Traité entre Australie et Timor oriental, avec des milliards à la clef
L’Australie et le Timor oriental doivent signer mardi un traité aux Nations unies pour mettre un terme à un litige sur leur frontière maritime, ce qui pourrait par la même occasion débloquer des milliards de dollars de revenus pétroliers et gaziers.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a prévu de présider la cérémonie à laquelle doivent prendre part la ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop, et le Premier ministre adjoint timorais, Agio Pereira.
Le traité devrait permettre de relancer l’économie en difficultés du Timor oriental –dernière nation d’Asie à avoir rejoint l’ONU en 2002– grâce à un accord de partage des revenus générés par l’important gisement pétrolier et gazier Greater Sunrise, découvert en 1974. Ils sont estimés entre 40 et 50 milliards de dollars.
Les deux pays sont tombés d’accord lors d’un round de négociations à Kuala Lumpur en février. Le Timor oriental avait saisi en 2016 un tribunal arbitral, contestant une précédente entente conclue en 2006 avec l’Australie.
Face aux tensions exacerbées, plusieurs groupes énergétiques comme Woodside, ConocoPhillips, Shell ou encore Osaka Gas avaient gelé leurs projets d’exploitation des champs de Greater Sunrise.
