Schneider dépasse ses objectifs et affiche sa confiance pour 2018

Le spécialiste de la gestion d’électricité et de l’automatisation du secteur Schneider Electric a dépassé ses objectifs de 2017, plusieurs fois relevés au cours de l’année, et veut continuer à accroître sa rentabilité en 2018.

Le groupe a publié jeudi un bénéfice net annuel record de 2,15 milliards d’euros, en hausse de 23%, et un chiffre d’affaires de 24,7 milliards, soit une augmentation de 1,2% à données publiées sur 2017 et de 3,2% en organique.

A l’ouverture de la Bourse de Paris, l’action grimpait de 2,40% à 70,90 euros, dans un marché en progression de 1,10%.

Hors activité Infrastructure, traditionnel maillon faible du groupe, la croissance organique s’est établie à 4,5%, au-dessus des « autour de 4% » annoncés.
Au début de l’année, le fournisseur d’équipements électriques visait une progression de 1% à 3%, une prudence qui avait alors été sanctionnée par le marché, avant de relever l’objectif une première fois cet été, puis une deuxième fois à l’automne.

Concernant sa rentabilité, le groupe a aussi dépassé ses objectifs avec une marge d’exploitation (Ebita ajusté) en hausse de 0,9 point de pourcentage (entre 0,5 et 0,7 point attendu).

« Toutes les régions sont en croissance », s’est félicité auprès de l’AFP Emmanuel Babeau, directeur financier du groupe, précisant que la Chine avait connu une « progression notable avec une croissance de 10% ».

Alors que la performance aux Etats-Unis avait été jugée décevante au troisième trimestre, le quatrième trimestre a été nettement meilleur avec une croissance organique en Amérique du Nord de 6%, identique à celle enregistrée en Asie.

« L’économie américaine est en bonne forme et le travail que nous faisons nous permet de croître peut-être plus rapidement que nos concurrents », a poursuivi M. Babeau.

Au dernier trimestre 2017, les ventes se sont établies à 6,67 milliards d’euros, soit une baisse de 0,5% (mais une hausse de 4,6% en organique), le groupe ayant été pénalisé à hauteur de 341 millions d’euros par une variation des changes, principalement du fait du renforcement de l’euro.

– Fermeture d’un site –

Concernant sa branche Infrastructure, en repli depuis plusieurs années à cause de la baisse des cours du pétrole, le groupe compte continuer de privilégier les projets les plus rentables.

L’objectif: « améliorer significativement la profitabilité » en se focalisant sur les entreprises très gourmandes en électricité et les services publics.

En début de semaine, Schneider Electric a annoncé la fermeture du site de Fabrègues près de Montpellier, entraînant la suppression de 54 postes.
Depuis des mois, la direction a tenté de le céder mais « aucune proposition concrète n’a été formulée », avait alors précisé un porte-parole à l’AFP. Si aucun repreneur ne se présente, la société proposera à chacun des salariés « un poste au sein du groupe en France avec toutes les formations d’adaptation ou de reconversion nécessaires. »

Quinze autres suppressions de postes ont aussi été annoncées sur le site de Lattes, dans le cadre d’une « réorganisation du service comptable ».
Pour 2018, Schneider Electric prévoit « une croissance organique forte de l’Ebita ajusté » avec +20 à +50 points de base, « fourchette correspondant à l’amélioration annuelle moyenne visée pour la période 2017-2019 », et une croissance organique du chiffre comprise d’affaires entre +3% et +5%.

Fin octobre, le groupe avait annoncé avoir finalisé l’acquisition du groupe américain Asco Power Technologies, spécialiste de la gestion de l’alimentation électrique pour les bâtiments critiques (CTA), qui lui a coûté 1,07 milliard d’euros.

Quant à la finalisation de l’acquisition du britannique Aveva, spécialiste des logiciels industriels, un temps attendue pour fin 2017, elle devrait finalement avoir lieu vers la fin du mois.

En parallèle de ses résultats, le fournisseur d’équipements électriques a annoncé que Fleur Pellerin, ministre sous François Hollande, devrait faire son entrée au conseil d’administration après l’assemblée générale prévue fin avril.

L’entreprise a en outre indiqué qu’elle allait proposer un dividende à 2,20 euros par action, en hausse de 8%.
ktr/fka/spi

 

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