en plus compétitifs et les politiques climatiques mises en place à l’échelle nationale.
Dans le cadre de son scénario « Advanced », le Global Wind Energy Council (GWEC), organisation qui rassemble les entreprises de la filière, prédit un avenir radieux pour l’énergie éolienne. Le secteur devrait en effet progresser de manière significative d’ici à 2030, passant de 432,6 GW en 2015 à plus de 2.110 GW en 2030, soit une augmentation de 500%. Mieux encore, l’énergie éolienne mondiale pourrait grimper jusqu’à 5.800 GW en 2050.
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Pour expliquer un tel développement, le GWEC met en avant ici les coûts de l’éolien aujourd’hui de plus en plus abordables et cela dans toutes les régions du monde. Selon ce rapport, la construction de centrales éoliennes reviendrait d’ores et déjà 30% moins cher que le gaz ou le charbon en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe. Une compétitivité rendue possible par la baisse des coûts des turbines qui ont subi une chute de 30% entre 2009 et 2015. « L’éolienne est l’une de formes d’énergies les plus compétitives dans de nombreux marchés en croissance. Mais si nous voulons atteindre les objectifs fixés dans l’accord de Paris, il faudra se résoudre à abandonner les centrales d’énergies fossiles et à les remplacer par du renouvelable« , explique Steve Sawyer, le secrétaire général du GWEC.
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Si ce scénario peut sembler très optimiste pour certains, les différentes projections réalisées par le GWEC ont prouvé leur fiabilité au fil des ans, dépassant ainsi largement les prévisions des agences officielles nationales qui tablaient sur un développement plus faible et plus lent de ce type d’énergie.
