Global Bioenergies: pertes stabilisées en 2016
Global Bioenergies a stabilisé ses pertes en 2016, année qui a vu l’entrée en service de son démonstrateur industriel en Allemagne et la signature de nouveaux partenariats, qu’elle veut encore accroître en 2017.
L’an dernier, la perte nette de la start-up de chimie verte, qui a mis au point une technologie de fermentation des sucres pour produire de l’isobutène, un composé traditionnellement issu de la pétrochimie et utilisé pour produire notamment des carburants et des plastiques, a atteint 10,6 millions d’euros, contre 10,4 millions d’euros en 2015.
La société a témoigné « d’une stabilité entre 2015 et 2016, du fait d’une gestion rigoureuse des dépenses » dans une période de développement de son industrialisation, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Les revenus du groupe ont progressé de 48,1% pour atteindre 3,29 millions d’euros, grâce à des prestations de recherche et développement pour ses partenaires Butagaz et Aspen.
Global Bioenergies a également signé d’autres accords de partenariats, par exemple avec Arlanxeo (caoutchouc) ou L’Oréal.
« Nous anticipons d’amplifier ces succès commerciaux en 2017 », a indiqué Marc Delcourt, directeur général de la société, cité dans le communiqué.
Surtout, son démonstrateur industriel, situé à Leuna en Allemagne, est en service depuis décembre et doit permettre une montée en puissance de sa production d’isobutène à partir de ressources végétales (sucre de betterave, canne à sucre, céréales, etc.) pour compléter la validation de son procédé de fabrication.
« De nombreuses grandes étapes ont été franchies en 2016 », s’est félicité François-Henri Reynaud, directeur financier de la société.
Au 31 décembre 2016, la société disposait d’une trésorerie disponible de 7,4 millions d’euros, en baisse de 2,8 millions d’euros sur un an.
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