Nucléaire sud-africain : la France reste au contact 

L’appel d’offres tant attendu dans le cadre du programme de développement nucléaire sud-africain pourrait être lancé dans les prochains mois, voire dans les prochaines semaines. C’est en tous cas ce qu’espère l’envoyé spécial de la France pour le nucléaire, Pascal Colombani, en visite la semaine dernière à Johannesburg pour défendre la candidature française.

Ne disposant actuellement que d’une seule centrale nucléaire construite dans les années 1980 et fortement dépendante du charbon pour sa production d’électricité, l’Afrique du Sud souhaite développer son industrie nucléaire via la construction de plusieurs réacteurs supplémentaires d’ici à 2030. Le gouvernement de Jaco Zuma souhaiterait même que ces réacteurs soient opérationnels dès 2023 (et en activité totale en 2029), et représentent à terme plus de 23% du mix énergétique national. On parle ici de six à huit réacteurs d’une capacité de production de 9.600 MW.

Un contrat énorme donc évalué à 40 milliards d’euros et pour lequel les plus grands groupes nucléaires internationaux se sont déjà manifestés. Pretoria a en effet passé des accords préalables avec la France, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et la Corée du Sud. L’appel d’offres attendu depuis plusieurs années déjà et espéré d’ici le mois de septembre, devrait donc permettre au gouvernement de finaliser son projet et de passer les premières commandes.

En visite à Johannesburg, Pascal Colombani, estime dans ce cadre que la France a toute ses chances et qu’elle peut faire valoir de nombreux atouts face à ses concurrents, notamment en termes de sécurité nucléaire, de développement de compétences et de localisation, et de partenariat avec les entreprises sud-africaines pour la construction les réacteurs.

L’envoyé français a d’ailleurs profité de l’occasion pour maintenir les contacts au niveau le plus élevé avec les autorités. Il a rencontré la ministre du Développement des Petites Entreprises, Lindiwe Zulu, et des représentants de la compagnie nationale d’électricité Eskom et de la société publique d’énergie nucléaire Necsa.

Crédits photo : Paul Scott

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