Le producteur français d’électricité Albioma, surtout présent en outre-mer et de plus en plus tourné vers les renouvelables, a annoncé mardi un chiffre d’affaires en hausse de 18% en 2019.

Le bénéfice net a atteint 44,1 millions d’euros, quasi stable par rapport à 2018 et en ligne avec les objectifs du groupe, pour un chiffre d’affaires de 505,7 millions, indique un communiqué.

De nouvelles installations ont contribué à cette hausse du chiffre d’affaires (Galion 2 à la Martinique, turbines à combustion à La Réunion et Esplanada au Brésil), ainsi que l’acquisition d’Eneco France qui renforce la présence de l’entreprise dans le solaire en France métropolitaine. Albioma a dû en revanche affronter des baisses contractuelles de primes fixes pour ses centrales de La Réunion.

L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a crû de 12% à 182,9 millions d’euros, légèrement au-delà de ce que visait le groupe en début d’exercice.

« Ces résultats témoignent du savoir-faire de nos équipes et de la robustesse d’Albioma sur la durée grâce aux bonnes performances de nos centrales thermiques et solaires, associées à une excellente année opérationnelle pour les nouvelles installations biomasse en Outre-mer et au Brésil », a commenté le PDG Frédéric Moyne, cité dans un communiqué.

Le groupe a atteint l’an dernier 67% d’énergie renouvelable dans sa production d’électricité (après 62% en 2018), et vise « au moins 80% » en 2023 notamment grâce à la conversion à la biomasse de ses centrales thermiques des DOM.

Pour 2020, Albioma prévoit un Ebitda entre 200 et 210 millions d’euros et un bénéfice net de 48 à 54 millions d’euros (hors effets éventuels liés au coronavirus).
cho/soe/spi