La première éolienne en mer de France inaugurée à Saint-Nazaire

La première éolienne en mer de France a été inaugurée, vendredi, sur le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), où elle a été assemblée avant d’être prochainement remorquée et mise en service au large du Croisic.
Baptisée « Floatgen », cette première éolienne offshore de France a la particularité d’être flottante, une technologie encore émergente puisqu’il n’existe à l’heure actuelle que six démonstrateurs à travers le monde, contre plus de 3.600 éoliennes dites « posées ».
Ses pâles de 40 mètres de long étaient plongées dans le brouillard vendredi matin sur les quais du port de Saint-Nazaire, où sa construction a commencé en juin 2016 après trois années d’études.
Équipée d’une turbine de 2 mégawatts, l’éolienne repose sur un flotteur de forme carré, qui sera ancré au plancher marin par six câbles en nylon, une fibre synthétique élastique et non corrosive.
« Les éoliennes flottantes ont pour premier avantage sur les éoliennes +posées+ de pouvoir être montées à terre, plutôt qu’en pleine mer, ce qui limite à la fois les risques et les coûts », a expliqué Paul de la Guérivière, PDG d’Ideol, coordinateur de ce projet de 25 millions d’euros, porté par un consortium de sept partenaires européens.
« Elles sont par ailleurs libérées des contraintes de profondeur, là où les éoliennes classiques doivent [fonctionner] dans des eaux relativement peu profondes, de l’ordre de 40 mètres, mais suffisamment loin des côtes, ce qui ne se trouve quasiment qu’en mer du Nord », a-t-il ajouté. « Les éoliennes flottantes peuvent être installées dans des zones où les vents sont plus forts et réguliers. »
« Floatgen » sera ainsi remorquée début 2018, en fonction des conditions météorologiques, à 22 kilomètres du rivage, au large du Croisic, sur un site d’expérimentation d’un kilomètre carré exploité par l’école centrale de Nantes.
Une fois raccordée au réseau électrique, par un câble haute tension déjà en place, elle fera pendant deux ans l’objet de tests en conditions réelles. Posée sur un flotteur en béton, matériau plus léger que l’acier utilisé dans des projets concurrents, elle doit être capable de résister aux tempêtes et à des vagues de 16 mètres.
« On trouve de l’innovation à tous les étages », a souligné Nicolas Jestin, directeur commercial de Bouygues Travaux Publics. « Ce n’est qu’un point de départ, pas une finalité. Ce prototype préfigure de ce que l’on espère devenir une filière. »
sdu/aag/LyS

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