Les centrales nucléaires belges sont « extrêmement sûres », selon la patronne d’Engie (presse)

Les centrales nucléaires belges, qui suscitent l’inquiétude en Belgique, mais aussi en l’Allemagne, aux Pays-Bas et au Luxembourg, sont « extrêmement sûres », a affirmé samedi dans un entretien au quotidien L’Echo la directrice générale d’Engie, Isabelle Kocher.
« Je suis convaincue (…) que ces centrales sont extrêmement sûres », a-t-elle déclaré, assurant que l’autorité de sûreté nucléaire belge partageait cet avis.
« A aucun moment la sécurité des personnes n’a été en danger », a-t-elle ajouté.
Electrabel, filiale d’Engie, exploite les sept réacteurs nucléaires belges de Doel (nord) et Tihange (est), dont certains ont subi ces derniers mois une série d’arrêts inopinés et d’incidents.
Ont notamment été affectés les réacteurs Doel 3 et Tihange 2, relancés en 2016 après un arrêt de près de deux ans lié à des craintes quant à leur sûreté en raison de fissures dans les parois de leur cuve.
« C’est vrai qu’à partir d’août 2015 se sont produits une série d’événements qui, pris individuellement, n’étaient pas graves, mais qui, mis ensemble, montraient qu’il s’avérait nécessaire de remettre au bon niveau cette notion de prise au pied de la lettre de la réglementation », a constaté Mme Kocher.
Selon elle, « l’organisation de la sûreté » était « trop fragmentée » à Electrabel, une entreprise qui n’a « jamais refusé de voir quand il y avait des choses à améliorer ».
« Ce n’est pas malsain qu’il y ait un débat autour des centrales nucléaires. C’est normal », a estimé Mme Kocher, venue en Belgique pour s’exprimer vendredi devant une sous-commission parlementaire sur la sécurité nucléaire.
La Belgique prévoit une sortie progressive du nucléaire, qui doit s’étaler jusqu’en 2025.
Mais selon Mme Kocher, le pays devrait plutôt « s’inscrire dans un mouvement conduisant à un +mix+ énergétique avec plus de renouvelable ».
« Il y a évidemment un scénario auquel nous croyons, qui est de faire en sorte [que les centrales nucléaires] puissent durer encore longtemps, parce que nous pensons qu’elles sont compétitives, efficaces et qu’elles n’émettent pas de CO2 », a-t-elle ajouté, rappelant qu’elles représentaient aujourd’hui « plus de la moitié de l’apport énergétique du pays ».
zap/LyS

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